Le thanatophone

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Les trois amis s'amusaient sur leurs motos. Ils enchainaient les acrobaties sur des dunes de plus en plus haute d'une plaine interminable qui constituait leur terrain de jeu. Le parcours était de plus en plus dangereux, ce qui multipliait leurs adrénalines. Ils arrivaient maintenant à l'endroit qu'on appelait le grand saut. Il s'agissait d'un tremplin mi-naturel mi-artificiel, long de quelque centaine de mètre qui débouchait sur un fleuve qui formait l'angle droit avec la piste. Le but était de sauter de l'autre coté du fleuve sans tomber dans les volcans qui se trouvaient après lui. Le premier motard, le plus expert, se lança. Sans problème, il réussit l'épreuve. Ceci avec une certaine classe du fait qu'il effectua quelque looping durant son saut. Le second parvint de l'autre coté avec plus de difficulté. C'était au tour du troisième, Plop. Les deux autres qui avaient sorti la caméra l'attendaient plus bas. A vrai dire le dernier n'avait jamais pratiqué la moto avant aujourd'hui. Il allait raté et il le savait. « Il n'y arrivera jamais, mais au moins on rigolera bien » disaient les deux amis d'en bas. Le débutant s'élança. Il accéléra encore et encore, sa main appuyait la pédale de toutes ses forces. La vitesse était impressionnante, le saut gigantesque, Plop dépassa le fleuve sans difficulté aucune. Malheureusement il était allé beaucoup trop vite, et au lieu d'atterrir simplement de l'autre coté, son saut finit dans un volcan plus loin. Ce dernier qui était toujours plus ou moins en activité recracha son corps complètement carbonisé qui ressauta de plus belle. « Incroyable, t'a filmé tous ça j'espère » disait l'un à l'autre plus bas. « Oui c'est dans la boite, une prise géniale ». Les deux amis rigolaient, il s'agissait d'une mort des plus impressionnantes et des plus burlesques qu'ils n'avaient jamais vu. « Tu a un thanatophone ? » disait l'un. « Oui » disait l'autre qui venait de le sortir. « Allo Plop, tu me reçoit »

- Oui, désolé j'ai complètement bousillé ta moto.
- C'est pas grave, tu nous as offert un super spectacle. Nous avons tous filmé. Ou es-tu ?
- Mon âme flotte dans le ciel à quelque centaine de mètre au dessus de vous. Je vais voler un peu dans les nuages, je vous rejoint au vaisseau, au fait, a t-on encore des corps disponibles ?
- Oui, heureusement, car celui la est complètement carbonisé. Plus rien à en tiré. Ne traine pas trop, rappelle toi que nous avions encore prévu un saut dans la dimension de Plip.
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Très sympa, un ton désinvolte vraiment agréable. Mais vraiment, faites un effort pour les fautes, il y en a encore pas mal...

j'ai mis du temps à m'approcher de ce texte, à cause du titre... Mais finalement je ne regrette pas. C'est drôle, concis, bien mené, et... plein de fautes :-)

Pas fan de SF mais le ton et la longueur de ce texte-là m'ont donné envie de le lire jusqu'au bout et je ne le regrette pas. Bien plus drôle et cohérent que ce que j'avais lu de toi jusqu'à présent. (L'orthographe quand-même !)

Merci pour les commentaires, j'essaie toujours d'améliorer mes fautes ! J'ai posté ce texte sur un autre forum où il a été bien accueilli et on m'a proposer d'écrire une suite. A l'origine, je n'avait pas l'intention d'en faire une, mais comme on m'a fait la demande j'en ai rédiger une que je vais partager ici.


Bob et Paf, les deux motard, rentrèrent. Peu après, Plop les rejoignit. A l'intérieur du vaisseau, un voyant bleu indiquait de sa présence. Sur les écrans, l'image de son âme était retransmise. La communication débuta.

- Plop, il nous reste un JIPSS V5 forme humanoïde ou encore un PIGMA T-35 forme olipoïde, a tu une préférence ?
- Va pour l'humain.

La machine contenant le corps se mit à chauffer. De petits éclaires piquèrent sa peau. Des anciens chemins d'énergies se reformèrent. Bob tapa sur un bouton. La porte magnétique se déverrouilla. « C'est bon vas y » dit-il. Plop intégra le corps. De nouveaux chiffres s'inscrivirent sur les écrans. Des barres de chargements indiquèrent la progression des opérations. Des courbes se formèrent. Des lignes vertes apparurent témoignant du déroulement positif des choses. Le coffre mécanique s'ouvrit de même manière que les nouveaux yeux de l'être qui venait de renaître. A l'intérieur du vaisseau, des rires s'échangèrent et on fixait les nouveaux objectifs ; la dimension de Plip.

Comme tout le monde le sait, la dimension de Plip était pourvue de forces gravitationnelles changeantes ; la bas, dans le système de Tryffe, il existait une planète dont les forces d'attractions se modifiaient à chaque rotation des astres. Ainsi, chaque jour donnait naissance à de nouvelle perception allant des couleurs aux sons. Une expérience unique, dans un monde en éternel remise en question. Pour accéder à cette dimension, il fallait traverser un système interstellaire dangereux ; Orlo. La bas régnaient des ondes de Flop qui inhalaient la mémoire de l'âme. La difficulté majeur était de les éviter durant le trajet. Les voyageurs connaissaient les risques, s'il arrivait qu'une de ces ondes les touchent, ils oublieraient qui ils sont. Ils n'y croyaient pas vraiment mais au cas où cela se produirait, ils avaient rédigés sur une feuille de papier sous la forme d'un conte trois affirmations reposant sur ces questions : « qui sommes- nous ? », « d'où venons nous », « où allons nous ? ». Pour la traversé, il fut convenu que ce serait Plop qui dirigerait le vaisseau, son âme ayant déjà incarné un terriens qui s'était éveillé, il était le plus qualifier pour éviter les forces de l'ignorance. Paf lui s'incarnerait dans les circuit mécaniques de l'engin spatiale. Il piloterait avec Plop, quand à Bob, il synchroniserait les actions. L'équipe était prête.

L'oiseau cosmique se trouvait à la frontière d'Orlo. Dedans, sur les toiles numériques étaient représentées les ondes de Flop captées par les radars. Elles avançaient dans toutes les directions, se percutaient, accéléreraient et ralentissaient. La machine volante multipliait les changements de trajectoire. Les ondes étaient de plus en plus nombreuses et manquaient de peu la collision. Bob pensait qu'il fallait faire demi tour. Mais il semblait qu'ils venaient de dépasser le point de non retour. A présent, le danger était tout autour ; en avant comme en arrière. « Putains, y'en a partout ! » disait Plop. La situation était périlleuse. « Merde, tentons le tout pour le tout, on passe en hyper espace ! » gueula Bob. Paf s'exécuta, le vaisseau dépassa la vitesse de la lumière. Il sortit d'Orlo et rejoignit la dimension de Plip où il reprit une vitesse normale. Les trois âmes s'évanouirent.

Quelques temps plus tard, les aventuriers reprirent conscience. Bob se releva en premier. Il examina les lieux d'un air curieux. « Ou suis-je » se disait-il. « Qu'est ce qui se passe ? » demanda Plop qui venait de se lever à son tour. Les deux êtres se regardèrent ; « qui est tu ? » lancèrent-il en même temps. « Qui êtes vous ? » disait enfin la voix robotisée de Paf. Les trois âmes était parvenu dans la dimension de Plip, malheureusement durant le trajet, ils avaient percutées du Flop et maintenant ils se demandaient ce qu'ils faisaient ici.

De très bonnes idées, vraiment, traitées d'une manière alerte, et le texte mériterait encore une suite.

Je vous signale les fautes d'orthographe, je suis sûre que vous pouvez aussi réduire celles-ci à l'avenir.

"Bob et Paf, les deux motards, rentrèrent."
"A l'intérieur du vaisseau, un voyant bleu indiquait de sa présence." (indiquait "de" sa présence, c'est bizarre. Et il indiquait la présence de qui, le voyant bleu ? On comprend après qu'il s'agit de Plop, mais cela mériterait d'être signalé.)
"as- tu une préférence ?"
"De petits éclairs (et non éclairs) piquèrent sa peau."
"D'anciens chemins d'énergies se reformèrent."
"C'est bon vas-y"
"Comme tout le monde le sait, la dimension de Plip était pourvue de forces gravitationnelles changeantes ; là-bas" (le passage brutal du présent au plus-que-parfait est curieux)
"chaque jour donnait naissance à de nouvelles perceptions"
"un monde en éternelle remise en question"
"Là-bas régnaient des ondes de Flop"
"La difficulté majeure"
"ils oublieraient qui ils étaient" (concordance des temps)
"ils avaient rédigé sur une feuille de papier sous la forme d'un conte trois affirmations" (le participe passé ne s'accorde pas car la complément d'objet direct est situé après le verbe ; ils avaient rédigé quoi ? trois affirmations)
"« qui sommes-nous ? », « d'où venons-nous », « où allons-nous ? »" (les tirets)
"Pour la traversée"
"un terrien" (et non "un terriens")
"il était le plus qualifié"
"les circuits mécaniques de l'engin spatial" (et non "spatiale", c'est un engin)
"Elles avançaient dans toutes les directions, se percutaient, accéléraient" (et non "accéléreraient", qui est la forme du conditionnel)
Bob pensait qu'il fallait faire demi-tour"
"« Putain, y'en a partout ! » disait Plop" (en général, on n'écrit pas "Putains", au pluriel, pour cette interjection, mais en toute rigueur cela ne constitue pas une faute)
"« Qu'est-ce qui se passe ? »"
"« Qui es-tu ? » lancèrent-ils" (et non "est tu")
"« Qui êtes-vous ? »" (le tiret)
"Les trois âmes étaient parvenues"
"elles (il s'agit des âmes) avaient percuté du Flop" (et non "percutées", on n'accorde pas le participe passé parce que le complément d'objet direct est placé après ; elles avaient percuté quoi ? du Flop)

Tout d'abord ; un petit Merci pour votre commentaire socque Cela me fait plaisir que ça vous plaise. Mon but ici est d'aller dans le délire le plus total, mais un délire doté de logique contrairement à d'autre texte abstrait que j'aime écrire.

Puis un grand merci pour tout le temps que vous consacrez à m'aider dans ma conquête de la grammaire. Je vous lit attentivement.

Socque, j'avais oublier quelque chose ; un passage que vous relevez. Celui-ci, ou plutôt, cette phrase.

Ils oublieraient qui ils sont.

A vrai dire, dans l'esprit de mon texte, ou de mon univers, l'âme est immortel, donc il n'est pas contenu entre deux points dans le temps. Il est. C'est pourquoi j'ai utilisé le présent. C'était vraiment voulu, est-ce que ça marche ?

Sinon si vous souhaitez une suite, j'en ferais une.
Je continuerait cette aventure (bien que je ne sache pas vraiment où je vais lol ) tant que quelqu'un manifestera sa volonté lire une suite.

Oui, ça peut marcher à la rigueur. Dans un texte non chargé de fautes, j'aurais sans doute compris que c'était volontaire... C'est pourquoi je vous encourage à continuer vos efforts, y compris dans vos commentaires !

Je suis quelque peu passée, à côté, désolée Nechez.
C'est trop descriptif à mon goût, surtout dans la toute première partie, le début, où tout est narré en détails; ça a ralenti ma lecture.
Cela ne m'empêche pas de trouver cet univers étonnant et amusant mais je n'ai pas réussi à entrer dans le texte. Une autre fois !