Fanny
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Lucy
ekue
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M7N6L
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Fanny
Salut a tous.
J'ai ecrit un petit recueil de nouvelles il y a de cela quelques annees et je remet regulierement le nez dedans. Le miracle internet aidant, je me suis dit que je pourrais peut-etre poster une nouvelle ici et avoir quelques retours pour ameliorer l'ensemble. J'habite a l'etranger donc je tape sur clavier QWERTY...desole pour les accents. De plus, je suis une vraie quiche en orthographe donc j'espere que la lecture ne sera pas trop douloureuse pour les Bernard Pivot de ce forum...
Manu
Effacer les Traces
Je ne pensais pas être ridicule à ce point...mais il parait que le ridicule ne tue pas. Si tout ce qui ne tue pas rend plus fort, et que le ridicule ne tue pas, alors le ridicule rend-il plus fort ? Quand l’electricien EDF est entré dans l'appartement, je ne l'ai pas entendu. J’etais bien trop occupe avec mon magazine rempli de photos a caractere tres explicite...
Me voilà donc sur le lit de Fanny, à quatre pattes le nez dans une revue porno quelconque, la main serree autour de mon sexe et un godmichet dans l’anus...je ne sais pas depuis combien de temps l’electricien est planté la a m’observer, les yeux plus gros que des boules de billard, mais il est au moins aussi embarrassé que moi...et s’il ne l’est pas, il devrait l’etre en tout cas.
Le truc c'est que Fanny m'avait demandé d'aller a son appartement pour récupérer tout ses "ustensiles" sexuels car elle voulait pas que son fils trouve des gods et autres dans tous les coins alors qu’il passerait la porte de son nouvel heritage immobilier.
Fanny est morte hier, sans bruit. Son corps a ete retrouve sur la plage. Le suicide a ete rapidement prononce, mais elle etait mourante de toutes facons.
Fanny est morte hier donc aujourd'hui j'ai un god dans le derrière...dit comme ça, ça peut sembler étrange, mais faites-moi confiance, tout ça a une logique que je commence à comprendre...
La semaine dernière je suis allé voir Fanny a l'hôpital, j’avais entendu dire qu’elle y etait entree. Cela m’avait semble etrange de sa part. Quand je l’ai connu, elle n’etait pas du genre a mourir mais elle avait beaucoup changé depuis la dernière fois que je l’avais vu. J’etais parti en claquant la porte. Je n’en pouvais plus. Je savais que je n’etais le premier homme de sa vie a partir, je savais aussi que je ne serai sans doute pas le dernier. Vivre avec Fanny etait sans doute trop fort. Vivre la vie a cent pourcent ne possible que pour tres peu d’entre nous. Fanny me disait souvent qu’il ne fallait pas rajouter d’annees a la vie, mais de la vie aux annees. Mais l’effort etait trop important.
Ce que je vais vous raconter nous ramene de nombreuses annees en arriere, quand Fanny n’etais pas encore morte, quand elle n’etait pas encore malade, meme pas quand elle n’etais pas encore maman. Ce que je vais vous raconter se passait quand nous etions heureux. C'est pour ça que je suis allé la voir a l’hopital, en souvenir du bon vieux temps, celui où rien n'avait d'importance, celui où mon boulot a plein temps etait voleur de voitures. J’avais mes propres horaires, je choisissais mon lieu de travail et je pouvais m'offrir l’héroïne nécessaire à mes doses quotidiennes. Je vous parle du temps où je prenais pas encore de valium, le temps ou je n’avais pas encore arrete de fumer, le temps où Fanny était strip-teaseuse, le temps où Fanny était pas encore morte et où elle m'appelait "Monsieur le Policier"...
En me voyant debarquer dans sa chambre d’hopital, Fanny a un peu pleure. Elle m’a dit qu’elle etait contente de me voir. Que je tombais bien, qu’elle avait besoin de mon aide. Elle m'a donc demandé, en souvenir du bon vieux temps, de débarrasser son appartement de tout ce qui pourrait y trainer : les menottes, les gods, les vêtements en cuir, le fouet, les strings souillés, la combinaison d’infirmière qui lui allait si bien, celle de policier que j’aimais bien porter même si elle était un peu trop petite, les chaînes, la cire de bougie sur le sol, la batte de base-ball, les boules japonaises, les revues pornos et les cordes.
Je dois passer les lieux au peigne fin, il faut que je regarde sous le lit, dans le placard pour virer la moindre trace…que son gamin n’ai pas un choc quand il récupérera l’appartement. Elle m’avait donné les clefs pour ne pas que j’ai de problèmes. Mais j’oublie toujours mes clefs...ou celles des autres.
J’ai passé dix minutes devant la porte la porte de l’appartement ce matin : trois minutes a chercher les clefs, faisant et refaisant cent fois mes quatre miserables poches comme si les clefs pouvaient finalement etre dissimuler dans un recoin inexplorer de mon pantalon, et sept à me taper la tête contre le mur car j’oublie toujours mes clefs...ou celles des autres. C’est pour ça que je suis passé par la fenêtre. J’ai hesite longtemps avant de demander la clef à la concierge, mais je n’arrivai pas a trouver une excuse qui ne me mette pas dans l’embarras, alors j’ai renonce et j’ai decide de passer par la fenetre. Je me suis demande si ce que je faisais pouvait etre qualifier d’entree par effraction…finalement, c’etait Fanny qui m’avait demande d’aller chez elle.
