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One-Shot : Les Chevaliers Modernes

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Lucy
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Charly_Owl
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One-Shot : Les Chevaliers Modernes Empty One-Shot : Les Chevaliers Modernes

Message  Charly_Owl Mer 3 Sep 2008 - 2:54

(Les Chevaliers Modernes)



-1314-



« Dieu le veut ! » fit l’archevêque en brandissant son flambeau.

Il agitait son bâton enflammé comme un Zeus qui manierait ses éclairs. L’homme était maigre, grand et élancé. Sous sa toge blanche et crasseuse, derrière son sourire jauni par quelques années de trop, derrière ces paroles dures et violentes se cachait un être aussi frêle qu’un brin d’herbe.

« Regardez-le, regardez ce blasphémateur du Christ qui ose encore renier la Divine Parole ! Il est lié au bûcher comme les pêcheurs le sont à Satan ! Telle doit être leur punition, celle de périr par les flammes purificatrices ! »

Le condamné était ligoté à un imposant pilier de bois, planté au sommet d’un mont de bûches et de billots de bois. La foule huait ce à quoi il ressemblait : un de ces sauvages Huns décrits dans ces contes pour effrayer les vilains garnements. Son épaisse barbe blonde, effleurant à peine ses larges épaules, sa chevelure frisée et hirsute voilait ses yeux. Mais, à quoi bon regarder, si le spectacle n’a rien à voir qu’on n’imagine pas déjà ? Le Hun savait qu’il allait mourir. Il savait que le feu commencerait par lui lécher les pieds, les faisant rôtir avant de venir brûler le reste de son corps petit à petit. Déjà, il songeait à toutes ces lieues passées à marcher, à parcourir le monde entier en quête d’un sens à la vie. Déjà le condamné ne revoyait pas seulement sa vie défiler devant ses yeux, mais en fait son regard semblait plongé dans un rêve, une torpeur d’où personne ne pourrait le sortir. Il perdait tout contact avec le monde des Hommes, celui dans lequel il avait grandit avant de se faire rappeler par la mort dans la fleur de l’âge. Trente ans pour mourir, c’était autant d’années dont le Hun ne pourrait profiter pour acquérir la connaissance et la sagesse.

Il ferma les yeux et pleura, alors que l’archevêque continue son élogieux discours quant à la gloire de périr au nom de Dieu.

« Paysans, paysans ! Dieu n’a qu’une parole ! Ses enseignements n’ont qu’un livre, qu’une pensée qui puisse guider votre foi ! Votre foi repose sur ce qui vous dépasse, et c’est notre devoir d’empêcher ceux qui, comme cet infâme individu, croient voler plus haut que les anges ! Voici un de ces tyrans qui croient régner sur le Ciel, régner sur nous tous ! Voici, devant vous, ce bâtard qui s’apprête à mourir. Il trouvera son chemin vers le bien, ne vous inquiétez pas ! Pour cela, il ne faudra que rendre tout ce mal enfermé en lui pur et chaste ! La mort se chargera de ses torts! Le Diable de son âme ! Qu’il brûle ! Au bûcher, le Templier ! »

La foule hurla sauvagement, n’ayant en fait compris à-travers tous ces mots savants que cette dernière phrase : « Au bûcher, le Templier ! » en lançant quantité de légumes pourris et de seaux remplis d’urine et d’excréments. Les gardes, armés de lances et de fléaux d’armes, tentèrent de se protéger de la pluie d’immondices qui éclaboussaient partout dans la Grand-Place.

« Au bûcher, le Templier ! » scanda une dernière fois le religieux en embrasant la paille qui fume rapidement. L’air sec et chaud de l’été accéléra la combustion. Et pourtant, le Hun ne broncha pas. Il se contenta d’admirer le ciel, comme s’il lui trouvait quelque beauté de plus à un décès des plus souffrants.

Les paysans jubilèrent en voyant une épaisse brume noirâtre s’élever dans les airs. Le crépitement des branchages qui craquent vint faire fuser les vivats dans la foule endiablée.

Et un soudain sifflement vint refroidir ce brasier d’illuminés.

***

Le carreau d’arbalète continua sa trajectoire pour s’écraser contre un bouclier, ayant déjà passé au-travers du fragile crâne de l’archevêque, qui à présent s’écroulait lentement au sol. Deux autres traits vinrent faucher à leur tour deux gardes qui avaient baissé la leur par inattention. La foule s’éparpilla dans les rues, paniquée par ces soudaines morts qui n’auraient pas dû arriver. Les gardes jappèrent des ordres, ajustèrent leurs casques et formèrent une solide formation avec leurs boucliers de bois. Ils attendirent dans le silence que les agresseurs se montrent. On pouvait entendre les genoux vaciller, les dents claquer, la sueur perler des fronts ridés par la peur. Après tout, qui d’autre qu’un autre Templier viendrait au secours d’un Templier ? La vingtaine de soldats regarda prestement les alentours, les toits, les fenêtres, les entrées. Rien ne vint, pas un son. Seul le silence. Et les cris de l’homme qui est en train de flamber vivant.

Soudain, un de ces mythiques cris de guerres vint frigorifier l’air. Il devint subitement lourd, suffocant, trop rare en oxygène.

« Non Nobis Domine ! » retentit à-travers la place.

Les gardes figèrent sur place, pétrifiés en entendant cette langue ancienne, cette langue des Grands que si peu comprenaient, si peu hormis ceux qui savaient puiser puissance et terreur à-travers ses archaïsmes lointains. Le temps avait rendu cette phrase à la fois bénie et maudite, de par ce qu’elle évoquait, de par ce qu’elle incarnait.

« Non Nobis Sed Tuo Nomine Da Gloriam ! »

-Non pour nous, ô Seigneur, mais pour la seule gloire de ton nom.-

Telle avait toujours été la devise des Chevaliers du Temple, devise qui pulvérisait alors le silence gêné, par ce seul amalgame mots anoblis par une chevaleresque galanterie qui avait su soulever les plus hautes aspirations de l’Homme. La harangue a ravivé les cœurs, enflammé les consciences et consumé l’amour des Hommes pour Dieu, et pourtant… Son histoire finira dévorée par l’amour narcissique que l’Homme de pouvoir porte envers lui-même. Que des mots, et pourtant aujourd’hui ils furent bien plus que cela.

On entendit le tonitruant galop d’un cavalier en pleine charge. Sa silhouette étincelante, son manteau blanc qui flotte, son destrier fendant l’air en renâclant bruyamment… Spectacle à la fois terrible et grandiose. Mais le cavalier n’était pas seul. Un autre chevalier au blason à croix pourpre chevauchait à ses côtés, sa lance pointée vers la compacte masse de mailles tremblotante d’effroi. Les deux Templiers se lancèrent un regard complice avant de venir enfoncer la formation des gardes en la brisant en son centre. Les lances embrochèrent chacune leur victime, et le reste des soldats désorganisés fut bousculé par les sabots qui martelaient les dalles de la Grand-Place.

Un des Templiers fut happé par une lance qui vola en éclats sur sa cuirasse, ce qui le fit tomber lourdement au sol. Son corps massif roula et roula pendant une presqu’éternité, et enfin l’homme se releva. Il n’avait plus son casque aux visières rappelant les vieilles passoires, ainsi révélant ses yeux gris perçants, sa sauvage chevelure maronne de vive jeunesse et son nez cassé. « Nez-Cassé » revint à la charge, fauchant son chemin comme il le pouvait. Sa lame faisait joliment luire le sang qui jaillissait de ses victimes qui s’effondraient une après l’autre sous ses coups.

L’autre cavalier mit pied-à-terre, ses bottes heurtant d’un « pouf » sonore le sol. Les deux Templiers se jetèrent dans la mêlée, formant une armée indéfectible à eux-deux. Ce n’était plus la passion des grands serments qui alimentait leur furie au combat, mais une rage bien plus profonde : celle d’essuyer l’affront le plus suprême qu’est l’injustice. L’on brûlait l’un des leurs au nom de celui par lequel ils avaient juré toute leur existence.

