Benjamin, 16 ans, meurt aujourd'hui
5 participants
Page 1 sur 1
Benjamin, 16 ans, meurt aujourd'hui
Bonsoir à tous! Je suis nouveau sur ce forum, et si je me suis inscrit c'est pour vous présenter un texte dont la rédaction est en cours.
Comme précisé dans ma description, je suis plutôt jeune et mon niveau en français est assez faible, même pour mon âge.
Si mes écrits manquent trop de qualité et que vous jugez que je n'est rien à faire ici, je comprendrais parfaitement.
Bref, commençons.
Concrètement: mon histoire se déroulera en une journée, le personnage principal, Benjamin, se voit confier de ma vie et de mes pensées habituelles. Il sera donc au lycée, menant sa vie de.. lycéen, avant de tomber sur une substance ou un appareil (je ne suis pas encore fixé sur la nature de cette "chose") étrange. Intrigué, il l'utilisera, et découvrira le pouvoir de cette "chose" : avec, il peut "penser" ce que pense une personne. Pensant ce que l'autre pense, et ne contrôlant plus rien. (une manière dérivé de "lire" dans les pensées.). Il fera des expériences surprenantes avec, avant d'essayer d'utiliser la "chose" sur lui-même. Son cadavre est alors retrouvé plus tard, et il parait évident qu'il s'est donné la mort lui-même, dans un probable excès de folie.
N'hésitez pas à m'interroger, sur vos.. interrogations.
Voici un début de mon début :
Benjamin se leva de son lit. Il aimait bien rester immobile devant sa fenêtre, afin d’espionner le vent, discrètement. Le matin, l’adolescent sentait toujours si sa journée aller plutôt bien se dérouler, ou si elle risquait au contraire d’être chargée de lourdes épreuves. Car, oui, pour lui une bonne journée est une journée tranquille, où il ne se passe rien de trop intense.
Et pendant qu’il observait le mouvement répétitif, et pourtant agréable, de la cime des arbres se balançant nonchalamment, une impression nouvelle germa sous ses cheveux blonds foncés, presque bruns. Il eut le sentiment que quelque chose d’important devait se produire avant que le soleil ne se couche, avant que sa journée au lycée ne se finisse et qu’il retourne chez lui.
Et, bien entendu, Benjamin ne se trompait pas. Mais s’il avait vu juste sur son ressenti, son interprétation était malheureusement inexacte.
Ayant l’âge qu’il avait, il était attiré par une fille. Une magnifique brune avec de grands yeux bleus. Il aimé tellement contempler chaque détails de son iris, remarquer que sa pupille toujours contractée cédait la place à une couleur incroyable. Mais quand il ne pouvait pas rêver devant ces étoiles, Benjamin s’extasiait intérieurement de son visage, dont il est inutile de préciser la beauté époustouflante. Il était convaincu de pouvoir rester des heures à l’observer, sans broncher.
Se rendant conte qu’il rêvassait depuis déjà une dizaine de minutes, il s’hâta de se préparer et de manger un petit déjeuner. Il partit au lycée, en voiture. Cela prenait une demi-heure. S’étant lassé depuis longtemps du paysage qu’il traverse chaque jours, il appréciait habituellement chercher un détail qu’il n’avait jamais remarqué jusque là. C’était pour lui une façon de contrer la monotonie et l’ennuie, deux vieilles folles qu’il évitait à tout prix.
Mais se matin, il était trop préoccupé par Héloïse pour que quelque chose d’autre détourne ses pensées poétiques. En effet, Benjamin était amoureux, et vraiment. Comme dans les romans et les films : il était intimement persuadé d’avoir trouvé en elle ce dont il avait tout simplement besoin pour côtoyer le bonheur quotidiennement.
Il n’utilisa pas ses cordes vocales durant le trajet. Les derniers mots qu’il avait prononcés étaient d’ailleurs « Bonne nuit », la veille. Benjamin n’était pas très bavard, il préférait faire vibrer ses tympans tranquillement au rythme de douces musiques électroniques. Une fois arrivé, il descendit de sa voiture sans enlever les oreillettes de son I-phone. Ses yeux trouvèrent instinctivement le groupe de lycéens comprenant le plus grand nombre de ses amis, et il les rejoignit d’un pas posé, soignant sa démarche, comme il avait soigné son apparence et sa tenue vestimentaire précédemment. Il ne pu s’empêcher de penser encore une fois qu’il s’agissait là du lot de n’importe quel lycéen ne voulant pas se voir exclu, et que c’était bien dommage, car respecter une contrainte implicite et s’auto-confiner dans une norme étouffante devait probablement limiter les capacités, quelles qu’elles soient. Il songea aussi que cette cage rassurante n’a pu qu’être érigée sur de la peur.
Benjamin cessa de faire dériver ses pensées moroses, pour se concentrer sur l’instant présent, car il était en train de saluer ses amis, avec sa main pour les garçons, et avec ses joues pour les filles.
En espérant que tous ces mots ensemble ne soient pas trop déplorables, j'attends vos remarques, mais surtout vos critiques avec une certaine impatiente.
Merci.
Comme précisé dans ma description, je suis plutôt jeune et mon niveau en français est assez faible, même pour mon âge.
Si mes écrits manquent trop de qualité et que vous jugez que je n'est rien à faire ici, je comprendrais parfaitement.
Bref, commençons.
Concrètement: mon histoire se déroulera en une journée, le personnage principal, Benjamin, se voit confier de ma vie et de mes pensées habituelles. Il sera donc au lycée, menant sa vie de.. lycéen, avant de tomber sur une substance ou un appareil (je ne suis pas encore fixé sur la nature de cette "chose") étrange. Intrigué, il l'utilisera, et découvrira le pouvoir de cette "chose" : avec, il peut "penser" ce que pense une personne. Pensant ce que l'autre pense, et ne contrôlant plus rien. (une manière dérivé de "lire" dans les pensées.). Il fera des expériences surprenantes avec, avant d'essayer d'utiliser la "chose" sur lui-même. Son cadavre est alors retrouvé plus tard, et il parait évident qu'il s'est donné la mort lui-même, dans un probable excès de folie.
N'hésitez pas à m'interroger, sur vos.. interrogations.
Voici un début de mon début :
Benjamin se leva de son lit. Il aimait bien rester immobile devant sa fenêtre, afin d’espionner le vent, discrètement. Le matin, l’adolescent sentait toujours si sa journée aller plutôt bien se dérouler, ou si elle risquait au contraire d’être chargée de lourdes épreuves. Car, oui, pour lui une bonne journée est une journée tranquille, où il ne se passe rien de trop intense.
Et pendant qu’il observait le mouvement répétitif, et pourtant agréable, de la cime des arbres se balançant nonchalamment, une impression nouvelle germa sous ses cheveux blonds foncés, presque bruns. Il eut le sentiment que quelque chose d’important devait se produire avant que le soleil ne se couche, avant que sa journée au lycée ne se finisse et qu’il retourne chez lui.
Et, bien entendu, Benjamin ne se trompait pas. Mais s’il avait vu juste sur son ressenti, son interprétation était malheureusement inexacte.
Ayant l’âge qu’il avait, il était attiré par une fille. Une magnifique brune avec de grands yeux bleus. Il aimé tellement contempler chaque détails de son iris, remarquer que sa pupille toujours contractée cédait la place à une couleur incroyable. Mais quand il ne pouvait pas rêver devant ces étoiles, Benjamin s’extasiait intérieurement de son visage, dont il est inutile de préciser la beauté époustouflante. Il était convaincu de pouvoir rester des heures à l’observer, sans broncher.
Se rendant conte qu’il rêvassait depuis déjà une dizaine de minutes, il s’hâta de se préparer et de manger un petit déjeuner. Il partit au lycée, en voiture. Cela prenait une demi-heure. S’étant lassé depuis longtemps du paysage qu’il traverse chaque jours, il appréciait habituellement chercher un détail qu’il n’avait jamais remarqué jusque là. C’était pour lui une façon de contrer la monotonie et l’ennuie, deux vieilles folles qu’il évitait à tout prix.
Mais se matin, il était trop préoccupé par Héloïse pour que quelque chose d’autre détourne ses pensées poétiques. En effet, Benjamin était amoureux, et vraiment. Comme dans les romans et les films : il était intimement persuadé d’avoir trouvé en elle ce dont il avait tout simplement besoin pour côtoyer le bonheur quotidiennement.
