Un lundi soir soys la neige de Boston
2 participants
Page 1 sur 1
Un lundi soir soys la neige de Boston
Voir Boston sous la neige, ça y est c’était arriver.
Nous rentrions du restaurant, quand une sensation glacée m’envahit.
Ah ! De la poudre glacée transparente descendait silencieusement le long de mon dos.
Paul, n’avait encore rien vu, il était trop absorber par la note du restaurant.
Je n’ai jamais vraiment compris, pourquoi tous les lundis soirs, nous devions aller diner au Joe.
C’était devenu un rituel, son rituel. Après avoir diné je l’invitais dans ma chambre, une ou deux galipettes.
Puis comme chaque lundi soir, il rentrait chez lui vers 1h30 retrouver une femme, son épouse.
Je me retrouvais glacée comme chaques lundis.
J’ai encore du mal à réaliser ce qui m’a pris ce soir là.
Peut-être la neige m’avait donné ce courage, qui trop longtemps m’avait manqué.
Le ressentiment d’une sensation glacé trop tôt arriver, avait déclenché chez moi ; cette rage, cette colère, cette tempête fulgurante, qui par habitude arriver après son départ.
Il était absorbé par sa note, son regard, ses yeux ne s’étaient pas encore posés sur moi.
Le froid faisait trembler les feuilles, de même que mes lèvres.
Sous l’hésitation du froid, ma voix lui lança les mots qui auraient du le percuter.
« Paul, regarde-moi …»
Il ne m’avait même pas entendu.
Nous marchions dans un silence qui m’étouffé, j’avais la tête enfermé dans un étau, dans cette étau, aucune sortit possible.
Mon cœur trésahit, je n’en pouvais plus. Au bout de 15 mn, nous arrivions devant une porte verte.
Nous rejoignions la maison tandis que le taxi s’éloigne dans mon dos, faisant crisser le gravier sous ses roues.
Il a demandé au chauffeur de le déposer juste après le portail.
Il se rapprocha et observa les changements depuis la dernière fois, les arbres en fleurs, les rosiers, le pommier coupé ou les volets repeints en rouge.
Mais le vieil arrosoir est toujours là, de même que Milou qui se précipite vers lui et se frotte à ses jambes, miaulant affectueusement.
Cette affection spontanée m’écœure à son tour, je ne voulais plus être une femme du lundi soir.
Une histoire sans importance, cet homme que j’avais longtemps aimé, adoré.
Me paraissais peu à peu devenir un étranger.
Juste une machine qui servait à remplir les troubles de mes hormones du lundi.
Je ne pouvais plus, je ne voulais plus vivre dans cette angoisse.
Quand il rangea sa note dans la poche de son manteau.
Paul m’observa de cette manière qui aujourd’hui devenait désagréable, impoli.
Nouveau sentiment, une pitié éminente. Il était ridicule dans son uniforme bleu, avec sa cravate bordeaux et ses Dock Martin.
Il posa sur mon corps, mes hanches, ses mains, ses grosses mains.
A présent, il me dégoutait.
Mon corps hurlait, essayer de se débattre tant bien que mal pour éviter de sombre dans la débauche.
De nouveau, ma voix se lança « Paul, je ne veux plus, je ne peux plus… »
L’homme regarda les alentours, m’observa je crois bien que durant un centième de seconde, pour la première fois il prit le temps d’analyser chaque mot émit par ma voix.
C’était un lundi soir sous la neige de Boston.
Nous rentrions du restaurant, quand une sensation glacée m’envahit.
Ah ! De la poudre glacée transparente descendait silencieusement le long de mon dos.
Paul, n’avait encore rien vu, il était trop absorber par la note du restaurant.
Je n’ai jamais vraiment compris, pourquoi tous les lundis soirs, nous devions aller diner au Joe.
C’était devenu un rituel, son rituel. Après avoir diné je l’invitais dans ma chambre, une ou deux galipettes.
Puis comme chaque lundi soir, il rentrait chez lui vers 1h30 retrouver une femme, son épouse.
Je me retrouvais glacée comme chaques lundis.
J’ai encore du mal à réaliser ce qui m’a pris ce soir là.
Peut-être la neige m’avait donné ce courage, qui trop longtemps m’avait manqué.
Le ressentiment d’une sensation glacé trop tôt arriver, avait déclenché chez moi ; cette rage, cette colère, cette tempête fulgurante, qui par habitude arriver après son départ.
Il était absorbé par sa note, son regard, ses yeux ne s’étaient pas encore posés sur moi.
Le froid faisait trembler les feuilles, de même que mes lèvres.
Sous l’hésitation du froid, ma voix lui lança les mots qui auraient du le percuter.
« Paul, regarde-moi …»
Il ne m’avait même pas entendu.
Nous marchions dans un silence qui m’étouffé, j’avais la tête enfermé dans un étau, dans cette étau, aucune sortit possible.
Mon cœur trésahit, je n’en pouvais plus. Au bout de 15 mn, nous arrivions devant une porte verte.
Nous rejoignions la maison tandis que le taxi s’éloigne dans mon dos, faisant crisser le gravier sous ses roues.
Il a demandé au chauffeur de le déposer juste après le portail.
Il se rapprocha et observa les changements depuis la dernière fois, les arbres en fleurs, les rosiers, le pommier coupé ou les volets repeints en rouge.
Mais le vieil arrosoir est toujours là, de même que Milou qui se précipite vers lui et se frotte à ses jambes, miaulant affectueusement.
Cette affection spontanée m’écœure à son tour, je ne voulais plus être une femme du lundi soir.
Une histoire sans importance, cet homme que j’avais longtemps aimé, adoré.
Me paraissais peu à peu devenir un étranger.
Juste une machine qui servait à remplir les troubles de mes hormones du lundi.
Je ne pouvais plus, je ne voulais plus vivre dans cette angoisse.
Quand il rangea sa note dans la poche de son manteau.
Paul m’observa de cette manière qui aujourd’hui devenait désagréable, impoli.
Nouveau sentiment, une pitié éminente. Il était ridicule dans son uniforme bleu, avec sa cravate bordeaux et ses Dock Martin.
Il posa sur mon corps, mes hanches, ses mains, ses grosses mains.
A présent, il me dégoutait.
Mon corps hurlait, essayer de se débattre tant bien que mal pour éviter de sombre dans la débauche.
De nouveau, ma voix se lança « Paul, je ne veux plus, je ne peux plus… »
L’homme regarda les alentours, m’observa je crois bien que durant un centième de seconde, pour la première fois il prit le temps d’analyser chaque mot émit par ma voix.
C’était un lundi soir sous la neige de Boston.
Une Anglaise- Nombre de messages : 47
Age : 32
Date d'inscription : 15/10/2008
Re: Un lundi soir soys la neige de Boston
Si je ne me trompe pas, tu avais dit que tu étais anglophone, c'est ça?
Cela expliquerait alors les quelques grosses fautes d'orthographe (les participes passés et les verbes conjugués, surtout) et aussi certaines tournures de phrases, comme si elles étaient pensées en anglais mais posées en français. Mais je me trompe peut-être et ça n'a rien à voir!
L'idée principale du texte, même si peu originale, peut être intéressante mais il me semble que tu devrais délaisser cette façon trop linéaire de raconter. Tout s'écoule lentement, sur le même ton et l'ensemble forme un tout dans lequel on n'arrive pas vraiment à extraire des moments plus précieux que d'autres. C'est une succession de scènes qui ne prennent pas le pas sur l'un ou l'autre événement, c'est dommage, parce que ça rend cela trop lisse à mes yeux.
Cela expliquerait alors les quelques grosses fautes d'orthographe (les participes passés et les verbes conjugués, surtout) et aussi certaines tournures de phrases, comme si elles étaient pensées en anglais mais posées en français. Mais je me trompe peut-être et ça n'a rien à voir!
L'idée principale du texte, même si peu originale, peut être intéressante mais il me semble que tu devrais délaisser cette façon trop linéaire de raconter. Tout s'écoule lentement, sur le même ton et l'ensemble forme un tout dans lequel on n'arrive pas vraiment à extraire des moments plus précieux que d'autres. C'est une succession de scènes qui ne prennent pas le pas sur l'un ou l'autre événement, c'est dommage, parce que ça rend cela trop lisse à mes yeux.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Un lundi soir soys la neige de Boston
En effet je suis Anglaise,c'est vrai en relisant mon texte je me suis aussi rendue compte de mes fautes et des tournures maladroites...
Je suis d'accord avec toi sur le fait que mon texte manque de" tonus",cependant la jeune femme parle de sa vie en fesant un constat...cela explique je pense se manque de "tonus".
Elle observe tout simplement.
Il me semble avec un peu de recule que j'aurais du accentuer le texte sur son "dégout"?
Je suis d'accord avec toi sur le fait que mon texte manque de" tonus",cependant la jeune femme parle de sa vie en fesant un constat...cela explique je pense se manque de "tonus".
Elle observe tout simplement.
Il me semble avec un peu de recule que j'aurais du accentuer le texte sur son "dégout"?
Une Anglaise- Nombre de messages : 47
Age : 32
Date d'inscription : 15/10/2008
Re: Un lundi soir soys la neige de Boston
Peut-être que ça aurait donné plus de force au texte et plus d'âme à cette femme, ouiUne Anglaise a écrit:Il me semble avec un peu de recule que j'aurais du accentuer le texte sur son "dégout"?
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Un lundi soir soys la neige de Boston
Merci!!Pour tes conseilles:)
Une Anglaise- Nombre de messages : 47
Age : 32
Date d'inscription : 15/10/2008
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum