LOISEAU live : Le cabot et Loiseau
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LOISEAU live : Le cabot et Loiseau
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Loiseau est embauché pour retrouver un chien nommé Wonder. Il était difficile de dire non à l'haltérophile psychorigide qui l'a engagé. Il n'a aucune photo et une description très imprécise de l'animal.
CONTRAINTES
- Loiseau est amené à acheter des protéines en boite.
- Au cours d'une visite à la SPA, Loiseau tente d'échanger Perfide contre un poisson rouge.
- Loiseau est obsédé tout au long de l'histoire par un problème domestique (une fuite d'eau, une panne de frigo, etc).
Personnage secondaire : un haltérophile psychorigide.
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- Mais, monsieur Pain…
- Appelez-moi Jos, Loiseau.
- Jos, il est comment ce Wonder ? C’est pas possible, vous l’avez jamais pris en photo ? Pas moyen de savoir à quoi il ressemble ce clé… ce chien ?
- Vous me prenez pour qui, Loiseau ! Suis haltérophile, pas zoophile ! Tenez, prenez ce truc, c’est son jouet préféré. Maintenant allez, du vent ! Je vous paie pas pour discuter, z’avez trois jours !
Pas drôle lui, il voudrait pas m’emmener en vacances non ? moi non plus j’aime pas qu’on me prenne en photo ! Il doit faire le complexe des petits avec ses airs autoritaires. Merde ! Trois jours ! Trois jours et trois nuits pour retrouver un clébard disparu depuis hier en plein Paris, et sans même savoir quelle tête il a ! Avec juste ce « truc », un bout d’os en caoutchouc qui pue. Et mon appart qu’est dans le noir depuis ce soir ! Va quand même falloir que je trouve la panne. Où est ma clé… ok, je l'ai, encore heureux que le couloir soit éclairé.
Fred Loiseau tend le bras vers l’interrupteur par habitude, se ravise aussitôt. Il fait bien ; une boule de poils, toutes griffes dehors, bondit, rate de peu sa main, se rattrape sur son vieux pardessus. Acheté dégriffé, le pardessus…
- Putain, Perfide ! Encore une connerie comme ça et tu finis à la SPA ! Marre de ce chat psychopathe !
Fred sort de sa poche une fausse maglite qui fait mine d'éclairer un quart de seconde avant de rendre l'âme aussitôt ; il décide donc de laisser la porte entrouverte. À tâtons il débouche une Guinness tiède issue d’un frigo aux relents de jambon moisi. S’affale au jugé dans le canapé non sans tenter un pénalty. Mais le ballon velu aux yeux jaunes esquive sans broncher. La routine.
Le point, faisons le point : un Wonder disparu (Wonder ! penser à acheter une pile pour cette foutue lampe), un client hétérophile pressé, un paquet de biftons assez gros pour passer un mois à la neige et… Hé ! pourquoi j’irais pas chez le véto de Perfide ? Je le débarrasse d’une bestiole morte, je la ramène ici, je la passe au mixer, avec les poils et tout, et je l’apporte à Jos ! Preuve du décès de l’autre clebs introuvable. Non ? Non, je connais même pas la couleur, la marque, la taille, rien ! Galère…
Loiseau sent sa volonté le lâcher, en douceur.
Un rot bien sonore plus tard, il décide de passer aux actes : appeler Wanda, pourquoi pas.
- Ma loute ? T’es là ? Allez, coupe ce répondeur, je sais que t’es là !
- Ouais, tu veux quoi, Loiseau ? Encore dans la panade ? Et alors on pense à sa petite Wanda ? Fumier, va, égoïste, profiteur !...
- C’est bon là ? Ta liste est complète ? Écoute, j’ai un truc à te demander.
- Parle, mais vite, y a Docteur House là, alors…
- T’en as de la chance, moi j’ai plus de télé, de frigo, de lumière, rien ! Bon, voilà : j’ai un cabot à retrouver, et aucun signalement. Tu pourrais consulter tes tarots et me rappeler ?
- Quoi ?!
Fred sent comme une réticence chez son amie cartomancienne. Le son de sa voix, les mots, quelque chose lui dit qu’il s’y prend mal ou que ce n’est pas le moment.
