A Nodin (exercice)
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A Nodin (exercice)
NODIN
Sur cette terre, à Nodin, rien n’est anodin. Aussi quand cette femme est arrivée discrètement, quand elle s’est installée dans cette maison que personne ne voulait, tant la nuit des bruits étranges en sortaient, quand ils ont constaté qu’elle ouvrait sa porte sur une chose TOTALEMENT invisible en psalmodiant et en tombant à genoux, ils ont TOUS compris que la paix et la tranquillité d’avant étaient révolues. Ils ont tous SENTI qu’une catastrophe allait transformer leur vie bien rangée en un méandre d’abominations ! Mais pouvaient-ils lutter en ignorant d’où venait réellement le danger ??? Pouvaient-ils chasser cette femme uniquement parce qu’elle leur faisait peur ?!
« - Voilà, Maître, les renseignements que vous m’avez demandés. J’ai compté dans ce village :
* 300 femmes dont 110 célibataires
* 210 hommes
* 156……………ENFANTS
- Bien, bien. Nous tombons bien sur 666 habitants. JE VEUX les femmes célibataires. Petit à petit tu me les enverras pour mes essais. Le restant des femmes, tu les tueras. Dans les hommes tu garderas ceux que tu désires mais pas plus de 10. Les enfants on verra plus tard. TU M’AS COMPRIS………… ma fille !
- Oui Maître.
- As-tu trouvé l’arbre que je veux ?
- Non Maître, je ne le trouve pas.
- ALORS CHERCHE !! Il me faut les fruits du caroubier, leur substance va m’être utile pour mes diverses expériences.
- Oui Maître, je vais…
- TAIS-TOI ! On nous espionne, je le sens. Attends ici.
- Non Maître, revenez !
Une force d’une violence inouïe la propulsa sur le mur où elle s’effondra inanimée, une plaie béante au crâne.
- Donne-moi les lazerions, je ne vois pas. Tu regardes depuis longtemps, alleeeez donne !
- Attends une minute, je ne vois pas à qui elle parle. Il doit être loin d’elle.
- Utilise le détecteur de présence, je te rappelle qu’on n’a JAMAIS vu quelqu’un rentrer dans cette baraque.
- J’sais pas comment ça marche, tiens.
- C’est super simple, tu dois juste appuyer ici et penser très fort à ce que tu veux voir !
- Effectivement c’est simple et super pratique, surtout quand tu sais pas ce que tu ESSAIES de voir !!
- Oh, ça va ! Je vais tout de même tenter. Bah je ne vois plus personne du tout, où est-elle ? Merde, elle est KO et il y a du sang plein le mur !
- AAAAAAAHHH, FRANCK ! AU-SECOURS !
Gwendal releva la tête et partit à reculons. Son copain Franck se soulevait dans les airs, rien ne le tenait mais il semblait souffrir atrocement. Tout à coup son ventre s’ouvrit et il vit une chose, qui aurait pu ressembler à une main, recouverte du sang et des entrailles de Franck. Ce qui tenait le corps du garçon le lança férocement contre un arbre. Gwendal se sentit pris à son tour, et sachant ce qui l’attendait, il se mit à hurler et hurler de plus belle.
- Tu as entendu, on aurait dit des cris !
- Mais non, tu as dû faire un cauchemar. Rendors-toi.
Au fond de lui, Antoine savait que sa femme n’avait pas fait de cauchemar. Lui aussi avait entendu ces
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hurlements affreux qui venaient transpercé la nuit. D’où venaient-ils ? Pourquoi des sensations
anormales et toutes ces visions étranges l’envahissaient si souvent? Que se passait-il dans cette maison sur la colline ?
- DEBOUT LEYNA, DEBOUT !
Elle se releva péniblement, du sang lui coulait sur le visage.
- Pardon, Maître.
- J’interdis à quiconque de nous espionner, tu le sais et le sens aussi bien que moi. Notre seule différence c’est que TOI tu as de la condescendance et moi NON.
- Maître, ce n’était que des enfants. Ils ne pouvaient pas lutter contre nous.
- ILS POUVAIENT DONNER L’ALERTE, IDIOTE ! Rappelle-toi le peuple GLIRON de la planète noire, ils ont été décimés à cause d’UN ENFANT. UN SEUL ET UNIQUE ENFANT !!!
- Nous n’avons plus que 156 enfants, Père, attention il ne faut pas en tuer d’autres !
- Ah, te revoilà ma douce enfant, ma petite Lana. L’autre, cette Leyna, m’insupporte. Ne t’inquiète pas des enfants, tout ira bien.
- Cette sotte essaie obstinément de lutter contre moi. N’importe quoi. Je reviens toujours vers vous Père. Ooooooh ! Elle veut encore me…
- ÇA SUFFIT LEYNA, n’essaie pas de lire dans mes pensées, tu pourrais t’y ensevelir. Je m’en vais, je veux une des femmes dans une heure et trois fruits du Caroubier.
- Oui, Maître. »
Un terrible sifflement se produisit, puis, plus rien. Leyna ne ressentait plus cette présence infâme, elle savait donc qu’il était parti !
Elle n’en pouvait plus de tout cela. Ils étaient les seuls survivants de la planète SATANIO et il s’était mis en tête de la repeupler. Il lui disait être son père, elle n’y croyait pas. Elle n’avait aucun souvenir d’enfant, il avait essayé de la dresser à tuer et tenté de lui ôter tout sentiment. Le problème c’était qu’à présent il y avait DEUX femmes en elle, Leyna et Lana. Ça devenait difficile pour elle de contrôler Lana, elle était si infâme et mauvaise. Cette pourriture avait de plus en plus d’emprise sur elle et la lutte devenait terrible.
Elle alla soigner sa plaie et se perdit dans ses pensées :
« Je déteste cet être et je refuse de lui apporter ce qu’il veut. C’est un être exécrable qui ne veut que la mort et la décadence. Pourquoi tous ces massacres et ces malheurs ? Pourquoi ne peut-il pas me laisser tranquille et partir ? Tout cela à cause de cette LANA. Si seulement je pouvais me débarrasser d’elle. Je la déteste autant que lui, je suis sûre que c’est lui qui a mis cette saloperie en moi. Jamais il n’aura ce qu’il veut. Comment puis-je les décimer sans être démasquée. Heureusement que je dispose aussi du pouvoir de cacher mes pensées !
- Haaaaa ! Je reviens sale petite Leyna et c’est MOI qui amènerai ce que désire Père !
- Non va t’en. Je refuse de te laisser revenir, je te hais. Tu n’es qu’infamie.
- Petite peste. Je suis bien plus importante que tu ne le seras jamais ! Tu n’as aucune idée de la portée de mes actions dans ta médiocre vie. Laisse-moi tout diriger, je n’arrive pas à connaître tes intentions mais je les apprendrai tôt ou tard. Arrête de tout sublimer, tu ne connais pas les êtres comme je les connais. Donne-moi le commandement de ta petite vie, tu …
- Non je t’interdis de me donner des ordres. Tu n’es qu’une pourriture que je pourrais détruire d’un simple coup de pieu planté en plein cœur. Jamais je ne donnerai à ton Père ce qu’il désire, jamais ! Va t’en, va t’en, va AAAAAHHH !…
Lana avait vaincu, pour l’instant, et elle partit en quête de ce que désirait son père. Cette Leyna de malheur lui avait fait perdre du temps, il fallait qu’elle se dépêche. Elle trouva rapidement un
Caroubier. Elle récolta les fruits qui étaient mûrs, les broya et récupéra leur substance si fragile et importante pour son père. Puis elle suivit cette femme qui courait, elle n’était pas très jolie mais peu
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importe, pour l’usage qu’il allait en faire, la beauté ne comptait pas. Elle l’assomma et la bâillonna.
« Père, voilà ce que vous m’avez demandé. La femme et 3 fruits du caroubier dont j’ai pris soin d’extraire le plus important pour vous !
- Lana que se passe-t-il ? Pourquoi ce n’est pas l’autre qui s’en est chargée ?
- Cette peste ne voulait pas vous amener ce que vous vouliez. Elle trame quelque chose mais je n’arrive pas à découvrir quoi ! Pourquoi ne pas se débarrasser d’elle ?
- Lana, voyons, si je me débarrasse d’elle, je te perds aussi. Je n’arrive pas à trouver comment TE garder avec SON corps mais j’y arriverai, ne t’inquiète pas !!! Je n’aurais pas dû choisir celle-là. Peut-être devrais-je te transférer dans un autre corps, seulement je trouve Leyna si belle et je veux le plus bel être pour t’accueillir. Enfin pour l’instant donne-moi la femme et la substance des fruits !