La fenêtre par lquelle je suis passe donnait dans le salon…dès que j’ai posé le pied sur la carpette bon marché tous les souvenirs me sont revenus en pleine gueule…comme un boomerang que j’aurai envoyé trop fort il y a ce qui ressemble à des millions années. Sur le sol, j’ai trouvé des culottes que je n’avais jamais vu et plusieurs soutiens-gorge inconnus. En les soulevant, j’ai pourtant a nouveau senti ces odeurs inoubliables, ces odeurs qui semblent venir d’un autre monde…je me souviens que Fanny ne mettait jamais de parfum, pourtant, encore aujourd’hui, je pense qu’un parfum meriterait de porter son nom...meme un parfum pour homme.
En déambulant dans l’appartement, je me suis souvenu de nos nuits de folies, nos nuits à oublier que le monde existait…nos nuits à essayer de croire que nous n’avions rien a foutre du monde. « Tripadam » contre le mur près de la fenêtre, « Avalambitaka » au milieu du couloir, « Kshudgaga » sur le tabouret de la cuisine, « Madandhvaja » sous la table du salon, « Uthkanta » sur la table du salo. Après avoir passe deux mois ensemble, le Kama-Sutra n’avait plus de secrets pour nous. Je me souviens que nous avions du acheter un autre livre du Kama-Sutra car les pages du premier livre que nous avions achete etaient dechirees, tachees ou collees. Je vous laisse le soin d’imaginer comment le guide du routard de l’amour s’etaient retrouve dans un etat pitoyable. Malgre moi, je commencais a etre excite et je sentais en moi monter le besoin de nicotine. Je n’avais pas allume une cigarette depuis plus de six ans. Desormais, la fumee me pique les yeux et je regarde ma femme l’air accusateur quand elle va fumer sa cigarette sur le balcon…
Machinalement, par reflexe, comme si j’avais habité ici pendant des années, comme si pendant mon absence rien n’avait change, j’ai ouvert le tiroir de la table de nuit dans la chambre pour prendre une cigarette. C’est la qu’elle gardait ses « Zhong Nan Hai », les cigarettes qu’elle avait ramené de Chine…cigarettes qu’elle fumait uniquement pour les grandes occasions. Au milieu du bazar qui encombre le tirroir, je trouve un vieu paquet, a moitie ecrabouille. A l’interieur, une derniere cigarette, tordue, semblait m’attendre. Je l’ai sorti, mise a ma bouche et allumee. J’ai laisse la fumee lentement envahir mes poumons apres tant d’annees d’abstinence. J’ai senti la fumee me bruler la gorge et j’ai tousse un peu, mais rapidement, la douleur a laisse place aux effets de la nicotine. J’ai senti ma tete tourne, mon pouls s’accelerer, ma main trembloter.
Pendant que je fumais ma cigarette, assis sur le lit, je feuilletais les magasines pornos qui traînaient sur le sol. Fanny n’etait pas sélective et dans ses magazines pornos, on trouvait de tout : Des homos, des lesbiennes, des partouzes, du bukkake, des gros plans et des nus « artistiques ». Il y en avait pour tous les gouts, pour toutes les humeurs, pour toutes les heures de la journee : des rapports endormis du reveil a ceux amoureux du couche, en passant par le sexe ravageur et suant d’un apres-midi d’Aout. Dans « Party », j’ai trouve une série de photos avec une fille habillee en infirmière. Sur les photos, elle portait le même costume que Fanny, alors j’ai repensé à la fois où Fanny et moi, une nuit, nous etions allé a hôpital pour voler des médicaments. Je n’irais pas jusqu’a dire que c’etait une activite reguliere, ni meme que c’etait une necessite. Mais sans doute que le fait de franchir un interdit allie a la possibilite de glisser ma main sous la blouse Fanny dans la salle de garde et la risque de se faire decouvrir, me poussait a renouveler l’experience regulierement. Fanny portait son costume infirmière et elle est entre dans la salle de garde vide. Le cafe coulait lentement dans la cafetiere et un magazine, ouvert, etait pose sur la table, pres d’une tasse a cafe vide. Elle a trouve, dans une armoire, les clefs de la pharmacie. En parcourant les couloirs de l’hopital, nous sommes passes devant des portes fermees. De certaines emmanaient des bip-bips reguliers, d’autres nous entendions la television qui craichait doucement les sons d’une emission animaliere quelconque. Enfin au detour d’un couloir, nous avons compris pourquoi le departement etait desesperement vide. Quelques docteurs et infirmieres etaient regroupees autour d’un lit. Chacun et chacun a leurs postes, ils tentaient de faire revenir un homme a la vie. D’une machine pres de lui sortait un long biiip qu’une infirmiere arreta a la demande d’un des docteurs. Tout le monde s’afferait, trop occupe pour se soucier de nous. Nous sommes reste plante quelques dizaines de secondes, immobiles. Aujourd’hui encore je ne sais pas si c’etait du voyeurisme ou si nous voulions juste savoir ce que c’etait que mourir. C’est quand l’un des docteurs a commence a profferer des injures au mort que nous avons decide de partir. Nous sommes alles jusqu’a la pharmacie de l’hopital, pris le necessaire et avons rebrousse chemin sans demander notre reste. Nous nous sommes arrete dans une chambre vide pour faire l’amour...« Tripadam » sur le sol desinfecte de la chambre. Quand une infirmière est entrée, Fanny a jouie et a dit que j'étais un patient en phase terminale…qu’elle faisait ça pour me donner un peu de plaisir avant ma dernière heure. L'infirmière de garde a vu clair dans notre jeu, mais elle n’a rien dit. Pourtant, elle a conseillé à Fanny de me donner du plaisir avec plus de vigueur car ça faisait plusieurs minutes qu’elle nous espionnait. Selon elle, Fanny simulait. Comme pour ne pas l’embarasser, l’infirmière de garde a pris sa place et lui a donne quelques conseils. Tout le plaisir était pour moi. Apres avoir terminer, elle s’est levee et s’est dirigee vers la porte. Sur le pas, elle s’est retournee en nous disant qu’elle nous avait vu devant la chambre du mourant et que nous ferions mieux de deguerpir car l’infirmiere qui prenait le prochain shift n’etait pas aussi comprehensive qu’elle ne l’etait. Fanny lui a demande s’ils avaient reussi a sauver l’homme dans la chambre. L’infirmiere l’a regarder sans rien dire, a baisser les yeux et est partie.
J'ai ecrit un petit recueil de nouvelles il y a de cela quelques annees et je remet regulierement le nez dedans. Le miracle internet aidant, je me suis dit que je pourrais peut-etre poster une nouvelle ici et avoir quelques retours pour ameliorer l'ensemble. J'habite a l'etranger donc je tape sur clavier QWERTY...desole pour les accents. De plus, je suis une vraie quiche en orthographe donc j'espere que la lecture ne sera pas trop douloureuse pour les Bernard Pivot de ce forum...
Manu
Effacer les Traces
Je ne pensais pas être ridicule à ce point...mais il parait que le ridicule ne tue pas. Si tout ce qui ne tue pas rend plus fort, et que le ridicule ne tue pas, alors le ridicule rend-il plus fort ? Quand l’electricien EDF est entré dans l'appartement, je ne l'ai pas entendu. J’etais bien trop occupe avec mon magazine rempli de photos a caractere tres explicite...
Me voilà donc sur le lit de Fanny, à quatre pattes le nez dans une revue porno quelconque, la main serree autour de mon sexe et un godmichet dans l’anus...je ne sais pas depuis combien de temps l’electricien est planté la a m’observer, les yeux plus gros que des boules de billard, mais il est au moins aussi embarrassé que moi...et s’il ne l’est pas, il devrait l’etre en tout cas.
Le truc c'est que Fanny m'avait demandé d'aller a son appartement pour récupérer tout ses "ustensiles" sexuels car elle voulait pas que son fils trouve des gods et autres dans tous les coins alors qu’il passerait la porte de son nouvel heritage immobilier.
Fanny est morte hier, sans bruit. Son corps a ete retrouve sur la plage. Le suicide a ete rapidement prononce, mais elle etait mourante de toutes facons.
Fanny est morte hier donc aujourd'hui j'ai un god dans le derrière...dit comme ça, ça peut sembler étrange, mais faites-moi confiance, tout ça a une logique que je commence à comprendre...
La semaine dernière je suis allé voir Fanny a l'hôpital, j’avais entendu dire qu’elle y etait entree. Cela m’avait semble etrange de sa part. Quand je l’ai connu, elle n’etait pas du genre a mourir mais elle avait beaucoup changé depuis la dernière fois que je l’avais vu. J’etais parti en claquant la porte. Je n’en pouvais plus. Je savais que je n’etais le premier homme de sa vie a partir, je savais aussi que je ne serai sans doute pas le dernier. Vivre avec Fanny etait sans doute trop fort. Vivre la vie a cent pourcent ne possible que pour tres peu d’entre nous. Fanny me disait souvent qu’il ne fallait pas rajouter d’annees a la vie, mais de la vie aux annees. Mais l’effort etait trop important.
Ce que je vais vous raconter nous ramene de nombreuses annees en arriere, quand Fanny n’etais pas encore morte, quand elle n’etait pas encore malade, meme pas quand elle n’etais pas encore maman. Ce que je vais vous raconter se passait quand nous etions heureux. C'est pour ça que je suis allé la voir a l’hopital, en souvenir du bon vieux temps, celui où rien n'avait d'importance, celui où mon boulot a plein temps etait voleur de voitures. J’avais mes propres horaires, je choisissais mon lieu de travail et je pouvais m'offrir l’héroïne nécessaire à mes doses quotidiennes. Je vous parle du temps où je prenais pas encore de valium, le temps ou je n’avais pas encore arrete de fumer, le temps où Fanny était strip-teaseuse, le temps où Fanny était pas encore morte et où elle m'appelait "Monsieur le Policier"...
En me voyant debarquer dans sa chambre d’hopital, Fanny a un peu pleure. Elle m’a dit qu’elle etait contente de me voir. Que je tombais bien, qu’elle avait besoin de mon aide. Elle m'a donc demandé, en souvenir du bon vieux temps, de débarrasser son appartement de tout ce qui pourrait y trainer : les menottes, les gods, les vêtements en cuir, le fouet, les strings souillés, la combinaison d’infirmière qui lui allait si bien, celle de policier que j’aimais bien porter même si elle était un peu trop petite, les chaînes, la cire de bougie sur le sol, la batte de base-ball, les boules japonaises, les revues pornos et les cordes.