- Bon, puisque tu veux pas…
- J’ai pas dit ça ! Mais… bon, voilà ! gagné ! l’épisode est fini et j’ai pas suivi la fin ! Bordel ! Loiseau, tu accouches ou quoi ? T’as pensé à la SPA déjà, au moins ?
- Non, à part à toi, j’ai pas encore pensé. Si, à un truc, mais pas faisable. La SPA ? why not. Bon, merci, je te rappelle. Bisous partout, ma loute.
Ben oui, la SPA, pas con ça. En plus je suis sûr de ne pas y aller pour rien : j’emmène Perfide et je leur laisse ! Ouais ! demain c’est réglé, bonheur !
****
7 h 30. Le bip-bip de sa montre tire Loiseau d’un rêve torride : Wanda, allongée nue sur le tatami d’une salle de sport, essayant de soulever des haltères sous l’œil torve d’un doberman baveux.
- Perfide ! Amène-toi ! Tiens, mange ça, après on va faire un tour.
Douche, rasoir, coup de peigne, Loiseau est habillé ; panier à chat main droite, balai main gauche : prêt à tout. Par chance le félin irascible a avalé sans broncher la pastille de calmant glissée dans sa pâtée. Évitant de justesse le coup de brosse il saute dans la boîte.
Dans le hall de la SPA, une boutique spécialisée propose de quoi nourrir tout un zoo. Loiseau s’y procure une boîte de croquettes protéinées, histoire de se donner bonne conscience en abandonnant Perfide le bien nommé.
- Monsieur ?
- Euh… j’ai un chat, là, enfin, un fauve, un monstre, j’en peux plus. Regardez mes bras, madame, mon imper. Je crois qu’il supporte pas mon nom, enfin, je sais pas. Mais si je pouvais vous le laisser ?
- Mais monsieur, vous n’avez pas l’air de savoir que le règlement des SPA a changé. On ne dépose plus d’animaux ici, on vient adopter. Ou alors on troque. Vous comprenez ? C’est donnant-donnant.
- Ah ? Très bien ! Alors si vous aviez, euh, un poisson rouge ? Tais-toi Perfide ! Arrête de hurler et de remuer comme ça !
- Poisson rouge ? Non non, ceux qu’on a sont pour nos chats justement, et nos trois hérons. Vous ne voulez pas un chien ? J’ai eu un bel arrivage.
- Oui ! Un chien. Merde j’y pensais plus ! Oui, un chien, montrez-moi ceux que vous avez reçus dernièrement s’il vous plaît.
Parcourant les allées à petits pas, Loiseau tient toujours la boîte de Perfide, déchaîné. Ses miaulements inhumains (!) déchirent l’atmosphère, réveillant quelques canidés amorphes.
Soudain, derrière l’un des grillages, un grand chien athlétique se dresse, regardant Loiseau fixement, langue pendante et truffe aux abois (1).
- Vous l’avez depuis quand celui-là ? C’est quelle marque ?
- Doberman, d’occasion mais en excellent état, entré hier après-midi, récupéré du côté de la Madeleine.
Coïncidence ? La Madeleine : l’hétéro habite à côté. Et mon rêve : prémonitoire ? L’os ! J’ai l’os dans la poche !
Loiseau pose la cage de Perfide qui s’est calmé à la vue du grand chien. Il approche le jouet de la grille et la bête se met aussitôt à pousser des hurlements de joie mêlés à des couinements de tristesse. Curieuse réaction, mais suffisante pour convaincre Loiseau :
- Ca marche, j’embarque celui-là : il me plaît bien. Mais… si ça collait pas malgré tout, je pourrais revenir l’échanger ?
- Sans souci monsieur, soyez tranquille !
- Affaire conclue. Tenez, je vous laisse le chat, avec ses croquettes favorites.
Le présumé Wonder est en laisse, muselière fixée. Loiseau a réussi à lui glisser l’os sous la langue et depuis, le monstre de quatre-vingts kilos est aux ordres, d’une docilité parfaite… Il s’est lové sans difficultés sur la banquette arrière de la BMW (2), mâchouillant sans discontinuer.
Le détective démarre, un bras pendant à l’extérieur.
C’est alors qu’une boule de poils en furie s’accroche au dit bras, atteint l’épaule, arrache le bout d’un lobe d’oreille au passage et atterrit sur le dos du doberman qui se lève d’un bond, fait éclater le plafonnier, tourne en tous sens pour se débarrasser de l’intrus accroché comme une ventouse à griffes sur son encolure.