Il n’utilisa pas ses cordes vocales durant le trajet. Les derniers mots qu’il avait prononcés étaient d’ailleurs « Bonne nuit », la veille. Benjamin n’était pas très bavard, il préférait faire vibrer ses tympans tranquillement au rythme de douces musiques électroniques. Une fois arrivé, il descendit de sa voiture sans enlever les oreillettes de son I-phone. Ses yeux trouvèrent instinctivement le groupe de lycéens comprenant le plus grand nombre de ses amis, et il les rejoignit d’un pas posé, soignant sa démarche, comme il avait soigné son apparence et sa tenue vestimentaire précédemment. Il ne pu s’empêcher de penser encore une fois qu’il s’agissait là du lot de n’importe quel lycéen ne voulant pas se voir exclu, et que c’était bien dommage, car respecter une contrainte implicite et s’auto-confiner dans une norme étouffante devait probablement limiter les capacités, quelles qu’elles soient. Il songea aussi que cette cage rassurante n’a pu qu’être érigée sur de la peur.
Benjamin cessa de faire dériver ses pensées moroses, pour se concentrer sur l’instant présent, car il était en train de saluer ses amis, avec sa main pour les garçons, et avec ses joues pour les filles.
En espérant que tous ces mots ensemble ne soient pas trop déplorables, j'attends vos remarques, mais surtout vos critiques avec une certaine impatiente.
Merci.
Artsmiley- Nombre de messages : 7
Age : 31
Date d'inscription : 14/03/2009
Re: Benjamin, 16 ans, meurt aujourd'hui
Excusez moi pour la faute de frappe.
Benjamain : Benjamin.
Benjamain
Artsmiley- Nombre de messages : 7
Age : 31
Date d'inscription : 14/03/2009
Re: Benjamin, 16 ans, meurt aujourd'hui
Ce n'est pas si mauvais que tu le laisses penser dans ton introduction au texte, en dépit de maladresses ; en voici quelques-unes, pour te donner une idée, je n'ai pas tout relevé :
Benjamin s’extasiait intérieurement de son visage, dont il est inutile de préciser la beauté époustouflante
inutile en effet, c'est déjà fait avec la phrase précédente :
Une magnifique brune avec de grands yeux bleus.
il s’hâta => il se hâta
Il partit au lycée, en voiture.
= >Avec qui ? Ce n'est pas essentiel mais quand même intéressant de préciser qui conduit, ne serait-ce que pour prendre un peu de distance, l'espace d'une phrase, avec Benjamin...
C’était pour lui une façon de contrer la monotonie et l’ennuie, deux vieilles folles qu’il évitait à tout prix.
=>"deux vieilles folles" (féminin) ne marche pas ici, "ennui" est masculin
Mais se matin, il était trop préoccupé par Héloïse pour que quelque chose d’autre détourne ses pensées poétiques.
=>"ces" et "pour que quelque chose le détourne de ses pensées"
Il n’utilisa pas ses cordes vocales durant le trajet. Les derniers mots qu’il avait prononcés étaient d’ailleurs « Bonne nuit », la veille. Benjamin n’était pas très bavard, il préférait faire vibrer ses tympans tranquillement au rythme de douces musiques électroniques.
=> Pourquoi ces expressions ampoulées ? pourquoi pas tout simplement : "il ne parla pas" et "il préférait écouter " ?
Il songea aussi que cette cage rassurante n’a pu qu’être érigée sur de la peur.
=> "n'avait"
il était en train de saluer ses amis, avec sa main pour les garçons, et avec ses joues pour les filles.
=>Comme précédemment, pourquoi recourir à ces expressions bizarres ? "Il serra la main des garçons et fit une bise aux filles", cela fait aussi bien l'affaire et sonne moins étrange.
Autrement, attention à ne pas lasser le lecteur avec des descriptions trop linéaires. Insérer des dialogues, peut-être, et essayer de faire que Benjmain ne reste pas l'unique sujet du texte.
Benjamin s’extasiait intérieurement de son visage, dont il est inutile de préciser la beauté époustouflante
inutile en effet, c'est déjà fait avec la phrase précédente :
Une magnifique brune avec de grands yeux bleus.
il s’hâta => il se hâta
Il partit au lycée, en voiture.
= >Avec qui ? Ce n'est pas essentiel mais quand même intéressant de préciser qui conduit, ne serait-ce que pour prendre un peu de distance, l'espace d'une phrase, avec Benjamin...
C’était pour lui une façon de contrer la monotonie et l’ennuie, deux vieilles folles qu’il évitait à tout prix.
=>"deux vieilles folles" (féminin) ne marche pas ici, "ennui" est masculin
Mais se matin, il était trop préoccupé par Héloïse pour que quelque chose d’autre détourne ses pensées poétiques.
=>"ces" et "pour que quelque chose le détourne de ses pensées"
Il n’utilisa pas ses cordes vocales durant le trajet. Les derniers mots qu’il avait prononcés étaient d’ailleurs « Bonne nuit », la veille. Benjamin n’était pas très bavard, il préférait faire vibrer ses tympans tranquillement au rythme de douces musiques électroniques.
=> Pourquoi ces expressions ampoulées ? pourquoi pas tout simplement : "il ne parla pas" et "il préférait écouter " ?
Il songea aussi que cette cage rassurante n’a pu qu’être érigée sur de la peur.
=> "n'avait"
il était en train de saluer ses amis, avec sa main pour les garçons, et avec ses joues pour les filles.
=>Comme précédemment, pourquoi recourir à ces expressions bizarres ? "Il serra la main des garçons et fit une bise aux filles", cela fait aussi bien l'affaire et sonne moins étrange.
Autrement, attention à ne pas lasser le lecteur avec des descriptions trop linéaires. Insérer des dialogues, peut-être, et essayer de faire que Benjmain ne reste pas l'unique sujet du texte.
Invité- Invité
Re: Benjamin, 16 ans, meurt aujourd'hui
Je dirai que j'ai bien aimé les deux premier paragraphes, qui me semblent empreints d'une émotion plus palpables que les suivants. Je ne reviendrai pas sur les fautes, Easter s'en est chargée.
Sinon, votre texte me procure un sentiment assez diffus d'autoportrait. Je n'y peux rien, vu votre âge il me semble presque évident qu'il est des réflexions sur notre rapport aux autres qu'il nous faut parfois projeter dans un texte. Et en cela je crois qu'on peut ressentir l'exercice quasiment cathartique... ce qui en soi est loin d'être un défaut !
Toute souffrance et objectivation de son être au travers des mots est un moyen d'échapper à ses sentiments pour les comprendre. Et si jamais je me trompe je m'en excuse, cela n'est que ce que votre texte m'évoque.
Trois conseils ?
Continuez ! Affinez ! Perfectionnez ! :-)
Sinon, votre texte me procure un sentiment assez diffus d'autoportrait. Je n'y peux rien, vu votre âge il me semble presque évident qu'il est des réflexions sur notre rapport aux autres qu'il nous faut parfois projeter dans un texte. Et en cela je crois qu'on peut ressentir l'exercice quasiment cathartique... ce qui en soi est loin d'être un défaut !
Toute souffrance et objectivation de son être au travers des mots est un moyen d'échapper à ses sentiments pour les comprendre. Et si jamais je me trompe je m'en excuse, cela n'est que ce que votre texte m'évoque.
Trois conseils ?
Continuez ! Affinez ! Perfectionnez ! :-)
Lonely- Nombre de messages : 140
Age : 48
Localisation : Perpilliéraine et montpignanaise.
Date d'inscription : 14/01/2009
Re: Benjamin, 16 ans, meurt aujourd'hui
En tout cas le titre est excellent, et le début du texte démarre assez vite, ne se perd pas en considérations nombrilistes. C'est agréable.
Invité- Invité
Re: Benjamin, 16 ans, meurt aujourd'hui
Merci beaucoup Easter pour ces corrections.
Lonely vous avez entièrement raison : j'écris pour m'alléger de mes pensées. C'est d'ailleurs très agréable.
Je n'ai malheureusement pas eu de temps pour écrire depuis un bon moment. Je me rattrape donc ce soir avec la correction de l'introduction, et une petit bout de la suite.
Réveillé par son téléphone portable, Benjamin se leva de son lit. Il aimait bien rester immobile devant sa fenêtre, afin d’espionner le vent, discrètement. Le matin, l’adolescent sentait toujours si sa journée aller plutôt bien se dérouler, ou si elle risquait au contraire d’être chargée de lourdes épreuves. Car, oui, pour lui une bonne journée est une journée tranquille, où il ne se passe rien de trop intense.
Et pendant qu’il observait le mouvement répétitif, et pourtant agréable, de la cime des arbres se balançant nonchalamment, une impression nouvelle germa sous ses cheveux blonds foncés, presque bruns. Il eut le sentiment que quelque chose d’important devait se produire avant que le soleil ne se couche, avant que sa journée au lycée ne se finisse et qu’il retourne chez lui.
Et, bien entendu, Benjamin ne se trompait pas. Mais s’il avait vu juste sur son ressenti, son interprétation était malheureusement inexacte.
