Pensées nocturnes

Mon premier texte posté. Je sais qu'il y aurait des petites choses à changer/améliorer alors je compte sur vous pour m'orienter sur une meilleure voie. Merci ^^

Dans les doux mystères de la nuit,
Le temps coule infiniment, s'oublit
Au reflet de mon âme qui reluit
Sur ta tunique de glace. Tu me fuis.

De marbre ton regard me frappe
Sans la douceur décente d'une harpe,
Sans la chaleur de ton corps qui happe.
Mon coeur chétif, cassant, se réchappe.

Sans t'encager, je te veux comme science.
T'étudier sans laisser d'effluence
Couler en couleur: sans inadvertance
Et percer à travers toi. Briser ta jactance.

Mais tu es libre...

Sans ta froideur, je fond.
Dans mon panthéon, je pleure
Toute ma candeur! Tel un chiton
Qui colle comme crampon sur noirceur.

Pour toi je vibre.

J'ai été gênée par les rimes identiques pour chaque strophes, ça alourdit grandement les choses.
Sinon le thème me parle, la forme me dérange.

Sauf que "harpe" ne rime avec rien ! Pour ma part, j'ai eu l'impression que le sens était inféodé à la rime, ce qui est grandement dommage dans un poème. J'ai trouvé l'ensemble à la fois nébuleux et forcé...

socque a écrit:Sauf que "harpe" ne rime avec rien

Oui bon on remplace par "rape" et ça marche....ça serait rigolo ça "la douceur décente d'une rape".
Ok je vais me coucher --->

Je n'ai pas compris grand chose, ce qui m'arrive souvent alors ce n'est pas bien grave. En revanche.. et bien la forme ne m'a pas convaincue non plus. Un peu forcé peut-être, comme dirait Socque. Le texte ne me paraît vraiment pas naturel, j'ai l'impression de lire de la poésie contemporaine en kit avec juste ce qu'il faut d'abstrait pour faire bien "littéraire".

Les vers que j'ai aimé :

Couler en couleur: sans inadvertance
Et percer à travers toi. Briser ta jactance.

J'ai hâte de lire un autre de tes textes, pour me faire une idée et mieux appréhender ton style.

Problème de rime avec oublit (on écrit oublie) et fuit.

Le respect de cette rime à tout prix me plaît moyennement, je trouve qu'elle enferme ton écriture dans quelque chose de presque artificiel, dommage.

frappe/harpe/happe/réchappe... plutôt lourd.

Seule cette strophe me plaît et se détache un peu du reste, à mes yeux:
Sans t'encager, je te veux comme science.
T'étudier sans laisser d'effluence
Couler en couleur: sans inadvertance
Et percer à travers toi. Briser ta jactance