Rien à faire, le couple est indissociable. Loiseau réussit à maintenir la voiture en ligne malgré les remous à l’arrière.
- Perfide je te hais ! tente Loiseau en fixant le chat d’un œil divergent dans le rétro.
Mais au fait, peut-être bien qu’il m’aime, lui, à sa façon, sait-on jamais. Sinon pourquoi il aurait tout fait pour me rattraper ? Bon, faut que j’y réfléchisse. En attendant direction l’appart ; d’abord je sépare ces deux là ; ensuite on file chez le petit Jos ; en espérant…
****
- Oui Wanda ! Où j’en suis ? ben tu vas pas me croire… Si, je t’écoute, vas-y ; après c’est moi qui raconte.
...
- Quoi ? T’as vu ça dans tes cartes ? Ben chapeau, c’est exactement ça ! J’ai même pas besoin de te raconter alors ! Le petit Pain m’a à peine remercié. Complètement coincé ce mec. Mais il a allongé encore 50 billets. Je t’emmène où tu veux quand tu veux, ma Wanda. On part quand ? Demain ? Euh, je voulais appeler un électricien moi demain… Ho ! ça va, ça va, calme, je plaisantais, ok, je te cueille demain à sept heures. À nous les grands espaces !
(1) Oui, j’ai honte ;-)
(2) Voir Loiseau des Îles, même auteur
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Merci à Kazar pour sa bénévole et fructueuse participation !
Ca m'a fait plaisir de m'y remettre, l'appétit vient en mangeant, je me sens prêt pour un nouveau round ;-)
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Loiseau est embauché pour retrouver un chien nommé Wonder. Il était difficile de dire non à l'haltérophile psychorigide qui l'a engagé. Il n'a aucune photo et une description très imprécise de l'animal.
CONTRAINTES
- Loiseau est amené à acheter des protéines en boite.
- Au cours d'une visite à la SPA, Loiseau tente d'échanger Perfide contre un poisson rouge.
- Loiseau est obsédé tout au long de l'histoire par un problème domestique (une fuite d'eau, une panne de frigo, etc).
Personnage secondaire : un haltérophile psychorigide.
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« Le cabot et Loiseau »
- Mais, monsieur Pain…
- Appelez-moi Jos, Loiseau.
- Jos, il est comment ce Wonder ? C’est pas possible, vous l’avez jamais pris en photo ? Pas moyen de savoir à quoi il ressemble ce clé… ce chien ?
- Vous me prenez pour qui, Loiseau ! Suis haltérophile, pas zoophile ! Tenez, prenez ce truc, c’est son jouet préféré. Maintenant allez, du vent ! Je vous paie pas pour discuter, z’avez trois jours !
Pas drôle lui, il voudrait pas m’emmener en vacances non ? moi non plus j’aime pas qu’on me prenne en photo ! Il doit faire le complexe des petits avec ses airs autoritaires. Merde ! Trois jours ! Trois jours et trois nuits pour retrouver un clébard disparu depuis hier en plein Paris, et sans même savoir quelle tête il a ! Avec juste ce « truc », un bout d’os en caoutchouc qui pue. Et mon appart qu’est dans le noir depuis ce soir ! Va quand même falloir que je trouve la panne. Où est ma clé… ok, je l'ai, encore heureux que le couloir soit éclairé.
Fred Loiseau tend le bras vers l’interrupteur par habitude, se ravise aussitôt. Il fait bien ; une boule de poils, toutes griffes dehors, bondit, rate de peu sa main, se rattrape sur son vieux pardessus. Acheté dégriffé, le pardessus…
- Putain, Perfide ! Encore une connerie comme ça et tu finis à la SPA ! Marre de ce chat psychopathe !
Fred sort de sa poche une fausse maglite qui fait mine d'éclairer un quart de seconde avant de rendre l'âme aussitôt ; il décide donc de laisser la porte entrouverte. À tâtons il débouche une Guinness tiède issue d’un frigo aux relents de jambon moisi. S’affale au jugé dans le canapé non sans tenter un pénalty. Mais le ballon velu aux yeux jaunes esquive sans broncher. La routine.