Je dois passer les lieux au peigne fin, il faut que je regarde sous le lit, dans le placard pour virer la moindre trace…que son gamin n’ai pas un choc quand il récupérera l’appartement. Elle m’avait donné les clefs pour ne pas que j’ai de problèmes. Mais j’oublie toujours mes clefs...ou celles des autres.
J’ai passé dix minutes devant la porte la porte de l’appartement ce matin : trois minutes a chercher les clefs, faisant et refaisant cent fois mes quatre miserables poches comme si les clefs pouvaient finalement etre dissimuler dans un recoin inexplorer de mon pantalon, et sept à me taper la tête contre le mur car j’oublie toujours mes clefs...ou celles des autres. C’est pour ça que je suis passé par la fenêtre. J’ai hesite longtemps avant de demander la clef à la concierge, mais je n’arrivai pas a trouver une excuse qui ne me mette pas dans l’embarras, alors j’ai renonce et j’ai decide de passer par la fenetre. Je me suis demande si ce que je faisais pouvait etre qualifier d’entree par effraction…finalement, c’etait Fanny qui m’avait demande d’aller chez elle.
La fenêtre par lquelle je suis passe donnait dans le salon…dès que j’ai posé le pied sur la carpette bon marché tous les souvenirs me sont revenus en pleine gueule…comme un boomerang que j’aurai envoyé trop fort il y a ce qui ressemble à des millions années. Sur le sol, j’ai trouvé des culottes que je n’avais jamais vu et plusieurs soutiens-gorge inconnus. En les soulevant, j’ai pourtant a nouveau senti ces odeurs inoubliables, ces odeurs qui semblent venir d’un autre monde…je me souviens que Fanny ne mettait jamais de parfum, pourtant, encore aujourd’hui, je pense qu’un parfum meriterait de porter son nom...meme un parfum pour homme.
En déambulant dans l’appartement, je me suis souvenu de nos nuits de folies, nos nuits à oublier que le monde existait…nos nuits à essayer de croire que nous n’avions rien a foutre du monde. « Tripadam » contre le mur près de la fenêtre, « Avalambitaka » au milieu du couloir, « Kshudgaga » sur le tabouret de la cuisine, « Madandhvaja » sous la table du salon, « Uthkanta » sur la table du salo. Après avoir passe deux mois ensemble, le Kama-Sutra n’avait plus de secrets pour nous. Je me souviens que nous avions du acheter un autre livre du Kama-Sutra car les pages du premier livre que nous avions achete etaient dechirees, tachees ou collees. Je vous laisse le soin d’imaginer comment le guide du routard de l’amour s’etaient retrouve dans un etat pitoyable. Malgre moi, je commencais a etre excite et je sentais en moi monter le besoin de nicotine. Je n’avais pas allume une cigarette depuis plus de six ans. Desormais, la fumee me pique les yeux et je regarde ma femme l’air accusateur quand elle va fumer sa cigarette sur le balcon…
Machinalement, par reflexe, comme si j’avais habité ici pendant des années, comme si pendant mon absence rien n’avait change, j’ai ouvert le tiroir de la table de nuit dans la chambre pour prendre une cigarette. C’est la qu’elle gardait ses « Zhong Nan Hai », les cigarettes qu’elle avait ramené de Chine…cigarettes qu’elle fumait uniquement pour les grandes occasions. Au milieu du bazar qui encombre le tirroir, je trouve un vieu paquet, a moitie ecrabouille. A l’interieur, une derniere cigarette, tordue, semblait m’attendre. Je l’ai sorti, mise a ma bouche et allumee. J’ai laisse la fumee lentement envahir mes poumons apres tant d’annees d’abstinence. J’ai senti la fumee me bruler la gorge et j’ai tousse un peu, mais rapidement, la douleur a laisse place aux effets de la nicotine. J’ai senti ma tete tourne, mon pouls s’accelerer, ma main trembloter.
