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Bonjour,
Je suis nouvelle.
Et pour commencer, voici une nouvelle !
N'hesitez pas à me donner votre avis, toute critique m'interesse !
Merci d'avance et bonne lecture ! J'espère que ça vous plaira...
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« Du hublot, je regarde la Terre.
Elle s’imbrique parfaitement dans l’ouverture ronde. Selon l’endroit où je me place, l’ensemble ressemble à un tableau encadré décoratif. En trois dimensions, une véritable œuvre d’art moderne ! Ce hublot est ma seule distraction, ma seule télévision depuis des semaines et pour encore longtemps ; je ne m’en lasse pas encore.
« La solitude commence à me peser. Je suis dans cette boite volante depuis déjà 3 mois, le temps d’un tour du monde à la voile, j’ai déjà faite des centaines de tour du monde… Certaines compétitions de voiles se courent en solitaires. Je me souviens m’être passionné devant ma télévision pour ces aventuriers, je trouvais alors intéressant de se sentir seul ainsi au milieu de rien. Déjà enfant j’avais un tempérament taciturne et solitaire.
Les concurrents de ces courses restaient sur les mers du globe. Je suis un navigateur moi aussi, mais je ne flotte pas sur l’eau, j’erre dans le vide sidéral. Je suis astronaute et je me suis porté moi-même candidat pour l’expérience spatiale que je vis à présent. Me voilà donc, mis en boite, tout seul dans l’espace infini. La navette où je vis comporte tout un équipement de communication : je suis sous surveillance permanente mais je ne peux pas communiquer avec la Terre. Eux seuls, là sur la planète bleue, peuvent décider de me parler. Le but de mon voyage est la solitude totale.
« Le programme scientifique auquel je participe d’ici a pour but dévaluer la santé psychologique d’un humain longuement coupé du monde, aux sens propre et figuré. Je ne reçois aucune informations depuis que j’ai quitté la terre, je n’ai ni vu ni entendu aucun humain, et même aucun être vivant depuis des jours, des semaines, des mois…
En revanche, je suis en permanence sur écoute et observé grâce à des cameras placées partout dans l’habitacle de la navette. Je me plie chaque jour aux exercices imposés pour l’étude scientifique. Au final, dans quelques années, des voyages interplanétaires vers Mars et peut-être d’autres planètes seront organisés. Je sers de cobaye pour que les grands scientifiques de ce monde traversent l’univers sans risque pour leur sécurité et leur intégrité mentales et physiques.
Je regarde la Terre, seule certitude dans cet univers, mon univers. Je m’y sens très attaché, le Terre est le seul être vivant de mon environnement actuel. Parce que là vivent ma famille, mes amis, le lien que je tisse avec la planète bleue est un lien d’amour. Mon affectif s’exprime, comme doivent se dire les psychiatre et autres docteurs qui m’observent et m’analysent depuis cette boule bleue. Seul le minuscule réduit qui me sert de toilettes n’est pas équipé d’un caméra. Il n’y a que là que je suis seul, mais le temps que j’y passe est scrupuleusement chronométré. Pour la réussite de l’expérience je me dois d’être sérieux et de ne rien dissimuler de mon état mental et physique. J’ai été sélectionné pour mon sérieux et ma rigueur, et aussi bien sûr pour mon physique entraîné et résistant. J’ai toujours été une force de la nature !
Sur la Terre, une équipe de surveillance se relayait jour et nuit pour observer en temps réel ce qui se passait dans la navette. Tout était enregistré pour être ensuite analysé. Lucas était observé continuellement mais aucune information ne devait lui parvenir. Léa qui l’observait presque toutes les nuits, en avait pitié. Comment peut-on laisser ainsi dans l’ignorance cet homme que tant de gens épiaient ?
Le climat politique mondial se détériorait depuis des années. Au moment de son départ, Lucas s’était inquiété de l’évolution possible du monde pendant son absence. Finalement il avait déclaré que ça le reposerait de ne pas être averti des conflits, cataclysmes et accidents qui font les grands titres de journaux papier et télévisés. Petit à petit le monde se résumait pour Lucas à cette boulle bleue qui remplissait son hublot. Il lui arrivait même parfois à ne pas pouvoir relier ses souvenirs à cette balle flottant dans l’espace !
Et la terre tournait.
Sans quitter des yeux les 3 écrans devant elle, elle attrapa du bout des doigts son café chaud que sa collègue venait de lui apporter. Elle transvasa le liquide sombre dans son gobelet à bec, comme ceux qu’on donne aux jeunes enfants qui n’ont plus l’age du biberon mais pas encore celui de boire dans un verre. Léa était si passionnée par tout ce qu’elle faisait, que pour éviter les taches sur ses vêtements elle avait dû adopter l’usage du gobelet à bec. Lorsqu’elle était concentrée, elle pouvait boire sans même regarder ce qu’elle faisait, pas une goutte de café ne tombait sur son tee-shirt. Elle en avait taché tant des tee-shirts, des chemises, des pulls que ce système à bec lui avait paru salvateur.
Léa avait trouvé cet emploi immédiatement à la fin de ses études. Grâce à ses qualités, notamment sa grande capacité à se concentrer sur un sujet et la rigueur qui en découlait, après quelques mois de stage, la société nationale d’aéronautique l’avait embauchée. Depuis 3 ans elle travaillait sur le projet de voyage longue durée en orbite en solitaire. A présent tous ses calculs finis, la navette lancée autour de la terre, Léa surveillait chaque nuit le cobaye intersidéral.
Cette nuit-là, Léa était seule à observer les gestes de Lucas. Le rythme quotidien de cet homme de laboratoire s’était modifié : il prenait plusieurs moments de repos par jour et mangeait parfois jusqu’à 8 repas en 24 heures. Lucas n’avait aucune notion du temps sinon en observant la rotation de la Terre. Lentement au fil des semaines, Lucas avait perdu le sens du temps et ne respectait que les sollicitations de son corps. Il mangeait lorsqu’il avait faim et dormait à la moindre fatigue. Ainsi l’observation de cet être humain perdu loin de sa nature n’était pas de tout repos. Lucas surprenait toujours son public, se sachant observé il se mettait parfois en scène lui-même.
Il jubilait à paraître fou, imaginant l’inquiétude des observateurs. Il fallait bien occuper le temps ! Il avait emporté beaucoup de livres, quelques maquettes à monter et d’autres jeux ou menus bricolages. Il s’était réjouit de disposer de tout ce temps « libre » au moment du départ, puis il avait déchanté. Sans aucune relation humaine il s’était senti inutile voir inepte. Ses sentiments ont changé, au point de douter de sa propre existence. Heureusement Lucas ne perdait jamais totalement son bon sens et revenait souvent à la réalité. Il serait si facile de s’oublier et de se laisser aller totalement !
Léa de l’autre coté de le caméra observait Lucas exécuter une série de pompes et d’autres mouvements. Sur Terre le temps s’était précipité depuis le départ de Lucas. Le climat politique était très tendu, comme depuis quelques décennies : les Nord-Américains voulaient anéantir la religion musulmane et tous ses adeptes. Au tout début ils luttaient contre le terrorisme, apparemment, mais leur volonté s’était rapidement dévoilée. Les Etats-Unis étaient en croisade.
Parfois Léa se disait que Lucas avait aussi de la chance de ne rien savoir de ce qui se passait sur la Terre. « Ne serai-je pas plus heureuse dans l’ignorance ? » se demandait-elle souvent, en surveillant le cobaye, si loin de toute inquiétude extérieure.