Le point, faisons le point : un Wonder disparu (Wonder ! penser à acheter une pile pour cette foutue lampe), un client hétérophile pressé, un paquet de biftons assez gros pour passer un mois à la neige et… Hé ! pourquoi j’irais pas chez le véto de Perfide ? Je le débarrasse d’une bestiole morte, je la ramène ici, je la passe au mixer, avec les poils et tout, et je l’apporte à Jos ! Preuve du décès de l’autre clebs introuvable. Non ? Non, je connais même pas la couleur, la marque, la taille, rien ! Galère…
Loiseau sent sa volonté le lâcher, en douceur.
Un rot bien sonore plus tard, il décide de passer aux actes : appeler Wanda, pourquoi pas.
- Ma loute ? T’es là ? Allez, coupe ce répondeur, je sais que t’es là !
- Ouais, tu veux quoi, Loiseau ? Encore dans la panade ? Et alors on pense à sa petite Wanda ? Fumier, va, égoïste, profiteur !...
- C’est bon là ? Ta liste est complète ? Écoute, j’ai un truc à te demander.
- Parle, mais vite, y a Docteur House là, alors…
- T’en as de la chance, moi j’ai plus de télé, de frigo, de lumière, rien ! Bon, voilà : j’ai un cabot à retrouver, et aucun signalement. Tu pourrais consulter tes tarots et me rappeler ?
- Quoi ?!
Fred sent comme une réticence chez son amie cartomancienne. Le son de sa voix, les mots, quelque chose lui dit qu’il s’y prend mal ou que ce n’est pas le moment.
- Bon, puisque tu veux pas…
- J’ai pas dit ça ! Mais… bon, voilà ! gagné ! l’épisode est fini et j’ai pas suivi la fin ! Bordel ! Loiseau, tu accouches ou quoi ? T’as pensé à la SPA déjà, au moins ?
- Non, à part à toi, j’ai pas encore pensé. Si, à un truc, mais pas faisable. La SPA ? why not. Bon, merci, je te rappelle. Bisous partout, ma loute.
Ben oui, la SPA, pas con ça. En plus je suis sûr de ne pas y aller pour rien : j’emmène Perfide et je leur laisse ! Ouais ! demain c’est réglé, bonheur !
****
7 h 30. Le bip-bip de sa montre tire Loiseau d’un rêve torride : Wanda, allongée nue sur le tatami d’une salle de sport, essayant de soulever des haltères sous l’œil torve d’un doberman baveux.
- Perfide ! Amène-toi ! Tiens, mange ça, après on va faire un tour.
Douche, rasoir, coup de peigne, Loiseau est habillé ; panier à chat main droite, balai main gauche : prêt à tout. Par chance le félin irascible a avalé sans broncher la pastille de calmant glissée dans sa pâtée. Évitant de justesse le coup de brosse il saute dans la boîte.
Dans le hall de la SPA, une boutique spécialisée propose de quoi nourrir tout un zoo. Loiseau s’y procure une boîte de croquettes protéinées, histoire de se donner bonne conscience en abandonnant Perfide le bien nommé.
- Monsieur ?
- Euh… j’ai un chat, là, enfin, un fauve, un monstre, j’en peux plus. Regardez mes bras, madame, mon imper. Je crois qu’il supporte pas mon nom, enfin, je sais pas. Mais si je pouvais vous le laisser ?
- Mais monsieur, vous n’avez pas l’air de savoir que le règlement des SPA a changé. On ne dépose plus d’animaux ici, on vient adopter. Ou alors on troque. Vous comprenez ? C’est donnant-donnant.
- Ah ? Très bien ! Alors si vous aviez, euh, un poisson rouge ? Tais-toi Perfide ! Arrête de hurler et de remuer comme ça !
- Poisson rouge ? Non non, ceux qu’on a sont pour nos chats justement, et nos trois hérons. Vous ne voulez pas un chien ? J’ai eu un bel arrivage.
- Oui ! Un chien. Merde j’y pensais plus ! Oui, un chien, montrez-moi ceux que vous avez reçus dernièrement s’il vous plaît.
Parcourant les allées à petits pas, Loiseau tient toujours la boîte de Perfide, déchaîné. Ses miaulements inhumains (!) déchirent l’atmosphère, réveillant quelques canidés amorphes.
Soudain, derrière l’un des grillages, un grand chien athlétique se dresse, regardant Loiseau fixement, langue pendante et truffe aux abois (1).
- Vous l’avez depuis quand celui-là ? C’est quelle marque ?
- Doberman, d’occasion mais en excellent état, entré hier après-midi, récupéré du côté de la Madeleine.
Coïncidence ? La Madeleine : l’hétéro habite à côté. Et mon rêve : prémonitoire ? L’os ! J’ai l’os dans la poche !
Loiseau pose la cage de Perfide qui s’est calmé à la vue du grand chien. Il approche le jouet de la grille et la bête se met aussitôt à pousser des hurlements de joie mêlés à des couinements de tristesse. Curieuse réaction, mais suffisante pour convaincre Loiseau :
- Ca marche, j’embarque celui-là : il me plaît bien. Mais… si ça collait pas malgré tout, je pourrais revenir l’échanger ?
- Sans souci monsieur, soyez tranquille !
- Affaire conclue. Tenez, je vous laisse le chat, avec ses croquettes favorites.
Le présumé Wonder est en laisse, muselière fixée. Loiseau a réussi à lui glisser l’os sous la langue et depuis, le monstre de quatre-vingts kilos est aux ordres, d’une docilité parfaite… Il s’est lové sans difficultés sur la banquette arrière de la BMW (2), mâchouillant sans discontinuer.
Le détective démarre, un bras pendant à l’extérieur.
C’est alors qu’une boule de poils en furie s’accroche au dit bras, atteint l’épaule, arrache le bout d’un lobe d’oreille au passage et atterrit sur le dos du doberman qui se lève d’un bond, fait éclater le plafonnier, tourne en tous sens pour se débarrasser de l’intrus accroché comme une ventouse à griffes sur son encolure.
Rien à faire, le couple est indissociable. Loiseau réussit à maintenir la voiture en ligne malgré les remous à l’arrière.
- Perfide je te hais ! tente Loiseau en fixant le chat d’un œil divergent dans le rétro.
Mais au fait, peut-être bien qu’il m’aime, lui, à sa façon, sait-on jamais. Sinon pourquoi il aurait tout fait pour me rattraper ? Bon, faut que j’y réfléchisse. En attendant direction l’appart ; d’abord je sépare ces deux là ; ensuite on file chez le petit Jos ; en espérant…
****
- Oui Wanda ! Où j’en suis ? ben tu vas pas me croire… Si, je t’écoute, vas-y ; après c’est moi qui raconte.
...
- Quoi ? T’as vu ça dans tes cartes ? Ben chapeau, c’est exactement ça ! J’ai même pas besoin de te raconter alors ! Le petit Pain m’a à peine remercié. Complètement coincé ce mec. Mais il a allongé encore 50 billets. Je t’emmène où tu veux quand tu veux, ma Wanda. On part quand ? Demain ? Euh, je voulais appeler un électricien moi demain… Ho ! ça va, ça va, calme, je plaisantais, ok, je te cueille demain à sept heures. À nous les grands espaces !
(1) Oui, j’ai honte ;-)
(2) Voir Loiseau des Îles, même auteur
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Merci à Kazar pour sa bénévole et fructueuse participation !
Ca m'a fait plaisir de m'y remettre, l'appétit vient en mangeant, je me sens prêt pour un nouveau round ;-)
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Re: LOISEAU live : Le cabot et Loiseau
bravo mentor.
c'est plus léger, sympa, agréable à lire.
un bon loiseau.
Un bon texte.
c'est plus léger, sympa, agréable à lire.
un bon loiseau.
Un bon texte.
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: LOISEAU live : Le cabot et Loiseau
Eh bien remets-toi vite au turbin alors, parce que là c'est génial ! Drôle, vivant, bien ficelé. Une réserve : on ne débouche pas une Guinness, on l'ouvre, tout simplement.
Invité- Invité
Re: LOISEAU live : Le cabot et Loiseau
Réussi :-)
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: LOISEAU live : Le cabot et Loiseau
Un épisode Loiseau bien agréable.
Simple et rapide et très habilement goupillé.
Simple et rapide et très habilement goupillé.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: LOISEAU live : Le cabot et Loiseau
Pili a écrit:Un épisode Loiseau bien agréable.
Simple et rapide et très habilement goupillé.
Tout comme Pili !
sympa à lire !
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 49
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
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