Le bout de la langue
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Le bout de la langue
Le bout de la langue
À la terrasse où il sirotait son vin, il s’étonna d’entendre parler toutes sortes de langues. Beaucoup de langues slaves ou des Balkans, supputa-t-il.
Une ombre indigo traversa la petite table ronde. Le temps tournait. Il se dit : « Le ciel prend ses quartiers d’orage », puis : « Joli, ça! » et il le nota dans son carnet noir.
Lui faisait face une tablée cosmopolite. De plus en plus de gens de l’Est investissaient la ville. Ceux-là se mirent à taper la carte. Il n’aurait su dire de quel jeu il s'agissait. Un jeu d'argent, ils parlaient fort.
Deux dames d’âges mûrs prirent place à la table voisine. L’une d’elles lui faisait penser à cette actrice américaine —le nom ne lui revenait pas—. Il sonda sa mémoire. Voyons, c’était la sœur de cet acteur —le nom de l'acteur...— « Arrête de boire » fit la voix avinée d’un femme, provoquant une cascade de rires pouffés sur l’aire de la terrasse. Le nom de l’acteur, le frère donc, pas moyen de se le rappeler non plus. Un bel homme, qui jouait Clyde dans le film d’Arthur Penn. Bonnie and Clyde. C’était énervant, cette mémoire réfractaire. Une conséquence de l’âge ? Déjà ?
De toute façon, même s’il avait trouvé le nom du frère —du frère de l'actrice— il savait que ça ne l'aurait avancé à que dalle : le frère et la sœur ne portaient pas le même patronyme, du moins n’avaient-ils pas choisi le même nom de scène. On dit nom de scène pour le cinéma ?
Il était bien avancé : voilà que maintenant il cherchait deux noms. Et pas le moindre bout d’une syllabe, d’un son, d’une lettre, le moindre fil, aussi ténu soit-il, à attraper, sur quoi tirer pour amener à lui le nom du frère, celui de la sœur.
Les films, oui.
Les films et notamment celui-là avec Jack Nicholson dans le rôle d’un astronaute vieillissant. Jubilatoire ! Un film qu’il avait beaucoup aimé. Quel en était le titre déjà ? Qui était le réalisateur ?
Un film long.
Qu’il avait vu pour la première fois en compagnie de Maryse. L’idée le traversa de l’appeler sur son portable, mais longtemps, trop, qu’ils ne s’étaient vus, alors quoi dire ? Dis, Maryse, tu te souviens de ce film qu’on étaient allés voir en —bref calcul— en septembre 1985.
Je suis vieux, pensa-t-il.
Et cette actrice ?
Elle était encore bien plus âgée que lui.
Un fossile.
Vivait-elle encore ?
Il hésita à commander un autre verre de vin.
Pas longtemps.
L’alcool l’aiderait peut-être à se détendre et à retrouver le, les noms.
Il détailla à nouveau sa voisine.
Vraiment la ressemblance avec l’actrice était flagrante.
Inouïe.
Il se souvint que ce n’était pas la première fois qu’il passait du temps à se creuser les méninges sur le nom de cette actrice.
Et puis lui vint le nom de Mia Farrow.
Mais ce n’était pas le bon nom.
Rien à voir.
Au détail près que les deux comédiennes portaient souvent les cheveux courts, très courts.
Le frère…
Le frère —un garçon superbe. Il jouait Clyde Barrow aux côtés de Faye Dunaway, oui.
N'empêche, c’était le nom de la sœur de ce frère qui le turlupinait. Rousse.
Souvent.
Danseuse.
Elle avait incarné Irma La Douce. Il le croyait.
Mia Farrow ? Non. L'ancienne égérie de Woody Allen : rien à voir. Beaucoup trop jeune, de toute façon.
Cheveux courts, très courts. Souvent .
Et jambes longues, très longues.
À la Zizi Jeanmaire.
Danseuse aussi.
Mia Farrow ?
Zut ! Celle-là lui encombrait la tête. Il n’aimait pas Mia Farrow. Tandis que l’autre, celle dont le nom l’obsédait, oui, il l’aimait.
Un frisson le saisit. Le vent s’était levé qui agitait les parasols.
Il fallait rentrer avant l’orage.
Il regarderait sur le net en rentrant.
Il lui suffirait de taper le titre de ce film.
Si seulement.
Si seulement il retrouvait ce titre.
Ça avait à voir avec la vie ; avec la mort aussi. Il se souvint avoir ri pendant la première partie, un film long, avoir pleuré ensuite jusqu’au mot Fin.
Et sortant du ciné, n’avoir pas eu envie d’en parler.
Maryse non plus.
Tous les deux dans l’émotion encore.
Longtemps.
