Les gambadeurs

Une valse chantante
Près d’une route,
Quelque part
Sous le tapis de neige,
Tranquillement couvre
Les danseurs ivres
Arrêté par l’air lourd
Des tempêtes quotidiennes.

Sous leurs anges de neige
Restera lisible
Une pluie d’injures amères
À ces geôliers des jours éclairés
Qui leur ont fait oublier la douceur du soleil
À en aimer les soirs solitaires
Près du solstice d’hiver
Quand leur cœur passe par les sens uniques
Des chemins qu’il faut battre
Contre soi-même

Mais, suivant leurs traces,
Vous serez perdu
Par les détours et les ruelles
Qu’ils feront de leurs quotidiens.

Si vous les voyez encore,
La poudrerie et le fort vent
Effaceront leurs ombres
Et cette prison de verre
S’opalisera.

Si je me contente de dire que j'ai aimé, ça ne va pas être très constructif ;-)

C'est surtout l'allure, la tonalité générale, qui me plaisent, ce mariage entre un air un brin lyrique et des colorations classiques. Lu à haute voix, c'est très agréable. Je n'ai pas compté les syllabes, peut-être cela boîte-il ici ou là, mais rien ne m'a particulièrement dérangée sur ce point.
La seconde strophe est un peu plus chargée que les autres, peut-être trop, mais c'est aussi ce qui donne ce côté emphatique au texte.

PS/ Petite remarque ortho: je suppose que ce sont les danseurs ivres qui sont arrêtés, il faut donc un S au bout de cet adjectif.

Moi, je me contente de dire que j'ai aimé. aucune remarque sur le rythme et tout ça, pour moi, tout colle :-)

J'ai aimé aussi.
L'antagonisme avec le titre est chouette.
Je n'ai moins aimé que ce mot : "quotidien" qui reviens deux fois.
Mais tous comptes faits c'est peut-être eux, par leurs irruptions, qui donnent ce charme à ton texte. Bien écrit, oui.

ce sont peut-être eux. Panda parler france .

qui revient. Bazard !

ça fait un moment que je tourne autour de ce poème sans arriver à en dire autre chose que :
-c'est bellement écrit, oui. Alors,
-d'où me vient l'impression que ça fait un peu fouillis ? Impression qui m'empêche de vraiment apprécier.

Je trouve des qualités à ce texte particulièrement dans les métaphores et les élipses.
Cependant, et, je ne pourrais dire pourquoi, je ne trouve pas le rythme qui semble vouloir rester caché sous son manteau neigeux.
Mais il est fort probable que cela vienne de ma lecture

il commence à y avoir beaucoup de monde ici, je l'avais loupé celui là..