Du divorce

Excusez-moi, une faute d'orthographe que je viens de remarquer : "basculer d'un côté ou de l'autre".
Je vous laisse la main pour les autres

Un bel effort; un sujet sensible. Très. Mais je me suis ennuyé. J'aurais souhaité autre chose; plus inspiré, des situations et pas seulement un état des lieux.
Tiens; va jeter un oeil la:
http://www.sospapa.net/phpBB2/index.php
tu constateras toi meme que la realite depasse toute les fictions sur ce sujet. Elles sont a sa traine. L'effort a produire est gros.

Merci pour ton commentaire panda !
En fait, je dois avouer être parti sur ce sujet-là un peu à l'improviste, sans véritablement savoir où j'allais. C'est un peu de l'écriture automatique, de la prose instantanée... mon but n'était donc pas de retranscrire avec une totale précision/justesse la situation familiale dans ces cas-là et la détresse du père.
En revanche, tu as tout à fait raison : ce sujet mériterait d'être traité plus en profondeur.
Et, très souvent, la réalité dépasse la fiction.

et bien moi je trouve qu'on sent bien le ressenti de cet enfant... dur sujet certes... mais si présent dans notre société...

J'ai aimé ton texte que j'ai trouvé juste.

Ayant commencé ce texte à trois heures du matin, j'ai voulu lui donner une autre chance une fois reposée ; mais je le trouve encore ennuyeux. La phrase ci-dessous me paraît symptomatique de ce qui m'empêche d'aller au bout :
"J'ai sorti ma tête du sang pour recevoir d'autres giclées du vôtre ; comme vous vous battiez violemment ! et comme j'étais mal, moi, au milieu, toute petite et toute innocente, moi vers vous et vous vers moi mais plus jamais toi envers lui ni lui envers toi."
Jusqu'à "violemment", pour moi, c'est bien : l'image est nette, percutante, l'expression forte. Et puis vous vous croyez obligé d'expliciter le mal-être du nourrisson débarquant en pleine guerre de tranchées ; à mon avis, c'est inutile et plonge le texte dans le pathos et le cliché ("toute petite et toute innocente", pour un nouveau-né, sans blague !).
Donc, à mon avis, ce texte gagnerait énormément à être revu et dépouillé pour éviter les redondances et les formules à faire pleurer Margot.

Je suis assez d'accord avec Socque.
On s'ennuie, mais on regrette de s'ennuyer. On ne devrait pas.
Tes phrases sont très longues, ça donne un texte peu vivant. C'est dommage. Tu explicites trop, je trouve.

A épurer, mais y'a quelque chose, vraiment. :-)

Et bien moi j'ai beaucoup aimé. Et je trouve que les styles d'écriture sont trop semblables, de plus en plus, dans notre société. Les phrases longues sont étouffées pour y substituer des courtes, qui sont censées donner de la fluidité au texte. Et c'est dommage, car de longues phrases bien menées sont souvent plus solides qu'un texte trop épars. Je trouve donc que ce texte est touchant et bien mené. Pour ce qui est du pathos, on n'en voit pas souvent, et ça manque de temps en temps. Insister sur l'innocence de l'enfant de cette manière n'est-il pas somme toute une insistance comme une autre? Ca ne me paraît pas en trop dans le texte. J'ai apprécié cette lecture, et notamment la phrase que justement Socque semblait vous reprocher:

"Et comme j'étais mal, moi, au milieu, toute petite et toute innocente, moi vers vous et vous vers moi mais plus jamais toi envers lui ni lui envers toi."

Mais c'est un avis subjectif, et je pense juste que Socque et moi-même ne sommes pas sensibles aux mêmes choses. Quoi qu'il en soit, j'ai apprécié ce texte. Merci à toi, Lu-k.

Plus j'approchais de la fin plus je me disais que ce texte aurait tout intérêt à être élagué, et bien élagué. Je vois que d'autres ont eu le même sentiment, ça me rassure :-)
Ce serait bien d'essayer de le reprendre, de le resserrer, en préserver l'essence, le noyau, pour lui donner plus d'impact au lieu d'insister sur des lieux communs assez larmoyants.

Ah, quand je l'ai écrit, je ne le pensais pas si cliché, ce texte !
J'essaie justement d'éviter le plus possible les lieux communs, car j'ai souvent horreur d'en lire, mais bon... sûrement dû à mon âge, mon jeune esprit étant encore bien rempli d'images toutes faites.
Je me débarrasserai définitivement de ça avec le temps, j'espère.
En tous les cas, merci à tous pour vos commentaires.

Nous connaissons ça, maman, toi et moi, pas vrai, ces temps fatigués ou ces instants à la marge de tout, de rien, où les trains ne passent plus sous nos yeux juste parce que les rétines de notre coeur sont trop embuées de larmes ou juste parce que nous sommes trop fatigués de courir après l'irrévocable, le trop rapide, les TGV émotionnels.
Voilà une phrase qui me paraît bien chargée, un peu trop. Il y en a quelques unes dans le texte. A alléger peut-être.

Si je reconnais que l'écriture est, une fois de plus, agréable et de bonne qualité, je déplore le ton trop nombriliste du texte et cette plainte lancinante du début à la fin. De plus, cette manière de s'adresser à autrui ne sonne pas tout le temps très naturelle.
Tout cela m'a tenue écartée et c'est dommage, car le sujet devrait interpeller mais c'est la manière qui m'a quelque peu repoussée.