Cherchez la femme (dialogue)
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Cherchez la femme (dialogue)
Un dialogue sur un thème rebattu qui n'a d'autre ambition que de faire sourire... C'était pour un atelier d'écriture, la seule consigne étant d'écrire un dialogue avec une interaction entre trois personnages.
ISABELLE : « Chéri, cette fois ma décision est prise : ça ne peut plus durer comme ça. Chaque jour se ressemble, chaque semaine c'est la même chose, tu me demandes ce qu'on peut faire ensemble, eh bien j'ai trouvé : on se quitte.
MONIQUE : Non, attends, là c’est trop… Je te quitte. C'est plus direct, moins consensuel. Il n'y a pas à discuter, c'est un état de fait…
ISABELLE : Ok, je recommence : Je te quitte. Ne vas pas croire que c'est pour quelqu'un d'autre, non, ça n'a rien à voir avec une quelconque rencontre, je trouve juste la vie avec toi vide et fade. Il faudrait un peu de sel pour relever le tout…
MONIQUE : Attends, pas de « il faudrait » ! Ça voudrait dire que vous pouvez encore améliorer la situation et repartir à zéro…
ISABELLE : Mais… C’est pas un peu trop abrupt comme lettre d’adieu… ?
MONIQUE (catégorique) : Ah non ! (elle se radoucit) Enfin, tu peux toujours essayer d’arrondir les angles…
ISABELLE : Du genre ?
MONIQUE : Du genre, euh… « Je sais que ça te fait du mal, mais j'ai bien réfléchi : il est inutile de continuer à s'ennuyer ainsi tous les deux, il vaut mieux arrêter tout de suite afin de garder un meilleur souvenir de nous deux. C'est vrai, il est inutile de… »
ISABELLE : … continuer à s'ennuyer ainsi tous les deux, ça va, tu l'as déjà dit.
MONIQUE : Oh, et puis débrouille-toi, je suis pas conseillère en séparation, moi !
ISABELLE : Ouais, effectivement, dans le genre conseillère, tu te poses là… Du dilué, tout ça ! Pour quitter quelqu'un, il faut du concentré, une formule qui dit tout sans faire trop de mal : Premièrement, je n'ai pas rencontré quelqu'un d'autre, deuxièmement, la vie est devenue impossible, troisièmement, on ne fait plus rien ensemble, et… c'est pour ça que notre vie à deux n'a plus de sens !
MONIQUE : Attends, je note !
(On entend la clé tourner dans la serrure)
ISABELLE : Chéri ? C'est toi ?
JEAN-PIERRE : Non, c'est le voisin ! Qui veux-tu que ce soit ?
ISABELLE : Tu veux prendre un thé avec nous ? C'est du chinois !
JEAN-PIERRE : Salut, Monique ! (il lui fait la bise) Non, je vais prendre un truc plus fort !
(il fait un clin d’œil à Monique et se sert un verre de pastis)
JEAN-PIERRE : C’est quoi, ce post-it ? Un, personne d'autre, deux, vie impossible, trois, plus rien ensemble… C'est le thé qui vous fait ça, vous vous êtes mises au chinois ou quoi ?
ISABELLE : Non, non, c'est rien, c'était juste un truc…
Monique se lève : J’vais au p’tit coin !
ISABELLE, à voix basse : Tu sais, Momo, ça va pas fort en ce moment…
JEAN-PIERRE : Ah bon ? Qu’est-ce qui lui arrive ?
ISABELLE : Ben, figure-toi qu’elle est en pré-ménopause !
JEAN-PIERRE (déconfit): Quoi ?! À son âge ?!
ISABELLE : C’est bien ça le drame… 36 ans, c’est un peu jeune pour renoncer…
(Bruit de chasse d’eau) Monique revient.
Isabelle reprend à voix haute, de façon un peu artificielle : Tiens, vous savez pas ce qu’elle m’a sorti ma psy ce matin ?
MONIQUE : Vas-y, dis !
ISABELLE :« Il est difficile de devenir la femme que l’on doit être ! »
MONIQUE : Hein ?!
ISABELLE : Comme ça, texto !
JEAN-PIERRE : Ah la vache…
ISABELLE : Tu l’as dit ! Ma psy, elle devrait relire Simone, « On ne naît pas femme, on le devient », ça veut pas dire qu’on est obligé de le devenir…
MONIQUE : Mais c’est qui, Simone ?
JEAN-PIERRE (ignorant la question de Monique) : Moi, franchement, je comprends pas ce que vous avez à vous prendre la tête avec ça… Une femme, c’est simple : des seins, un vagin, et en voiture, Simone !
MONIQUE : Mais c’est qui à la fin, cette Simone ?
ISABELLE (ignorant la question de Monique) : C’est un peu réducteur, comme définition, tu crois pas ?
MONIQUE : Tu veux que je te dise, moi, ce que c’est qu’une femme ?
ISABELLE : Comment ça, tu saurais dire, toi ?!
MONIQUE : Ben oui, c’est facile, demande à Robert !
ISABELLE : C’est qui, Robert ?
Elle prend le dictionnaire sur l’étagère.
MONIQUE : Alors, alors, voyons cela… Fellah… fellation… félonie… FEMME : « Être humain appartenant au sexe capable de concevoir les enfants à partir d’un ovule fécondé »… (son expression se fige)
ISABELLE : Mais c’est quoi cette définition à la noix ?! On peut être une femme même si on peut pas avoir d’enfant, je suis pas d’accord, là !
JEAN-PIERRE : Ben ouais, mais en même temps, le Robert, il porte bien son nom, si tu veux mon avis il s'y connaît plutôt bien en lolos...
MONIQUE (exaspérée) : Oh, tais-toi, toi, y’en a marre de tes blagues foireuses !
JEAN-PIERRE : Non mais Momo, je te permets pas de me parler sur ce ton-là, dis donc !
MONIQUE : Et moi je te permets pas de m’appeler comme ça !
JEAN-PIERRE : Oh ben ça si tu savais, c’est pas moi qui t’appelle comme ça, c’est Zaza !
ISABELLE : Mais vous allez arrêter tous les deux à la fin…
MONIQUE (à Jean-Pierre) : De toutes façons Zaza elle en a marre de toi et de tes conneries, elle en peut plus, Zaza !
JEAN-PIERRE (à Monique) : Quoi ? C’est quoi ce délire ? T’es qui toi pour venir me dire que ma femme elle est pas heureuse, hein ? Tu ferais mieux d’aller voir chez toi ce qui va pas !
MONIQUE : Comment ça, ce qui va pas chez moi ? Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
JEAN-PIERRE : Tu sais très bien ce que je veux dire ! J’vais pas te faire un dessin, quand même ! Hein ! C’est bien écrit, là, une femme elle doit savoir faire des enfants !
ISABELLE : Jean-Pierre !
MONIQUE (en colère) : Tu lui as dit ?! Tu lui as dit que je peux pas avoir d’enfants ? Mais c’est pas vrai ! T’es pas foutue de le quitter et tu vois même pas qu’il te trompe depuis des mois…
JEAN-PIERRE : Monique !
ISABELLE (incrédule) : Mais… Mais avec qui ?
Rageuse, Monique prend son manteau, ramasse son sac et se dirige vers la porte.
JEAN-PIERRE : Mo… (la porte claque) …nique…
Lentement, il se retourne vers Isabelle
ISABELLE : Une de perdue… (Elle s’approche de lui, jusqu’à ce que leurs deux visages soient très proches) Deux de perdues… Mais celle-là, tu l’as bien gagnée ! (Elle lui donne une gifle retentissante et sort en claquant la porte.)
CHERCHEZ LA FEMME
ISABELLE : « Chéri, cette fois ma décision est prise : ça ne peut plus durer comme ça. Chaque jour se ressemble, chaque semaine c'est la même chose, tu me demandes ce qu'on peut faire ensemble, eh bien j'ai trouvé : on se quitte.
MONIQUE : Non, attends, là c’est trop… Je te quitte. C'est plus direct, moins consensuel. Il n'y a pas à discuter, c'est un état de fait…
ISABELLE : Ok, je recommence : Je te quitte. Ne vas pas croire que c'est pour quelqu'un d'autre, non, ça n'a rien à voir avec une quelconque rencontre, je trouve juste la vie avec toi vide et fade. Il faudrait un peu de sel pour relever le tout…
MONIQUE : Attends, pas de « il faudrait » ! Ça voudrait dire que vous pouvez encore améliorer la situation et repartir à zéro…
ISABELLE : Mais… C’est pas un peu trop abrupt comme lettre d’adieu… ?
MONIQUE (catégorique) : Ah non ! (elle se radoucit) Enfin, tu peux toujours essayer d’arrondir les angles…
ISABELLE : Du genre ?
MONIQUE : Du genre, euh… « Je sais que ça te fait du mal, mais j'ai bien réfléchi : il est inutile de continuer à s'ennuyer ainsi tous les deux, il vaut mieux arrêter tout de suite afin de garder un meilleur souvenir de nous deux. C'est vrai, il est inutile de… »
ISABELLE : … continuer à s'ennuyer ainsi tous les deux, ça va, tu l'as déjà dit.
MONIQUE : Oh, et puis débrouille-toi, je suis pas conseillère en séparation, moi !
ISABELLE : Ouais, effectivement, dans le genre conseillère, tu te poses là… Du dilué, tout ça ! Pour quitter quelqu'un, il faut du concentré, une formule qui dit tout sans faire trop de mal : Premièrement, je n'ai pas rencontré quelqu'un d'autre, deuxièmement, la vie est devenue impossible, troisièmement, on ne fait plus rien ensemble, et… c'est pour ça que notre vie à deux n'a plus de sens !
MONIQUE : Attends, je note !
(On entend la clé tourner dans la serrure)
ISABELLE : Chéri ? C'est toi ?
JEAN-PIERRE : Non, c'est le voisin ! Qui veux-tu que ce soit ?
ISABELLE : Tu veux prendre un thé avec nous ? C'est du chinois !
JEAN-PIERRE : Salut, Monique ! (il lui fait la bise) Non, je vais prendre un truc plus fort !
(il fait un clin d’œil à Monique et se sert un verre de pastis)
JEAN-PIERRE : C’est quoi, ce post-it ? Un, personne d'autre, deux, vie impossible, trois, plus rien ensemble… C'est le thé qui vous fait ça, vous vous êtes mises au chinois ou quoi ?
ISABELLE : Non, non, c'est rien, c'était juste un truc…
Monique se lève : J’vais au p’tit coin !
ISABELLE, à voix basse : Tu sais, Momo, ça va pas fort en ce moment…
JEAN-PIERRE : Ah bon ? Qu’est-ce qui lui arrive ?
ISABELLE : Ben, figure-toi qu’elle est en pré-ménopause !
JEAN-PIERRE (déconfit): Quoi ?! À son âge ?!
ISABELLE : C’est bien ça le drame… 36 ans, c’est un peu jeune pour renoncer…
(Bruit de chasse d’eau) Monique revient.
Isabelle reprend à voix haute, de façon un peu artificielle : Tiens, vous savez pas ce qu’elle m’a sorti ma psy ce matin ?
MONIQUE : Vas-y, dis !
ISABELLE :« Il est difficile de devenir la femme que l’on doit être ! »
MONIQUE : Hein ?!
ISABELLE : Comme ça, texto !
JEAN-PIERRE : Ah la vache…
ISABELLE : Tu l’as dit ! Ma psy, elle devrait relire Simone, « On ne naît pas femme, on le devient », ça veut pas dire qu’on est obligé de le devenir…
MONIQUE : Mais c’est qui, Simone ?
JEAN-PIERRE (ignorant la question de Monique) : Moi, franchement, je comprends pas ce que vous avez à vous prendre la tête avec ça… Une femme, c’est simple : des seins, un vagin, et en voiture, Simone !
MONIQUE : Mais c’est qui à la fin, cette Simone ?
ISABELLE (ignorant la question de Monique) : C’est un peu réducteur, comme définition, tu crois pas ?
MONIQUE : Tu veux que je te dise, moi, ce que c’est qu’une femme ?
ISABELLE : Comment ça, tu saurais dire, toi ?!
MONIQUE : Ben oui, c’est facile, demande à Robert !
ISABELLE : C’est qui, Robert ?
Elle prend le dictionnaire sur l’étagère.
MONIQUE : Alors, alors, voyons cela… Fellah… fellation… félonie… FEMME : « Être humain appartenant au sexe capable de concevoir les enfants à partir d’un ovule fécondé »… (son expression se fige)
ISABELLE : Mais c’est quoi cette définition à la noix ?! On peut être une femme même si on peut pas avoir d’enfant, je suis pas d’accord, là !
JEAN-PIERRE : Ben ouais, mais en même temps, le Robert, il porte bien son nom, si tu veux mon avis il s'y connaît plutôt bien en lolos...
MONIQUE (exaspérée) : Oh, tais-toi, toi, y’en a marre de tes blagues foireuses !
JEAN-PIERRE : Non mais Momo, je te permets pas de me parler sur ce ton-là, dis donc !
MONIQUE : Et moi je te permets pas de m’appeler comme ça !
JEAN-PIERRE : Oh ben ça si tu savais, c’est pas moi qui t’appelle comme ça, c’est Zaza !
ISABELLE : Mais vous allez arrêter tous les deux à la fin…
MONIQUE (à Jean-Pierre) : De toutes façons Zaza elle en a marre de toi et de tes conneries, elle en peut plus, Zaza !
JEAN-PIERRE (à Monique) : Quoi ? C’est quoi ce délire ? T’es qui toi pour venir me dire que ma femme elle est pas heureuse, hein ? Tu ferais mieux d’aller voir chez toi ce qui va pas !
MONIQUE : Comment ça, ce qui va pas chez moi ? Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
JEAN-PIERRE : Tu sais très bien ce que je veux dire ! J’vais pas te faire un dessin, quand même ! Hein ! C’est bien écrit, là, une femme elle doit savoir faire des enfants !
ISABELLE : Jean-Pierre !
MONIQUE (en colère) : Tu lui as dit ?! Tu lui as dit que je peux pas avoir d’enfants ? Mais c’est pas vrai ! T’es pas foutue de le quitter et tu vois même pas qu’il te trompe depuis des mois…
JEAN-PIERRE : Monique !
ISABELLE (incrédule) : Mais… Mais avec qui ?
Rageuse, Monique prend son manteau, ramasse son sac et se dirige vers la porte.
JEAN-PIERRE : Mo… (la porte claque) …nique…
Lentement, il se retourne vers Isabelle
ISABELLE : Une de perdue… (Elle s’approche de lui, jusqu’à ce que leurs deux visages soient très proches) Deux de perdues… Mais celle-là, tu l’as bien gagnée ! (Elle lui donne une gifle retentissante et sort en claquant la porte.)
célibne- Nombre de messages : 9
Age : 31
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Cherchez la femme (dialogue)
célibne a écrit:WAW !
Ceci n'est pas un commentaire.
Célibne, il y a quand même quelques règles sur le forum, merci de les respecter.
Re: Cherchez la femme (dialogue)
J'ai beaucoup aimé.
Déjà, parce que c'est du théâtre. C'est court, mais l'intrigue aussi simple soit-elle est efficace et comporte son petit lot de rebondissements. J'avais deviné la fin assez tôt, mais elle marche malgré tout. Et la chute est très appétissante.
Déjà, parce que c'est du théâtre. C'est court, mais l'intrigue aussi simple soit-elle est efficace et comporte son petit lot de rebondissements. J'avais deviné la fin assez tôt, mais elle marche malgré tout. Et la chute est très appétissante.
Re: Cherchez la femme (dialogue)
Halicante a écrit:Un dialogue sur un thème rebattu qui n'a d'autre ambition que de faire sourire...
Oui effectivement, cela prête à sourire mais je regrette quand même que ce texte n'ait pas d'autre ambition.
Il y a un petit côté vaudeville, avec une mise en scène qui semble déjà vue, déjà lue.
Bref, il manque sans doute un souffle dans ce texte même s'il n'est pas déplaisant à lire.
Re: Cherchez la femme (dialogue)
Sympathique. Pas grand chose de plus, mais je suppose que c'est volontaire. :-)
Un gentil 'tit texte, quoi.
Un gentil 'tit texte, quoi.
Re: Cherchez la femme (dialogue)
Pas mal du tout cette scène, parce que pas facile de donner de l'épaisseur aux personnages, et là tu brosses un portrait fourni de chacun en peu de lignes, suffisamment pour que le lecteur éprouve amusement ou/et irritation.
La chute pète sec, c'est le cas de le dire, un petit peu trop ?
Je verrais bien ce texte allongé, étoffé en quelque chose de plus ambitieux.
La chute pète sec, c'est le cas de le dire, un petit peu trop ?
Je verrais bien ce texte allongé, étoffé en quelque chose de plus ambitieux.
Invité- Invité
Re: Cherchez la femme (dialogue)
Dialogue agréable à lire, le rythme est soutenu et les choses sont bien dites. Sur le fond la manière de traiter le thème pourrait être retravaillée (le titre était prometteur) mais dans les conditions d'exercices précisées je trouve ça pas mal.
Roz-gingembre- Nombre de messages : 1044
Age : 61
Date d'inscription : 14/11/2008
Re: Cherchez la femme (dialogue)
Dialogue savoureux. Chaque personnage est bien évoqué par de petites touches. On peut regretter qu'une chose: que cela soit si court.
Invité- Invité
Re: Cherchez la femme (dialogue)
Hé oui, un bon petit texte qui se déguste... mais manque de quelque chose, un petit plus qui le démarquerait du déjà vu.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 33
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Cherchez la femme (dialogue)
Agréable, ce dialogue. Un peu de théâtre, ça fait du bien. Désolée de cette platitude qui caractérise mon commentaire mais il est tard, je suis exténuée et je viens d'écouter ( et de chanter ) en italien : ceci explique cela ! ^^
Je retiens ( même si elle n'est pas de ton fait ) " On ne naît pas femme, on le devient. " Je l'aime énormément, cette petite phrase.
Contente de te lire à chaque fois, Halicante !!!
Je retiens ( même si elle n'est pas de ton fait ) " On ne naît pas femme, on le devient. " Je l'aime énormément, cette petite phrase.
Contente de te lire à chaque fois, Halicante !!!
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Cherchez la femme (dialogue)
Easter(Island) a écrit:Pas mal du tout cette scène, parce que pas facile de donner de l'épaisseur aux personnages, et là tu brosses un portrait fourni de chacun en peu de lignes, suffisamment pour que le lecteur éprouve amusement ou/et irritation.
La chute pète sec, c'est le cas de le dire, un petit peu trop ?
Je verrais bien ce texte allongé, étoffé en quelque chose de plus ambitieux.
Aussi.
Dommage que tu n'aies pas été plus loin.
Je sais d'ailleurs. Parfois, on va loin alors qu'on est tout près.
Re: Cherchez la femme (dialogue)
Pas mal de vivacité et puis quelques répliques bien trouvées... ça a une certaine allure je dois dire, mais ça ne va peut-être pas assez au fond des choses. Il y a des moments où tu empruntes quelques raccourcis, sur le fond s'entend. Pour ce qui est de la forme, tu la maîtrises plutôt bien, ça ne s'essouffle pas.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Cherchez la femme (dialogue)
Super sympa ce dialogue Halicante, bravo.
Ça se lit d'un trait, et c'est très agréable :-), fluide, rythmé. J'ai beaucoup aimé.
Ça se lit d'un trait, et c'est très agréable :-), fluide, rythmé. J'ai beaucoup aimé.
Lonely- Nombre de messages : 140
Age : 47
Localisation : Perpilliéraine et montpignanaise.
Date d'inscription : 14/01/2009
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