- Venez, Père. »
Lana le dirigea vers la cave où elle avait attaché la femme. Ecartelée sur une grande roue, elle était nue et souffrait atrocement. Lana lui avait entaillé les bras et les jambes de divers signes étranges. Elle avait senti une autre vie et lui avait ouvert le ventre pour en extraire un fœtus d’à peine 3 mois. Elle s’était dit qu’il pouvait être intéressant pour les essais de son Père. Elle avait arraché l’enfant du corps de sa mère et l’avait mis a tremper dans une matière étrange et visqueuse mais qui lui permettait de vivre. Elle ignorait si son Père le préférait mort ou vivant !
« Ma fille tu es divine, tu as même réussi à trouver une femme enceinte. Je n’aurais pu espérer mieux. Je vais pouvoir faire des essais plus poussés de façon à comprendre le fonctionnement du corps des femmes terrestres quand elles sont en période de procréation.
- Alors elle a trouvé ce que vous cherchiez, Maître.
- Ma petite Leyna, POURQUOI AS-TU CHERCHÉ A ME DESOBEIR ?
- Maître, je sais à présent que vous ne me ferez rien tant que j’aurai Lana en moi !
- Méfie-toi, je ne tiens peut-être pas autant à elle que je lui laisse entendre ! J’ai simplement besoin d’elle pour l’instant, c’est tout. Elle est très intelligente et peut m’être fort utile !
- Père comment pouvez-vous dire cela, je suis la seule descendante de notre race.
- Lana, sache que je fais croire CE QUE JE VEUX à QUI JE VEUX !!!! Maintenant, laisse-moi avec cette femme. Je désire être seul !
- Bien, Père. »
Il commença a tourner autour de la femme, elle hurlait à chaque fois qu’il la touchait. Elle avait la sensation qu’il rentrait dans son cerveau à chaque contact. Elle paniquait complètement, perdait son sang et se convulsait de douleur. Quand cette folle avait ouvert son ventre pour prendre son bébé, elle pensait mourir de douleur, puis elle lui avait recousu le ventre trivialement en lui disant que sa souffrance serait de courte durée. Et, à présent, elle sentait une présence étrange mais ne voyait rien. Tout à coup une chaleur violente envahit son corps, tout s’illumina et elle eut la sensation qu’on la piquait avec des milliards d’aiguilles. Elle s’évanouit. A son réveil elle constata qu’elle était à l’extérieur mais ne reconnut pas les lieux. Il y avait des animaux étranges autour d’elle, elle vit au loin un fœtus dans un bocal, un peu plus loin encore il y avait le système de reproduction d’une femme et, quand elle entendit cette voix qui lui faisait si peur quelques temps auparavant, elle comprit que ce qu’elle voyait venait de son propre corps. Une bête immonde à deux têtes s’approcha d’elle, la renifla, recula. Une voix retentit et la bête se mit à courir dans sa direction, elle bondit puis…….
« AAAAAAHHHH, MON DIEU QUELLE HORREUR !
- Que t’arrive-t-il, que se passe-t-il ?
- Houla Cindy a encore vu un fantôme !
- Pauvre con il y avait une énorme araignée.
- Stephen fout lui la paix, ça va chérie ?
- Oui, maintenant ça va mieux.
- Dis, Cindy, ton araignée elle faisait au moins dix fois ta taille non ???
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- Pierre peux-tu, s’il te plait, dire à ton crétin de copain qu’il la ferme un peu plus de 30 secondes.
- Bon stop tout les deux, vous êtes hyper fatiguants. Vous pouvez pas faire une trêve, même toute petite mais une trêve.
- Ouais ça va, c’est cool ! Mais qu’elle arrête de pleurnicher sans cesse.
- Je pleurniche pas « sans cesse » Monsieur Je Sais Tout.
- Ouais c’est ça ! Au moindre bruit tu hurles, au moindre frottement tu pars en courant, au moindre….
- Oh merde, vous êtes chiants à la fin. Continuez à vous chamailler, moi j’avance !
- Non, attends, ATTENDS PIERRE !
- Bouuuuuu attends, attends Pierrounet, houuuuu !
Schaltch !
- Tiens ça t’apprendra à te foutre de moi !
- Pu…. la salope, elle m’a giflé ! T’entends Pierre ta gonzesse m’a giflé.
- J’m’en fout, débrouillez-vous !
- Si c’est comme ça, j’me casse !
- C’est ça tire toi, crétin. »
Stephen tourna les talons et rebroussa chemin, au bout de quelques instants il s’aperçut que le paysage n’était pas identique à celui qu’il avait vu un peu avant.
A SUIVRE
Sur cette terre, à Nodin, rien n’est anodin. Aussi quand cette femme est arrivée discrètement, quand elle s’est installée dans cette maison que personne ne voulait, tant la nuit des bruits étranges en sortaient, quand ils ont constaté qu’elle ouvrait sa porte sur une chose TOTALEMENT invisible en psalmodiant et en tombant à genoux, ils ont TOUS compris que la paix et la tranquillité d’avant étaient révolues. Ils ont tous SENTI qu’une catastrophe allait transformer leur vie bien rangée en un méandre d’abominations ! Mais pouvaient-ils lutter en ignorant d’où venait réellement le danger ??? Pouvaient-ils chasser cette femme uniquement parce qu’elle leur faisait peur ?!
« - Voilà, Maître, les renseignements que vous m’avez demandés. J’ai compté dans ce village :
* 300 femmes dont 110 célibataires
* 210 hommes
* 156……………ENFANTS
- Bien, bien. Nous tombons bien sur 666 habitants. JE VEUX les femmes célibataires. Petit à petit tu me les enverras pour mes essais. Le restant des femmes, tu les tueras. Dans les hommes tu garderas ceux que tu désires mais pas plus de 10. Les enfants on verra plus tard. TU M’AS COMPRIS………… ma fille !
- Oui Maître.
- As-tu trouvé l’arbre que je veux ?
- Non Maître, je ne le trouve pas.
- ALORS CHERCHE !! Il me faut les fruits du caroubier, leur substance va m’être utile pour mes diverses expériences.
- Oui Maître, je vais…
- TAIS-TOI ! On nous espionne, je le sens. Attends ici.
- Non Maître, revenez !
Une force d’une violence inouïe la propulsa sur le mur où elle s’effondra inanimée, une plaie béante au crâne.
- Donne-moi les lazerions, je ne vois pas. Tu regardes depuis longtemps, alleeeez donne !
- Attends une minute, je ne vois pas à qui elle parle. Il doit être loin d’elle.
- Utilise le détecteur de présence, je te rappelle qu’on n’a JAMAIS vu quelqu’un rentrer dans cette baraque.
- J’sais pas comment ça marche, tiens.
- C’est super simple, tu dois juste appuyer ici et penser très fort à ce que tu veux voir !
- Effectivement c’est simple et super pratique, surtout quand tu sais pas ce que tu ESSAIES de voir !!
- Oh, ça va ! Je vais tout de même tenter. Bah je ne vois plus personne du tout, où est-elle ? Merde, elle est KO et il y a du sang plein le mur !
- AAAAAAAHHH, FRANCK ! AU-SECOURS !
Gwendal releva la tête et partit à reculons. Son copain Franck se soulevait dans les airs, rien ne le tenait mais il semblait souffrir atrocement. Tout à coup son ventre s’ouvrit et il vit une chose, qui aurait pu ressembler à une main, recouverte du sang et des entrailles de Franck. Ce qui tenait le corps du garçon le lança férocement contre un arbre. Gwendal se sentit pris à son tour, et sachant ce qui l’attendait, il se mit à hurler et hurler de plus belle.
- Tu as entendu, on aurait dit des cris !
- Mais non, tu as dû faire un cauchemar. Rendors-toi.
Au fond de lui, Antoine savait que sa femme n’avait pas fait de cauchemar. Lui aussi avait entendu ces
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hurlements affreux qui venaient transpercé la nuit. D’où venaient-ils ? Pourquoi des sensations
anormales et toutes ces visions étranges l’envahissaient si souvent? Que se passait-il dans cette maison sur la colline ?
- DEBOUT LEYNA, DEBOUT !
Elle se releva péniblement, du sang lui coulait sur le visage.
- Pardon, Maître.
- J’interdis à quiconque de nous espionner, tu le sais et le sens aussi bien que moi. Notre seule différence c’est que TOI tu as de la condescendance et moi NON.
- Maître, ce n’était que des enfants. Ils ne pouvaient pas lutter contre nous.
- ILS POUVAIENT DONNER L’ALERTE, IDIOTE ! Rappelle-toi le peuple GLIRON de la planète noire, ils ont été décimés à cause d’UN ENFANT. UN SEUL ET UNIQUE ENFANT !!!
- Nous n’avons plus que 156 enfants, Père, attention il ne faut pas en tuer d’autres !
- Ah, te revoilà ma douce enfant, ma petite Lana. L’autre, cette Leyna, m’insupporte. Ne t’inquiète pas des enfants, tout ira bien.
- Cette sotte essaie obstinément de lutter contre moi. N’importe quoi. Je reviens toujours vers vous Père. Ooooooh ! Elle veut encore me…
- ÇA SUFFIT LEYNA, n’essaie pas de lire dans mes pensées, tu pourrais t’y ensevelir. Je m’en vais, je veux une des femmes dans une heure et trois fruits du Caroubier.
- Oui, Maître. »
Un terrible sifflement se produisit, puis, plus rien. Leyna ne ressentait plus cette présence infâme, elle savait donc qu’il était parti !
Elle n’en pouvait plus de tout cela. Ils étaient les seuls survivants de la planète SATANIO et il s’était mis en tête de la repeupler. Il lui disait être son père, elle n’y croyait pas. Elle n’avait aucun souvenir d’enfant, il avait essayé de la dresser à tuer et tenté de lui ôter tout sentiment. Le problème c’était qu’à présent il y avait DEUX femmes en elle, Leyna et Lana. Ça devenait difficile pour elle de contrôler Lana, elle était si infâme et mauvaise. Cette pourriture avait de plus en plus d’emprise sur elle et la lutte devenait terrible.
Elle alla soigner sa plaie et se perdit dans ses pensées :
« Je déteste cet être et je refuse de lui apporter ce qu’il veut. C’est un être exécrable qui ne veut que la mort et la décadence. Pourquoi tous ces massacres et ces malheurs ? Pourquoi ne peut-il pas me laisser tranquille et partir ? Tout cela à cause de cette LANA. Si seulement je pouvais me débarrasser d’elle. Je la déteste autant que lui, je suis sûre que c’est lui qui a mis cette saloperie en moi. Jamais il n’aura ce qu’il veut. Comment puis-je les décimer sans être démasquée. Heureusement que je dispose aussi du pouvoir de cacher mes pensées !
- Haaaaa ! Je reviens sale petite Leyna et c’est MOI qui amènerai ce que désire Père !
- Non va t’en. Je refuse de te laisser revenir, je te hais. Tu n’es qu’infamie.
- Petite peste. Je suis bien plus importante que tu ne le seras jamais ! Tu n’as aucune idée de la portée de mes actions dans ta médiocre vie. Laisse-moi tout diriger, je n’arrive pas à connaître tes intentions mais je les apprendrai tôt ou tard. Arrête de tout sublimer, tu ne connais pas les êtres comme je les connais. Donne-moi le commandement de ta petite vie, tu …
- Non je t’interdis de me donner des ordres. Tu n’es qu’une pourriture que je pourrais détruire d’un simple coup de pieu planté en plein cœur. Jamais je ne donnerai à ton Père ce qu’il désire, jamais ! Va t’en, va t’en, va AAAAAHHH !…
Lana avait vaincu, pour l’instant, et elle partit en quête de ce que désirait son père. Cette Leyna de malheur lui avait fait perdre du temps, il fallait qu’elle se dépêche. Elle trouva rapidement un
Caroubier. Elle récolta les fruits qui étaient mûrs, les broya et récupéra leur substance si fragile et importante pour son père. Puis elle suivit cette femme qui courait, elle n’était pas très jolie mais peu
10
importe, pour l’usage qu’il allait en faire, la beauté ne comptait pas. Elle l’assomma et la bâillonna.
« Père, voilà ce que vous m’avez demandé. La femme et 3 fruits du caroubier dont j’ai pris soin d’extraire le plus important pour vous !
- Lana que se passe-t-il ? Pourquoi ce n’est pas l’autre qui s’en est chargée ?
- Cette peste ne voulait pas vous amener ce que vous vouliez. Elle trame quelque chose mais je n’arrive pas à découvrir quoi ! Pourquoi ne pas se débarrasser d’elle ?
- Lana, voyons, si je me débarrasse d’elle, je te perds aussi. Je n’arrive pas à trouver comment TE garder avec SON corps mais j’y arriverai, ne t’inquiète pas !!! Je n’aurais pas dû choisir celle-là. Peut-être devrais-je te transférer dans un autre corps, seulement je trouve Leyna si belle et je veux le plus bel être pour t’accueillir. Enfin pour l’instant donne-moi la femme et la substance des fruits !
- Venez, Père. »
Lana le dirigea vers la cave où elle avait attaché la femme. Ecartelée sur une grande roue, elle était nue et souffrait atrocement. Lana lui avait entaillé les bras et les jambes de divers signes étranges. Elle avait senti une autre vie et lui avait ouvert le ventre pour en extraire un fœtus d’à peine 3 mois. Elle s’était dit qu’il pouvait être intéressant pour les essais de son Père. Elle avait arraché l’enfant du corps de sa mère et l’avait mis a tremper dans une matière étrange et visqueuse mais qui lui permettait de vivre. Elle ignorait si son Père le préférait mort ou vivant !
« Ma fille tu es divine, tu as même réussi à trouver une femme enceinte. Je n’aurais pu espérer mieux. Je vais pouvoir faire des essais plus poussés de façon à comprendre le fonctionnement du corps des femmes terrestres quand elles sont en période de procréation.
- Alors elle a trouvé ce que vous cherchiez, Maître.
- Ma petite Leyna, POURQUOI AS-TU CHERCHÉ A ME DESOBEIR ?
- Maître, je sais à présent que vous ne me ferez rien tant que j’aurai Lana en moi !
- Méfie-toi, je ne tiens peut-être pas autant à elle que je lui laisse entendre ! J’ai simplement besoin d’elle pour l’instant, c’est tout. Elle est très intelligente et peut m’être fort utile !
- Père comment pouvez-vous dire cela, je suis la seule descendante de notre race.
- Lana, sache que je fais croire CE QUE JE VEUX à QUI JE VEUX !!!! Maintenant, laisse-moi avec cette femme. Je désire être seul !
- Bien, Père. »
Il commença a tourner autour de la femme, elle hurlait à chaque fois qu’il la touchait. Elle avait la sensation qu’il rentrait dans son cerveau à chaque contact. Elle paniquait complètement, perdait son sang et se convulsait de douleur. Quand cette folle avait ouvert son ventre pour prendre son bébé, elle pensait mourir de douleur, puis elle lui avait recousu le ventre trivialement en lui disant que sa souffrance serait de courte durée. Et, à présent, elle sentait une présence étrange mais ne voyait rien. Tout à coup une chaleur violente envahit son corps, tout s’illumina et elle eut la sensation qu’on la piquait avec des milliards d’aiguilles. Elle s’évanouit. A son réveil elle constata qu’elle était à l’extérieur mais ne reconnut pas les lieux. Il y avait des animaux étranges autour d’elle, elle vit au loin un fœtus dans un bocal, un peu plus loin encore il y avait le système de reproduction d’une femme et, quand elle entendit cette voix qui lui faisait si peur quelques temps auparavant, elle comprit que ce qu’elle voyait venait de son propre corps. Une bête immonde à deux têtes s’approcha d’elle, la renifla, recula. Une voix retentit et la bête se mit à courir dans sa direction, elle bondit puis…….
« AAAAAAHHHH, MON DIEU QUELLE HORREUR !
- Que t’arrive-t-il, que se passe-t-il ?
- Houla Cindy a encore vu un fantôme !
- Pauvre con il y avait une énorme araignée.
- Stephen fout lui la paix, ça va chérie ?
- Oui, maintenant ça va mieux.
- Dis, Cindy, ton araignée elle faisait au moins dix fois ta taille non ???
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- Pierre peux-tu, s’il te plait, dire à ton crétin de copain qu’il la ferme un peu plus de 30 secondes.
- Bon stop tout les deux, vous êtes hyper fatiguants. Vous pouvez pas faire une trêve, même toute petite mais une trêve.
- Ouais ça va, c’est cool ! Mais qu’elle arrête de pleurnicher sans cesse.
- Je pleurniche pas « sans cesse » Monsieur Je Sais Tout.
- Ouais c’est ça ! Au moindre bruit tu hurles, au moindre frottement tu pars en courant, au moindre….
- Oh merde, vous êtes chiants à la fin. Continuez à vous chamailler, moi j’avance !
- Non, attends, ATTENDS PIERRE !
- Bouuuuuu attends, attends Pierrounet, houuuuu !
Schaltch !
- Tiens ça t’apprendra à te foutre de moi !
- Pu…. la salope, elle m’a giflé ! T’entends Pierre ta gonzesse m’a giflé.
- J’m’en fout, débrouillez-vous !
- Si c’est comme ça, j’me casse !
- C’est ça tire toi, crétin. »
Stephen tourna les talons et rebroussa chemin, au bout de quelques instants il s’aperçut que le paysage n’était pas identique à celui qu’il avait vu un peu avant.
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