Et puis vomir
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Et puis vomir
Et puis vomir
Ça prend aux tripes et tu sens tes yeux s’échapper malgré toi.
Ça cogne dur dans la cage de sang, ça pressent un oiseau affolé, des coups de becs à rogner les accords en copeaux. Le piano grince en coupe-coupe à dépulper les blanches, et ça pisse l’air faux, et ça suinte l’amer et toi t’y peux rien. Ça s’échappe et ça hurle à te rayer les tympans. T’as beau cribler les murs d’un regard qui voudrait la raison, l’agripper aux tentures, fixer le papier peint, il a déjà changé. Ça crisse le long des plinthes, ça boit le mètre carré. Ça frise l’inconvenance, ça gloutonne sans vergogne, bruyamment, salement. Toi t’es là, bras serrés sur ta poitrine à cris, à pas savoir où t’accrocher, l’œil rond, un zéro sur ta bouche en crise d’excroissance. T’as le cœur en nausées, t’es plus qu’un bloc nerveux, tes jambes s’encotonnent, il neige noir dans ta tête.
Un demi-ton. Un soupir.
Et puis vomir.
Romane
Ça prend aux tripes et tu sens tes yeux s’échapper malgré toi.
Ça cogne dur dans la cage de sang, ça pressent un oiseau affolé, des coups de becs à rogner les accords en copeaux. Le piano grince en coupe-coupe à dépulper les blanches, et ça pisse l’air faux, et ça suinte l’amer et toi t’y peux rien. Ça s’échappe et ça hurle à te rayer les tympans. T’as beau cribler les murs d’un regard qui voudrait la raison, l’agripper aux tentures, fixer le papier peint, il a déjà changé. Ça crisse le long des plinthes, ça boit le mètre carré. Ça frise l’inconvenance, ça gloutonne sans vergogne, bruyamment, salement. Toi t’es là, bras serrés sur ta poitrine à cris, à pas savoir où t’accrocher, l’œil rond, un zéro sur ta bouche en crise d’excroissance. T’as le cœur en nausées, t’es plus qu’un bloc nerveux, tes jambes s’encotonnent, il neige noir dans ta tête.
Un demi-ton. Un soupir.
Et puis vomir.
Romane
Re: Et puis vomir
Lecture-malaise.
Mais du début à la fin,comment dire ? Ca se ressemble.
Trop brut, trop concret.
Trop la tête dans le guidon. Pas assez de distance.
Pour moi, je garde le début et la fin et j'introduis par le milieu un paragraphe loufoque qui dénote.
Sinon de belles images.
Ceci dit, à trop vouloir démontrer, on ne montre rien.
Mais du début à la fin,comment dire ? Ca se ressemble.
Trop brut, trop concret.
Trop la tête dans le guidon. Pas assez de distance.
Pour moi, je garde le début et la fin et j'introduis par le milieu un paragraphe loufoque qui dénote.
Sinon de belles images.
Ceci dit, à trop vouloir démontrer, on ne montre rien.
Re: Et puis vomir
lol47 a écrit:Trop la tête dans le guidon. Pas assez de distance.
Merci ! C'est exactement ce que je voulais donner comme sensation. Lecture-malaise ? Extra de chez extra ! Merci lol ! waoh !
Re: Et puis vomir
Bien aimé.
Dire " plus ne [te serait] rien ". ^^
Dire " plus ne [te serait] rien ". ^^
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Et puis vomir
Ben c'est brut et rapide, mais en même temps, je pense que ça sert l'optique du texte. J'ai vraiment aimé. Pourquoi ne pas l'avoir posté dans la partie "poésie" ?
Re: Et puis vomir
J'ai hésité. Est-ce qu'on peut appeler ça "Poésie" ? Chez moi, je l'ai posté en poésie, oui, mais peut-être que sur VE, on le voit autrement ? Je n'en sais rien, mes textes sont souvent à cheval sur deux genres puisque "prose poétique".
Re: Et puis vomir
Romane a écrit:J'ai hésité. Est-ce qu'on peut appeler ça "Poésie" ? Chez moi, je l'ai posté en poésie, oui, mais peut-être que sur VE, on le voit autrement ? Je n'en sais rien, mes textes sont souvent à cheval sur deux genres puisque "prose poétique".
y'a un "truc" qui me fait dire que c'est plutôt de la poésie. quoi ? j'en sais trop rien
Re: Et puis vomir
Contrairement à lol47, j'ai trouvé le texte léché, trop écrit ; pour moi il peine à exprimer le dégoût. Le fait que, dans trois phrases successives, on trouve le même genre de structure ("des coups de becs à rogner les accords en copeaux", "Le piano grince en coupe-coupe à dépulper les blanches", "ça hurle à te rayer les tympans"), qui, à mon avis, "sonne" à chaque fois recherché, me paraît symptomatique d'un effort pour atteindre au brut, effort trop visible.
En résumé, pour essayer d'être plus claire : selon moi, la recherche d'expressions neuves, choc, parvient au but opposé, à savoir donner l'impression d'une distance intellectuelle au réel.
En résumé, pour essayer d'être plus claire : selon moi, la recherche d'expressions neuves, choc, parvient au but opposé, à savoir donner l'impression d'une distance intellectuelle au réel.
Invité- Invité
Re: Et puis vomir
socque a écrit:
En résumé, pour essayer d'être plus claire : selon moi, la recherche d'expressions neuves, choc, parvient au but opposé, à savoir donner l'impression d'une distance intellectuelle au réel.
Je n'aurais pas mieux résumé le sentiment que j'ai vis-à-vis de ces textes qui se veulent "fulgurant" - expression qui au passage, est aussi pédante qu'égocentrique.
Donc merci à vous Socque de m'avoir donné en deux phrases de quoi définir ce qui me repousse le plus dans les textes qui se veulent modernes mais qui n'affichent qu'une écriture "self-centered", narcissique et creuse.
En ce qui concerne ton texte, Romane, je partage l'avis de Socque, a savoir que tu as là quelque chose de bon dans le fond, à mon sens : l'idée d'un texte court sur les quelques secondes avant de rendre.
Mais si je n'accroche pas, c'est parce que comme trop souvent (encore une fois, cela n'engage que moi et mes goûts) : c'est très laborieux, on passe de recherche lexicale en procédé stylistique, sans répit et sans simplicité. Hors je pense qu'en restant simple, un minimum, on peut arriver à de très belles choses, et trouver d'autres appuis que des "images qui se veulent choc, et qui font le travail pour nous".
Alskay- Nombre de messages : 242
Age : 38
Date d'inscription : 06/08/2008
Re: Et puis vomir
Tu tombes bien, parce que je venais de réécrire sous une forme plus simple, après avoir lu le commentaire de socque, que je trouve remarquable (et merci au passage).
Voici donc une deuxième version :
Ça prend aux tripes et tu sens tes yeux exorbités malgré toi.
Le cœur bat fort, il s’affole, il cogne comme s’il allait éclater. Le piano grince ses touches blanches désaccordées, il sonne faux un air d’amertume, et toi tu es impuissant. La musique s’échappe et hurle à te blesser les tympans. Tu as beau détailler les murs et les tentures d’un regard qui voudrait se rassurer, les fleurs du papier peint se sont déjà transformées en monstres qui glissent le long des plinthes, envahissent la pièce. Inconvenants, ils dévorent sans état d’âme, bruyamment, salement. Toi, tu es là, bras serrés sur ta poitrine, à ne pas savoir où t’accrocher, l’œil et la bouche arrondis. Tu as des nausées, tes muscles sont noués, tu as les jambes en coton, un cauchemar dans ta tête.
Une fraction de seconde. Un soupir.
Et puis vomir.
P.S : Je n'ai pas trouvé plus simple que "un air d'amertume", et ça me dérange, du coup, parce que l'amertume ne fait pas partie du répertoire de l'ouïe. Je suis preneuse si vous avez mieux.
Merci à vous deux. C'est franchement mille fois mieux comme ça, hein !
Voici donc une deuxième version :
Ça prend aux tripes et tu sens tes yeux exorbités malgré toi.
Le cœur bat fort, il s’affole, il cogne comme s’il allait éclater. Le piano grince ses touches blanches désaccordées, il sonne faux un air d’amertume, et toi tu es impuissant. La musique s’échappe et hurle à te blesser les tympans. Tu as beau détailler les murs et les tentures d’un regard qui voudrait se rassurer, les fleurs du papier peint se sont déjà transformées en monstres qui glissent le long des plinthes, envahissent la pièce. Inconvenants, ils dévorent sans état d’âme, bruyamment, salement. Toi, tu es là, bras serrés sur ta poitrine, à ne pas savoir où t’accrocher, l’œil et la bouche arrondis. Tu as des nausées, tes muscles sont noués, tu as les jambes en coton, un cauchemar dans ta tête.
Une fraction de seconde. Un soupir.
Et puis vomir.
P.S : Je n'ai pas trouvé plus simple que "un air d'amertume", et ça me dérange, du coup, parce que l'amertume ne fait pas partie du répertoire de l'ouïe. Je suis preneuse si vous avez mieux.
Merci à vous deux. C'est franchement mille fois mieux comme ça, hein !
Re: Et puis vomir
Je ne vomirai plus jamais pareil qu'avant...
J'ai des doutes sur les procédés surabondants : l'accumulation d'images métaphoriques, de constructions parfois (volontairement je pense) "impropres" , quasi-épuisement d'un champ sémantique "décalé", etc.
Des doutes, j'en ai encore davantage sur l'intention, notamment comparé au déploiement d'effets utilisés...
Il y a de façon évidente une qualité, mais je n'ai pas apprécié a façon dont elle est déployée ici.
J'ai des doutes sur les procédés surabondants : l'accumulation d'images métaphoriques, de constructions parfois (volontairement je pense) "impropres" , quasi-épuisement d'un champ sémantique "décalé", etc.
Des doutes, j'en ai encore davantage sur l'intention, notamment comparé au déploiement d'effets utilisés...
Il y a de façon évidente une qualité, mais je n'ai pas apprécié a façon dont elle est déployée ici.
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Et puis vomir
La première, la seconde me semble presque moins bien, on perd quand même de l'énergie par rapport à la première.Romane a écrit:Euh... tu parles de quelle version ?
Je pense, pour faire plus dans le positif, qu'il faudrait que tout ça soit dans un récit. Pour moi, l'idée en tant que telle, quelle que soit sa réalisation sera forcément un échec si ça ne découle pas de quelque chose pour aller à quelque chose.
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Et puis vomir
J'ai pas envie que le fil reste en haut, pouvons nous nous rejoindre sur celui des commentaires ? (je vais copier coller, carrément)
Re: Et puis vomir
Bel effort, c'est déjà beaucoup plus "terre à terre", ça me plaît mieux. Je me permets de te faire un petit commentaire détaillé, qui n'a de valeur que d'être l'avis du lecteur lambda que je suis, mais qui peut-être explicitera mes commentaires parfois un peu sec.
Je me suis donc permis de reprendre tes deux premières phrases en expliquant ce qui me fait tiquer.
Quand au reste du texte, je me suis aussi permis de barrer ce qui me semble vraiment ralentir/ralonger le texte, et souligner ce que je trouve un peu cliché (dans le tournure, le sens ou l'image).
Enfin, je trouve le choix du "tu" périlleux. Peut-être trop familier. Je sens que tu veux dramatiser et accélérer la scène, mais à ce moment là pourquoi ne pas tout simplement dépersonnaliser le texte ?
Tout ça, c'est histoire d'essayer d'illustrer mon commentaire précédent, et en aucun cas je ne prétends détenir la clé de ton texte, loin de moi cette idée. Juste quelques remarques ponctuelles et personnelles.
Je me suis donc permis de reprendre tes deux premières phrases en expliquant ce qui me fait tiquer.
Quand au reste du texte, je me suis aussi permis de barrer ce qui me semble vraiment ralentir/ralonger le texte, et souligner ce que je trouve un peu cliché (dans le tournure, le sens ou l'image).
Enfin, je trouve le choix du "tu" périlleux. Peut-être trop familier. Je sens que tu veux dramatiser et accélérer la scène, mais à ce moment là pourquoi ne pas tout simplement dépersonnaliser le texte ?
C'est un incipit comme un autre, et il faut bien commencer quelque part, mais pourquoi l'article défini ? "Le" ne va pas. Je sens que tu veux donner une couleur particulière à cette première phrase, mais pas besoin de ce "le" qui détonne, la suite le fait comme il faut.
Le cœur bat fort, il s’affole, il cogne comme s’il allait éclater.
La deuxième phrase prend la tangente : un bel angle-doit pour remuer ton lecteur, mais la syntaxe ne va pas dans la première partie, il manque quelque chose ; et pourquoi les touches blanches ? L'image me semble maladroite, car un piano lorsqu'il se désaccorde ne fait pas de différence entre les cordes reliées aux noires et aux blanches.Le piano grince ses touches blanches désaccordées, il sonne faux un air d’amertume, et toi tu es impuissant.
La musique s’échappe et hurle à te blesser les tympans.
Tu as beau détailler les murset les tenturesd’un regard qui voudrait se rassurer, les fleurs du papier peintse sont déjàtransformées en monstres qui glissent le long des plinthes, envahissent la pièce. Inconvenants, ils dévorent sans état d’âme, bruyamment, salement. Toi, tu es là, bras serrés sur ta poitrine, à ne pas savoir où t’accrocher, l’œil et la bouche arrondis. Tu as des nausées, tes muscles sont noués, tu as les jambes en coton, un cauchemar dans ta tête.
Tout ça, c'est histoire d'essayer d'illustrer mon commentaire précédent, et en aucun cas je ne prétends détenir la clé de ton texte, loin de moi cette idée. Juste quelques remarques ponctuelles et personnelles.
Alskay- Nombre de messages : 242
Age : 38
Date d'inscription : 06/08/2008
Re: Et puis vomir
Alskay, histoire de ne pas remonter ce fil à chaque fois, on peut continuer dans le fil des com, steuplé ? J'y transfère ta réponse en citation, si tu permets, pour y répondre là bas. Merciiii
Re: Et puis vomir
Impressions... l'escalade du mal-être est bien retranscrit, la structure du récit est correct. Le choix des champs lexicaux est alourdi en effet par un trop-plein de vocabulaire excentrique. Affinage et ce sera bien... bref, tout a été dit et formulé. J'ai bien aimé. voilà
Petite-FRAP- Nombre de messages : 87
Age : 45
Localisation : Derrière la vitre
Date d'inscription : 01/02/2009
Re: Et puis vomir
Je préfère également le second quoiqu'il fasse plus terre à terre...
Un mélange des deux peut etre ? ça donnerai quoi ?
En fait le premier je l'ai trouvé trop "confus" et le deuxième trop "simple".
Un mélange des deux peut etre ? ça donnerai quoi ?
En fait le premier je l'ai trouvé trop "confus" et le deuxième trop "simple".
evaetjean- Nombre de messages : 408
Age : 44
Localisation : Entre ici et nulle part...
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: Et puis vomir
Je préfère le second pour sa lisibilité... Mais si le but était de provoquer un "trop plein" propre à faire vomir, alors le premier était ultra efficace... une vraie horreur.
Loreena Ruin- Nombre de messages : 1071
Age : 34
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: Et puis vomir
Ce bout de phrase est quand-même curieux.et tu sens tes yeux exorbités malgré toi.
Une bonne leçon pour moi qui aime bordéler les phrases.
Comment ça, Romane, sentir ses yeux exorbités ? malgré nous ou malgré eux? J'aimerai bien que tu me répondes à l'occasion si tu passes par là. Merci d'avance.
ps: Je ressemble à un clown, j'exorbite tout seul dans mon bureau du coup :-))
Invité- Invité
Re: Et puis vomir
pandaworks a écrit:Comment ça, Romane, sentir ses yeux exorbités ? malgré nous ou malgré eux? J'aimerai bien que tu me répondes à l'occasion si tu passes par là. Merci d'avance.
Malgré tout court. Tu sais, comme quand tu sens un bouton de fièvre pousser, c'est comme ça, tu n'y peux rien. Ou la chair de poule, malgré toi et malgré les poils de tes bras. Ceci dit, l'expression n'est jamais employée sous cette forme. Je l'ai toujours vue par exemple "il a les yeux exorbités". J'invente le verbe, s'il n'existe pas. Je n'ai pas vérifié, pour tout dire, mais ça correspond tellement à la sensation que je n'ai demandé la permission à personne.
Merci pour ton passage, et à vous tous aussi.
Et hop, je repars fissa sur mes multiples machins à achever !
Re: Et puis vomir
Moi aussi, j'ai lu ces deux textes comme des poésies en prose.
Même si le deuxième est beaucoup plus lisible, j'ai trouvé beaucoup plus de force au premier. A côté, j'ai trouvé que le deuxième était fade.
Et tant pis, si dans le premier, je n'ai pas tout compris. Il y a des mots qui résonnent, qui donnent de l'énergie au texte. C'est juste certaines associations que je n'ai pas trop comprises, mais cela donne un côté mystérieux au texte.
Même si le deuxième est beaucoup plus lisible, j'ai trouvé beaucoup plus de force au premier. A côté, j'ai trouvé que le deuxième était fade.
Et tant pis, si dans le premier, je n'ai pas tout compris. Il y a des mots qui résonnent, qui donnent de l'énergie au texte. C'est juste certaines associations que je n'ai pas trop comprises, mais cela donne un côté mystérieux au texte.
Re: Et puis vomir
Violent comme j'aime, très impliqué aussi, il n'existe aucune distance, c'est brut de décoffrage.
En même temps, cela a un aspect calculé qui finit par justement créer cette distance, comme si le narrateur se regardait écrire ou se regardait parler. Cela n'en fait pas forcément quelque chose de narcissique, je ne le considère en tout cas pas comme cela, mais cela donne une double personnalité au texte, interne et externe (bref, je m'embrouille un peu ;-)
La seconde version me paraît plus faible, moins puissante et percutante, presque lisse. Comme quoi, simplement quelques mots, quelques lettres et ça modifie pas mal de choses.
En même temps, cela a un aspect calculé qui finit par justement créer cette distance, comme si le narrateur se regardait écrire ou se regardait parler. Cela n'en fait pas forcément quelque chose de narcissique, je ne le considère en tout cas pas comme cela, mais cela donne une double personnalité au texte, interne et externe (bref, je m'embrouille un peu ;-)
La seconde version me paraît plus faible, moins puissante et percutante, presque lisse. Comme quoi, simplement quelques mots, quelques lettres et ça modifie pas mal de choses.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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