Ultimatum d'un samouraï

L'écriture belle et ample du texte a réussi à vaincre mon indifférence profonde au sujet, et j'ai pu apprécier cette lecture.

Deux remarques :
"le sang de mes ennemis le tachait abondamment", sans accent sur le "a" de "tacher" ; on tache quand on fait une tache, et on tâche quand on s'efforce d'accomplir une tâche.
"entendre encore en moi résonner le beau et noir requiem" ; s'il raisonnait, le requiem, il serait en train d'expliquer quelque chose au narrateur en faisant appel à sa raison.

Merci Socque, pour vos remarques et vos compliments.
Le sujet ne m'intéresse pas spécialement non plus, mais j'avais envie de changer de registre.
Effectivement, je voulais bien marquer "résonner".
Merci.

Quel potentiel, ton écriture. Un poil trop chargé en vocabulaire rare pour mon style habituel de lecture, mais vraiment , je ne peux que t'encourager. Les belles images se succedent à un rythme soutenu.
Je laisse la main aux experts pour un commentaire plus poussé.

Merci, Panda.
Par ailleurs, j'ai lu quelques-uns de tes textes postés ici, et je dois dire que j'ai été un peu secoué. Mais ton potentiel à toi n'est plus à découvrir ; apparemment, ta réputation te précède ici !
En tous les cas, ça fait plaisir de voir des jeunes de mon âge qui écrivent : c'est tout de même assez rare.

Un peu trop de fumée pour que je réussisse à entrer, ou bien est-ce la longueur des paragraphes qui me découragent d'avance...

Quel travail luk ! Il y a là un beau texte qui contient un potentiel très intéressant.

L'histoire abordée n'est pas mon sujet favori, je lui reproche tout ces JE, ce nombrilisme et puis ce ton geignard propre au narrateur qui semble se complaire dans une certaine forme de victimisation. Mais cela est peut-être volontaire?
Le personnage ne m'a donc pas paru très attachant mais j'ai tout de même eu envie de savoir ce qui allait lui arriver.

Par moments un peu longuet ou alors des phrases chargées, presque trop longues, avec un excès de vocabulaire pour décrire une idée. Je pense que ça vaudrait la peine d'être allégé ou alors d'adopter un rythme en décalage, avec l'introduction de quelques ruptures et aérations.