Le Hun, quant à lui, luttait violemment avec le chanvre qui le maintenait solidement ligoté au bûcher. C’est alors qu’un autre carreau d’arbalète, dans un strident sifflement, vint déchiqueter quelques filaments des liens qui cédèrent sous la force herculéenne du colosse qui s’éveilla subitement. Le Hun se libéra, effectua un bond périlleux avant de rouler au sol éteindre les flammes qui brûlaient sur ses haillons. Puis, il sombra dans l’inconscience, vidé de ses forces. Sortie de nulle-part, une troisième ombre se précipita au secours des agresseurs. Arbalète attachée au dos, hachettes aux poignes, il fonça dans la bataille avec la force du désespoir. Il s’acharna contre les ennemis qui revinrent sans cesse en surnombre, trébucha en glissant sur une flaque de sang et s’écroula. Un violent coup de pied vient l’assommer, mais ce dernier se releva aussitôt. Hurlant comme un déchaîné, il vint décapiter son adversaire. Le sang gicla par sa gorge grande ouverte, et ses yeux révulsés jetèrent un dernier regard aveugle sur ces trois chevaliers qui menaient un combat désespéré. Nez-Cassé chancelait, l’Arbalétrier croulait sous le poids des armes et le dernier cavalier à pied repoussait tant bien que mal les assauts répétés des masses d’armes contre son bouclier. Soudain, sans crier gare, le Templier sans monture émit un sifflement aigu et strident. Son intensité fut telle que les gardes furent obligés de plaquer leurs mains contre leurs oreilles.

Un étalon noir-de-jais galopa à toute allure vers son maître, piétinant ceux qui eurent le malheur d’être sur son chemin. Il fracassa les boucliers de ses sabots et atteignit son maître en un rien de temps. D’une preste acrobatie, celui-ci se cramponna à la selle en assénant simultanément un fulgurant coup de fléau qui vint broyer le crâne d’un sergent d’armes. À présent revigoré par la bravoure de son acte, celui qui se faisait déjà surnommer Sifle par ses pairs massacra ceux qui eurent encore le courage de l’affronter. Son fléau fendit l’air, les chaînes claquant lorsqu’elles tournoyaient avant de porter le coup fatal. Durant ce temps, aidés par la diversion de leur suicidaire compagnon, les deux autres chevaliers s’évanouirent dans le chaos de la bataille avec ce qui restait du corps meurtri du Hun.

Il ne resta maintenant plus que Sifle et une meute d’enragés à ses trousses. Mais, quelques minutes passées à galoper à toute allure dans les ruelles, quelques virages serrés et des chemins tortueux… et bientôt il ne resta plus de Sifle que le soupir du ciel qui se couvre, du vent qui gémit dans la Ville, des blessés qui expient leurs derniers instants… Puis plus rien. Que le clocher qui sonnait les douze coups de midi.

Et le temps qui passe, sans cesse.

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Message  Invité Ven 5 Sep 2008 - 10:54

Vous n'appreciez pas ce genre? Pourquoi ne commentez-vous pas?
Moi c'est la phrase de fin qui me fait marrer, en contrepied total avec le texte lui-meme, comme si elle avait ete rajoutee un autre jour, dans un autre lieu, par une autre personne.

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Message  Charly_Owl Sam 6 Sep 2008 - 23:04

Merchi du comm, panda!

Peut-être que j'ai raté un peu la fin, qui sait? hu hu

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Message  bertrand-môgendre Dim 7 Sep 2008 - 12:39

J'ai reconnu ta marque de fabrique à partir de ce bruitage : "L’autre cavalier mit pied-à-terre, ses bottes heurtant d’un « pouf » sonore le sol. "qui diffère de ton passage du conte d'Oe : "Un lourd « plonck » résonna alors que ses genouillères heurtaient le sol. "

Sinon quelques mini-remarques à certains passages :
de la pluie d’immondices qui éclaboussaient partout dans la Grand-Place. essaie avec sur ;

On pouvait entendre les genoux vaciller, les dents claquer, la sueur perler des fronts ridés par la peur. Proposition : On pouvait entendre les dents claquer, surprendre les genoux vaciller, voir la sueur perler des fronts ridés par la peur ;

Et les cris de l’homme qui est en train de flamber vivant. était

Les gardes figèrent sur place, se figèrent ;

les deux autres chevaliers s’évanouirent dans le chaos de la bataille avec ce qui restait du corps meurtri du Hun. proposition : les chevaliers s’évanouirent dans le chaos de la bataille avec , accroché à l'un d'eux, ce qui restait du corps meurtri du Hun ;

Tu utilises souvent le verbe venir ...avant de venir brûler ...vint faire fuser les vivats ...sifflement vint refroidir ...Deux autres traits vinrent faucher ...qui d’autre qu’un autre Templier viendrait au secours d’un Templier ...Rien ne vint, pas un son ...un de ces mythiques cris de guerres vint frigorifier l’air. Il devint ...se lancèrent un regard complice avant de venir enfoncer ... Nez-Cassé » revint à la charge, ...qu’un autre carreau d’arbalète, dans un strident sifflement, vint déchiqueter quelques filaments ...Il s’acharna contre les ennemis qui revinrent sans cesse en surnombre ...Un violent coup de pied vient l’assommer, ...il vint décapiter son adversaire ... un fulgurant coup de fléau qui vint broyer le crâne ...

Toujours autant de facilité pour décrire les actions.
Se peut-il que tu consacres un temps pour humaniser tes personnages ? Ont-ils des affinités, des sentiments ?

Pour info, il existe des clochers qui sonnent quarante trois coups. Parcours les textes des uns et des autres, tu trouveras.
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Message  Lucy Dim 7 Sep 2008 - 23:43

Tu choisis une période difficile à écrire. Bravo pour les scènes de batailles !

Parfois, tu laisses un présent se glisser dans ta narration et c'est... surprenant. Certaines phrases manquent, également, de clarté.

Bon courage pour la suite de ces aventures !
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Message  Charly_Owl Lun 8 Sep 2008 - 0:00

Des lecteurs!!! (smiley tout content)

--> Bertrand en effet le "plonck" et autres bruits se ressemblent énormément. En fait, j'ai écrit le Conte d'Oe en m'inspirant grandement de ce One-Shot. D'où les tonnes de similitudes.

--> Lucy Voui c'est pas faux. C'était un de mes débuts en terme de "nouvelles à style épique". J'admets que je trouve extrêmement difficile de maîtriser ce style car il faut tordre un peu la langue française pour arriver à reproduire ce qui se passe dans notre tête. C'est intéressant d'un point de vue technique, mais pour le lecteur j'imagine que c'est pas ce qu'il y a de plus plaisant à lire, ça va de soit!

Merci à vous deux pour vos conseils et commentaires, ils sont très appréciés!

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Message  le pilou Lun 8 Sep 2008 - 1:33

Un texte vivifiant , jeune ecuyer.
"Bougre allons donc couper deux ou trois têtes ensuite nous irons chevaucher de part les plaines. Bougre, vivement que nous allions frotter un peu les cotes de ces sots, nous saouler chez ce brave aubergiste et surtout claquer la fesse de la gueuse pour deux ou trois écus."
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Message  kazar Lun 8 Sep 2008 - 10:29

Hello Charly !

C'est une période intéressante, qu'il ne m'a pas été donné de lire très souvent ici. Attention à ne pas tomber dans les clichés qui sont, bien au chaud, dans l'esprit collectif.

Je trouve que l'écriture est alourdie par pléthorre d'adjectifs inutiles (les ennemis jurés des écrivains !), et un ton très descriptif. Tu nous mets loin de l'action, loin des personnages, de leurs ressentis, et c'est dommage. Ca fait un peu script de film. Il faudrait plus de mouvement, de terreur, de bordel... Essaye, enfin, d'alléger certaines phrases trop longues.

Le reste a été dit, surtout par "vint...vint...vint...'

Et, vrai, la dernière phrase est étrange.
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Message  Charly_Owl Lun 8 Sep 2008 - 12:32

"pléthorre"... wow j'ai jamais vu ce mot!

Merci à vous deux aussi pour vos comms'!

kazar --> Quant aux adjectifs surnuméraires (est-ce seulement un mot?), je sais de quoi tu parles! J'ai cette fâcheuse tendance à énormément allourdir mes textes, essayant de les rendre riches alors que la richesse d'un texte réside non pas en son nombre de mots, mais en l'agencement de mots de qualité.

Et m**rde ton avatar me donne le goût d'écouter du bon vieux Guns N' Roses!

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Message  kazar Lun 8 Sep 2008 - 12:44

Charly_Owl a écrit: la richesse d'un texte réside non pas en son nombre de mots, mais en l'agencement de mots de qualité.

Bien vrai. Mais je te dis, c'est ll'ennemi numéro un quand on commence. En tout cas, c'était le mien à ton âge, et je lutte encore !

Charly_Owl a écrit: Et m**rde ton avatar me donne le goût d'écouter du bon vieux Guns N' Roses!

Te gêne pas ! Ca fait du bien par où ça passe !
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Message  Sahkti Mer 17 Sep 2008 - 10:09

derrière son sourire jauni par quelques années de trop
Ça devient jaune le sourire en veillissant? C'est pas plutôt le tabac qui fait ça? :-)

éclaboussaient partout dans la Grand-Place
je ne pense pas que l'usage de "dans" soit correct.

Par moments l'impression que le fait de vouloir expliquer et donner des détails prend le dessus sur l'action elle-même, présente dans ton texte mais sans doute pas suffisamment exploitée à mes yeux. De manière générale d'ailleurs, je trouve ça trop descriptif, comme si tu voulais à tout prix que le lecteur construise la scène que tu as choisie pour lui, ça empêche tout de même pas mal l'interactivité, mais c'est un choix.
Sinon, période que tu abordes avec un intérêt certain, le texte comporte son lot d'actions en tous genres qui le font rebondir.
Il me manque cependant l'occasion d'entrer dedans, de me sentir impliquée et ce n'est pas le cas ici, or ça, c'est important.
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Message  Loreena Ruin Jeu 22 Jan 2009 - 16:29

Bon alors tout d'abord, je dois dire que je t'admire : tu mets ta culture et ta connaissance du vocabulaire technique de l'époque vraiment au service de ton texte, ce qui, à mon sens, fait sa grande qualité. Tu as une aisance surprenante (et rageante pour moi qui a bien du mal à en faire autant) pour décrire les batailles...

Bon après, je ne vais pas te redire tout ce qu'on t'a déjà dit et que tu as peut-être retravaillé depuis, mais en résumé : des détails oui mais pas trop, ça m'a empêché de vraiment "entrer" dans le texte, et un peu plus de personnalité dans tes personnages, c'est à mes yeux le gros manque : on ne s'attache pas du tout à eux ! Chapeau cependant pour les phrases en latin dispersées ça et là... ça aurait pu faire pompeux et tu as échappé royalement à cet écueil !

Ah et, une autre remarque : je crois que tu devrais encore aérer certains paragraphes, afin de les rendre plus lisibles... Je crois que si c'était plus long ça deviendrait vraiment rébarbatif...

Voili Voilou, je ressors ton texte du placard (enfin ça va il est pas encore trop poussiéreux — quoique l'époque dans laquelle tu nous balades... ^^), ça m'a fait plaisir de te lire (mais ça m'a aussi grandement complexée XD)...

Dis-moi : dans quel genre littéraire de situes-tu ? Et d'où tires-tu tout ce vocabulaire technique ? Es-tu un passionné de la période, fais-tu des études en rapport ? (désolée ça fait un peu interrogatoire, mais je suis curieuse !)

En tout cas, bonne continuation !
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Message  Charly_Owl Jeu 22 Jan 2009 - 23:15

Quelle surprise! Je croyais ce topic mort et enterré depuis si longtemps déjà!

Pour le manque d'attachement aux personnages, j'approuve entièrement. Je ne leur laissais qu'un seul trait distinctif pour permettre de les distinguer: nez-cassé, le Hun, Sifle et l'Arbalétrier. En fait j'avais prévu d'en faire une aventure plus longue, et de mettre ce texte comme prologue. Mais à la fin j'ai décidé d'en faire un one-shot. Et pour les questions:

"dans quel genre littéraire de situes-tu ?"

Très difficile à dire... il faut dire que je touche pas vraiment à la romance, mais j'adore tout ce qui est historique. J'ai toujours détesté les gens qui étalaient leur culture (un peu comme la confiture comme on connaît tous) sans but précis hormis leur propre vantardise. Moi je préfère utiliser ces connaissances pour créer un contexte crédible. Bah, sinon... j'adore guerres, batailles, esprits militaristes et tout ça. Plutôt "gars" comme mode de pensée, mais j'essaie d'approfondir par moments. Tout dépend de mon humeur.

"Et d'où tires-tu tout ce vocabulaire technique ?"

Bah de ma tête, quoi! Un maître en termes de détails (en ce qui a trait au moyen-âge) m'a beaucoup impressionné: Ken Follett. Celui qui a écrit Pillars of the Earth et World Without End. Il réussit à donner TANT de détails à tout qu'il réussit à me captiver par la simple crédibilité effarante de ses oeuvres.

"Es-tu un passionné de la période, fais-tu des études en rapport ?"

je suis un passioné pas seulement de cette période, mais de l'Histoire entière de l'humanité! De l'Antiquité à aujourd'hui même! J'ai touché aux guerres carthaginoises dans ma jeunesse, puis j'ai accroché les guerres napoléoniennes un peu plus tard, puis la première et deuxième guerre mondiale il y a deux ans à peine et le moyen-âge m'est revenu me péter en plein visage lorsque j'ai lu justement les livres Pilliers de la Terre et Le Monde Sans Fin de Ken Follett. Des délices à lire, je vous jure!

Si j'étudie en ce rapport? Absolument pas! Je suis probablement très paradoxal par moments: j'adore l'Ingénierie, les sciences, les maths, la physique... Je suis très curieux intellectuellement. Très maladroit aussi ^^. L'écriture, tant qu'elle demeure un passe-temps, m'est bénéfique et amusante et apaisante. Les sciences pour gagner ma croûte, l'art pour oublier à quel point mon monde est ennuyant par moments.

Voilà! Merci énormément pour ton comm Loreena! Je pars de ce pas lire un peu de tes écrits! Et commenter (cette fin de semaine), cela va de soi.

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Message  Loreena Ruin Ven 23 Jan 2009 - 14:11

Bon maintenant je vais devoir lire Ken Follett >< (comme si j'avais pas déjà assez avec Proust et tous les autres !). En tout cas, quelle culture historique tu as pour quelqu'un qui se destine aux sciences (c'est presque du gâchis... parce que des scientifiques y'en a mais des vrais passionnés de l'Histoire, il faut aller dans le suppérieur pour en trouver, et encore... )!

J'ai laissé les sciences derrière moi après mon bac S par goût pour la littérature. L'Histoire ce n'est pas mon truc mais les détails exacts en revanche même pour des choses anodines (technique de combat, recette de cuisine, nom de vêtements, d'armes, architecture... ), je trouve que c'est indispensable pour donner du corps à un texte, surtout dans le genre où je me situe (heroic fantasy). Mais je n'ai pas encore assez de temps pour m'investir dans des recherches pour apronfondir, du coup je trouve parfois ce que j'écris un peu "plat" en la matière...

Bon je me rend compte que je raconte ma vie (c'est ça les études en prépa ça rend associable^^), je pense que ce que tu pourras lire de moi t'en dira davantage... (Si tu tombes sur Chimères, je tiens à préciser que je ne suis pas DU TOUT satisfaite du premier chapitre, même la version retravaillée en pdf à laquelle tu pourras accéder en haut du poste... donc si tu veux vraiment avoir un exemple de quelque chose de "correct" (même si c'est pas définitif) lit plutôt à partir du chapitre 2 en pdf (la version retravaillée à partir des commentaires de Vos Ecrits)... ) Enfin je dis tout ça parce que j'ai honte de présenter des trucs aussi inaboutis (à mes yeux et avec du recul), tu feras comme tu voudras en définitive ;-).

A bientôt !
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