A la Saint-Frézal
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A la Saint-Frézal
I
Du bas de sa pierre percée, l'eau coule sans faute.
Elle ne soucie plus de l'hiver, sa force a cassé la glace.
Ses vannes de calcaire ont écoeuré le temps.
Elle a appris, en prenant de l'âge, à appréhender le duel des saisons,
A pointer de ses gouttes la fôret qui se dénude avec aigreur
Au moindre cri de vent pénible.
Depuis l'aurore de sa source, sur des larges plateaux
Où mûrissent chèvres et volailles,
Elle défie comme cause perdue
Le gel de la vallée qui l'abritera bientôt.
II
Viens donc t'arracher de ton fantôme,
Prends la flèche face à toi, elle est émoussée et ne te fera pas mal.
Tu peux retourner sur les lieux des après-midi où tu mangeais l'herbe avec goût,
Les insectes ont mangé l'esprit petit à petit.
Tu n'as plus rien à craindre, plus de noeud obstruant ta salive, plus de larmes avortées,
plus de jambes lourdes à traîner.
Il ne restera là, blotties sous le sombre cadeau des arbres, que des pensées rieuses,
des promesses de voyages littéraires par des jours d'évasion partagée.
Du bas de sa pierre percée, l'eau coule sans faute.
Elle ne soucie plus de l'hiver, sa force a cassé la glace.
Ses vannes de calcaire ont écoeuré le temps.
Elle a appris, en prenant de l'âge, à appréhender le duel des saisons,
A pointer de ses gouttes la fôret qui se dénude avec aigreur
Au moindre cri de vent pénible.
Depuis l'aurore de sa source, sur des larges plateaux
Où mûrissent chèvres et volailles,
Elle défie comme cause perdue
Le gel de la vallée qui l'abritera bientôt.
II
Viens donc t'arracher de ton fantôme,
Prends la flèche face à toi, elle est émoussée et ne te fera pas mal.
Tu peux retourner sur les lieux des après-midi où tu mangeais l'herbe avec goût,
Les insectes ont mangé l'esprit petit à petit.
Tu n'as plus rien à craindre, plus de noeud obstruant ta salive, plus de larmes avortées,
plus de jambes lourdes à traîner.
Il ne restera là, blotties sous le sombre cadeau des arbres, que des pensées rieuses,
des promesses de voyages littéraires par des jours d'évasion partagée.
Re: A la Saint-Frézal
Désolée, mais ces lignes n'ont rien provoqué chez moi, mis à part :
"Il ne restera là, blotties sous le sombre cadeau des arbres, que des pensées rieuses"...
"Il ne restera là, blotties sous le sombre cadeau des arbres, que des pensées rieuses"...
Invité- Invité
Re: A la Saint-Frézal
C'est tout de meme un peu maladroit, deux fois le meme verbe en deux lignes successives. Un peu plus de travail s'impose, il semble.Tu peux retourner sur les lieux des après-midi où tu mangeais l'herbe avec goût,
Les insectes ont mangé l'esprit petit à petit.
Invité- Invité
Re: A la Saint-Frézal
Pas séduite, ni par le rythme, ni par la structure, trop figée à mon goût. Le sujet est pourtant porteur et il y aurait sans doute moyen de lui donner plus de vie, comme cette eau qui ruisselle encore et encore.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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