Elle avait tourné pas mal pourtant cette actrice ! Des films à succès et d’autres, de seconde zone, beaucoup. Souvent mal employée. Bien en deça de ses possibilités. Zizi Jeanmaire, non, son pendant américain…
Concentre-toi sur le frère, bon sang !
— Garçon ? L’addition s’il vous plaît !
Comme il quittait la terrasse, quelques gouttes s’accumulèrent sur sa veste comme des confettis.
"Joli", pensa-t-il. Il sourit.
Puis
Puis : Yes ! Le frère, il avait trouvé.
C’était : …. ….
Et la sœur : …. ….
Et vous ? Vous les avez ces noms ?
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Le bout de la langue
je me suis demandé tout du long où tu voulais en venir, j'imaginais un truc sur la vieillesse intraitable qui attaque les neurones, efface la mémoire inéluctablement etc etc, en fait tu nous mènes en bateau ;-)
et ma culture cinématographique proche de zéro m'empêche de jouer, dommage
mais merci pour ce beau texte.
et ma culture cinématographique proche de zéro m'empêche de jouer, dommage
mais merci pour ce beau texte.
Re: Le bout de la langue
Un texte sympa.
(Qui ne sert qu'une fois, vu la chute ?)
(Qui ne sert qu'une fois, vu la chute ?)
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Le bout de la langue
Eh non, je ne les ai pas mais tu m'indiques la solution (google).
Un joli texte que j'ai savouré tout du long, un peu tendue vers la fin que je craignais moins souriante. Merci Pili de rester si légère en dépit de cette ombre indigo qui passe sur la mémoire.
Un joli texte que j'ai savouré tout du long, un peu tendue vers la fin que je craignais moins souriante. Merci Pili de rester si légère en dépit de cette ombre indigo qui passe sur la mémoire.
Re: Le bout de la langue
Arielle a écrit:Eh non, je ne les ai pas mais tu m'indiques la solution (google).
Pareil, j'ai triché !
Très bien rendue cette torture des méninges, et j'aime la façon ton tu nous impliques dans le texte, en douceur, jusqu'à cette fin dont je regrette la forme "devinette", trop explicite peut-être...
Mais bref, c'est un détail. Bien joué Pili !
Re: Le bout de la langue
Se souvenir du nom de l’acteur lui était facile parce que depuis toujours l’histoire de Bonnie and Clide le fascinait. Le film d’Arthur Penn devenu depuis « culte », il l’avait vu et revu des dizaines de fois, et des dizaines de fois il l’avait aimé.
Faye Dunaway jouant Bonnie y était belle comme un soleil.
Clyde, pour ce qu’il pouvait en juger de son point de vue d’homme, était pas mal non plus.
Il se souvenait du nom de l’acteur, se souvenait aussi de cette anecdote qui racontait que le titre original d’ Arthur Penn était « Les amants criminels », mais les producteurs n’en avaient pas voulu. « Trop risqué » ils avaient dit.
L’acteur avait une sœur qui avait réussi à Hollywood, oui, ça lui revenait.
Une rousse au cheveux courts avec un regard aussi pétillant qu’un truc avec de la limonade dedans.
Sorte de femme enfant mais plus en chair que Zizi Jeanmaire.
Elle avait joué dans l’un des derniers Hitchcock. Un film dont le titre était très court.
Il laissa tomber un sucre dans sa tasse de café noir. Pas facile d’user de mémoire un lendemain de beuverie.
Il avait la gueule de bois.
Derrière les fenêtres, un soleil timide faisait son apparition.
Ça lui revint, il était pas si court que ça le titre du film d’Hitchcock: « Mais qui a tué Harry ? »
Pas si court…
Il fouilla ses souvenirs un moment, sourit parce qu’il se souvint dans quel film il avait vu cette actrice la toute première fois. Il était encore môme, c’était un Western.
Elle y jouait le rôle d’une bonne sœur, — très jolie la bonne sœur — qu’un cowboy prenait sous sa protection. Ledit cowboy protégeait surtout la vertu de sa compagne de voyage parce que des bonnes sœurs aussi jolies que ça c’est pas si courant même au farwest, et que quantité de méchants voulaient lui compter fleurette et plus parce que affinité. Le cowboy était Clint Eastwod et fallait voire la gueule qu’il faisait lorsqu’à la fin, il réalisait ne pas avoir couru mille dangers pour une none mais bien pour une fille de saloon, autant dire une pute, ainsi déguisée pour quelques obscures raisons scénaristiques.
Il se souvenait de l’histoire comme si c'était hier, du nom de l’actrice, mais de celui du film ?
Faye Dunaway jouant Bonnie y était belle comme un soleil.
Clyde, pour ce qu’il pouvait en juger de son point de vue d’homme, était pas mal non plus.