Ayant l’âge qu’il avait, il était attiré par une fille. Il était intimement persuadé d’avoir trouvé en elle ce dont il avait tout simplement besoin pour côtoyer le bonheur quotidiennement : une magnifique brune avec de grands yeux bleus. Il aimé tellement contempler chaque détail de son iris, remarquer que sa pupille toujours contractée cédait la place à une couleur incroyable. Il était convaincu de pouvoir rester des heures à contempler ces étoiles. On dit que les yeux sont les reflets de l’âme. Benjamin le croyait : cette fille possédait une personnalité purement fabuleuse.
Se rendant conte qu’il s’était égaré dans ses pensées poétiques depuis déjà plus d’une dizaine de minutes, il se hâta de se préparer et de manger un petit déjeuner. Il partit au lycée, en voiture. Sa mère conduisait et, plutôt matinale, elle s’était déjà lancé dans une discussion sur la situation géostratégique de l’Egypte, avec sa fille, Maeva. Cela pris une demi-heure. Une demi-heure horrible pour Benjamin. Et s’étant déjà lassé depuis longtemps du paysage qu’il traverse chaque jours, il appréciait habituellement chercher un détail qu’il n’avait jamais remarqué jusque là. C’était pour lui une façon de contrer la monotonie et l’ennui, deux ennemis du garçon. Mais pas ce matin. Ce matin le visage d’Héloïse monopolisé ses songes.
Il n’était pas d’un naturel bavard, aussi il garda sa bouche close durant tout le trajet. Les derniers mots qu’il avait prononcés étaient d’ailleurs « Bonne nuit », la veille. Non, il préférait décidément faire vibrer ses tympans tranquillement au rythme de douces musiques électroniques.
Une fois arrivé, il descendit de sa voiture sans enlever les oreillettes de son I-pod, qui remplissait les mêmes fonctions que n’importe quel lecteur mp3, mais qui avait l’avantage d’offrir à son possesseur un sentiment de puissance. Ses yeux trouvèrent instinctivement le groupe de lycéens comprenant le plus grand nombre de ses amis, et il les rejoignit d’un pas posé, soignant sa démarche, comme il avait soigné son apparence et sa tenue vestimentaire précédemment. Il ne pu s’empêcher de penser encore une fois qu’il s’agissait là du lot de n’importe quel lycéen ne voulant pas se voir exclu, et que c’était bien dommage, car respecter une contrainte implicite et s’auto-confiner dans une norme étouffante devait probablement limiter les capacités individuelles, quelles qu’elles soient. Il songea aussi que cette cage rassurante n’avait pu qu’être érigée sur de la peur.
Benjamin cessa de faire dériver ses pensées moroses, pour se concentrer sur l’instant présent, car il était en train de saluer ses amis, serrant la main aux garçons, et offrant une bise aux filles. Il n’aimait pas du tout cet instant de ces journées : il avait l’impression de signer un contrat invisible devant tous, comme quoi il allait passer le reste de sa journée à obéir aux règles et à ne pas faire quelque chose de trop saugrenue. Mais tout le monde s’engageait. Il n’avait pas de choix.
Les formalités accomplis, les premières discutions virent alors le jour : chacun essayait de placer son anecdote personnelle, d’imposer ses impressions sur le dernier épisode de « La Nouvelle Star », ou d’enchérir sur les critiques de la mis à jour « Facebook ». Bien évidemment, personne ne s’écoutait réellement. Tous les groupes restaient dehors, devant le lycée, retardant au maximum le moment inévitable où il faudra aller en cours. Car avoir l’air pressé de rentrer ne dégage pas une bonne impression. A 16 ans, rien n’est anodin.
En ayant marre de l’accumulation d’inutilités qu’il entendait, Benjamin s’était décidé à rentrer, lorsqu’il aperçut Héloïse descendre d’un bus. Il s’arrêta alors net, suspendant jusqu’à même son souffle. La seule chose alors en activité était son cœur, battant la chamade, et ses yeux. Des yeux avec lesquels il put suivre l’arrivée de l’adolescente, et surtout la naissance d’un sourire sur ses lèvres. C’est alors que la journée de Benjamin débuta réellement.
Lorsqu’elle fut assez près, elle lui dit doucement :
« - Salut Benjamin !
- Hello, Hélo ! répondit-il en souriant, avant de lui faire la bise.
- Pfff j’ai trop pas le gout de dire bonjour à tout le monde… Viens, on rentre ? lui demanda-t-elle en le regardant, en souriant et en sautillant légèrement sur place comme font les petites filles lorsqu’elles sont impatientes de quelque chose. »
Ils se rendirent alors à l’intérieur du lycée, tout en dialoguant.
___
Et voila =)
Le récit commence probablement a être un peu lourd, mais je vais tenter de lancer l'action au plus vite !
Lonely vous avez entièrement raison : j'écris pour m'alléger de mes pensées. C'est d'ailleurs très agréable.
Je n'ai malheureusement pas eu de temps pour écrire depuis un bon moment. Je me rattrape donc ce soir avec la correction de l'introduction, et une petit bout de la suite.
Benjamin, 16 ans, meurt aujourd'hui.
Réveillé par son téléphone portable, Benjamin se leva de son lit. Il aimait bien rester immobile devant sa fenêtre, afin d’espionner le vent, discrètement. Le matin, l’adolescent sentait toujours si sa journée aller plutôt bien se dérouler, ou si elle risquait au contraire d’être chargée de lourdes épreuves. Car, oui, pour lui une bonne journée est une journée tranquille, où il ne se passe rien de trop intense.
Et pendant qu’il observait le mouvement répétitif, et pourtant agréable, de la cime des arbres se balançant nonchalamment, une impression nouvelle germa sous ses cheveux blonds foncés, presque bruns. Il eut le sentiment que quelque chose d’important devait se produire avant que le soleil ne se couche, avant que sa journée au lycée ne se finisse et qu’il retourne chez lui.
Et, bien entendu, Benjamin ne se trompait pas. Mais s’il avait vu juste sur son ressenti, son interprétation était malheureusement inexacte.
Ayant l’âge qu’il avait, il était attiré par une fille. Il était intimement persuadé d’avoir trouvé en elle ce dont il avait tout simplement besoin pour côtoyer le bonheur quotidiennement : une magnifique brune avec de grands yeux bleus. Il aimé tellement contempler chaque détail de son iris, remarquer que sa pupille toujours contractée cédait la place à une couleur incroyable. Il était convaincu de pouvoir rester des heures à contempler ces étoiles. On dit que les yeux sont les reflets de l’âme. Benjamin le croyait : cette fille possédait une personnalité purement fabuleuse.
Se rendant conte qu’il s’était égaré dans ses pensées poétiques depuis déjà plus d’une dizaine de minutes, il se hâta de se préparer et de manger un petit déjeuner. Il partit au lycée, en voiture. Sa mère conduisait et, plutôt matinale, elle s’était déjà lancé dans une discussion sur la situation géostratégique de l’Egypte, avec sa fille, Maeva. Cela pris une demi-heure. Une demi-heure horrible pour Benjamin. Et s’étant déjà lassé depuis longtemps du paysage qu’il traverse chaque jours, il appréciait habituellement chercher un détail qu’il n’avait jamais remarqué jusque là. C’était pour lui une façon de contrer la monotonie et l’ennui, deux ennemis du garçon. Mais pas ce matin. Ce matin le visage d’Héloïse monopolisé ses songes.
Il n’était pas d’un naturel bavard, aussi il garda sa bouche close durant tout le trajet. Les derniers mots qu’il avait prononcés étaient d’ailleurs « Bonne nuit », la veille. Non, il préférait décidément faire vibrer ses tympans tranquillement au rythme de douces musiques électroniques.
Une fois arrivé, il descendit de sa voiture sans enlever les oreillettes de son I-pod, qui remplissait les mêmes fonctions que n’importe quel lecteur mp3, mais qui avait l’avantage d’offrir à son possesseur un sentiment de puissance. Ses yeux trouvèrent instinctivement le groupe de lycéens comprenant le plus grand nombre de ses amis, et il les rejoignit d’un pas posé, soignant sa démarche, comme il avait soigné son apparence et sa tenue vestimentaire précédemment. Il ne pu s’empêcher de penser encore une fois qu’il s’agissait là du lot de n’importe quel lycéen ne voulant pas se voir exclu, et que c’était bien dommage, car respecter une contrainte implicite et s’auto-confiner dans une norme étouffante devait probablement limiter les capacités individuelles, quelles qu’elles soient. Il songea aussi que cette cage rassurante n’avait pu qu’être érigée sur de la peur.
Benjamin cessa de faire dériver ses pensées moroses, pour se concentrer sur l’instant présent, car il était en train de saluer ses amis, serrant la main aux garçons, et offrant une bise aux filles. Il n’aimait pas du tout cet instant de ces journées : il avait l’impression de signer un contrat invisible devant tous, comme quoi il allait passer le reste de sa journée à obéir aux règles et à ne pas faire quelque chose de trop saugrenue. Mais tout le monde s’engageait. Il n’avait pas de choix.