Pendant que je fumais ma cigarette, assis sur le lit, je feuilletais les magasines pornos qui traînaient sur le sol. Fanny n’etait pas sélective et dans ses magazines pornos, on trouvait de tout : Des homos, des lesbiennes, des partouzes, du bukkake, des gros plans et des nus « artistiques ». Il y en avait pour tous les gouts, pour toutes les humeurs, pour toutes les heures de la journee : des rapports endormis du reveil a ceux amoureux du couche, en passant par le sexe ravageur et suant d’un apres-midi d’Aout. Dans « Party », j’ai trouve une série de photos avec une fille habillee en infirmière. Sur les photos, elle portait le même costume que Fanny, alors j’ai repensé à la fois où Fanny et moi, une nuit, nous etions allé a hôpital pour voler des médicaments. Je n’irais pas jusqu’a dire que c’etait une activite reguliere, ni meme que c’etait une necessite. Mais sans doute que le fait de franchir un interdit allie a la possibilite de glisser ma main sous la blouse Fanny dans la salle de garde et la risque de se faire decouvrir, me poussait a renouveler l’experience regulierement. Fanny portait son costume infirmière et elle est entre dans la salle de garde vide. Le cafe coulait lentement dans la cafetiere et un magazine, ouvert, etait pose sur la table, pres d’une tasse a cafe vide. Elle a trouve, dans une armoire, les clefs de la pharmacie. En parcourant les couloirs de l’hopital, nous sommes passes devant des portes fermees. De certaines emmanaient des bip-bips reguliers, d’autres nous entendions la television qui craichait doucement les sons d’une emission animaliere quelconque. Enfin au detour d’un couloir, nous avons compris pourquoi le departement etait desesperement vide. Quelques docteurs et infirmieres etaient regroupees autour d’un lit. Chacun et chacun a leurs postes, ils tentaient de faire revenir un homme a la vie. D’une machine pres de lui sortait un long biiip qu’une infirmiere arreta a la demande d’un des docteurs. Tout le monde s’afferait, trop occupe pour se soucier de nous. Nous sommes reste plante quelques dizaines de secondes, immobiles. Aujourd’hui encore je ne sais pas si c’etait du voyeurisme ou si nous voulions juste savoir ce que c’etait que mourir. C’est quand l’un des docteurs a commence a profferer des injures au mort que nous avons decide de partir. Nous sommes alles jusqu’a la pharmacie de l’hopital, pris le necessaire et avons rebrousse chemin sans demander notre reste. Nous nous sommes arrete dans une chambre vide pour faire l’amour...« Tripadam » sur le sol desinfecte de la chambre. Quand une infirmière est entrée, Fanny a jouie et a dit que j'étais un patient en phase terminale…qu’elle faisait ça pour me donner un peu de plaisir avant ma dernière heure. L'infirmière de garde a vu clair dans notre jeu, mais elle n’a rien dit. Pourtant, elle a conseillé à Fanny de me donner du plaisir avec plus de vigueur car ça faisait plusieurs minutes qu’elle nous espionnait. Selon elle, Fanny simulait. Comme pour ne pas l’embarasser, l’infirmière de garde a pris sa place et lui a donne quelques conseils. Tout le plaisir était pour moi. Apres avoir terminer, elle s’est levee et s’est dirigee vers la porte. Sur le pas, elle s’est retournee en nous disant qu’elle nous avait vu devant la chambre du mourant et que nous ferions mieux de deguerpir car l’infirmiere qui prenait le prochain shift n’etait pas aussi comprehensive qu’elle ne l’etait. Fanny lui a demande s’ils avaient reussi a sauver l’homme dans la chambre. L’infirmiere l’a regarder sans rien dire, a baisser les yeux et est partie.
M7N6L- Nombre de messages : 5
Age : 45
Localisation : Shenzhen, China
Date d'inscription : 30/10/2008
Fanny part2.
Je devais arreter de me rememorer le passe…je suis allé dans la cuisine, me préparer des toasts, boire...n’importe quoi, mais oublier ces choses que j’avais laisse derriere moi. Comme je passais le main sur le plan de travail a la recherche d’un verre, j’ai vu quelques fruits et légumes qui pourrissait dans une corbeille en osier. Fanny adorait les légumes. Je vous laisse deviner pourquoi le concombre etait son prefere. Une fois de plus, contre ma volonte, je me suis souvenu d’un soir où je suis revenu à l’appartement avec un panier entier de fruits et légumes, du Nutella et une brique de jus de mangues. En entrant, j’ai leve les comissions devant moi et j’ai dit a Fanny : « ce soir, tu passes à la casserole »…elle a rit comme une enfant. Les yeux brillants, elle m’a repondu : « d’abord, il faudrait que tu m’attrapes…si tu le peux » et elle a couru se refugier de l’autre cote de la table du salon. Je l’ai poursuivi dans tout l’appartement, un concombre a la main. Finalement, acculée au mur de la chambre a couche, dans l’impossibilite de s’echapper, elle s’est jetee sur moi, m’enlaçant, me serrant fort…tous ceux qui l’ont connu vous diront que ce n’est pas le genre de choses qui arrive souvent. Fanny m’aimait à ce point qu’elle me serrait dans ses bras et posait sa tete dans le creu de mon cou. Je l’ai lentement souleve, son corps etait aussi leger qu’une plume, et je l’ai delicatement posee sur le lit. Je suis retourne dans le salon cherche les fruits, les legumes, le Nutella et le jus de mangue. Avec du Nutella, j’ai recouvert ses seins et j’ai léché son corps. La nuit était chaude et après notre course folle, la sueur commençait à percer notre peau. Dans son nombril, j’ai versé du jus de mangue et j’ai bu. Si j’avais pu, j’aurai bu son corps.
Son regard, ses hanches, ses seins, son cou, ses jambes…tout son corps n’était que nourriture du paradis…un océan de plaisir.
Pendant plusieurs heures, j’ai nettoyer l‘appartement, faisant et refaisant le tour de nos soirées, le tour de notre vie a deux. Ici et la, j’ai récupère les objets compromettant. Quelqu’uns sous le lit, dans l’armoire , dans la table de chevet, dans le frigo…j’ai même retrouve une vieille chose à moi que je pensais avoir perdu, une photo de ma mere que j’ai retrouve sous les t-shirts plies de Fanny. Malgre les bord jaunis, le temps ne semblait pas avoir eu d’effet sur elle, comme si Fanny l’avait conserve religieusement, a l’abris de l’air et de la lumiere, ne la sortant qu’en de rares occasions pour admirer cette femme qu’elle ne connaitrait jamais.