Il se souvenait du nom de l’acteur, se souvenait aussi de cette anecdote qui racontait que le titre original d’ Arthur Penn était « Les amants criminels », mais les producteurs n’en avaient pas voulu. « Trop risqué » ils avaient dit.
L’acteur avait une sœur qui avait réussi à Hollywood, oui, ça lui revenait.
Une rousse au cheveux courts avec un regard aussi pétillant qu’un truc avec de la limonade dedans.
Sorte de femme enfant mais plus en chair que Zizi Jeanmaire.
Elle avait joué dans l’un des derniers Hitchcock. Un film dont le titre était très court.
Il laissa tomber un sucre dans sa tasse de café noir. Pas facile d’user de mémoire un lendemain de beuverie.
Il avait la gueule de bois.
Derrière les fenêtres, un soleil timide faisait son apparition.
Ça lui revint, il était pas si court que ça le titre du film d’Hitchcock: « Mais qui a tué Harry ? »
Pas si court…
Il fouilla ses souvenirs un moment, sourit parce qu’il se souvint dans quel film il avait vu cette actrice la toute première fois. Il était encore môme, c’était un Western.
Elle y jouait le rôle d’une bonne sœur, — très jolie la bonne sœur — qu’un cowboy prenait sous sa protection. Ledit cowboy protégeait surtout la vertu de sa compagne de voyage parce que des bonnes sœurs aussi jolies que ça c’est pas si courant même au farwest, et que quantité de méchants voulaient lui compter fleurette et plus parce que affinité. Le cowboy était Clint Eastwod et fallait voire la gueule qu’il faisait lorsqu’à la fin, il réalisait ne pas avoir couru mille dangers pour une none mais bien pour une fille de saloon, autant dire une pute, ainsi déguisée pour quelques obscures raisons scénaristiques.
Il se souvenait de l’histoire comme si c'était hier, du nom de l’actrice, mais de celui du film ?
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Le bout de la langue
Yali se creuse la mémoire et nous met l'eau sur le bout de la langue :
Torride, cette histoire ;-)
quantité de méchants voulaient lui compter fleurette et plus parce que affinité
Torride, cette histoire ;-)
Re: Le bout de la langue
Allez, je m'y colle... ;-)
Jehan des Grèves avait été novice à l'abbaye du Mont Saint-Michel dans sa prime jeunesse. Beaucoup plus tard, arrivé au terme de sa vie, il entreprit de retracer les évènements étranges qui avaient alors frappé sa jeune imagination.
Cependant, par humilité, il avait placé son récit, non pas en cette période de grands troubles qu'il avait connue, dans cette Normandie saignée à blanc par l'occupant, mais un siècle plus tôt, dans une obscure abbaye transalpine.
Il avait également échangé la coule noire des bénédictins qu'il avait portée jadis contre la robe de bure couleur de terre des disciples de saint François.
Jehan n'avait pu renoncer à donner à son double, ce moinillon tout à la fois candide et astucieux, certains traits de son caractère. Notamment cette passion qu'il avait gardée toute sa vie pour les manuscrits merveilleusement enluminés qu'il avait découverts dans le scriptorium du Mont.
Il n'avait pu, non plus, se priver d'une allusion à cette scène, pour lui inoubliable, qu'il avait vécue dans les bras d'une paysanne sur le sol humide d'un cellier, découvrant, ébloui, les secrets de l'amour humain.
Jehan ne s'expliquait pas très bien, en revanche, ce qui lui avait fait choisir, comme titre pour son récit, le nom de cette fleur pour laquelle il n'éprouvait rien de particulier… Pas plus qu'il ne s'expliquait pourquoi il avait donné à son maître, dans l'histoire, ce patronyme que sa mémoire associait immanquablement à un chien sans qu'il put en préciser la raison.
Jehan esquissa un sourire. Sa vie avait été remplie d'aventures diverses et de rencontres passionnantes mais le plus grand mystère qu'il avait rencontré, sans avoir jamais pu l'élucider, était celui du fonctionnement de l'âme humaine et des mécanismes qui gouvernent ses rapprochements…
Ainsi, qui pourrait jamais l'éclairer sur ce titre qui le poursuivait et le nom de ce personnage qui étaient sortis de son imagination?
Jehan des Grèves avait été novice à l'abbaye du Mont Saint-Michel dans sa prime jeunesse. Beaucoup plus tard, arrivé au terme de sa vie, il entreprit de retracer les évènements étranges qui avaient alors frappé sa jeune imagination.
Cependant, par humilité, il avait placé son récit, non pas en cette période de grands troubles qu'il avait connue, dans cette Normandie saignée à blanc par l'occupant, mais un siècle plus tôt, dans une obscure abbaye transalpine.
Il avait également échangé la coule noire des bénédictins qu'il avait portée jadis contre la robe de bure couleur de terre des disciples de saint François.
Jehan n'avait pu renoncer à donner à son double, ce moinillon tout à la fois candide et astucieux, certains traits de son caractère. Notamment cette passion qu'il avait gardée toute sa vie pour les manuscrits merveilleusement enluminés qu'il avait découverts dans le scriptorium du Mont.
Il n'avait pu, non plus, se priver d'une allusion à cette scène, pour lui inoubliable, qu'il avait vécue dans les bras d'une paysanne sur le sol humide d'un cellier, découvrant, ébloui, les secrets de l'amour humain.
Jehan ne s'expliquait pas très bien, en revanche, ce qui lui avait fait choisir, comme titre pour son récit, le nom de cette fleur pour laquelle il n'éprouvait rien de particulier… Pas plus qu'il ne s'expliquait pourquoi il avait donné à son maître, dans l'histoire, ce patronyme que sa mémoire associait immanquablement à un chien sans qu'il put en préciser la raison.
Jehan esquissa un sourire. Sa vie avait été remplie d'aventures diverses et de rencontres passionnantes mais le plus grand mystère qu'il avait rencontré, sans avoir jamais pu l'élucider, était celui du fonctionnement de l'âme humaine et des mécanismes qui gouvernent ses rapprochements…
Ainsi, qui pourrait jamais l'éclairer sur ce titre qui le poursuivait et le nom de ce personnage qui étaient sortis de son imagination?
Re: Le bout de la langue
j'ai beaucoup aimé.
(je sais, je ne fais pas un commentaire 'utile'. mais tant pis... )
(je sais, je ne fais pas un commentaire 'utile'. mais tant pis... )
Re: Le bout de la langue
Cette actrice n'aurait-elle pas joué dans " Sierra torride " aux côtés de Clint Eastwood ? M'en vais vérifier sur Google. Si c'est bien elle, j'ai plus le nom du frère en tête, juste le visage.
C'est dingue ce que c'est agaçant quand ça se produit, ce genre de truc. On a vraiment l'impression de perdre la boule.
Merci pour ce bon moment !
C'est dingue ce que c'est agaçant quand ça se produit, ce genre de truc. On a vraiment l'impression de perdre la boule.
Merci pour ce bon moment !
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Le bout de la langue
Belle lecture, merci Pili. Ma culture cine s'ammenuise, je laisse faire.
Je n'ai donc rien compris aux post-commentaires, pas grave.
:-)
Je n'ai donc rien compris aux post-commentaires, pas grave.
:-)
Invité- Invité
Re: Le bout de la langue
J'ai trouvé le frère ! par contre, c'est wikipédia qui m'a appris le nom de la soeur ! je ne leur connaissais pas ce lien de parenté !
Amusant, ce texte et cette devinette !
Amusant, ce texte et cette devinette !
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 49
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: Le bout de la langue
Elle est très agréable cette petite histoire mais il est beaucoup moins agréable de constater que l'âge n'a pas toujours à voir dans ces moments de " mémoire blanche "...
A croire qu'on est vieux à tout âge.
Je ne trouverai pas la réponse de la devinette, ma culture cinématographique étant hyper limitée mais j'ai bien aimé lire les commentaires sur le textes même si je n'ai pas compris grand chose non plus.
A croire qu'on est vieux à tout âge.
Je ne trouverai pas la réponse de la devinette, ma culture cinématographique étant hyper limitée mais j'ai bien aimé lire les commentaires sur le textes même si je n'ai pas compris grand chose non plus.
Yaäne- Nombre de messages : 614
Age : 34
Date d'inscription : 11/04/2008
Re: Le bout de la langue
Je ne suis donc pas le seul à avoir une culture cinématographique limitée et à ne pas comprendre les commentaires postés ;o)
Ma foi ça me rassure, je croyais que ça aussi c'était une conséquence de l'âge!
Ma foi ça me rassure, je croyais que ça aussi c'était une conséquence de l'âge!
Re: Le bout de la langue
Il me semble que c'est un texte et pas une devinette, non ?
Pour la réponse, d'ailleurs, c'est indiqué dans le texte : un petit coup de google, pour ceux des membres qui auraient internet...
Donc reste à dire que c'est extrêmement agréablement écrit. J'aime particulièrement l'amorce du mouvement circulaire esquissé dans les premières lignes, et le rendu du cheminement de la pensée, tout ça avec une réelle légèreté (qui à priori n'était pas évidente à atteindre).
Pour la réponse, d'ailleurs, c'est indiqué dans le texte : un petit coup de google, pour ceux des membres qui auraient internet...
Donc reste à dire que c'est extrêmement agréablement écrit. J'aime particulièrement l'amorce du mouvement circulaire esquissé dans les premières lignes, et le rendu du cheminement de la pensée, tout ça avec une réelle légèreté (qui à priori n'était pas évidente à atteindre).
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
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