Ayhzer - Démetesse : L'attaque du technocomplexe

Bonjour à tous.

Voici le premier texte que je veux vous faire lire.

Ce texte provient d'un récit plus grand, que j'écris depuis un moment. Celui ci, je l'ai écrit à part, car il n'est pas encore dans la chronologie du reste. C'est un récit d'action qui sera intégré à l'histoire complète, mais j'ai eu envie d'écrire celui ci "à part" pour l'instant. J'ai envi de vous faire lire celui-ci en premier car je pense que cela vous plonge en plein coeur de l'action, sans pour autant avoir besoin d'être dans la chronologie. Même si vous ne conaissez pas encore l'univers, je pense qu'il est lisible même quand on à pas tout les élements du "décors". Bref je sais pas si c'est clair, donc je n'en dit pas plus, je vous laisse juger :

Ayhzer arrive enfin aux portes du technocomplexe. De l'extérieur, on peut à peine voir le haut de la tour principale, qui, d’après les rumeurs, atteindrai le bouclier planétaire. Zone aussi grande qu'une métropole, elle est habitée a 90 % par des robots de toutes classes, et seulement 10 % d'humains. La plupart des humains sont des scientifiques privilégiés qui ne sortent jamais du complexe, leurs rôles étant d'améliorer constamment l'intelligence artificielle au service des Démétéens. Certains sur Démétesse disent que ces hommes sont esclaves des machines, d'autres disent qu'ils ont le contrôle total, mais nul ne sait ce qu'il advint d'eux lorsqu'ils rentrent pour la première fois dans l'enceinte mythique, car ils n’en ressortent jamais. Des murs métalliques du plusieurs kilomètres de hauteur entourent le complexe, seul une entrée permet d'y accéder, une entrée que seul les plus haut gradés Déméteens peuvent passer. L'entrée de ce gigantesque centre de production et de recherche est bien gardée. Le mur métallique infranchissable forme au niveau de l'unique passage un gigantesque couloir hautement protégé pénétrant dans la cité, dont la fin n'est même pas visible de l'extérieur.

Les meilleures défenses protègent l'entrée. La première ligne est gardée par des robots légers de forme humaine possédant des armes basique, les Humanogardes. Fusils thermiques et revêtements pare-balles est leur équipement. Leur programme d'intelligence artificielle est assez basique. La seconde ligne de défense, plus difficile à passer, est composée de tourelles automatiques à incandescence, demi-sphères rotatives parfaites ancrées aux murs et contrôlées par des lentilles de vision HL 3968, la plus haute technologie de vision artificielle existante. Elles rassemblent tout type de technologie, capteur de mouvement, chaleur, électrique, optique de précision, et bien d’autres. Elles sont capables de détecter tout corps étranger à l'entrée, de jour comme de nuit, avec ou sans camouflage, et d’activer les tourelles en direction des intrus. La dernière ligne de défenses, les quatre Technogardes. Redoutables machines de guerres et condensé de technologie militaire. Le Technogarde est le fleuron de l'armée Démétéene. Il est soutenu par ses deux pates métalliques chacune posée sur un trépied capable de s’ancrer au sol, ou de s'y dérober. Les deux blocs solides se réunissent sur un tronc commun, et le corps partant de ce tronc est divisé en quatre bras armés redoutables. Deux bras du haut de part et d’autre de tronc, symétriques, l'un à sulfateuses ioniques et l'autre à balles explosives de gros calibre, les deux autres orientés vers le bas sont des pinces mécaniques d'une force et d'une résistance incroyable.

Il était temps d'entrer. La mission était trop importante pour reculer au dernier moment. Ayhzer, qui se tenait debout devant l'entrée, activa d'une simple pensée l'invisibilité, capacité impossible à utiliser en pleine action. Ainsi, aucun œil humain, et peu de technologies pouvait le voir. Il avança doucement, prudemment, jusqu'à se trouver à coté du premier Humanogarde. Pour une fraction de seconde, il abandonna l'invisibilité, posa sa main sur la tête du robot, et concentra sa force psychique à travers son armure pour corrompre le programme de sa cible. Il sentit sa puissance mentale comme un frisson à la fois glacial et brulant parcourir le long de son bras, traverser son armure mythique, servant aussi d’interface pour transformer sa pensée en informations numériques. Ainsi, le flux mental numérique peut atteindre la paume de sa main et traverser le cortex électro-cérébral du garde, et corrompre son intelligence artificielle. Tout cela ne dura que quelques secondes, pas suffisantes pour être repéré. Le garde était à présent corrompu et inoffensif pour Ayhzer. Il transmit à ses semblables le programme corrompu par ondes de communications. Ils étaient tous neutralisés. Hélas, impossible d'étendre la corruption aux lentilles de visions, aux tourelles et aux Technogardes, qui sont d'une structure technologique différente des Humanogardes. Ayhzer enleva son bras de l'ennemi puis réactiva l'invisibilité. Il lui restait le plus dur à passer. Quelle stratégie pourrait-il adopter face aux tourelles et aux lentilles de vision ? Tenter de passer inaperçue avec l'invisibilité ? Trop risqué. La plupart des systèmes ne pouvait le voir, mais les défenses du technocomplexe étant au sommet de l'évolution Démétéenne, Ayhzer pouvait certainement être repéré, même invisible. La seconde option, utiliser les Humanogardes pour détruire les tourelles. Ayhzer n'avait aucune données sur la résistance des tourelles, ni sur la puissance des armes des humanogardes. Il fallait pourtant prendre le risque, c'était la seule option.

IL ordonna aux robots, d’une simple pensée, d'avancer doucement vers les tourelles, pour se poster chacun sous une. Un problème supplémentaire, il y avait six gardes pour huit tourelles, les deux dernières ne seraient donc pas détruites en même temps que les autres. Chaque robot avança vers une, tout en essayant de ne pas éveiller le soupçon. Les lentilles de visions pourraient aussi être capables d'analyser les comportements de tout alliés ou étranger, voir même analyser l'intégrité des programmes internes des robots, mais il n’y avait là aucune certitude, ni aucune information la dessus. Les six gardes étaient sous les tourelles, il était temps. Ils pointèrent leurs gigantesques fusils vers une tourelle et firent feu. Dans un vacarme assourdissant, les ondes de chaleur des fusils frappèrent de plein fouet les tourelles. Leur destruction fit voler des débris de tous les côtés. A ce moment même, les lentilles détectèrent l'anomalie, et il fallut qu'une fraction de seconde pour qu’elles orientent les tourelles vers les Humanogardes. Sur les six tourelles visées, deux avait été que partiellement détruites, et il restait aussi les deux tourelles épargnées jusque là, avec leur plein potentiel. Les quatre s'orientèrent vers les quatre gardes les plus proches, et firent feu. La caractéristique unique de leur mode de tir était à la fois remarquable et diabolique. Un jet de liquide hautement inflammable était propulsé avec une pression énorme, pour être projeté par le canon par un minuscule orifice, d’une largeur de l’ordre du micromètre. La vitesse de propulsion provoquait un tel frottement dans le canon que le liquide s’enflammait immédiatement à la sortie. Ainsi propulsé, le canon avait une portée de tir d’une centaine de mètres. C’était peu, mais suffisant pour découper instantanément n’import quoi sur le passage du liquide. Si la cible était vraiment résistante, elle « cuisait » très rapidement. Les machines touchées fondaient, les humains grillait sur place ou était découpés. Deux des Humanogardes furent coupés en deux, le troisième et le quatrième qui étaient visés par les tourelles endommagées prirent feu. Le premier était au sol, mais encore apte à tirer. Il visa une tourelle endommagée et la détruis. La seconde rafale de tirs fit un carnage. Les deux gardes qui brulaient déjà fondirent, et deux autres étaient en pièces. Il n’en restait que deux, dans un piteux état. C'est alors qu'Ayhzer sentit la menace. Il perdait progressivement le contrôle des deux derniers, les lentilles de vision avaient détectées la corruption de leur programme d'intelligence artificielle. Elles étaient en train de reprogrammer entièrement les 2 Humanogardes restants, et Ayhzer en perdit totalement le contrôle. Il était suffisamment loin pour ne pas être visé par les tourelles et se préparait au pire. Sachant que l'intrusion était détectée, aucune entrée en douceur n'était plus envisageable.

Il quitta l'invisibilité, et se concentra pour invoquer son épée. Dans son dos, rien ne semblait paraître autre que son armure lisse et solide, et pourtant, l'arme ultime était là, quelque part. Au centre du dos, dur et uniforme comme de la pierre polie, un symbole étrange apparu. Ce symbole formait un grand cercle, en son centre traversait plusieurs courbes. Cela ressemblait beaucoup au Taijitu, symbole mythique des ancêtres qui symbolisait l’équilibre, le Yin et le Yang. Ce symbole était beaucoup complexe que l’original, d’une étrange magnificence. Des arcs électriques provenant de toutes les extrémités du corps d’Ayhzer parcoururent son dos en direction du centre de ce symbole, pour se concentrer et former une sorte de boule énergétique. Une gigantesque lame se déplia de haut en bas, en largeur et hauteur, naissante de cette énergie. Le manche de l'épée ultime se forma dans l’électricité sur la base haute de la lame. Une beauté indescriptible. L’ensemble faisait la taille de son porteur, en largeur, la lame faisait un tiers de son dos, et presque la longueur d’un pouce en épaisseur. Malgré la masse qu’elle semblait imposer, le fil montrait une infini précision. Lorsque Ayhzer pris l'épée de sa main gauche, elle se détacha de son dos, pour laisser le dos de l'armure comme si rien n'en était sorti. Le symbole disparu progressivement. Il mania l’épée en formant des mouvements circulaires de gauche à droite comme pour tester sa régularité. Dans les mains de son porteur, la lame semblait d'une légèreté incroyable. Ayhzer se mis à marcher en direction des robots et des tourelles. Il accéléra le pas pour atteindre une vitesse de course extraordinaire, l'épée toujours à la main gauche, son extrémité trainant au sol générait des étincelles. Il se jeta sur le premier humanogarde, soulevant son épée, et le pulvérisant de haut en bas d'un seul cou. Le second tira dans le torse de l'assaillant, mais l'armure du porteur semblait à peine rougir par le coup de feu thermique. Il courra vers lui pour lui transpercer le torse d'un coup sec, laissant apparaitre par un trou béant toute les subtilités électroniques et électriques du robot. Il tomba raid sur le sol. Pendant ce temps, les tourelles s’orientèrent vers l'ennemi, Ayhzer tourna son regard vers elles. Lorsque la première fit feu, il disparut comme volatilisé. Le tir fit fondre l'Humanogarde au sol, mais l'intrus n'y était plus. Les tourelles tournaient dans toutes les directions pour détecter l'ennemi grâce aux lentilles de vision. Ayhzer, complètement invisible, marcha vers la première tourelle qui s'affolait dans tout les sens pour le rechercher. Une fois en dessous de la première, il devenu visible, pointa l'épée vers la tourelle et plia les genoux pour prendre de l'élan et fit un bond prodigieux. Pendant ce temps, la tourelle d'en face le détecta et chargea pour tirer. La première tourelle fut transpercée par l'épée et broyée dans la verticale. La seconde tira, et lorsqu'Ayhzer retomba il prit de plein fouet la salve rouge de liquide incandescent. Il fut propulsé dos au mur et semblait assommé par le tir, pendant que le feu sur son torse et son bras droit ne semblait même pas traverser l’armure, pour enfin s’éteindre. La tourelle chargea de nouveau et visait toujours l'assaillant, qui semblait à peine reprendre ses esprits. Son bras gauche tenait toujours l'épée intacte, et malgré tout, le liquide brulant semblait finalement avoir endommagé son bras droit. Ayhzer secoua la tête comme pour se remettre les idées en place, et se releva. Il prit son épée des deux mains, et concentra toutes ses pensées en la regardant. Du plus profond de son subconscient, une vague de chaleur l’envahit, et progressivement, la lame de l'épée se dématérialisa. Lorsque elle semblait disparaitre, elle devenu à moitié transparente et flamboyante. Une flamme vive et intense envahissait toute la lame. La tourelle tira, et en une fraction de seconde, Ayhzer fit un geste du sol vers le haut comme pour lancer son épée, poussa un cri ultime, et une onde de feu croisa le tir pour s’écraser sur la tourelle. Le tir atteignit quand même Ayhzer, mais l'onde de feu de l’épée fit exploser instantanément l’instrument ennemi. Le vainqueur de ce combat fut de nouveau propulsé sur le mur, et resta assis adossé à ce dernier. Il posa l'épée au sol sur sa gauche et regarda son torse. Par endroits, l'armure était brulée et l'on pouvait voir la peau intacte du porteur, de même sur le bras droit et légèrement le bras gauche. Cela ne semblait pas l’atteindre moralement. Il regarda ses dommages superficiels, et la reconstitution commença. La ou l'armure n'était plus, les trous apparents semblaient se refermer, on pouvait voir des centaines de microplaques métalliques se chevaucher et rouler pour refermer les trous. En quelques secondes, l'intégrité totale de l'armure était rétablie.

Après avoir retrouvé ses forces, Ayhzer ramassa son épée, se leva, et avança vers son but, le centre du technocomplexe. Rien n'était joué, et il restait un problème majeur, les Technogardes. Ces derniers étaient désormais prêts au combat et sur le qui vive, car l'entrée fracassante avait éveillé toute la cité, il était désormais impossible de se faufiler. Tout en marchant vers le dernier rempart, Ayhzer usa de son pouvoir de projection psychique pour voir de plus prêt ses ennemis, tout en restant physiquement loin d’eux. En une fraction de secondes, une série d’images lui apparurent à l’esprit, il vit sous différents plans les quatre Technogardes prévus, mais un cinquième semblait s'être ajouté à la fête. Ce dernier semblait encore plus gros et plus évolué que les quatre autres, qui étaient censés être déjà le plus haut échelon de l'IA et de la technologie Démétéene. Une difficulté supplémentaire inconnue qu'il faudrait surmonter.

Ayhzer activa l'invisibilité, même si il redoutait d’être détecté à peine arrivé à côté des gardes. Les deux premiers étaient côte à côte, les deux suivants étaient derrière, et le cinquième au milieu d’eux, formation en carré classique de la tactique robotique Démétéenne. Ayhzer savait que ses pouvoirs psychiques, face à de telles machines, ne seraient d'aucune utilité si ce n'est l'invisibilité. Les deux premiers robots, ancrés au sol, ne semblait pas détecter la présence de leur ennemi, et ce dernier put les approcher de très près sans être détecté. Il fit soudain apparition derrière le garde de gauche, donna un violent coup d'épée au niveau du tronc du robot, ce qui détruisit le seul lien entre les bras armés et les pieds d'ancrage. Les bras de la bestiole s’agitait par terre jusqu’à l’extinction tandis que les pieds avait arrachés le sol par la force du coup, et s’était renversés. Le second, lors de l'apparition de l'ennemi, fit volte face et prépara son tir. Une salve de balles explosives vint frapper l'armure sur son torse, mais cela ne fit que ralentir l'intrus. Le second canon du robot chargea, et tira, mais bien trop tard. Ayhzer avait déjà les deux pieds sur la jonction des deux bras supérieurs du Technogarde, et transperça derrière un bruit fracassant le robot sur la moitié de sa hauteur. Ce dernier se débattait de toute ses forces jusqu'a attraper Ayhzer avec son bras mécanique le lança au loin, pour enfin s'écrouler au sol dans un bruit assourdissant. Ayhzer se releva derechef, et s'apprêtait à courir vers les trois derniers Technogardes lorsqu'il vit que son épée était à leurs pieds. Sans son arme, il semblait impuissant. Il utilisa de nouveau l'invisibilité pour s'approcher de ces ennemis, et cela semblait efficace. Il avançait doucement pour ne pas être repéré, et lorsqu'il fut à moins de 10 mètres de son unique arme, le Technogarde de modèle encore inconnu, le cinquième, orienta ses armes tout droit vers Ayhzer. Ce dernier s'arrêta net, le robot l'avait-il détecté ou était-ce un simple mouvement de contrôle ? Ayhzer n'osait plus avancer. Ce robot, qui n’était pas ancré au sol, fit soudain un pas en avant, et pose sa pate en forme de trépied sur l'épée comme pour la bloquer au sol. Il semblait pourtant impossible que les robots aient atteints un tel niveau d'intelligence artificielle (IA), et pourtant le robot semblait comme vouloir provoquer son ennemi invisible. Fruit du hasard ou véritable raisonnement d’une machine ? Il décida finalement de s'éloigner du robot pour tenter d'anéantir les deux autres sans son épée, espérant que cela ferait bouger le troisième. Il ne lui restait qu'une seule option, tenté de corrompre l'un des deux pour qu'il détruise l'autre, bien que les données recueillies la veille indiquaient clairement que leur programme était l’un des mieux protégé. Il fit donc ainsi.

Toujours invisible, il fit le tour du robot de droite pour arriver derrière lui, et se jeta sur le tronc qui relie les bras aux pieds, et qui contient tout le programme de son IA. Il posa ses deux mains sur la partie centrale, sortit de l'invisibilité, et concentra tout son pouvoir mental pour accéder au logiciel. Encore une fois, l'onde psychique parcouru sa tête, puis ses bras dans un frisson glacial et brulant, pour être transformée en signal numérique par son armure et atteindre le logiciel du robot. Le temps de la manipulation, le robot fut paralysé, mais les deux autres se rendirent compte tout de suite que leur ennemi était sur l'un des leurs, et se retournèrent sur le champ. Ils ne pouvaient tirer dans le risque de détruire leur semblable, ils se mirent donc à sortir leurs pieds du sol, et à courir vers lui pour lui ôter l'ennemi. Ayhzer se concentrait de toutes ses forces, au point d'entrer dans une transe insoutenable pour son esprit, et il parvint enfin à modifier le programme pour retourner l'ennemi contre ses alliés. Ayhzer tomba raid par terre, et le robot chargea ses armes, tandis que les deux autres arrivaient le plus vite possible. Le Technogarde corrompu tira tout ce qu'il pouvait vers le plus faible des deux autres. Les balles explosives perçaient son blindage, et les salves de sulfateuse ionique anéantissaient tous les circuits électriques du robot. Le Technogarde le plus imposant, celui qui semblait bien plus gros et plus évolué, répondit par un tir décisif. D'un seul coup, son bras droit dégagea un rayon laser d'une puissance phénoménale et désintégra le robot corrompu. Plus rien n'en subsistait que des résidus métalliques fumants au sol. Le Technogarde restant se retourna subitement vers l'endroit ou l'épée était restée, mais elle n'y était déjà plus. Ayhzer avait disparu de l’endroit ou il gisait, et le robot le cherchait. Il tournait dans tout les sens, orientait ses armes de haut en bas, de gauche à droite, et s'arrêta d'un coup. Il chargea le laser, et tira dans le vide. Ayhzer réapparu devant le tir, l'épée à la main, et pris le coup de plein fouet. Il était au sol, stupéfait. Le robot l'avait vu malgré le camouflage, et son arme était d'une puissance redoutable. Il était donc bien d'une technologie nouvelle, encore inconnue du monde extérieur au technocomplexe. Sur le torse, l'armure n'était plus qu'un trou béant, et l'on pouvait voir les nombreuses blessures causées par le tir. Le sang coulait des muscles saillant à l’air, et la peau tout autour était brulée. Le robot marchait en direction d'Ayhzer, il n'avait donc qu’une fraction de secondes pour se tirer de la situation. Les chairs commençaient à se reconstituer, l'armure suivait lentement, mais il ne pouvait plus bouger, la douleur était trop forte, le corps ne répondait plus. Le robot arriva sur Ayhzer, et l'attrapa en entier grâce à sa pince. Il se mit à hurler de douleur :

- Si tu veux que je te détruise rapidement, lâche moi boite de conserve !

La machine le souleva pour le tenir devant ce qui paraissait être ses yeux de robot. Il en sortait une lueur verte intermittente. La machine semblait fixer son ennemi avec insistance, et s'exprima d'une voie métallique double :

- De quoi est tu fait, étranger pour passer à ton aise toutes les défenses ! Et que fait tu dans cette endroit interdit !

Ayhzer repris ses esprits pour surmonter la douleur tandis que la cicatrisation s'achevait presque :

- Tu es une machine bien différente de toutes celles que j'ai croisées ! Tu semble doué de conscience, ce qui est impossible pour cette époque. Je te retourne la question, de quoi donc est tu fait, toi ?

Après une très courte attente, comme si le robot « traitait » l’information, il répondit :

- Tu n’es pas en position de force, étranger. Ta voix trahit ton humanité, mais tu semble différent de l'évolution naturelle de l'Homme. Aucun humain n'est capable de régénérer aussi vite, et je constate aussi que tu sais corrompre l’IA de la plupart des machines. Cela sembla attribué à ton armure qui parait aussi d’une technologie inconnue, voir étrangère à notre monde. Mais je n’ai pas toutes les données. Explique moi d'ou tu viens, et d'ou viennent tes capacités, ou je te broie d'un simple geste !

Ayhzer semblait aller mieux, cette « discussion » lui laissait le temps de régénérer et reconstituer son armure. Il continua à gagner du temps :

- Tu penses être différent des autres boites de conserves parce que tu as un programme plus évolué que les autres ? Sache que tu n’es qu’un tas de ferraille parmi tant d'autres. Si je dois souffrir pour te détruire, qu'il en soit ainsi !

La machine mis moins de temps à répondre :

-Je n'aurais pas mes réponses par le dialogue, je les aurais donc par des moyens moins conventionnels.

De son bras gauche, le robot attrapa le bras du prisonnier, le sera très fort pour l'arracher d'un coup sec, ce qui fit hurler le prisonnier dans un torrent de sang et de chair. Il lâcha le bras qui tomba au sol, le sang s'arrêta de couler de l’épaule au bout de quelques secondes. L'armure qui recouvrait le bras se désintégra, et ce dernier se décomposa en quelques secondes. Le robot regardait toujours son prisonnier qui hurlait de douleur.

- Il en faudra plus pour m'anéantir ! Je vais te détruire !

Le robot observait d’abord la désintégration stupéfiante de bras gisant, puis regarda de nouveau son prisonnier, et il vit que l’os du bras commençait déjà à se reconstituer. Les tissus suivaient tout autour. Soudain, Ayhzer concentra tout son pouvoir psychique vers son armure, et celle ci se mit à rougir au point que de la fumée commençait à émerger du corps de son porteur. Ayhzer hurlait à la mort, la souffrance était à son paroxysme. Le robot, pour parer à cet imprévu, serra de plus en plus fort son ennemi :

- Je ne sais pas ce que tu tente de faire, humain, mais tu cours au suicide. Parle ou je continue à serrer. Si tu es coopératif, ta mort sera peut être moins douloureuse.

Le Technogarde ne semblait pas se soucier du phénomène naissant de l’armure d’Ayhzer. La chaleur intense commençait à faire fondre la pince du robot, et même le porteur de l'armure, qui hurlait toujours, brulait et ses tissus ne régénéraient plus. Le robot perdait prise. La chaleur extraordinaire fit fondre la pate, puis le bras. Ayhzer tomba au sol, et pourtant la chaleur continuait d'attaquer le robot. Après le bras, le tronc du technogarde fondit aussi, et les restes tombèrent au sol. La chaleur sur l'armure d'Ayhzer s'estompa, et difficilement, le bras droit se régénéra ainsi que les tissus blessés et brulés. Enfin, après un certains temps d'inactivité, allongé au sol, son armure se reconstitua aussi d'elle même.

Ayhzer se releva, ramassa son épée, puis la posa dans son dos ou le symbole réapparu, et l’épée se compacta au centre pour enfin disparaître dans un torrent d’électricité. Le combat était terminé, et le chemin était enfin libre. Normalement, aucune autre défense n’était prévue, car personne jusqu’ici n’avait jamais franchi les murs. Cet endroit était mythique et sacré, et personne ne l’avait souillé jusqu’à aujourd’hui. Il subsistait tout de même le doute. Ayhzer l’avait senti, ce dernier ennemi semblait avoir une conscience, non pas l’IA, mais bien une conscience, très proche de l’humain, en beaucoup plus sophistiqué. Le contact avec cette machine lui avait permit de pénétrer en surface son logiciel, et il avait bien sentit quelque chose de bien plus profond que la technologie. Mais l’essentiel était la mission, et le chemin était encore long, même si le plus dur était passé.

Re-coucou à tous!

Je me permet de remettre un petit message, car je constate que personne ne semble vouloir commenter mon texte.

Est-ce à cause de la longueur, ou c'est tellement mauvais qu'on veux pas me le dire ?

Je suis preneur de toute critique, même si c'est pour me dire que j'ai rien à faire ici...snif

A bientôt j'espère :-)

La longueur ne m'aurait pas gênée, d'autant que j'aime la science-fiction, si votre texte n'était tombé dans un travers hélas très courant dans ce genre, et qui consiste à bien tout expliquer le pourquoi du comment, à mener le lecteur par la main.

Cela se remarque dès le début :
"Ayhzer arrive enfin aux portes du technocomplexe. De l'extérieur, on peut à peine voir le haut de la tour principale, qui, d’après les rumeurs, atteindrai le bouclier planétaire. Zone aussi grande qu'une métropole, elle est habitée a 90 % par des robots de toutes classes, et seulement 10 % d'humains. La plupart des humains sont des scientifiques privilégiés (...)"
Donc, le technocomplexe, c'est un truc avec une tour très haute, une zone très grande dont vous nous indiquez les statistiques de population, etc. Or, quand on lit un texte, on aime découvrir par soi-même de quoi il est question. Une présentation aussi scolaire et maladroite de l'univers où on arrive ne peut selon moi que rebuter le lecteur...

Je rejoins l'avis de socque avec en plus, mon désintérêt personnel pour ce genre de sujet, ce qui n'aide pas.
Tu as travaillé ce récit, j'en suis certaine et mis un certain soin dans ton écriture mais où se place le lecteur dans tout cela? Nulle part ! Aucune place ne lui est réservée, tout lui est raconté en détails, explicité de long en large au point de devenir parfois lassant, c'est dommage.
Sans parler de la densité, pas vraiment attirante.
Je pense qu'il y a pas mal de termes à supprimer, de phrases à alléger, afin de créer un texte plus dynamique et plus interactif, dans le sens où il permettrait au lecteur de s'inventer un monde bien à lui, histoire de rêver dans son coin.

Merci pour ces remarques, et merci de m'avoir lu.

Je manque d'experience et j'aurais besoin de plus de détail sur ce que vous dites.

Ce que je comprend de vos remarques (corrigez moi si je me trompe), c'est que c'est trop détaillé, trop "expliqué". Que dois-je donc faire pour m'améliorer ? être plus évasif ? Je pensais, en lisant, que c'était la description qui stimulait un peu plus la curiosité, c'est donc pour ça que j'essaye d'être clair.

L'idéal pour que je comprenne, serait que quelqu'un essaye de reformuler un petit bout de mon texte (très léger), avec une façon plus appropriée que la mienne de l'écrire.

Sinon, que voulez vous dire par "densité" ?

Comment puis-je rendre mon texte plus dynamique ? plus interactif ?

Merci pour votre aide,

Je ne propose jamais de variantes aux textes d'autres personnes, parce que, à mon avis, ce n'est pas légitime de se substituer à l'auteur dans sa manière de dire les choses. Si ma proposition ne vous plaît pas, elle n'aura servi à rien ; si elle vous plaît, je vous aurai ôté la possibilité de trouver vous-même une meilleure formulation.

Pour m'expliquer plus clairement sur mon commentaire : si vous êtes lecteur de science-fiction, vous aurez remarqué que les récits les plus intéressants sont ceux où l'on découvre peu à peu dans quel univers on se trouve, typiquement ceux où l'on suit un personnage qui fait partie de cet univers, qui y évolue ; en décrivant simplement ce qu'il voit, l'auteur parvient à faire comprendre l'arrière-plan de cet univers, ce qui l'informe. Par exemple, j'ai lu cet après-midi une nouvelle qui commençait par une phtase du genre :
"Fernando, comme toujours, perdit un peu de mémoire au cours du transfert inter-branes."
Avec ça, on comprend qu'il va être question de voyage entre univers parallèles, dans un cadre conceptuel inspiré par la théorie des cordes. Pour faire le parallèle, votre texte, s'il avait voulu convoyer la même idée, aurait commencé ainsi, par exemple :
"Les savants avaient trouvé le moyen de voyager d'un univers à l'autre grâce à la théorie des cordes. On pouvait donc aller de brane en brane, mais le prix en était une perte partielle de mémoire pour le voyageur. C'est ce qu'expérimenta Fernando, mais il savait qu'il devait s'y attendre, il n'en était pas à son premier tranfert inter-branes !"

Voilà, en espérant avoir pu vous aider...

"transfert", pardon.

Quand je parle de densité, Ayhzer, j'entends par là que tu mets beaucoup de choses dans un même passage, une foule d'éléments qui laissent peu de respiration au lecteur. C'est la même chose pour tous ces détails qui encombrent le récit.

On pourrait se trouver face à deux hypothèses:
1) Le lecteur connaît bien la SF, l'apprécie et jongle avec les procédés employés par les auteurs du genre. Il risque de se sentir de trop dans ton texte, parce qu'il connaîtra déjà pas mal de trucs que tu réexpliques pourtant (ennui, lassitude, agacement possibles) et pourra mettre le doigt sur des erreurs techniques ou autres, si tu entres trop dans le détail, qui vont lui gâcher le plaisir
2) Le lecteur n'y connait rien ou presque et le voilà embarqué dans une histoire qui lui sert tout sur un plateau d'argent. L'univers que tu dessines est posé sous ses yeux sans qu'il puisse le retoucher; il risque de trouver ça pénible parce qu'il ne pourra rien imaginer, tout aura été décidé pour lui, à sa place.

Si tu veux rendre un texte du genre plus interactif, tu dois laisser planer des zones de mystère et de silence, ne pas tout dire, ne pas trop expliquer. Que le lecteur puisse faire marcher sa caboche et imaginer, par exemple, un vaisseau ou une planète sur base de quelques renseignements donnés ou encore des animaux ou une espèce inconnue, que sais-je... Si tu le laisses construire lui-même une partie du décor, il va pouvoir prendre possession du récit, se glisser dedans. Si tout est décidé sans qu'il ait son mot à dire, il risque de subir passivement tout cela et ça sera rapidement sans intérêt.

L'exemple donné par socque est tout à fait le reflet de ma pensée et exprime bien mieux que je ne pourrais le faire les travers de ce texte.

OK, je comprend bien, je vais essayer de m'améliorer sur ces points.

J'ai une dernière question, mis à part tout ces points qui concernent la forme (je pense), que pensez vous du fond ? Est-ce que le personnage, l'histoire, et "l'environnement" vous on parut interessant ?

Merci de votre aide, à bientot.

Je ne peux pas répondre, parce que je ne suis pas allée au bout du texte. C'est un de ces cas où la forme indigeste empêche d'apprécier le fond...

Ayhzer a écrit:que pensez vous du fond ? Est-ce que le personnage, l'histoire, et "l'environnement" vous on parut interessant ?

Je reprécise que je ne suis pas une grande fan du genre donc ça j'aide évidemment pas mais honnêtement, j'ai trouvé ça assez banal, un air de déjà vu et du coup, ça m'a semblé un brin ennuyeux. Rien n'est très surprenant en fait, dommage. Mais il vaudrait mieux attendre l'avis d'autres amateurs de SF (ceci dit, ils sont rares ici !)