DANS LA MARGE : A la marge

Le remonte pour lui donner une seconde chance même si c'est trop tard


Sous les éclats scarifiés des mâts de marbre
Les chats puants aux arômes

G U A N T A N A M O E S Q U E S

Délivrez-moi de votre dire
Bannissez-moi de votre pire
Avant de frapper
Dites je vous aime
Puis entrez


L'amen nu des lourds des leurres
Des crevés repus
A la sanglante furie
Sainte-honte prie pour moi
Accroche-toi à mon alphabet

Quand à l'heure de l'extinction
Je m'échapperai de ce layon
Où pullulent les blattes
Je délivrerai les conformes
En infimes tranches de cactus
Tous ces rimailleurs
Les crocs à l'air

Dans l'enclos mes joues gonflées sous la torture
Vos visages j'absoudrai
Si tenté par le coma métaphysique


OU https://vosecrits.1fr1.net/forum-vos-ecrits-prose-f1/a-la-marge-t1783.htm

Je n'ai pas été touchée, j'ai trouvé que la violence abrupte du poème en affadissait le propos... Cela dit, je reconnais que l'écriture est efficace.

Hermétique.

comme toujours c'est fort...mais comme souvent délètère, a la limite de la nausée, mais je pense que c'est l'effet recherché, dans ce cas c'est comme d'habitude réussi..

Lu. Interressant comme d'habitude.

L'amen nu des lourds des leurres

Je suis friand de ce genre de tour de passe-passe, mais pour le coup, il
dédramatise ton propos.

Je me rappelle avoir été incapable de commenter ce texte. Pareil aujourd'hui. Pire. Ca se bouscule dans ma tête. Comme tu as bien fait de rapatrier ces lignes dérangeantes.

J'avais alors écrit ceci:

Je suis restée en-dehors de ce texte, du début à la fin. La déstructuration est décousue, la volonté de jouer la carte de l'hermétisme est trop voyante et téléguidée, ça anéantit mon plaisir de découvrir des esquisses spontanées ou un quelconque message. Désolée.

En le relisant aujourd'hui, je reste sur mes positions, même si j'apprécie différemment maintenant cette violence énoncée et la dureté des mots; ça me parle autrement.

J'ai lu beaucoup mieux de toi.
N'empêche que le ton est... ce qu'il est. Mais je trouve que les mots ne suivent pas assez. Si ton poème me parle (traduisez : me cogne) quand je le lis, et autant à chaque relecture, je n'en garde rien.
Je regrette de ne pas avoir trouvé de ces phrases qu'habituellement je garde de tes poèmes pendant des semaines.

Mais j'aime tes anti-rimes qui accrochent à chaque vers.

déçu par rapport à tes autres textes. Citer Guantanamo, comme ça, dès le début, ça casse tout, ça réduit la portée du poème, je trouve.
Sinon, j'ai quand même aimé le reste

Parce que je cherche sans cesse ici à voir le sens que tu mets derrière chaque expression, j'en perds le sens que je mets derrière chaque expression.
Me reste quoi ? Ces sons qui font sensation... c'est déjà ça mais ça ne suffit pas.

Trop d'esbroufe pour moi. Et le focus sur une actualité précise me gêne.
J'ai lu de meilleures choses sous ta plume.

L'amen nu des lourds des leurres

Les allitérations en "l" et en "d" m'ont branchée.

Par contre, pour Guantanam... Je ne peux, tout simplement, pas le dire sans bafouiller. Ce qui est gênant.

Pas mon préféré mais du Lol. Donc, cela me va.