Lucas cessa soudain ces exercices, se leva et s’approcha du hublot. Sur son visage Léa reconnut l’expression de la surprise. La seconde suivante l’alarme retentit dans la salle d’observation.
« Que se passe-t-il ? qu’est ce que ce gros nuage qui monte ? Je ne comprends pas, que se passe t’il en bas ? La peur m’envahit, je ne comprends pas ce que je vois. Ils vont bien me contacter !!??... Encore ! Un flash suivit de cet énorme nuage qui monte et se développe si rapidement au dessus de l’Italie, la Corse disparaît sous ce bouillonnement vaporeux. Mon pays, mon île, là où j’ai passé mon enfance, bercé par les parfums du maquis, de la charcuterie et même du fromage.
Quelle angoisse ! Est-ce une simulation ? un exercice imposé pour le programme expérimental que je suis ici ? Sûrement… A chaque fois que je regarde pas ce hublot ma Terre, je vois un nouveau nuage qui parait synthétique. Est-ce un nouveau dérèglement climatique ? On ne parlait que des problèmes dus au climat dans les journaux télévisés que je regardais avant mon départ : inondation ici, séisme là, etc…
« Hier j’étais très inquiet mais ce matin tout semble aller mieux. Ces gros nuages bourgeonnant et illuminés par moments étaient sans doute encore un cyclone, peut-être plus important que d’habitude. Les cataclysmes climatiques sont devenus si fréquents.
« J’ai vérifié tous mes appareils de navigation comme chaque jour. Tout est noral. Pourtant,
je ne sais pourquoi, je me sens anxieux, une angoisse m’oppresse encore. Je me demande pourquoi…
Un peu d’exercice me calmera sûrement.
« Essoufflé par une série de pompes, je regarde ma planète. Quelle beauté ! A t’il fallu que je m’en éloigne tellement pour en prendre conscience ?
Encore un nuage qui monte. Au-dessus de l’Inde cette fois…
« J’ai été réveillé de mon repos tri quotidien par une secousse importante. La navette aurait-elle heurté une météorite ?
« Par le hublot, je ne vois plus la Terre. Elle a disparu, il n’en reste qu’un champ de météorites, et la lune, perdue, seule dans l’immensité.
Je comprends tout, soudain. Comme si un seau d’eau glacée me tombait sur la tête ! Je suis perdu moi aussi : les hommes ont détruit la Terre avec leurs bombes.»
Je suis nouvelle.
Et pour commencer, voici une nouvelle !
N'hesitez pas à me donner votre avis, toute critique m'interesse !
Merci d'avance et bonne lecture ! J'espère que ça vous plaira...
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« Du hublot, je regarde la Terre.
Elle s’imbrique parfaitement dans l’ouverture ronde. Selon l’endroit où je me place, l’ensemble ressemble à un tableau encadré décoratif. En trois dimensions, une véritable œuvre d’art moderne ! Ce hublot est ma seule distraction, ma seule télévision depuis des semaines et pour encore longtemps ; je ne m’en lasse pas encore.
« La solitude commence à me peser. Je suis dans cette boite volante depuis déjà 3 mois, le temps d’un tour du monde à la voile, j’ai déjà faite des centaines de tour du monde… Certaines compétitions de voiles se courent en solitaires. Je me souviens m’être passionné devant ma télévision pour ces aventuriers, je trouvais alors intéressant de se sentir seul ainsi au milieu de rien. Déjà enfant j’avais un tempérament taciturne et solitaire.
Les concurrents de ces courses restaient sur les mers du globe. Je suis un navigateur moi aussi, mais je ne flotte pas sur l’eau, j’erre dans le vide sidéral. Je suis astronaute et je me suis porté moi-même candidat pour l’expérience spatiale que je vis à présent. Me voilà donc, mis en boite, tout seul dans l’espace infini. La navette où je vis comporte tout un équipement de communication : je suis sous surveillance permanente mais je ne peux pas communiquer avec la Terre. Eux seuls, là sur la planète bleue, peuvent décider de me parler. Le but de mon voyage est la solitude totale.
« Le programme scientifique auquel je participe d’ici a pour but dévaluer la santé psychologique d’un humain longuement coupé du monde, aux sens propre et figuré. Je ne reçois aucune informations depuis que j’ai quitté la terre, je n’ai ni vu ni entendu aucun humain, et même aucun être vivant depuis des jours, des semaines, des mois…
En revanche, je suis en permanence sur écoute et observé grâce à des cameras placées partout dans l’habitacle de la navette. Je me plie chaque jour aux exercices imposés pour l’étude scientifique. Au final, dans quelques années, des voyages interplanétaires vers Mars et peut-être d’autres planètes seront organisés. Je sers de cobaye pour que les grands scientifiques de ce monde traversent l’univers sans risque pour leur sécurité et leur intégrité mentales et physiques.
Je regarde la Terre, seule certitude dans cet univers, mon univers. Je m’y sens très attaché, le Terre est le seul être vivant de mon environnement actuel. Parce que là vivent ma famille, mes amis, le lien que je tisse avec la planète bleue est un lien d’amour. Mon affectif s’exprime, comme doivent se dire les psychiatre et autres docteurs qui m’observent et m’analysent depuis cette boule bleue. Seul le minuscule réduit qui me sert de toilettes n’est pas équipé d’un caméra. Il n’y a que là que je suis seul, mais le temps que j’y passe est scrupuleusement chronométré. Pour la réussite de l’expérience je me dois d’être sérieux et de ne rien dissimuler de mon état mental et physique. J’ai été sélectionné pour mon sérieux et ma rigueur, et aussi bien sûr pour mon physique entraîné et résistant. J’ai toujours été une force de la nature !
Sur la Terre, une équipe de surveillance se relayait jour et nuit pour observer en temps réel ce qui se passait dans la navette. Tout était enregistré pour être ensuite analysé. Lucas était observé continuellement mais aucune information ne devait lui parvenir. Léa qui l’observait presque toutes les nuits, en avait pitié. Comment peut-on laisser ainsi dans l’ignorance cet homme que tant de gens épiaient ?
Le climat politique mondial se détériorait depuis des années. Au moment de son départ, Lucas s’était inquiété de l’évolution possible du monde pendant son absence. Finalement il avait déclaré que ça le reposerait de ne pas être averti des conflits, cataclysmes et accidents qui font les grands titres de journaux papier et télévisés. Petit à petit le monde se résumait pour Lucas à cette boulle bleue qui remplissait son hublot. Il lui arrivait même parfois à ne pas pouvoir relier ses souvenirs à cette balle flottant dans l’espace !
Et la terre tournait.
Sans quitter des yeux les 3 écrans devant elle, elle attrapa du bout des doigts son café chaud que sa collègue venait de lui apporter. Elle transvasa le liquide sombre dans son gobelet à bec, comme ceux qu’on donne aux jeunes enfants qui n’ont plus l’age du biberon mais pas encore celui de boire dans un verre. Léa était si passionnée par tout ce qu’elle faisait, que pour éviter les taches sur ses vêtements elle avait dû adopter l’usage du gobelet à bec. Lorsqu’elle était concentrée, elle pouvait boire sans même regarder ce qu’elle faisait, pas une goutte de café ne tombait sur son tee-shirt. Elle en avait taché tant des tee-shirts, des chemises, des pulls que ce système à bec lui avait paru salvateur.
Léa avait trouvé cet emploi immédiatement à la fin de ses études. Grâce à ses qualités, notamment sa grande capacité à se concentrer sur un sujet et la rigueur qui en découlait, après quelques mois de stage, la société nationale d’aéronautique l’avait embauchée. Depuis 3 ans elle travaillait sur le projet de voyage longue durée en orbite en solitaire. A présent tous ses calculs finis, la navette lancée autour de la terre, Léa surveillait chaque nuit le cobaye intersidéral.
Cette nuit-là, Léa était seule à observer les gestes de Lucas. Le rythme quotidien de cet homme de laboratoire s’était modifié : il prenait plusieurs moments de repos par jour et mangeait parfois jusqu’à 8 repas en 24 heures. Lucas n’avait aucune notion du temps sinon en observant la rotation de la Terre. Lentement au fil des semaines, Lucas avait perdu le sens du temps et ne respectait que les sollicitations de son corps. Il mangeait lorsqu’il avait faim et dormait à la moindre fatigue. Ainsi l’observation de cet être humain perdu loin de sa nature n’était pas de tout repos. Lucas surprenait toujours son public, se sachant observé il se mettait parfois en scène lui-même.
Il jubilait à paraître fou, imaginant l’inquiétude des observateurs. Il fallait bien occuper le temps ! Il avait emporté beaucoup de livres, quelques maquettes à monter et d’autres jeux ou menus bricolages. Il s’était réjouit de disposer de tout ce temps « libre » au moment du départ, puis il avait déchanté. Sans aucune relation humaine il s’était senti inutile voir inepte. Ses sentiments ont changé, au point de douter de sa propre existence. Heureusement Lucas ne perdait jamais totalement son bon sens et revenait souvent à la réalité. Il serait si facile de s’oublier et de se laisser aller totalement !
Léa de l’autre coté de le caméra observait Lucas exécuter une série de pompes et d’autres mouvements. Sur Terre le temps s’était précipité depuis le départ de Lucas. Le climat politique était très tendu, comme depuis quelques décennies : les Nord-Américains voulaient anéantir la religion musulmane et tous ses adeptes. Au tout début ils luttaient contre le terrorisme, apparemment, mais leur volonté s’était rapidement dévoilée. Les Etats-Unis étaient en croisade.
Parfois Léa se disait que Lucas avait aussi de la chance de ne rien savoir de ce qui se passait sur la Terre. « Ne serai-je pas plus heureuse dans l’ignorance ? » se demandait-elle souvent, en surveillant le cobaye, si loin de toute inquiétude extérieure.
Lucas cessa soudain ces exercices, se leva et s’approcha du hublot. Sur son visage Léa reconnut l’expression de la surprise. La seconde suivante l’alarme retentit dans la salle d’observation.
« Que se passe-t-il ? qu’est ce que ce gros nuage qui monte ? Je ne comprends pas, que se passe t’il en bas ? La peur m’envahit, je ne comprends pas ce que je vois. Ils vont bien me contacter !!??... Encore ! Un flash suivit de cet énorme nuage qui monte et se développe si rapidement au dessus de l’Italie, la Corse disparaît sous ce bouillonnement vaporeux. Mon pays, mon île, là où j’ai passé mon enfance, bercé par les parfums du maquis, de la charcuterie et même du fromage.
Quelle angoisse ! Est-ce une simulation ? un exercice imposé pour le programme expérimental que je suis ici ? Sûrement… A chaque fois que je regarde pas ce hublot ma Terre, je vois un nouveau nuage qui parait synthétique. Est-ce un nouveau dérèglement climatique ? On ne parlait que des problèmes dus au climat dans les journaux télévisés que je regardais avant mon départ : inondation ici, séisme là, etc…
« Hier j’étais très inquiet mais ce matin tout semble aller mieux. Ces gros nuages bourgeonnant et illuminés par moments étaient sans doute encore un cyclone, peut-être plus important que d’habitude. Les cataclysmes climatiques sont devenus si fréquents.
« J’ai vérifié tous mes appareils de navigation comme chaque jour. Tout est noral. Pourtant,
je ne sais pourquoi, je me sens anxieux, une angoisse m’oppresse encore. Je me demande pourquoi…
Un peu d’exercice me calmera sûrement.
« Essoufflé par une série de pompes, je regarde ma planète. Quelle beauté ! A t’il fallu que je m’en éloigne tellement pour en prendre conscience ?
Encore un nuage qui monte. Au-dessus de l’Inde cette fois…
« J’ai été réveillé de mon repos tri quotidien par une secousse importante. La navette aurait-elle heurté une météorite ?
« Par le hublot, je ne vois plus la Terre. Elle a disparu, il n’en reste qu’un champ de météorites, et la lune, perdue, seule dans l’immensité.
Je comprends tout, soudain. Comme si un seau d’eau glacée me tombait sur la tête ! Je suis perdu moi aussi : les hommes ont détruit la Terre avec leurs bombes.»
martine- Nombre de messages : 41
Date d'inscription : 28/04/2006
Re: Vue de haut
Salut Martine et bienvenue!
Ce serait sympa que tu nous en dises un peu plus sur toi. Ce que tu fais dans la vie, comment tu as connu ce site, etc.
Ce serait sympa que tu nous en dises un peu plus sur toi. Ce que tu fais dans la vie, comment tu as connu ce site, etc.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Vue de haut
Bonjour Martine, et bienvenue à toi...
Comme le dis Sahkti, ce serait sympa si tu voulais bien te "présenter" un peu plus. Il y a un fuseau exprès pour ça: https://vosecrits.1fr1.net/viewtopic.forum?t=321 , et un autre fuseau pour les conversations et papotages à bâtons rompus: https://vosecrits.1fr1.net/viewtopic.forum?t=361
Pour ce qui est de ton texte, je repasserai le lire et le commenter ce soir...
Comme le dis Sahkti, ce serait sympa si tu voulais bien te "présenter" un peu plus. Il y a un fuseau exprès pour ça: https://vosecrits.1fr1.net/viewtopic.forum?t=321 , et un autre fuseau pour les conversations et papotages à bâtons rompus: https://vosecrits.1fr1.net/viewtopic.forum?t=361
Pour ce qui est de ton texte, je repasserai le lire et le commenter ce soir...
Fée Carabine- Nombre de messages : 220
Date d'inscription : 19/12/2005
Re: Vue de haut
Bon, je t'ai posé la question sur ton insularité dans le fuseau de présentation, mais j'ai ma réponse je crois : tu dois être Corse... ;-)
Alors d'abord moi j'aime bien la SF.
Sauf que là on n'est plus dans la SF. Ca pourrait être demain, ça aurait déjà pu se passer, selon qu'on est pessimiste ou pas.
Sur la forme, c'est une écriture correcte si on passe les quelques fautes d'orthographe, de concordance de temps ou même de grammaire. A surveiller ou faire relire avant de poster.
Sur le fond, en réalité je ne trouve pas tout ça très original, on sent arriver le dénouement, je trouve que tu aurais pu faire un peu plus dans la finesse. Et par exemple ne pas préciser l'hypothèse de ce que tu appelles une "croisade"...
Tu aurais pu aussi développer un peu les pensées du voyageur solitaire lorsqu'il prend conscience qu'il est le seul être humain survivant de tout l'univers, pour combien de temps ?!
Mais j'aime bien quand on raconte avec plusieurs regards, ici celui de l'astronaute, celui de la scientifique et celui de la narratrice. Ca rend plus vivant un récit qui aurait pu être ennuyeux alors qu'il coule facilement.
Allez, malgré des imperfections je t'accorde que j'ai eu plaisir à lire.
A bientôt Martine.
;-)
Alors d'abord moi j'aime bien la SF.
Sauf que là on n'est plus dans la SF. Ca pourrait être demain, ça aurait déjà pu se passer, selon qu'on est pessimiste ou pas.
Sur la forme, c'est une écriture correcte si on passe les quelques fautes d'orthographe, de concordance de temps ou même de grammaire. A surveiller ou faire relire avant de poster.
Sur le fond, en réalité je ne trouve pas tout ça très original, on sent arriver le dénouement, je trouve que tu aurais pu faire un peu plus dans la finesse. Et par exemple ne pas préciser l'hypothèse de ce que tu appelles une "croisade"...
Tu aurais pu aussi développer un peu les pensées du voyageur solitaire lorsqu'il prend conscience qu'il est le seul être humain survivant de tout l'univers, pour combien de temps ?!
Mais j'aime bien quand on raconte avec plusieurs regards, ici celui de l'astronaute, celui de la scientifique et celui de la narratrice. Ca rend plus vivant un récit qui aurait pu être ennuyeux alors qu'il coule facilement.
Allez, malgré des imperfections je t'accorde que j'ai eu plaisir à lire.
A bientôt Martine.
;-)
Re: Vue de haut
Alors alors, bienvenue Martine déjà :0)
Ensuite, j’ai trouvé ton texte agréable à lire, assez original, j’aime aussi, comme Mentor, les divers points de vue. C’est effrayant n’empêche, de rester trois mois dans l’espace, comme ça… j’aime l’idée et puis l’idée de fin aussi, j’imagine surtout la suite et aimerais la connaître : qu’est-ce qu’il va faire maintenant !!!
En ce qui concerne la forme, j’aime bien le début, je trouve le ton assez étonnant, ça sonne comme les voix dans les films américo-tragique, mais ça donne quelque chose de décalé qui me plait bien. Par la suite, plus on progresse dans le texte plus il y a des maladresses de style je trouve, comme son café chaud que sa collègue venait de lui apporter. Et puis ensuite, à la fin, à partir de « que se passe t’il ? » je trouve que ça sonne faux, exemple : bercé par les parfums du maquis, de la charcuterie et même du fromage. Du mal à penser qu’il formule si directement ces idées là alors qu’il a une peur bleue de ce qu’il se passe sur la terre, ou bien il aurait fallu le dire, le montrer autrement, mais là, non, je trouve que ça ne colle pas. Idem pour la suite, les réflexions ne sonnent pas assez vraies à mon sens. A la toute fin, j’aime bien l’image du seau d’eau glacée, mais le les hommes ont détruit la Terre avec leurs bombes. là aussi, ça m’a semblé sonner faux… j’aurais aimé le lire autrement, trop étrange dit comme ça, comme si tu avais juste collé les mots aux faits, de manière trop simple et maladroite, du coup je bute, je ne dois pas bien expliquer… Voilà, c’est juste mon impression, et pour un premier texte posté, c’est bien, j’espère qu’il y en aura d’autres. En espérant te relire bientôt…
Ensuite, j’ai trouvé ton texte agréable à lire, assez original, j’aime aussi, comme Mentor, les divers points de vue. C’est effrayant n’empêche, de rester trois mois dans l’espace, comme ça… j’aime l’idée et puis l’idée de fin aussi, j’imagine surtout la suite et aimerais la connaître : qu’est-ce qu’il va faire maintenant !!!
En ce qui concerne la forme, j’aime bien le début, je trouve le ton assez étonnant, ça sonne comme les voix dans les films américo-tragique, mais ça donne quelque chose de décalé qui me plait bien. Par la suite, plus on progresse dans le texte plus il y a des maladresses de style je trouve, comme son café chaud que sa collègue venait de lui apporter. Et puis ensuite, à la fin, à partir de « que se passe t’il ? » je trouve que ça sonne faux, exemple : bercé par les parfums du maquis, de la charcuterie et même du fromage. Du mal à penser qu’il formule si directement ces idées là alors qu’il a une peur bleue de ce qu’il se passe sur la terre, ou bien il aurait fallu le dire, le montrer autrement, mais là, non, je trouve que ça ne colle pas. Idem pour la suite, les réflexions ne sonnent pas assez vraies à mon sens. A la toute fin, j’aime bien l’image du seau d’eau glacée, mais le les hommes ont détruit la Terre avec leurs bombes. là aussi, ça m’a semblé sonner faux… j’aurais aimé le lire autrement, trop étrange dit comme ça, comme si tu avais juste collé les mots aux faits, de manière trop simple et maladroite, du coup je bute, je ne dois pas bien expliquer… Voilà, c’est juste mon impression, et pour un premier texte posté, c’est bien, j’espère qu’il y en aura d’autres. En espérant te relire bientôt…
merci
Merci Mentor et Lyra !
Je suis bien contente de vos remarques, critiques et avis.
J'en ai bien besoin car en effet comme tu l'as remarqué, Mentor, je n'ai pas de relecteur à part moi et je connais si bien mon texte que les erreurs m'échappent.
Pourrais-tu me donner des exemples d'erreurs de concordance de temps ou même de grammaire car je ne me rends pas vraiment compte ? j'abuse un peu, là, non ?
Quant à l'orthographe, je crois bien que c'est surtout du à l'étourderie ou au clavier ! Excusez-moi ! J'y attahce beaucoup d'importance...
Voir ce que vous n'avez pas aimé ou compris me permettra de reprendre certains détails (ça se passe dans plusieurs decennies, mais ce n'est pas assez dit... etc... et le trop grand sang-froid de mon héros qui sonne faux d'après vous... Je vais revoir ça aussi.)
Les maladresses, c'est mon style et je me demande comment y remedier : je m'entraine et je vais vous soumettre autre chose car vous m'êtes d'un grand secour !
La rapidité de la chute est faite exprès, la suite c'est prévu ! mais chut ! c'est pas encore écrit... En revanche avant ce texte j'ai fait un poème qui raconte sensiblement la même histoire...
Mais forcément la poesie
c'est plus joli !
Merci sincèrement ! Je suis ravie d'avoir enfin des lecteurs et des lectrices !
Je suis bien contente de vos remarques, critiques et avis.
J'en ai bien besoin car en effet comme tu l'as remarqué, Mentor, je n'ai pas de relecteur à part moi et je connais si bien mon texte que les erreurs m'échappent.
Pourrais-tu me donner des exemples d'erreurs de concordance de temps ou même de grammaire car je ne me rends pas vraiment compte ? j'abuse un peu, là, non ?
Quant à l'orthographe, je crois bien que c'est surtout du à l'étourderie ou au clavier ! Excusez-moi ! J'y attahce beaucoup d'importance...
Voir ce que vous n'avez pas aimé ou compris me permettra de reprendre certains détails (ça se passe dans plusieurs decennies, mais ce n'est pas assez dit... etc... et le trop grand sang-froid de mon héros qui sonne faux d'après vous... Je vais revoir ça aussi.)
Les maladresses, c'est mon style et je me demande comment y remedier : je m'entraine et je vais vous soumettre autre chose car vous m'êtes d'un grand secour !
La rapidité de la chute est faite exprès, la suite c'est prévu ! mais chut ! c'est pas encore écrit... En revanche avant ce texte j'ai fait un poème qui raconte sensiblement la même histoire...
Mais forcément la poesie
c'est plus joli !
Merci sincèrement ! Je suis ravie d'avoir enfin des lecteurs et des lectrices !
martine- Nombre de messages : 41
Date d'inscription : 28/04/2006
Re: Vue de haut
J’ai eu un peu de temps (pendant que d’autres font la nouba), alors voici quelques détails :
Tout le paragraphe commençant par « Cette nuit là » est à l’imparfait, et tout à coup : « Ses sentiments ont changé ». Surprenant…
Pourquoi, lorsque tu ouvres des guillemets en début de phrase, ne les fermes-tu jamais, sauf tout à fait à la fin ? ;-)
Quelques redondances :
Au tout début « encore » revient 2 fois.
2 ème paragraphe : « solitaire » revient 2 fois, idem
3 ème paragraphe : « je vis », idem
5 ème paragraphe : « sérieux », idem
Orthographe et grammaire :
« j’ai déjà faite » : « fait »
« des centaines de tour » : « tours »
« intéressant de se sentir seul » : « me »
« en solitaires » : « solitaire »
« aucune informations » : « information »
« cameras » : « caméras »
« psychiatre » : « psychiatres »
« boulle bleue » : « boule »
« il lui arrivait même parfois à « : « arrivait… de »
« il s’était réjouit » : « réjoui »
« inutile voir inepte » : « voire » (j’ajoute que je trouve cette locution maladroite. Pourquoi ces 2 adjectifs qui n’ont pas grand chose à voir entre eux au plan du sens ?)
« observait Lucas exécuter » : « exécutant »
« ne serai-je pas plus heureuse » : « serais-je »
« que se passe t’il en bas » : « passe-t-il »
La phrase « Un flash suivit… » me semble bancale. Si c’est « un flash suivit », alors il faut enlever le « de » qui suit, et si c’est « suivi de », la phrase est à reprendre.
« nuages bourgeonnant » : « bourgeonnants » car adjectif
« A t’il » : « A t-il »
Bon week-end ! ;-)
Tout le paragraphe commençant par « Cette nuit là » est à l’imparfait, et tout à coup : « Ses sentiments ont changé ». Surprenant…
Pourquoi, lorsque tu ouvres des guillemets en début de phrase, ne les fermes-tu jamais, sauf tout à fait à la fin ? ;-)
Quelques redondances :
Au tout début « encore » revient 2 fois.
2 ème paragraphe : « solitaire » revient 2 fois, idem
3 ème paragraphe : « je vis », idem
5 ème paragraphe : « sérieux », idem
Orthographe et grammaire :
« j’ai déjà faite » : « fait »
« des centaines de tour » : « tours »
« intéressant de se sentir seul » : « me »
« en solitaires » : « solitaire »
« aucune informations » : « information »
« cameras » : « caméras »
« psychiatre » : « psychiatres »
« boulle bleue » : « boule »
« il lui arrivait même parfois à « : « arrivait… de »
« il s’était réjouit » : « réjoui »
« inutile voir inepte » : « voire » (j’ajoute que je trouve cette locution maladroite. Pourquoi ces 2 adjectifs qui n’ont pas grand chose à voir entre eux au plan du sens ?)
« observait Lucas exécuter » : « exécutant »
« ne serai-je pas plus heureuse » : « serais-je »
« que se passe t’il en bas » : « passe-t-il »
La phrase « Un flash suivit… » me semble bancale. Si c’est « un flash suivit », alors il faut enlever le « de » qui suit, et si c’est « suivi de », la phrase est à reprendre.
« nuages bourgeonnant » : « bourgeonnants » car adjectif
« A t’il » : « A t-il »
Bon week-end ! ;-)
Re: Vue de haut
Voilà, comme promis (enfin, un peu plus tard que prévu... pour cause de [censuré] de déclaration d'impôts que j'avais oubliée et qui doit être postée demain...), je viens de lire ton texte. Et je vois que Mentor a déjà noté les fautes de frappe, orthographe... et c'est vrai que c'est un peu embêtant et que c'est une source de distraction. Cependant, il y a deux points au sujet desquels, je ne suis pas d'accord avec Mentor:
* La phrase "Un flash suivi de..." me semblerait tout à fait correcte (mais pas "suivit de").
* Les guillemets ouvrants en début de paragraphes, qui ne sont suivis que d'un seul guillemet fermant à la toute fin du texte. Cela me semble correct dans le cas où la narrateur (ici, narrateur extérieur) cède la parole à un personnage (ici Lucas). Dans ce cas, on ouvre les guillemets à chaque début de paragraphe, et on les referme seulement à la fin de l'intervention du personnage (c'est un procédé que J.M.G. Le Clézio emploie souvent dans son dernier roman "Ourania").
Il y a une faute de frappe qui n'a pas encore été relevée: normal (il manque le "m" dans le 4 ème paragraphe à partir de la fin).
Voilà pour les détails. Pour ce qui est de la construction du texte, je dois dire que je n'aime pas trop ces changements perpétuels de point de vue, non seulement entre Lucas et Léa, mais aussi avec un narrateur objectif et extérieur - je ne sais pas si c'est délibéré de ta part, mais c'est vraiment mon impression. D'abord, tu places dans la bouche de Lucas et de Léa des propos explicatifs, exactement comme s'ils étaient en train de se décrire à eux-mêmes la situation dans laquelle ils se trouvent, mais c'est trop "objectif" pour être la perception du personnage. Et puis, les 2 parties Lucas/Léa ne collent pas vraiment dans le sens où Lucas apparaît trop raisonnable et posé par rapport à la description qu'en donne Léa par la suite (au minimum, il devrait un peu cabotiner), sans compter que Lucas me semble en trop bonne santé mentale pour quelqu'un qui vit dans une solitude totale (On revient à son "trop grand sang-froid"). Tout ça me donne un peu le tournis et j'ai l'impression que ce texte pourrait être beaucoup plus fort si tu t'en tenais à un seul point de vue. Si je peux risquer une suggestion (mais tu en fais ce que tu veux, hein ;-).), ce serait de retravailler ce texte en adoptant soit le point de vue de Lucas, soit celui de Léa en nous faisant davantage ressentir ce que ce personnage éprouve et en l'expliquant un peu moins que tu ne le fais ici. En fait, tu as imaginé une situation qui pourrait être psychologiquement très forte, soit en nous mettant dans la peau d'un astronaute dont le comportement, les perceptions etc... se ressentent de 3 mois d'isolement total et qui se retrouve tout d'un coup condamné à cet isolement à perpétuité (ça me paraît proprement terrifiant comme idée!). Soit en nous faisant observer le comportement de cet astronaute à travers les yeux de Léa, et puis boum, tout ce qu'il reste de l'humanité est un astronaute en train de perdre la raison à force de solitude... Ou alors, troisième possibilité, tu pourrais conserver les 2 points de vue de Lucas et Léa mais en les développant beaucoup plus, en adoptant un format beaucoup plus long... Ici, j'ai vraiment l'impression que tu n'exploites qu'une petite partie de ton idée de départ, et c'est d'autant plus dommage que cette idée est bonne!
* La phrase "Un flash suivi de..." me semblerait tout à fait correcte (mais pas "suivit de").
* Les guillemets ouvrants en début de paragraphes, qui ne sont suivis que d'un seul guillemet fermant à la toute fin du texte. Cela me semble correct dans le cas où la narrateur (ici, narrateur extérieur) cède la parole à un personnage (ici Lucas). Dans ce cas, on ouvre les guillemets à chaque début de paragraphe, et on les referme seulement à la fin de l'intervention du personnage (c'est un procédé que J.M.G. Le Clézio emploie souvent dans son dernier roman "Ourania").
Il y a une faute de frappe qui n'a pas encore été relevée: normal (il manque le "m" dans le 4 ème paragraphe à partir de la fin).
Voilà pour les détails. Pour ce qui est de la construction du texte, je dois dire que je n'aime pas trop ces changements perpétuels de point de vue, non seulement entre Lucas et Léa, mais aussi avec un narrateur objectif et extérieur - je ne sais pas si c'est délibéré de ta part, mais c'est vraiment mon impression. D'abord, tu places dans la bouche de Lucas et de Léa des propos explicatifs, exactement comme s'ils étaient en train de se décrire à eux-mêmes la situation dans laquelle ils se trouvent, mais c'est trop "objectif" pour être la perception du personnage. Et puis, les 2 parties Lucas/Léa ne collent pas vraiment dans le sens où Lucas apparaît trop raisonnable et posé par rapport à la description qu'en donne Léa par la suite (au minimum, il devrait un peu cabotiner), sans compter que Lucas me semble en trop bonne santé mentale pour quelqu'un qui vit dans une solitude totale (On revient à son "trop grand sang-froid"). Tout ça me donne un peu le tournis et j'ai l'impression que ce texte pourrait être beaucoup plus fort si tu t'en tenais à un seul point de vue. Si je peux risquer une suggestion (mais tu en fais ce que tu veux, hein ;-).), ce serait de retravailler ce texte en adoptant soit le point de vue de Lucas, soit celui de Léa en nous faisant davantage ressentir ce que ce personnage éprouve et en l'expliquant un peu moins que tu ne le fais ici. En fait, tu as imaginé une situation qui pourrait être psychologiquement très forte, soit en nous mettant dans la peau d'un astronaute dont le comportement, les perceptions etc... se ressentent de 3 mois d'isolement total et qui se retrouve tout d'un coup condamné à cet isolement à perpétuité (ça me paraît proprement terrifiant comme idée!). Soit en nous faisant observer le comportement de cet astronaute à travers les yeux de Léa, et puis boum, tout ce qu'il reste de l'humanité est un astronaute en train de perdre la raison à force de solitude... Ou alors, troisième possibilité, tu pourrais conserver les 2 points de vue de Lucas et Léa mais en les développant beaucoup plus, en adoptant un format beaucoup plus long... Ici, j'ai vraiment l'impression que tu n'exploites qu'une petite partie de ton idée de départ, et c'est d'autant plus dommage que cette idée est bonne!
Fée Carabine- Nombre de messages : 220
Date d'inscription : 19/12/2005
Re: Vue de haut
Pour ce qui me concerne, après avoir lu deux fois ta nouvelle - et sans revenir sur l'ortographe et les erreurs de style -, je vais te dire:
La première chose qu'un auteur de SF doit chercher est la plausibilité. Autrement dit: avant de commencer un écrit, il faut se documenter un max. Malheureusement, par manque de connaissances dans plusieurs domaines scientifiques, ton texte contient quelques contrevérités qui le rendent parfois ridicule; or, cela tue le sujet lui-même!
1. Les expériences d'isolement n'ont été, ne sont et ne seront jamais appliquées aux astronautes. La simple raison en est que tout vol spatial regarde plusieurs spécialités et que, de ce fait, ces missions sont absolument toujours effectuées par un groupe de personnes.
2. Isolement personnel ne veut pas dire sensoriel. D'ailleurs, ce genre d'exercice ne servirait strictement à rien, du point de vue des concepteurs des vols spatiaux. Par conséquent, comme l'homme en question a de quoi s'occuper tout seul, le fait de ne pas parler, ni de savoir quelle heure il est ne le fera jamais disjoncter.
3. Il n'existe point de toilettes sur les navettes. Pas comme sur la terre ou dans les avions, si tu veux. A cause de l'apesanteur, tu vois? Ces gens doivent faire leurs besoins en s'aidant d'un système spécial de tuyaux et de pompes aspirantes.
4. Toujours à cause de l'apesanteur, on ne peut pas faire des pompes. En appuyant sur une paroi ou sur le"plancher" de la navette, "ton" cosmonaute se verrait repoussé de l'autre côté de l'habitacle! (La loi de l'action et de la réaction, vu?...) [Pourquoi "plancher"? Parce que, en espace, ces notions terriennes qui déterminent notre façon de nous repérer n'ont pas le même sens. Dans l'espace, on peut marcher sur le "plafond", si cela nous chante!]
5. La Corse n'a jamais constitué un objectif, dans la stratégie d'une éventuelle guerre nucléaire. Les frappes seraient effectuées contre des sites militaires (de missiles ballistiques), ainsi que sur les plus grandes agglomérations humaines (les mégalopoles).
6. Le capacités nucléaires des pays possédant l'arme atomique "pourraient tuer la planète 150 fois", mais il ne s'agit là que d'une image inventée par les journalistes. En réalité, il s'agit de la population planétaire, pas de la planète!
7. La masse nuageuse qui se trouve au-dessus de la planète est très épaisse (10-15 km), par rapport aux nuages créés par les explosions atomiques (entre 3-10 km, en fonction de la puissance des ogives). Ainsi, quelqu'un qui gravite autour de la Terre à environ 36.000 km (car c'est là que se trouvent les objets en "géo-stationnaire") ne pourrait pratiquement rien voir, à cause de la distance. (Plus clair: la "boule de feu" émise par une ogive de 10 mégatonnes ne dépasserait pas les 2 à 3 km. Ensuite, ce serait de la fumée; or, celle-ci se confondrait avec les nuages. Peut-être que cela serait perçu comme une partie plus foncée - comme les nuages d'orage d'été, si tu veux - mais cela ne semblerait pas bizarre à la vue de ce "spectateur spatial".
7. Si la Terre venait à exploser, l'occupant de la navette ne ressentirait aucune secousse. Dans le "vide" astral il n'y a pas d'air, donc pas de possibilité de propagation des chocs par ondes, comme ici-bas.
...Tout cela ne veut pas te décourager, mais seulement t'inciter à faire plus d'attention. Vu?
Tu as une certaine facilité pour l'écriture, mais il faut continuer à s'entraîner, moussaillon!
La première chose qu'un auteur de SF doit chercher est la plausibilité. Autrement dit: avant de commencer un écrit, il faut se documenter un max. Malheureusement, par manque de connaissances dans plusieurs domaines scientifiques, ton texte contient quelques contrevérités qui le rendent parfois ridicule; or, cela tue le sujet lui-même!
1. Les expériences d'isolement n'ont été, ne sont et ne seront jamais appliquées aux astronautes. La simple raison en est que tout vol spatial regarde plusieurs spécialités et que, de ce fait, ces missions sont absolument toujours effectuées par un groupe de personnes.
2. Isolement personnel ne veut pas dire sensoriel. D'ailleurs, ce genre d'exercice ne servirait strictement à rien, du point de vue des concepteurs des vols spatiaux. Par conséquent, comme l'homme en question a de quoi s'occuper tout seul, le fait de ne pas parler, ni de savoir quelle heure il est ne le fera jamais disjoncter.
3. Il n'existe point de toilettes sur les navettes. Pas comme sur la terre ou dans les avions, si tu veux. A cause de l'apesanteur, tu vois? Ces gens doivent faire leurs besoins en s'aidant d'un système spécial de tuyaux et de pompes aspirantes.
4. Toujours à cause de l'apesanteur, on ne peut pas faire des pompes. En appuyant sur une paroi ou sur le"plancher" de la navette, "ton" cosmonaute se verrait repoussé de l'autre côté de l'habitacle! (La loi de l'action et de la réaction, vu?...) [Pourquoi "plancher"? Parce que, en espace, ces notions terriennes qui déterminent notre façon de nous repérer n'ont pas le même sens. Dans l'espace, on peut marcher sur le "plafond", si cela nous chante!]
5. La Corse n'a jamais constitué un objectif, dans la stratégie d'une éventuelle guerre nucléaire. Les frappes seraient effectuées contre des sites militaires (de missiles ballistiques), ainsi que sur les plus grandes agglomérations humaines (les mégalopoles).
6. Le capacités nucléaires des pays possédant l'arme atomique "pourraient tuer la planète 150 fois", mais il ne s'agit là que d'une image inventée par les journalistes. En réalité, il s'agit de la population planétaire, pas de la planète!
7. La masse nuageuse qui se trouve au-dessus de la planète est très épaisse (10-15 km), par rapport aux nuages créés par les explosions atomiques (entre 3-10 km, en fonction de la puissance des ogives). Ainsi, quelqu'un qui gravite autour de la Terre à environ 36.000 km (car c'est là que se trouvent les objets en "géo-stationnaire") ne pourrait pratiquement rien voir, à cause de la distance. (Plus clair: la "boule de feu" émise par une ogive de 10 mégatonnes ne dépasserait pas les 2 à 3 km. Ensuite, ce serait de la fumée; or, celle-ci se confondrait avec les nuages. Peut-être que cela serait perçu comme une partie plus foncée - comme les nuages d'orage d'été, si tu veux - mais cela ne semblerait pas bizarre à la vue de ce "spectateur spatial".
7. Si la Terre venait à exploser, l'occupant de la navette ne ressentirait aucune secousse. Dans le "vide" astral il n'y a pas d'air, donc pas de possibilité de propagation des chocs par ondes, comme ici-bas.
...Tout cela ne veut pas te décourager, mais seulement t'inciter à faire plus d'attention. Vu?
Tu as une certaine facilité pour l'écriture, mais il faut continuer à s'entraîner, moussaillon!
Re: Vue de haut
Un loft astral avec enfermement en surface réduite et surveillance permanente...
Il y a rupture entre le je et Lucas, un changement de mode de narration qui déroute un peu.
Tout comme cette insistance sur le climat politique de la terre qui se détériore, tout cela prend un ton très dramatique et laisse à penser que ça fait si longtemps que Lucas est parti, or ça fait trois mois. Long pour lui mais pas long du tout sur une échelle du temps.
La phrase sur la Corse ne me paraît pas très heureuse et fait assez cliché dans la bouche de Lucas, qui est donc un vrai corse.
Je me sens partagée face à ton texte. Pour ce qui est de l'histoire proprement dite, j'ai aimé le début, une belle idée, intéressante à développer mais ta fin me laisse un peu perplexe, je la trouve facile, voire attendue, j'aurais aimé quelque chose de plus original.
Je regrette aussi que tu ne te sois pas davantage penchée sur les états d'âme de Lucas, ce personnage est à peine effleuré, dommage car il y a du potentiel.
Sur la forme, il y a quelques tournures de phrases un peu lourdes ou trop hachés, l'écriture ne me paraît pas tout le temps fluide.
Je me sens aussi désarçonnée par ces changements de temps et de narrateur, ça manque d'harmonie.
Il y a rupture entre le je et Lucas, un changement de mode de narration qui déroute un peu.
Tout comme cette insistance sur le climat politique de la terre qui se détériore, tout cela prend un ton très dramatique et laisse à penser que ça fait si longtemps que Lucas est parti, or ça fait trois mois. Long pour lui mais pas long du tout sur une échelle du temps.
La phrase sur la Corse ne me paraît pas très heureuse et fait assez cliché dans la bouche de Lucas, qui est donc un vrai corse.
Je me sens partagée face à ton texte. Pour ce qui est de l'histoire proprement dite, j'ai aimé le début, une belle idée, intéressante à développer mais ta fin me laisse un peu perplexe, je la trouve facile, voire attendue, j'aurais aimé quelque chose de plus original.
Je regrette aussi que tu ne te sois pas davantage penchée sur les états d'âme de Lucas, ce personnage est à peine effleuré, dommage car il y a du potentiel.
Sur la forme, il y a quelques tournures de phrases un peu lourdes ou trop hachés, l'écriture ne me paraît pas tout le temps fluide.
Je me sens aussi désarçonnée par ces changements de temps et de narrateur, ça manque d'harmonie.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Vue de haut
Bonjour !
Merci à tous les 3 pour vos remarqques et le temps passées à me les écrire
Mentor : j'ai corrigé l'orthographe et ce coup d'imparfait, oui je sais pas pourquoi (enfin si un peu : j'ai du mal à choisir le temps de mon récit, alors parfois il y a hésitation...). Viviblement je fais un peu trop confiance à word pour le fautes d'orthographe/frappes, je vais être plus vigilente. Promis !
Fée Carabine : les guillements, il me semblait bien avoir d"jà lu un texte avec ce procedé. Mais ce n'était pas Le Clezio... Mon texte sent un peu l'inachevé apparement, c'est vrai que l'idée à plus d'ampleur mais je ne me sens pas encore capable de l'écrire.
Je vais faire l'effort de passer de la description au ressenti... D'autant que j'ai la même critique pour l'autre texte que j'ai posé ici !
C'est bizarre car je suis très empathique, sauf avec mes personnages !
Thomas, malheureusement être plausible en SF, j'aurais du mal (car il y a plein de hcoses que je ne connais pas) pourtant j'ai une idée de suite pour une équipe entière dans la même situation... Je prends note de tes suggestions et en effet, il y a quand même des choses que je savais Heu, dans de nombreux film style star wars et compagnie, les gens marchent au sol et sont attiré par la pesanteur : ça choque tant que ça dans mon récit ? Et sais-tu si les astronautes ne font aucun exercices pendant leur vol ? (je le croyais...?) Merci en tout cas ! C'est sympa de me donner tous ces tuyaux ! (PS : dans les bouches de Bonifacio il y a une base americaine nucléaire La Magdalena, mais de toute façon je visais l'Italie :lol:)
Sahtki : T'as raison, c'est un peu engagé et visiblement c'est génant... Quant à le phrase sur la Corse j'ai réctifié tu as raison, ça faisiait un peu "un flash de pub" comme à la tv, totalement incongru Les personnages ne sont pas assez "poussés" j'ai bien compris... Je vais continuer à améliorer Et le manque d'harmonie semble évident car vous me le dites tous !
Bon je vais m'y remettre ! Merci sincèrement ! Et si vous passez en vacances par chez moi, n'hésitez pas à me solliciter aussi A++
Merci à tous les 3 pour vos remarqques et le temps passées à me les écrire
Mentor : j'ai corrigé l'orthographe et ce coup d'imparfait, oui je sais pas pourquoi (enfin si un peu : j'ai du mal à choisir le temps de mon récit, alors parfois il y a hésitation...). Viviblement je fais un peu trop confiance à word pour le fautes d'orthographe/frappes, je vais être plus vigilente. Promis !
Fée Carabine : les guillements, il me semblait bien avoir d"jà lu un texte avec ce procedé. Mais ce n'était pas Le Clezio... Mon texte sent un peu l'inachevé apparement, c'est vrai que l'idée à plus d'ampleur mais je ne me sens pas encore capable de l'écrire.
Je vais faire l'effort de passer de la description au ressenti... D'autant que j'ai la même critique pour l'autre texte que j'ai posé ici !
C'est bizarre car je suis très empathique, sauf avec mes personnages !
Thomas, malheureusement être plausible en SF, j'aurais du mal (car il y a plein de hcoses que je ne connais pas) pourtant j'ai une idée de suite pour une équipe entière dans la même situation... Je prends note de tes suggestions et en effet, il y a quand même des choses que je savais Heu, dans de nombreux film style star wars et compagnie, les gens marchent au sol et sont attiré par la pesanteur : ça choque tant que ça dans mon récit ? Et sais-tu si les astronautes ne font aucun exercices pendant leur vol ? (je le croyais...?) Merci en tout cas ! C'est sympa de me donner tous ces tuyaux ! (PS : dans les bouches de Bonifacio il y a une base americaine nucléaire La Magdalena, mais de toute façon je visais l'Italie :lol:)
Sahtki : T'as raison, c'est un peu engagé et visiblement c'est génant... Quant à le phrase sur la Corse j'ai réctifié tu as raison, ça faisiait un peu "un flash de pub" comme à la tv, totalement incongru Les personnages ne sont pas assez "poussés" j'ai bien compris... Je vais continuer à améliorer Et le manque d'harmonie semble évident car vous me le dites tous !
Bon je vais m'y remettre ! Merci sincèrement ! Et si vous passez en vacances par chez moi, n'hésitez pas à me solliciter aussi A++
martine- Nombre de messages : 41
Date d'inscription : 28/04/2006
Re: Vue de haut
Martine, si j'ai bien tout compris (hum...), tu es corse et tu sembles revendiquer cette insularité. C'est quelque chose que j'aime bien ça!
Une amie tient un blog magnifique, corse au possible, culturel, féminin, bref un endroit à découvrir absolument si tu ne le connais pas. Voici l'adresse:
http://terresdefemmes.blogs.com/
Le site vaut le détour et encore plus Angèle!
Une amie tient un blog magnifique, corse au possible, culturel, féminin, bref un endroit à découvrir absolument si tu ne le connais pas. Voici l'adresse:
http://terresdefemmes.blogs.com/
Le site vaut le détour et encore plus Angèle!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
hihihi !
Sahkti, Merci pour cette adresse ! C'est de là que je viens justement : j'ai cliqué sur un lien de ce blog et suis arrivée chez vous
martine- Nombre de messages : 41
Date d'inscription : 28/04/2006
Re: hihihi !
Le monde est tout petit... Et c'est bien là la preuve qu'il est rond ! ;-)martine a écrit:Sahkti, Merci pour cette adresse ! C'est de là que je viens justement : j'ai cliqué sur un lien de ce blog et suis arrivée chez vous
Re: hihihi !
Ha ben voilà! Les grands esprits finissent toujours par se rencontrer :))martine a écrit:Sahkti, Merci pour cette adresse ! C'est de là que je viens justement : j'ai cliqué sur un lien de ce blog et suis arrivée chez vous
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Vue de haut
La plupart des films de SF ont des scénarii écrits par des gens qui ne sont pas si forts que ça en sciences. Etant prévus pour le "grand public", ils doivent, peut-être, se dire que le public est assez ignorant pour ne pas s'en rendre compte.
...Mais, en ce qui concerne Star Wars, selon les théories actuelles, il nous sera possible (peut-être même dans 50 ans) de créer une gravité artificielle au bord des astronefs. Des travaux sont déjà en cours! (Ca ne va pas très bien, car on n'a pas encore compris ce qu'EST la gravitation et comment elle fonctionne: par ondes? par magnétisme? par particules subatomiques?...)
Oui, les spationautes font des exercices physiques adaptés à leur situation d'apesanteur, parce que dans l'espace les muscles du corps humain s'atrophient assez vite - et c'est d'ailleurs pour ça que, une fois revenus sur la Terre, ils doivent suivre d'assez longs programmes de rééducation physique. (Perte de masse musculaire de 20 à 30% après 6 mois dans l'espace, si on ne fait pas du tout d'exercice!)
...Mais, en ce qui concerne Star Wars, selon les théories actuelles, il nous sera possible (peut-être même dans 50 ans) de créer une gravité artificielle au bord des astronefs. Des travaux sont déjà en cours! (Ca ne va pas très bien, car on n'a pas encore compris ce qu'EST la gravitation et comment elle fonctionne: par ondes? par magnétisme? par particules subatomiques?...)
Oui, les spationautes font des exercices physiques adaptés à leur situation d'apesanteur, parce que dans l'espace les muscles du corps humain s'atrophient assez vite - et c'est d'ailleurs pour ça que, une fois revenus sur la Terre, ils doivent suivre d'assez longs programmes de rééducation physique. (Perte de masse musculaire de 20 à 30% après 6 mois dans l'espace, si on ne fait pas du tout d'exercice!)
Re: Vue de haut
Dis-moi Thomas, sans vouloir t'offenser, pourquoi t'es-tu inscrit sur le forum? J'espère que ce n'est pas pour étaler tes connaissances ou pour nous faire croire que tu détiens la vérité, parce que personnellement, étant moi-même très prétentieux et égocentrique, ça ne m'impressionne pas du tout. Voilà.
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: Vue de haut
http://www.zazieweb.fr/site/fichelivre.php?num=12667Thomas Le Moqueur a écrit:...Mais, en ce qui concerne Star Wars, selon les théories actuelles, il nous sera possible (peut-être même dans 50 ans) de créer une gravité artificielle au bord des astronefs. Des travaux sont déjà en cours! (Ca ne va pas très bien, car on n'a pas encore compris ce qu'EST la gravitation et comment elle fonctionne: par ondes? par magnétisme? par particules subatomiques?...)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Vue de haut
A Jonjon:
Quand tu communiques avec nous et les autres, qu'est-ce que tu utilises? Ne serait-ce pas, justement, tes connaissances, ton expérience de vie et tes sentiments?...
Il se trouve que j'ai 51 ans, que tout m'intéresse et que Mère Nature m'a doté d'une assez bonne mémoire (mais sélective - c'est-à-dire qu'il m'est impossible d'apprendre des choses dans des domaines qui ne m'attirent pas).
Et je te pose une question: à quoi crois-tu qu'il sert d'apprendre des choses? Pour ma part, il me semble que ce n'est pas seulement pour soi-même et qu'il faut faire ce qu'on peut, pour aider les autres. Sinon, ça ne sert à rien. (Encore une fois: c'est mon opinion, qui n'est pas forcément la meilleure qui soit ou, encore, celle qui exprime LA vérité.)
Quand tu communiques avec nous et les autres, qu'est-ce que tu utilises? Ne serait-ce pas, justement, tes connaissances, ton expérience de vie et tes sentiments?...
Il se trouve que j'ai 51 ans, que tout m'intéresse et que Mère Nature m'a doté d'une assez bonne mémoire (mais sélective - c'est-à-dire qu'il m'est impossible d'apprendre des choses dans des domaines qui ne m'attirent pas).
Et je te pose une question: à quoi crois-tu qu'il sert d'apprendre des choses? Pour ma part, il me semble que ce n'est pas seulement pour soi-même et qu'il faut faire ce qu'on peut, pour aider les autres. Sinon, ça ne sert à rien. (Encore une fois: c'est mon opinion, qui n'est pas forcément la meilleure qui soit ou, encore, celle qui exprime LA vérité.)
Re: Vue de haut
L'idée de départ manque un peu d'originalité et le traitement également. Quelques lieux communs aussi, par exemple: "Mon pays, mon île, là où j’ai passé mon enfance, bercé par les parfums du maquis, de la charcuterie et même du fromage").
D'autre part, l'alternance de points de vue est intéressante mais traitée de manière maladroite: au moins un "je" par ligne dans toute la partie à la première personne, manque de vraisemblance des réflexions que se fait le personnage, temps du récit etc...
Cette nouvelle mériterait d'être retravaillée; il me semble qu'en peaufinant dejà la forme, le texte gagnerait en efficacité.
D'autre part, l'alternance de points de vue est intéressante mais traitée de manière maladroite: au moins un "je" par ligne dans toute la partie à la première personne, manque de vraisemblance des réflexions que se fait le personnage, temps du récit etc...
Cette nouvelle mériterait d'être retravaillée; il me semble qu'en peaufinant dejà la forme, le texte gagnerait en efficacité.
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