Les formalités accomplis, les premières discutions virent alors le jour : chacun essayait de placer son anecdote personnelle, d’imposer ses impressions sur le dernier épisode de « La Nouvelle Star », ou d’enchérir sur les critiques de la mis à jour « Facebook ». Bien évidemment, personne ne s’écoutait réellement. Tous les groupes restaient dehors, devant le lycée, retardant au maximum le moment inévitable où il faudra aller en cours. Car avoir l’air pressé de rentrer ne dégage pas une bonne impression. A 16 ans, rien n’est anodin.
En ayant marre de l’accumulation d’inutilités qu’il entendait, Benjamin s’était décidé à rentrer, lorsqu’il aperçut Héloïse descendre d’un bus. Il s’arrêta alors net, suspendant jusqu’à même son souffle. La seule chose alors en activité était son cœur, battant la chamade, et ses yeux. Des yeux avec lesquels il put suivre l’arrivée de l’adolescente, et surtout la naissance d’un sourire sur ses lèvres. C’est alors que la journée de Benjamin débuta réellement.
Lorsqu’elle fut assez près, elle lui dit doucement :
« - Salut Benjamin !
- Hello, Hélo ! répondit-il en souriant, avant de lui faire la bise.
- Pfff j’ai trop pas le gout de dire bonjour à tout le monde… Viens, on rentre ? lui demanda-t-elle en le regardant, en souriant et en sautillant légèrement sur place comme font les petites filles lorsqu’elles sont impatientes de quelque chose. »
Ils se rendirent alors à l’intérieur du lycée, tout en dialoguant.
___
Et voila =)
Le récit commence probablement a être un peu lourd, mais je vais tenter de lancer l'action au plus vite !
Artsmiley- Nombre de messages : 7
Age : 31
Date d'inscription : 14/03/2009
Re: Benjamin, 16 ans, meurt aujourd'hui
Honnêtement, je n'ai pas réussi à entrer dans le texte, je lui ai trouvé trop de distance par rapport aux émotions du personnage. Pourtant, en observant ton âge, je me dis qu'il doit y avoir là-dedans pas mal de tes réflexions et interrogations et que, justement, cela devrait créer une réelle proximité, mais rien à faire, je n'y arrive pas. Tout cela me paraît très (trop) posé, malgré des idées intéressantes et un personnage qui ne demande sans doute qu'à s'exprimer. Peut-être par la suite arriveras-tu à le libérer un peu plus, j'attends donc encore un peu afin d'avoir des impressions plus précises. A suivre, donc :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Benjamin, 16 ans, meurt aujourd'hui
1ère partie :
un peu trop descriptive, je trouve, trop de détails, pas assez de liberté pour l'imagination du lecteur
et quelques maladresses comme dans :
"Ayant l’âge qu’il avait, il était attiré par une fille."
"Il n’utilisa pas ses cordes vocales durant le trajet."
"il était en train de saluer ses amis, avec sa main pour les garçons, et avec ses joues pour les filles."
si c'est pour éviter les phrases bateau habituelles, je pense que tu pourrais trouver mieux
Mais tu prends plaisir à écrire, ça se sent
donc continue !
m'en vais lire la 2ème partie
un peu trop descriptive, je trouve, trop de détails, pas assez de liberté pour l'imagination du lecteur
et quelques maladresses comme dans :
"Ayant l’âge qu’il avait, il était attiré par une fille."
"Il n’utilisa pas ses cordes vocales durant le trajet."
"il était en train de saluer ses amis, avec sa main pour les garçons, et avec ses joues pour les filles."
si c'est pour éviter les phrases bateau habituelles, je pense que tu pourrais trouver mieux
Mais tu prends plaisir à écrire, ça se sent
donc continue !
m'en vais lire la 2ème partie
Re: Benjamin, 16 ans, meurt aujourd'hui
ah, j'ai vu que tu avais justement modifié quelques détails comme la fameuse phrase où Benjamin salue les lycéens déjà là
c'est bien
quelques fautes, par exemple en concordance de temps
sinon, oui, il faudrait peut-être entrer dans le "vif du sujet" ! :-))
c'est bien
quelques fautes, par exemple en concordance de temps
sinon, oui, il faudrait peut-être entrer dans le "vif du sujet" ! :-))
Re: Benjamin, 16 ans, meurt aujourd'hui
Tout comme mes camarades, j'ai relevé beaucoup de maladresses et de lourdeur dans l'expression, mais ton récit se lit aisément et on attend la suite ! Je te liste ce que j'ai noté (tu devrais passer ton texte au détecteur de fautes d'orthographe et de grammaire) :
ses cheveux blonds foncés, presque bruns : "blonds foncé" + tu devrais plutôt passer de la couleur blond foncé à châtain, ou de châtain foncé à brun, mais là, il manque une nuance !