En mettant la photo dans ma poche, je sens des fourmis dans ma main et le rythme de mon coeur qui accelere. J’étais toujours excite. C’etaient sans doute mes hormones qui se chamaillaient. Je vais vous expliquer. Vous voyez, quand vous prenez de l’heroine, c’est impossible de trouver quelque chose de physiquement mieux, c’est la reponse a cent pourcent du corps a un stimulus extreme. Mon ami Mark avait l’haitude de dire : « Prenez le meilleur orgasme, multipliez-le par mille…et vous etes encore loin ». Il est mort d’une overdose il y a trois ou quatre ans, je ne me souviens plus. A l’epoque ou je frequentais Fanny, j’etais sous heroine. Mon petit enfer quotidien s’etait ca et Fanny etait ma recreation. Mais aujourd’hui, je ne me shoot plus, je ne bois plus, je ne fume plus et je prend regulierement du valium en quantite excessive. Revenir ici me jette au visage à quel point il me manque quelque chose de fort dans ma vie. Je m’endors seul devant la television le soir, le sang contamine par trop de valium et autres anti-depresseurs. Ma femme s’endort seule dans notre grand lit froid. La dope, Fanny…n’importe quoi mais quelque chose. J’ai fonce dans la salle de bain, trempe de sueur, tremblant. Le moindre mouvement était devenu douleur. Le fait même de respirer semblait me déchirer le torse. C’est ce qui se passe quand vous essayez d’arrêter l’héroïne…c’est comme mourir, mais pour de faux. En arrivant ici, je ne pensais pas me refaire une cure de désintoxication. Dans les toilettes, j’ai vomi…deux fois. Ma vie est vide…je suis devenu tout ce que nous rejetions Fanny et moi. Je savais trop quoi faire alors je me suis allongé sur le lit, pour essayer de dormir.
Fellation, Cunnilingus, Sodomie. Images d’un godmichet en or, d’un costume d’infirmière, d’un costume de policier. Sensations de tétons dans ma bouche, de lèvres sur mon torse, de suçons dans le cou….
A mon réveil, Fanny m’a parlé. Près de moi, dans le lit, elle avait les yeux fermé, la pleinitude se lisait sur son visage Elle m’a dit qu’elle était decue…Que ma vie avait tourné au n’importe quoi…qu’au moins avant j’en avais rien a foutre de tout, même si je me droguais. Alors elle a ouvert les yeux. Ses yeux dans lesquels je me suis noyé, pour lesquels j’aurai tué, des yeux aussi doux pour une telle fille, c’etait inimaginable. Et elle a disparu…même morte, allait-elle continué à avoir de l’influence sur moi, a me hanter ?
Voila a peu près comment je me suis retrouve sur le lit, le nez dans un magazine porno, avec le godmichet dans l’anus. Après que Fanny ai ouvert les yeux, elle a disparu, et la où était son entre-jambe se trouvait un god…étrange, je pensais avoir récupéré tout ce qui traînait. Après avoir un peu joué avec en me remémorant d’autres souvenirs désormais inoubliables, je me suis plongé dans un numero de « Lady xXx »…je vous laisse le soin d’imaginer la suite…
Fanny n’aimait pas payer l’électricité, alors regulierement, elle placait un morceau de pellicule photographique entre les connecteurs du compteur afin de reduire le montant de la facture. Croyant l’installation defectueuse, l’EDF avait envoye un technicien afin de verifier le boitier electrique chez Fanny. Il a du frapper a la porte mais bien sur je ne l’ai pas entendu. Il a pu entrer car la voisine a appelé la Police en me voyant passer par la fenêtre. La concierge a ouvert la porte avec son double des clefs, l’electricien est entre et l’agent de police a suivi. Moi, j’avais la main serree autour de mon sexe, un godmichet dans l’anus et le nez dans la double page centrale de « Lady xXx » qui montrait un clitoris en gros plan.
Fanny, j’espère que tu me vois de la où tu es, et qu’au moins, ça te fait rire, car malgré mon flegme, je sens déjà un éclat de rire monter dans ma gorge.
Fin
Son regard, ses hanches, ses seins, son cou, ses jambes…tout son corps n’était que nourriture du paradis…un océan de plaisir.
Pendant plusieurs heures, j’ai nettoyer l‘appartement, faisant et refaisant le tour de nos soirées, le tour de notre vie a deux. Ici et la, j’ai récupère les objets compromettant. Quelqu’uns sous le lit, dans l’armoire , dans la table de chevet, dans le frigo…j’ai même retrouve une vieille chose à moi que je pensais avoir perdu, une photo de ma mere que j’ai retrouve sous les t-shirts plies de Fanny. Malgre les bord jaunis, le temps ne semblait pas avoir eu d’effet sur elle, comme si Fanny l’avait conserve religieusement, a l’abris de l’air et de la lumiere, ne la sortant qu’en de rares occasions pour admirer cette femme qu’elle ne connaitrait jamais.
En mettant la photo dans ma poche, je sens des fourmis dans ma main et le rythme de mon coeur qui accelere. J’étais toujours excite. C’etaient sans doute mes hormones qui se chamaillaient. Je vais vous expliquer. Vous voyez, quand vous prenez de l’heroine, c’est impossible de trouver quelque chose de physiquement mieux, c’est la reponse a cent pourcent du corps a un stimulus extreme. Mon ami Mark avait l’haitude de dire : « Prenez le meilleur orgasme, multipliez-le par mille…et vous etes encore loin ». Il est mort d’une overdose il y a trois ou quatre ans, je ne me souviens plus. A l’epoque ou je frequentais Fanny, j’etais sous heroine. Mon petit enfer quotidien s’etait ca et Fanny etait ma recreation. Mais aujourd’hui, je ne me shoot plus, je ne bois plus, je ne fume plus et je prend regulierement du valium en quantite excessive. Revenir ici me jette au visage à quel point il me manque quelque chose de fort dans ma vie. Je m’endors seul devant la television le soir, le sang contamine par trop de valium et autres anti-depresseurs. Ma femme s’endort seule dans notre grand lit froid. La dope, Fanny…n’importe quoi mais quelque chose. J’ai fonce dans la salle de bain, trempe de sueur, tremblant. Le moindre mouvement était devenu douleur. Le fait même de respirer semblait me déchirer le torse. C’est ce qui se passe quand vous essayez d’arrêter l’héroïne…c’est comme mourir, mais pour de faux. En arrivant ici, je ne pensais pas me refaire une cure de désintoxication. Dans les toilettes, j’ai vomi…deux fois. Ma vie est vide…je suis devenu tout ce que nous rejetions Fanny et moi. Je savais trop quoi faire alors je me suis allongé sur le lit, pour essayer de dormir.
Fellation, Cunnilingus, Sodomie. Images d’un godmichet en or, d’un costume d’infirmière, d’un costume de policier. Sensations de tétons dans ma bouche, de lèvres sur mon torse, de suçons dans le cou….
A mon réveil, Fanny m’a parlé. Près de moi, dans le lit, elle avait les yeux fermé, la pleinitude se lisait sur son visage Elle m’a dit qu’elle était decue…Que ma vie avait tourné au n’importe quoi…qu’au moins avant j’en avais rien a foutre de tout, même si je me droguais. Alors elle a ouvert les yeux. Ses yeux dans lesquels je me suis noyé, pour lesquels j’aurai tué, des yeux aussi doux pour une telle fille, c’etait inimaginable. Et elle a disparu…même morte, allait-elle continué à avoir de l’influence sur moi, a me hanter ?
Voila a peu près comment je me suis retrouve sur le lit, le nez dans un magazine porno, avec le godmichet dans l’anus. Après que Fanny ai ouvert les yeux, elle a disparu, et la où était son entre-jambe se trouvait un god…étrange, je pensais avoir récupéré tout ce qui traînait. Après avoir un peu joué avec en me remémorant d’autres souvenirs désormais inoubliables, je me suis plongé dans un numero de « Lady xXx »…je vous laisse le soin d’imaginer la suite…
Fanny n’aimait pas payer l’électricité, alors regulierement, elle placait un morceau de pellicule photographique entre les connecteurs du compteur afin de reduire le montant de la facture. Croyant l’installation defectueuse, l’EDF avait envoye un technicien afin de verifier le boitier electrique chez Fanny. Il a du frapper a la porte mais bien sur je ne l’ai pas entendu. Il a pu entrer car la voisine a appelé la Police en me voyant passer par la fenêtre. La concierge a ouvert la porte avec son double des clefs, l’electricien est entre et l’agent de police a suivi. Moi, j’avais la main serree autour de mon sexe, un godmichet dans l’anus et le nez dans la double page centrale de « Lady xXx » qui montrait un clitoris en gros plan.
Fanny, j’espère que tu me vois de la où tu es, et qu’au moins, ça te fait rire, car malgré mon flegme, je sens déjà un éclat de rire monter dans ma gorge.
Fin
M7N6L- Nombre de messages : 5
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Localisation : Shenzhen, China
Date d'inscription : 30/10/2008
Re: Fanny
Ça la fait peut-être rire Fanny (et oui, on comprend aussi le choix du prénom..) mais moi ça m'a lassée. Ça tourne en rond, ça se répète et la chute arrive trop tard. Tailler dans le vif, ça serait une bonne idée et encore dans l'esprit du texte.
Invité- Invité
Re: Fanny
Pas du tout mon genre de texte mais c'est bien mené.
ekue- Nombre de messages : 51
Age : 38
Date d'inscription : 16/10/2008
Re: Fanny
Oui, on comprend bien le choix du prénom.
Un peu longuet. Il demanderait à être réécrit ce texte.
J'ai bien aimé ça :
Bienvenue à toi, ami du qwerty !!! ^^
Un peu longuet. Il demanderait à être réécrit ce texte.
J'ai bien aimé ça :
Élague un peu, revois certains passages, la chute est pas mal en tout cas.« Tripadam » contre le mur près de la fenêtre, « Avalambitaka » au milieu du couloir, « Kshudgaga » sur le tabouret de la cuisine, « Madandhvaja » sous la table du salon, « Uthkanta » sur la table du salo.
Bienvenue à toi, ami du qwerty !!! ^^
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Merci
merci pour les retours.
La nouvelle etait beaucoup plus courte (moitie moins longue) et ce n'est que tres recemment que j'ai rajoute des morceaux par-ci par-la car je ne trouvais pas la nouvelle assez etoffee...
QWERTY
La nouvelle etait beaucoup plus courte (moitie moins longue) et ce n'est que tres recemment que j'ai rajoute des morceaux par-ci par-la car je ne trouvais pas la nouvelle assez etoffee...
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M7N6L- Nombre de messages : 5
Age : 45
Localisation : Shenzhen, China
Date d'inscription : 30/10/2008
pourquoi?
je suis curieux de savoir quelle interpretation vous donnez au nom de "Fanny".
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M7N6L- Nombre de messages : 5
Age : 45
Localisation : Shenzhen, China
Date d'inscription : 30/10/2008
Re: Fanny
Ce n'est pas un interprétation, mais un sens réel. Va voir côté "slang" du dictionnaire. J'ai du mal à croire que le choix du prénom dans ce texte soit une pure coïncidence...
Invité- Invité
Re: Fanny
Eu du mal à aller jusqu'au bout… Beaucoup de redites, beaucoup trop à mon sens.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Sens
Si tu parles du sens anglais du terme fanny...alors tu as raison.
QWERTY
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M7N6L- Nombre de messages : 5
Age : 45
Localisation : Shenzhen, China
Date d'inscription : 30/10/2008
Re: Fanny
Sans doute cela pourrait-il faire un bon texte si tu retravaillais l'écriture.
Mais il y a de l'idée, du rythme et un côté très cinéma qui me plaît assez.
Une ébauche prometteuse donc.
Mais il y a de l'idée, du rythme et un côté très cinéma qui me plaît assez.
Une ébauche prometteuse donc.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Fanny
heureusement :-)M7N6L a écrit:Si tu parles du sens anglais du terme fanny...alors tu as raison.
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Invité- Invité
Re: Fanny
Démarrage difficile, car tu répètes la même chose sans progresser.
Si les longueurs supprimées suite à une réécriture améliorent la qualité du texte, alors vite, taille dans le gras de couverture pour attaquer dare-dare le vif du sujet.
Si les longueurs supprimées suite à une réécriture améliorent la qualité du texte, alors vite, taille dans le gras de couverture pour attaquer dare-dare le vif du sujet.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Fanny
Comme l'a dit Island ( au sujet du prénom Fanny ). Me rappelle certains cours d'anglais au cours duquel un certain prof avait répondu à la question :
" What is your favorite sport ? "
" Sex ".
Il nous avait donné une liste de vocabulaire un peu... comment dire... disons seulement que les cours étaient dynamiques et savaient susciter notre intérêt. Bonjour Monsieur ! ^^
Bref, on pense, également à Fanny Hill : les noms des personnages ont toujours ( ou presque ) un sens en langue anglaise. Suffit de trouver lequel. ^^
" What is your favorite sport ? "
" Sex ".
Il nous avait donné une liste de vocabulaire un peu... comment dire... disons seulement que les cours étaient dynamiques et savaient susciter notre intérêt. Bonjour Monsieur ! ^^
Bref, on pense, également à Fanny Hill : les noms des personnages ont toujours ( ou presque ) un sens en langue anglaise. Suffit de trouver lequel. ^^
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Fanny
Sex, drug, il manque le R&R. L'écriture n'est pas très soignée et de loin ni de près. Oui il faudrait pour bien faire, tout reprendre pour en faire un texte captivant . Il y a des trouvailles intéressantes, comme ces cigarettes venues de Chine.
Invité- Invité
Re: Fanny
Dommage, ça démarrait bien, notamment avec :
"Quand je l’ai connue, elle n’était pas du genre à mourir" (j'ai corrigé la phrase), mais ensuite ça m'a ennuyé... Trop la même chose en boucle, je crois. Je ne suis pas arrivée à la fin.
"Quand je l’ai connue, elle n’était pas du genre à mourir" (j'ai corrigé la phrase), mais ensuite ça m'a ennuyé... Trop la même chose en boucle, je crois. Je ne suis pas arrivée à la fin.
Invité- Invité
Re: Fanny
Comment l'électricien a-t-il fait pour entrer dans l'appart? Un passe? Me paraît limite... et il n'a pas crié "Ohé du bateau?". Bizarre aussi.
Fanny était mourante, a pris des dispositions pour qu'on passe chercher des objets après s amort, mais elle est devenue mourant du jour au lendemain? Elle ne pouvait pas faire le ménage avant elle-même dans sa vie? Sans compter qu'à te lire, on a l'impression que c'est tout un sex-shop qu'elle a laissé dans la maison.
Puis le gars qui y va exprès mais oublie les clés, passe par la fenêtre... pas crédible.
Eu le sentiment, pas terrible, qu'il s'agissait ici d'étaler d emanière peu réussie je dois dire un fantasme assez galvaudé. Et pas très excitant, désolée.
L'écriture est bancale, il y a pas mal de tournures maladroites, ça ne mène pas loin et tout cela me paraît pas mal confus.
Fanny était mourante, a pris des dispositions pour qu'on passe chercher des objets après s amort, mais elle est devenue mourant du jour au lendemain? Elle ne pouvait pas faire le ménage avant elle-même dans sa vie? Sans compter qu'à te lire, on a l'impression que c'est tout un sex-shop qu'elle a laissé dans la maison.
Puis le gars qui y va exprès mais oublie les clés, passe par la fenêtre... pas crédible.
Eu le sentiment, pas terrible, qu'il s'agissait ici d'étaler d emanière peu réussie je dois dire un fantasme assez galvaudé. Et pas très excitant, désolée.
L'écriture est bancale, il y a pas mal de tournures maladroites, ça ne mène pas loin et tout cela me paraît pas mal confus.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
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