Les ailes d'un papillon, Dies iræ, Rachmaninov et moi
+5
milo
Lucy
Evanescent
mentor
lol47
9 participants
Page 1 sur 1
Les ailes d'un papillon, Dies iræ, Rachmaninov et moi
Je m’épuise en plaintes,
Du temps social.
Et dans la recherche apeurée de l’esthétique,
Sous la lune,
des morceaux de robe.
Et elle disait.
Encore quelques haies à sauter. Un roman noir.
Monsieur Gencive.
Les dents en détresse.
Sa morgue.
Le crime de monsieur Gencive.
Sur un uppercut frappé à la porte, un visage s’ouvre.
Souvenirs des jeux d’artifice de la tour d’amour :
« Elle nageait avec les ailes du papillon » & « Dies iræ, Rachmaninov et moi »
Elle avait rêvé d’un ruisseau .
Mais l’idée était venue que le vol de la chance parfumerait son cou de larmes.
Les plumes de l’oreiller écrivent son chagrin et disent sur la rosée que les amants immenses sont des amants immondes.
L’innocence est une croix que l’on porte comme un fatal destin.
Comme un moine anonyme, dans la végétation de certains jours, sortant des flammes insoumises, la fumée fait la ronde.
L’ivrogne.
Amies, ses entrailles à vendre.
Le rire, ses accointances et la figure trompeuse.
Les montées de rage.
Grain pénible auprès de l’Histoire d’O., l’approche véhémente d’une nouvelle ivresse détruit la parodie.
Et sur la roche de sel, le roi Ubu, aux pieds de la reine, vient déposer ses piments rouges.
Ses chloroformes de caresses.
L’éternel point de liberté.
Sauvage cri inaugure.
L’aspect sous la raison profonde, l'ancien livre.
Autobiographie à l’encre de la rougeur.
La raison d’être est le viol des peut-être.
L’homme tombe de partout.
La pluie est le mélange du ciel.
Les pianos transforment la pluie en linceul.
Il monte en pleurs ses yeux en neige.
Rachmaninov et moi n’avons qu’un prélude en commun.
Quand vient la criée à la tue-tête, les jeunes pousses des baobabs montent en phallus.
Du temps social.
Et dans la recherche apeurée de l’esthétique,
Sous la lune,
des morceaux de robe.
Et elle disait.
Encore quelques haies à sauter. Un roman noir.
Monsieur Gencive.
Les dents en détresse.
Sa morgue.
Le crime de monsieur Gencive.
Sur un uppercut frappé à la porte, un visage s’ouvre.
Souvenirs des jeux d’artifice de la tour d’amour :
« Elle nageait avec les ailes du papillon » & « Dies iræ, Rachmaninov et moi »
Elle avait rêvé d’un ruisseau .
Mais l’idée était venue que le vol de la chance parfumerait son cou de larmes.
Les plumes de l’oreiller écrivent son chagrin et disent sur la rosée que les amants immenses sont des amants immondes.
L’innocence est une croix que l’on porte comme un fatal destin.
Comme un moine anonyme, dans la végétation de certains jours, sortant des flammes insoumises, la fumée fait la ronde.
L’ivrogne.
Amies, ses entrailles à vendre.
Le rire, ses accointances et la figure trompeuse.
Les montées de rage.
Grain pénible auprès de l’Histoire d’O., l’approche véhémente d’une nouvelle ivresse détruit la parodie.
Et sur la roche de sel, le roi Ubu, aux pieds de la reine, vient déposer ses piments rouges.
Ses chloroformes de caresses.
L’éternel point de liberté.
Sauvage cri inaugure.
L’aspect sous la raison profonde, l'ancien livre.
Autobiographie à l’encre de la rougeur.
La raison d’être est le viol des peut-être.
L’homme tombe de partout.
La pluie est le mélange du ciel.
Les pianos transforment la pluie en linceul.
Il monte en pleurs ses yeux en neige.
Rachmaninov et moi n’avons qu’un prélude en commun.
Quand vient la criée à la tue-tête, les jeunes pousses des baobabs montent en phallus.
« Dies iræ, Rachmaninov et moi » & « Elle nageait avec les ailes du papillon »
O .
Re: Les ailes d'un papillon, Dies iræ, Rachmaninov et moi
désolé mais ça me fait vraiment penser à de l'écriture automatique
je ne ressens RIEN
mais faut dire que j'y connais rien non plus
oui, mais à quoi ?
;-)
je ne ressens RIEN
mais faut dire que j'y connais rien non plus
oui, mais à quoi ?
;-)
Re: Les ailes d'un papillon, Dies iræ, Rachmaninov et moi
C'est de l'écriture automatique, non ?
Je ne saurais pas faire de critiques, je peux juste te dire ce que j'ai aimé ou pas. :
Tout le reste me touche. Aucune idée de pourquoi, mais je trouverai pas la réponse donc autant ne pas la cherche.
Je ne saurais pas faire de critiques, je peux juste te dire ce que j'ai aimé ou pas. :
Ca j'ai aimé ; sauf le mot 'esthétique'.Je m’épuise en plaintes,
Du temps social.
Et dans la recherche apeurée de l’esthétique,
Sous la lune,
des morceaux de robe.
Aimé aussi.Et elle disait.
Encore quelques haies à sauter. Un roman noir.
Monsieur Gencive.
Les dents en détresse.
Sa morgue.
? (mais c'est quoi cette phrase ? ^^)Le crime de monsieur Gencive.
Jusque là j'aime beaucoup. mais :Sur un uppercut frappé à la porte, un visage s’ouvre.
Souvenirs des jeux d’artifice de la tour d’amour :
« Elle nageait avec les ailes du papillon » & « Dies iræ, Rachmaninov et moi »
Elle avait rêvé d’un ruisseau .
Mais l’idée était venue que le vol de la chance parfumerait son cou de larmes.
j'ai du mal avec le 'disent... que'Les plumes de l’oreiller écrivent son chagrin et disent sur la rosée que les amants immenses sont des amants immondes.
Tout le reste me touche. Aucune idée de pourquoi, mais je trouverai pas la réponse donc autant ne pas la cherche.
Re: Les ailes d'un papillon, Dies iræ, Rachmaninov et moi
Oui !Sur un uppercut frappé à la porte, un visage s’ouvre.
Idem !Autobiographie à l’encre de la rougeur.
Je le relirai à la faveur du jour quand mes paupières tiendront sans allumettes.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Les ailes d'un papillon, Dies iræ, Rachmaninov et moi
Comme souvent dans tes poèmes, des images qui fulgurent :
L'ensemble me laisse dubitative, pour le moins. Mais réveille Rachmaninov dans mon esprit.Sous la lune,
des morceaux de robe.
Et elle disait.
Encore quelques haies à sauter.
le vol de la chance parfumerait son cou de larmes.
Les plumes de l’oreiller écrivent son chagrin
Ses chloroformes de caresses.
Les pianos transforment la pluie en linceul.
Invité- Invité
Re: Les ailes d'un papillon, Dies iræ, Rachmaninov et moi
Un excès de caféine m'a collé un " fulguropoing " en tête. Ha, Goldorak ! L'enfance ! ^)^des images qui fulgurent
Faites pas attention, ça va passer !
Encore meilleur quand on le lit à la lumière du jour, Lol !
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Les ailes d'un papillon, Dies iræ, Rachmaninov et moi
Et pourquoi pas un "fulgurocoing" ?! Voir conversation sur le sujet avec Tristan et un ou 2 autres.Lucy a écrit:Un excès de caféine m'a collé un " fulguropoing " en tête. Ha, Goldorak ! L'enfance ! ^)^des images qui fulgurent
Faites pas attention, ça va passer !
Encore meilleur quand on le lit à la lumière du jour, Lol !
Invité- Invité
Re: Les ailes d'un papillon, Dies iræ, Rachmaninov et moi
Je suis passé à coté du sens...
C'est sans doute pour ça que je n'ai pas ressentis ce petit truc qui me fait aimer la poésie.
En même temps c'est une des premières fois que je te lis.
il me faut sans doute du temps pour m'habituer à ton style et à ta façon d'appréhender les choses.
Amicalement.
C'est sans doute pour ça que je n'ai pas ressentis ce petit truc qui me fait aimer la poésie.
En même temps c'est une des premières fois que je te lis.
il me faut sans doute du temps pour m'habituer à ton style et à ta façon d'appréhender les choses.
Amicalement.
Re: Les ailes d'un papillon, Dies iræ, Rachmaninov et moi
^_^Et pourquoi pas un "fulgurocoing" ?! Voir conversation sur le sujet avec Tristan et un ou 2 autres.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Les ailes d'un papillon, Dies iræ, Rachmaninov et moi
Ce n'est pas la première fois que je te lis et j'aime bien en général les textes que tu proposes. Dans celui-ci, ma phrase préférée reste quand même le titre...
Re: Les ailes d'un papillon, Dies iræ, Rachmaninov et moi
Bien sûr que la poésie doit cesser de ronronner, déchausser ses petits souliers vernis, nous étonner par le nombre de ses orteils, nous secouer par des rythmes à clochepied et des images inattendues!
Mais si elle perd le sens, elle perd du même coup toute sa force, elle cesse de me séduire.
Assemblant les mots au hasard on obtient, par hasard, un éclair de beauté, quelques traits qu'on retient, qu'on regrette d'avoir à extirper sous la croûte trop épaisse d'un maquillage inutile. Parce qu'en définitive, tant de déstructuration et de laisser-aller rejoignent les artifices des vers au petit pied et sonnent tout aussi maniéré, tout aussi apprêté.
Cessant de me toucher, de m'émouvoir , le procédé me fait bâiller aussi sûrement qu'une pièce de vers marchant au pas de l'oie, ramant en rimes resucées.
Mais ce n'est que mon avis, bien sûr…
Mais si elle perd le sens, elle perd du même coup toute sa force, elle cesse de me séduire.
Assemblant les mots au hasard on obtient, par hasard, un éclair de beauté, quelques traits qu'on retient, qu'on regrette d'avoir à extirper sous la croûte trop épaisse d'un maquillage inutile. Parce qu'en définitive, tant de déstructuration et de laisser-aller rejoignent les artifices des vers au petit pied et sonnent tout aussi maniéré, tout aussi apprêté.
Cessant de me toucher, de m'émouvoir , le procédé me fait bâiller aussi sûrement qu'une pièce de vers marchant au pas de l'oie, ramant en rimes resucées.
Mais ce n'est que mon avis, bien sûr…
Re: Les ailes d'un papillon, Dies iræ, Rachmaninov et moi
J'aime la poésie libre, mais pas la brute association de mots. J'ai du mal, je suis passé à côté
Re: Les ailes d'un papillon, Dies iræ, Rachmaninov et moi
De manière générale, après une première lecture, j'aime ce texte. Puis je le relis et je me dis qu'il y a des mots en trop, des détails dont je me passerais volontiers, un côté presque trop terre-à-terre (à cause de gencive, de dent) qui finit par plomber l'ambiance. Mélange d'aérien et de lourd, pas tout le temps harmonieux. Pourtant, il y a quelque chose, de fort, quelque part, qui me fait tout de même apprécier le poème, mais pas totalement.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|