"Ayant l’âge qu’il avait, il était attiré par une fille." : déjà relevé je crois
"il garda sa bouche close " est certes un peu moins lourd que "Il n’utilisa pas ses cordes vocales durant le trajet.", mais ça reste tout de même lourd : est-ce qu'il ne peut pas simplement se taire ?
l’adolescent sentait toujours si sa journée aller plutôt bien se dérouler : allait
Il aimé tellement contempler : aimait
Se rendant conte : compte
manger un petit déjeuner : on dit "prendre un petit déjeuner", plutôt.
elle s’était déjà lancé dans une discussion : lancée
Cela pris une demi-heure : prit
chaque jours : "jour" sans s
Il ne pu s’empêcher de penser : put
quelles qu’elles soient : fussent
monopolisé : monopoliser
Il songea aussi que cette cage rassurante n’a pu qu’être érigée sur de la peur. : n'a pu être érigée que sur de la peur
cet instant de ces journées : "ces instants" tout court.
quelque chose de trop saugrenue. : saugrenu sans e
Les formalités accomplis : accomplies
discutions : discussions
Il n’avait pas de choix : il n'avait pas le choix
mis à jour : mise
Car avoir l’air pressé de rentrer ne dégage pas une bonne impression : on dit "donner" une bonne impression
En ayant marre de l’accumulation d’inutilités qu’il entendait, Benjamin s’était décidé... : la tournure "en ayant" est assez lourde - "Comme il en avait marre..." suffirait peut-être.
suspendant jusqu’à même son souffle : le "même" me semble de trop.
demanda-t-elle en le regardant, en souriant et en sautillant : beaucoup de "en" et de "ant" ! "demanda-t-elle. Elle le regardait, un sourire aux lèvres, sautillant...", ou quelque chose de ce genre.
lorsqu’elles sont impatientes de quelque chose : "impatientes" tout court.
Voilà ! Avec un peu de corrections et d'allègement dans l'expression tu pourrais facilement améliorer ton récit ! Bon courage !
ses cheveux blonds foncés, presque bruns : "blonds foncé" + tu devrais plutôt passer de la couleur blond foncé à châtain, ou de châtain foncé à brun, mais là, il manque une nuance !
"Ayant l’âge qu’il avait, il était attiré par une fille." : déjà relevé je crois
"il garda sa bouche close " est certes un peu moins lourd que "Il n’utilisa pas ses cordes vocales durant le trajet.", mais ça reste tout de même lourd : est-ce qu'il ne peut pas simplement se taire ?
l’adolescent sentait toujours si sa journée aller plutôt bien se dérouler : allait
Il aimé tellement contempler : aimait
Se rendant conte : compte
manger un petit déjeuner : on dit "prendre un petit déjeuner", plutôt.
elle s’était déjà lancé dans une discussion : lancée
Cela pris une demi-heure : prit
chaque jours : "jour" sans s
Il ne pu s’empêcher de penser : put
quelles qu’elles soient : fussent
monopolisé : monopoliser
Il songea aussi que cette cage rassurante n’a pu qu’être érigée sur de la peur. : n'a pu être érigée que sur de la peur
cet instant de ces journées : "ces instants" tout court.
quelque chose de trop saugrenue. : saugrenu sans e
Les formalités accomplis : accomplies
discutions : discussions
Il n’avait pas de choix : il n'avait pas le choix
mis à jour : mise
Car avoir l’air pressé de rentrer ne dégage pas une bonne impression : on dit "donner" une bonne impression
En ayant marre de l’accumulation d’inutilités qu’il entendait, Benjamin s’était décidé... : la tournure "en ayant" est assez lourde - "Comme il en avait marre..." suffirait peut-être.
suspendant jusqu’à même son souffle : le "même" me semble de trop.
demanda-t-elle en le regardant, en souriant et en sautillant : beaucoup de "en" et de "ant" ! "demanda-t-elle. Elle le regardait, un sourire aux lèvres, sautillant...", ou quelque chose de ce genre.
lorsqu’elles sont impatientes de quelque chose : "impatientes" tout court.
Voilà ! Avec un peu de corrections et d'allègement dans l'expression tu pourrais facilement améliorer ton récit ! Bon courage !
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum