Début de roman
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Début de roman
Une découverte surprenante
Monsieur Julien et Madame Estelle Borel avaient toujours eu cette grande envie d'habiter loin de la ville, car pendant dix années, ils avaient vécu et ne s’étaient jamais plus dans un endroit défavorable à la pauvreté, à la pollution et aux bruits des usines ; maintenant, dans leur nouveau quartier, ils étaient désormais tranquilles pour profiter d'un profond repos à la campagne. Deux grands enfants étaient venus agrandir le ménage et embellir leur vie, L’ainée, une fille prénommée Elyse et Jason le cadet de la famille. Entre les deux enfants les discussions et les échanges de vues devenaient insupportable, à cause du caractère de Jason, qui ouvertement et généralement provoquait des altercations par ses actes d’objections. Elyse était plutôt douce et calme, contrairement à son jeune frère Jason, les disputes des deux phénomènes animaient la maisonnée et l’entente entre frère et sœur étaient des moments rares.
Les Borel déménagèrent à Romilly-sur-Andelle, une belle commune, qui ne comptait que très peu d'habitants. Jadis, le couple s’était plu en centre-ville, à Saint-Étienne-du-Rouvray, mais les Borel ne pouvaient pas tolérer certains jeunes qui n’avaient aucun respect pour le voisinage ; ils étaient devenus méprisants, ils insultaient les personnes âgées et attaquaient les enfants, qui devenaient pour eux comme des jouets, leurs souffrent douleurs et leurs principales victimes.
Les jeunes garnements, voyant la beauté et la timidité d’Elyse, lui lançaient des phrases dans un débordement de langage :
- Et ma petite caille, tu as besoin d’un amoureux, dit l’un.
- Dis donc la petite bourgeoise, tu ne veux pas visiter notre cave, il y a un excellent matelas, annonça l’autre.
- Chérie, viens avec nous, dit le troisième, nous allons faire l’amour tous les quatre. Ce sera super, tu verras…
Chez les jeunes il y eut des éclats de rires. Sans rien dire, Elyse se dépêcha et continua son chemin les yeux remplis de larmes.
Elyse n’avait rien dit à ses parents, mais pour une fois, voyant sa grande sœur pleurer, Jason interrogea :
- Elyse, qu’as-tu, Pourquoi pleures-tu ? Je suis ton frère et tu dois me dire le secret de ta tristesse. Je sais que quelqu’un t’a-fait du mal, Qui ?
- Jure moi, Jason de ne rien dire à maman ni à papa.
- Tu as ma parole Elyse.
Elyse raconta que tous les jours en traversant le village, près de la fontaine, les jeunes voyous l’insultaient et lui disaient des mots obscènes. Il était clair qu’Elyse ne pouvait plus tolérer l’opprobre aussi vulgaire concernant sa personne. Pour une fois Jason ressenti de la compassion.
- Elyse, tu as eu raison de m’avertir. Gare à cette bande de cons, si jamais en passant avec toi, j’entends un de ces mots dégueulasses ! Ils vont savoir à qui parler.
Dans le quartier, il y avait des plusieurs ethnies vivant avec leur différente Culture, des Noirs, des Africains, des Arabes, des Espagnols, des Portugais, des Français, tous vivaient en excellente harmonie… Sauf avec le groupe des jeunes. Elyse en souffrait et devant la continuité des insultes, Jason décida d’en parler aux parents.
- Mais Elyse, pourquoi ne m’as-tu rien dit, moi ta mère.
- Oui mais si j’avais dit quelque chose ; ils m’auraient frappé à mort. Je ne pouvais rien faire.
- Et que fait la police, demanda le père Julien. Elle sert à quoi ?
- Je crois, demanda Jason, que l’on ne peut rien faire ! Le mieux serait de déménager pour trouver un coin plus tranquille.
Julien trouva la proposition alléchante. Il n'avait pas d'emploi, mais adorait la nature, faire des découvertes et surtout, il aimait bricoler. Percevant l’allocation chômage, les allocations familiales, Julien était fier ainsi. Quant à sa femme, elle était mère au foyer, préférant garder ses enfants et les scolarisés au collège le plus proche de leur domicile, toujours à Saint-Étienne-du-Rouvray : Le lycée avait le nom de : Louise Michel.
La famille quitta donc Saint-Etienne-du-Rouvray pour venir habiter dans la commune de Romilly-sur-Andelle. Leur arrivée à la campagne fut des plus difficiles, ils avaient loué une caravane grâce à l’aide sociale, intérieurement, il y avait un espace réduit. Il faisait toujours un temps sombre avec du vent ou de la pluie, mais cela n'empêchait pas les gens aux alentours de venir habiter dans les vieilles caravanes, car dans la bourgade, le prix des loyers dans les appartements étaient pour certains inabordable. A la campagne, le site verdoyant offrait à la vue, un vaste terrain vague et quelques animaux, des vaches, des poules... Il y avait même une aire de jeu, avec des buts pour jouer au football, ou encore, des poteaux métalliques reliés par des imposants paniers de basket.
Elyse et Les Borel étaient heureux d'avoir aménagé en ce lieu, ils tenaient tellement à se faire des amis parmi les jeunes. Le frère et la sœur s’approchèrent du groupe, mais personne n'osait leur adresser la parole. Ils se contentaient plutôt de les dévisager et de leur lancer des regards soupçonneux, Elyse et Jason ne comprenaient pas leur attitude. Cinq enfants composaient le groupe, un petit jeune noir, une fille rousse, un autre garçon avec un sérieux embonpoint, un handicapé physique, ainsi qu’une fille d’une petite taille. Les cinq enfants jouaient en ignorant la présence d’Elyse et de Jason. La grande sœur s’avança vers les enfants :
- Bonjour tout le monde, je m’appelle Elyse, voici mon frère Jason ; je suis nouvelle en ce lieu et nous aimerions jouer avec vous, si vous acceptez notre présence en tant qu’amis ? Le voulez-vous ?
Le petit garçon noir eut un large sourire.
- Avec plaisir. Moi, je m’appelle Samuel Koumba, voici Vincent Time, dit-il, en désignant le garçon avec l’embonpoint, Voici Jessica Scrout, notre jolie petite rousse, Jean Naimarre, qui est un invalide au grand cœur et Eva Nouissement, la plus petite et la plus maligne parce qu’elle passe partout grâce à sa petite taille.
- Désolé, dit Jason en riant, Je n’ai jamais entendu des noms de famille aussi drôles ! Mes amis, je vois que vous aimez rire. Ces prénoms sont rigolos.
Les cinq enfants baissèrent la tête. Samuel annonça :
- Nous sommes habitués à entendre dire de pareilles choses, ainsi que des insultes. Cependant, nous sommes heureux de faire votre connaissance.
Elyse était toute confuse :
- Je suis désolée pour la phrase de mon frère ; il ne pensait pas ce qu’il vient de vous dire ! Nous arrivons d’une commune ou des jeunes nous ont insultés et nous ne savions pas qu’ici, la même chose pouvait exister. Nous vous demandons pardon. N’est-ce pas Jason ?
- Oui, sœurette, Samuel pardonne mes mots malheureux, car franchement, je croyais que tu avais envie de rire…
- Ce n’est pas grave ! Nous sommes dans cette ville depuis longtemps et personne ne respecte nos différences physiques et partout on nous chasse ! Je trouve mesquin et ignoble ce procédé, parce que nous sommes des êtres humains comme vous, comme tous les autres.
- Tu as raison Samuel, ajouta Jason. Les gens sont vraiment méchants. Mais pour mes mots de tout à l’heure, je croyais sincèrement que tu prononçais ces prénoms pour nous faire rire. Alors, pardon.
- Avec mon frère, ajouta Elyse, nous sommes une famille pauvre et nos parents ont été obligés de venir vivre dans les caravanes placées sur le terrain d’à-côté. Si vous le voulez, nous aimerions faire partie de votre groupe ainsi nous serions plus nombreux pour combattre ces gens méprisables et sans respect. De plus mon frère Jason est très fort. Qui est-ce qui vous insulte ici ?
- Ce sont des personnes agressives, grandes et autoritaires. Ils sont là pour nous contrarier. Nous sommes leurs esclaves. Ils sont au même nombre que nous, mais deux fois plus costauds, expliqua Vincent Time.
- Ne t’en fais pas Vincent, moi Jason, je suis là… Les autres n’ont qu’à bien se tenir.
- Attention Jason, lança Samuel, les voilà, ils arrivent tous les cinq. Ce sont ceux qui ont du gel dans les cheveux, coiffés avec une crête et qui porte une veste de cuir.
Monsieur Julien et Madame Estelle Borel avaient toujours eu cette grande envie d'habiter loin de la ville, car pendant dix années, ils avaient vécu et ne s’étaient jamais plus dans un endroit défavorable à la pauvreté, à la pollution et aux bruits des usines ; maintenant, dans leur nouveau quartier, ils étaient désormais tranquilles pour profiter d'un profond repos à la campagne. Deux grands enfants étaient venus agrandir le ménage et embellir leur vie, L’ainée, une fille prénommée Elyse et Jason le cadet de la famille. Entre les deux enfants les discussions et les échanges de vues devenaient insupportable, à cause du caractère de Jason, qui ouvertement et généralement provoquait des altercations par ses actes d’objections. Elyse était plutôt douce et calme, contrairement à son jeune frère Jason, les disputes des deux phénomènes animaient la maisonnée et l’entente entre frère et sœur étaient des moments rares.
Les Borel déménagèrent à Romilly-sur-Andelle, une belle commune, qui ne comptait que très peu d'habitants. Jadis, le couple s’était plu en centre-ville, à Saint-Étienne-du-Rouvray, mais les Borel ne pouvaient pas tolérer certains jeunes qui n’avaient aucun respect pour le voisinage ; ils étaient devenus méprisants, ils insultaient les personnes âgées et attaquaient les enfants, qui devenaient pour eux comme des jouets, leurs souffrent douleurs et leurs principales victimes.
Les jeunes garnements, voyant la beauté et la timidité d’Elyse, lui lançaient des phrases dans un débordement de langage :
- Et ma petite caille, tu as besoin d’un amoureux, dit l’un.
- Dis donc la petite bourgeoise, tu ne veux pas visiter notre cave, il y a un excellent matelas, annonça l’autre.
- Chérie, viens avec nous, dit le troisième, nous allons faire l’amour tous les quatre. Ce sera super, tu verras…
Chez les jeunes il y eut des éclats de rires. Sans rien dire, Elyse se dépêcha et continua son chemin les yeux remplis de larmes.
Elyse n’avait rien dit à ses parents, mais pour une fois, voyant sa grande sœur pleurer, Jason interrogea :
- Elyse, qu’as-tu, Pourquoi pleures-tu ? Je suis ton frère et tu dois me dire le secret de ta tristesse. Je sais que quelqu’un t’a-fait du mal, Qui ?
- Jure moi, Jason de ne rien dire à maman ni à papa.
- Tu as ma parole Elyse.
Elyse raconta que tous les jours en traversant le village, près de la fontaine, les jeunes voyous l’insultaient et lui disaient des mots obscènes. Il était clair qu’Elyse ne pouvait plus tolérer l’opprobre aussi vulgaire concernant sa personne. Pour une fois Jason ressenti de la compassion.
- Elyse, tu as eu raison de m’avertir. Gare à cette bande de cons, si jamais en passant avec toi, j’entends un de ces mots dégueulasses ! Ils vont savoir à qui parler.
Dans le quartier, il y avait des plusieurs ethnies vivant avec leur différente Culture, des Noirs, des Africains, des Arabes, des Espagnols, des Portugais, des Français, tous vivaient en excellente harmonie… Sauf avec le groupe des jeunes. Elyse en souffrait et devant la continuité des insultes, Jason décida d’en parler aux parents.
- Mais Elyse, pourquoi ne m’as-tu rien dit, moi ta mère.
- Oui mais si j’avais dit quelque chose ; ils m’auraient frappé à mort. Je ne pouvais rien faire.
- Et que fait la police, demanda le père Julien. Elle sert à quoi ?
- Je crois, demanda Jason, que l’on ne peut rien faire ! Le mieux serait de déménager pour trouver un coin plus tranquille.
Julien trouva la proposition alléchante. Il n'avait pas d'emploi, mais adorait la nature, faire des découvertes et surtout, il aimait bricoler. Percevant l’allocation chômage, les allocations familiales, Julien était fier ainsi. Quant à sa femme, elle était mère au foyer, préférant garder ses enfants et les scolarisés au collège le plus proche de leur domicile, toujours à Saint-Étienne-du-Rouvray : Le lycée avait le nom de : Louise Michel.
La famille quitta donc Saint-Etienne-du-Rouvray pour venir habiter dans la commune de Romilly-sur-Andelle. Leur arrivée à la campagne fut des plus difficiles, ils avaient loué une caravane grâce à l’aide sociale, intérieurement, il y avait un espace réduit. Il faisait toujours un temps sombre avec du vent ou de la pluie, mais cela n'empêchait pas les gens aux alentours de venir habiter dans les vieilles caravanes, car dans la bourgade, le prix des loyers dans les appartements étaient pour certains inabordable. A la campagne, le site verdoyant offrait à la vue, un vaste terrain vague et quelques animaux, des vaches, des poules... Il y avait même une aire de jeu, avec des buts pour jouer au football, ou encore, des poteaux métalliques reliés par des imposants paniers de basket.
Elyse et Les Borel étaient heureux d'avoir aménagé en ce lieu, ils tenaient tellement à se faire des amis parmi les jeunes. Le frère et la sœur s’approchèrent du groupe, mais personne n'osait leur adresser la parole. Ils se contentaient plutôt de les dévisager et de leur lancer des regards soupçonneux, Elyse et Jason ne comprenaient pas leur attitude. Cinq enfants composaient le groupe, un petit jeune noir, une fille rousse, un autre garçon avec un sérieux embonpoint, un handicapé physique, ainsi qu’une fille d’une petite taille. Les cinq enfants jouaient en ignorant la présence d’Elyse et de Jason. La grande sœur s’avança vers les enfants :
- Bonjour tout le monde, je m’appelle Elyse, voici mon frère Jason ; je suis nouvelle en ce lieu et nous aimerions jouer avec vous, si vous acceptez notre présence en tant qu’amis ? Le voulez-vous ?
Le petit garçon noir eut un large sourire.
- Avec plaisir. Moi, je m’appelle Samuel Koumba, voici Vincent Time, dit-il, en désignant le garçon avec l’embonpoint, Voici Jessica Scrout, notre jolie petite rousse, Jean Naimarre, qui est un invalide au grand cœur et Eva Nouissement, la plus petite et la plus maligne parce qu’elle passe partout grâce à sa petite taille.
- Désolé, dit Jason en riant, Je n’ai jamais entendu des noms de famille aussi drôles ! Mes amis, je vois que vous aimez rire. Ces prénoms sont rigolos.
Les cinq enfants baissèrent la tête. Samuel annonça :
- Nous sommes habitués à entendre dire de pareilles choses, ainsi que des insultes. Cependant, nous sommes heureux de faire votre connaissance.
Elyse était toute confuse :
- Je suis désolée pour la phrase de mon frère ; il ne pensait pas ce qu’il vient de vous dire ! Nous arrivons d’une commune ou des jeunes nous ont insultés et nous ne savions pas qu’ici, la même chose pouvait exister. Nous vous demandons pardon. N’est-ce pas Jason ?
- Oui, sœurette, Samuel pardonne mes mots malheureux, car franchement, je croyais que tu avais envie de rire…
- Ce n’est pas grave ! Nous sommes dans cette ville depuis longtemps et personne ne respecte nos différences physiques et partout on nous chasse ! Je trouve mesquin et ignoble ce procédé, parce que nous sommes des êtres humains comme vous, comme tous les autres.
- Tu as raison Samuel, ajouta Jason. Les gens sont vraiment méchants. Mais pour mes mots de tout à l’heure, je croyais sincèrement que tu prononçais ces prénoms pour nous faire rire. Alors, pardon.
- Avec mon frère, ajouta Elyse, nous sommes une famille pauvre et nos parents ont été obligés de venir vivre dans les caravanes placées sur le terrain d’à-côté. Si vous le voulez, nous aimerions faire partie de votre groupe ainsi nous serions plus nombreux pour combattre ces gens méprisables et sans respect. De plus mon frère Jason est très fort. Qui est-ce qui vous insulte ici ?
- Ce sont des personnes agressives, grandes et autoritaires. Ils sont là pour nous contrarier. Nous sommes leurs esclaves. Ils sont au même nombre que nous, mais deux fois plus costauds, expliqua Vincent Time.
- Ne t’en fais pas Vincent, moi Jason, je suis là… Les autres n’ont qu’à bien se tenir.
- Attention Jason, lança Samuel, les voilà, ils arrivent tous les cinq. Ce sont ceux qui ont du gel dans les cheveux, coiffés avec une crête et qui porte une veste de cuir.
Invité- Invité
Re: Début de roman
Le ton du texte me paraît très naïf, comme dans un livre pour enfants tels que je les lisais quand j'avais dix ans... Pourquoi pas, mais je crois que le goût a évolué et que les gamins maintenant ne voudraient plus lire ce ton moralisateur, très "premier degré". Par ailleurs, je trouve les dialogues peu naturels, ampoulés, très décalés par rapport aux personnages et à l'histoire racontée.
Bienvenue sur Vos Ecrits, à vous relire bientôt !
Bienvenue sur Vos Ecrits, à vous relire bientôt !
Invité- Invité
Re: Début de roman
Bibliothèque verte ? Il faudrait comparer , mais je n"ai pas cela sous la main.
Invité- Invité
Re: Début de roman
vadcar76800 a écrit:Une découverte surprenante
Monsieur Julien et Madame Estelle Borel avaient toujours eu cette grande envie d'habiter loin de la ville, car pendant dix années, ils avaient vécu et ne s’étaient jamais plus dans un endroit défavorable à la pauvreté, à la pollution et aux bruits des usines ; maintenant, dans leur nouveau quartier, ils étaient désormais tranquilles pour profiter d'un profond repos à la campagne. Deux grands enfants étaient venus agrandir le ménage et embellir leur vie, L’ainée, une fille prénommée Elyse et Jason le cadet de la famille. Entre les deux enfants les discussions et les échanges de vues devenaient insupportable, à cause du caractère de Jason, qui ouvertement et généralement provoquait des altercations par ses actes d’objections. Elyse était plutôt douce et calme, contrairement à son jeune frère Jason, les disputes des deux phénomènes animaient la maisonnée et l’entente entre frère et sœur étaient des moments rares.
Les Borel déménagèrent à Romilly-sur-Andelle, une belle commune, qui ne comptait que très peu d'habitants. Jadis, le couple s’était plu en centre-ville, à Saint-Étienne-du-Rouvray, mais les Borel ne pouvaient pas tolérer certains jeunes qui n’avaient aucun respect pour le voisinage ; ils étaient devenus méprisants, ils insultaient les personnes âgées et attaquaient les enfants, qui devenaient pour eux comme des jouets, leurs souffrent douleurs et leurs principales victimes.
Les jeunes garnements, voyant la beauté et la timidité d’Elyse, lui lançaient des phrases dans un débordement de langage :
- Et ma petite caille, tu as besoin d’un amoureux, dit l’un.
- Dis donc la petite bourgeoise, tu ne veux pas visiter notre cave, il y a un excellent matelas, annonça l’autre.
- Chérie, viens avec nous, dit le troisième, nous allons faire l’amour tous les quatre. Ce sera super, tu verras…
J'ai lu seulement cette première partie de ton texte. Il est déjà tard, et j'ai plein de travail à finir, alors je ne peux pas aller plus loin aujourd'hui. De toute façon, dans un roman, c'est le tout début qui compte. Avant d'acheter un livre, je lis les premières lignes et beaucoup de gens font comme moi.
Je trouve tes phrases trop longues. Mais il est vrai que j'ai, en général, du mal à lire des phrases longues sauf quand je lis des classiques ou Proust, là ça passe. Et moi, on me reproche quelquefois mes phrases trop courtes...
Peut-être que, si tu veux garder des phrases longues, il faut retravailler leur structure. Je vois que tu es jeune, peut-être un peu impatient, comme on peut l'être à 18 ans (moi je l'étais), mais peut-être dois-tu prendre ton temps. Ecrire petits morceaux par petits morceaux et bien les travailler. Là, j'ai l'impression que tu veux donner trop d'éléments d'un coup et moi je me suis perdue dans ma lecture, j'ai dû me concentrer, revenir en arrière.
Bon, je lirai la suite plus tard.
Re: Début de roman
Merci beaucoup à tous pour vos nobles réponses mais seulement, j'aimerais préciser que j'ai travailler ce texte avec un écrivain, journaliste, ex-imitateur, ... Pourquoi que des avis négatifs concernant le texte ? Je ne le prends pas mal, bien-sûr mais je me demande pourquoi il n'y a rien de bien ? =). Mais merci encore.
Invité- Invité
Re: Début de roman
Attends, tu auras peut-être d'autres commentaires plus positifs.
Quand je n'accroche pas à un texte je me demande toujours ce qui est le mieux. Ne rien écrire à l'auteur mais si tout le monde fait pareil, je me dis que ce n'est pas très sympa. Ou risquer d'être maladroite et de le vexer.
Il me semble que c'est important de savoir pourquoi un texte ne fonctionne pas ou fonctionne mal et de savoir ce qui est nécessaire pour l'améliorer. Personnellement, je viens sur VE pour savoir comment retravailler mes textes. Mais il est vrai que c'est aussi super agréable d'avoir des avis positifs !
Comme tu as écrit que c'est un début de roman, il me semblait important que tu aies de plus d'avis possible pour savoir comment retravailler ce début et dans quelle direction aller. Et désolée de n'avoir pas été plus positive.
Quand je n'accroche pas à un texte je me demande toujours ce qui est le mieux. Ne rien écrire à l'auteur mais si tout le monde fait pareil, je me dis que ce n'est pas très sympa. Ou risquer d'être maladroite et de le vexer.
Il me semble que c'est important de savoir pourquoi un texte ne fonctionne pas ou fonctionne mal et de savoir ce qui est nécessaire pour l'améliorer. Personnellement, je viens sur VE pour savoir comment retravailler mes textes. Mais il est vrai que c'est aussi super agréable d'avoir des avis positifs !
Comme tu as écrit que c'est un début de roman, il me semblait important que tu aies de plus d'avis possible pour savoir comment retravailler ce début et dans quelle direction aller. Et désolée de n'avoir pas été plus positive.
Re: Début de roman
alors ça ! je ne vois vraiment pas quelle garantie ça peut t'apporter, ni quelle caution, ni quelles qualités supplémentaires pourraient avoir tes écrits avec un tel mentor, désolé :-)))vadcar76800 a écrit:j'aimerais préciser que j'ai travailler ce texte avec un écrivain, journaliste, ex-imitateur, ...
bon, je lis
;-)
Re: Début de roman
J'ai un problème dès la première phrase (mais le problème vient peut être de moi):
Le texte produit une impression bizarre, les phrases longues et que l'on devine travaillées, avec un effort de vocabulaire (mais à la limite de la correction encore une fois), du genre:
Je ne la comprends pas, et c'est récurent dans la suite du texte. C'est toujours presque correct (ce qui est déjà une bonne chose), sans jamais l'être totalement, la ponctuation est également parfois étrange.Monsieur Julien et Madame Estelle Borel avaient toujours eu cette grande envie d'habiter loin de la ville, car pendant dix années, ils avaient vécu et ne s’étaient jamais plus dans un endroit défavorable à la pauvreté, à la pollution et aux bruits des usines.
Le texte produit une impression bizarre, les phrases longues et que l'on devine travaillées, avec un effort de vocabulaire (mais à la limite de la correction encore une fois), du genre:
contrastent avec la naiveté du texte, par exemple:Entre les deux enfants les discussions et les échanges de vues devenaient insupportable, à cause du caractère de Jason, qui ouvertement et généralement provoquait des altercations par ses actes d’objections
Sinon, j'écris très mal (et je suis plus vieux que toi), donc ne t'en fais pas pour les critiques, tu as le temps de t'améliorer.Les gens sont vraiment méchants
wald- Nombre de messages : 84
Age : 46
Date d'inscription : 06/03/2009
Re: Début de roman
maintenant et désormais, ça fait un peu beaucoup redondant, non ?vadcar76800 a écrit:maintenant, dans leur nouveau quartier, ils étaient désormais tranquilles
attention au trop-plein d'adverbes en -mentouvertement et généralement provoquait des altercations par ses actes d’objections. Elyse était plutôt douce et calme, contrairement à
ouch ! l'ortho !leurs souffrent douleurs
pas très réaliste comme langage parlé entre 2 jeunes frère et soeurPourquoi pleures-tu ? Je suis ton frère et tu dois me dire le secret de ta tristesse. Je sais que quelqu’un t’a-fait du mal, Qui ?
;-)des Noirs, des Africains
demanda ??- Je crois, demanda Jason
encore un bout qui ne ressemble pas à du parler courant- Je crois, demanda Jason, que l’on ne peut rien faire ! Le mieux serait de déménager pour trouver un coin plus tranquille.
ok, ça on le savait déjà d'embléeLa famille quitta donc Saint-Etienne-du-Rouvray pour venir habiter dans la commune de Romilly-sur-Andelle.
je visualise très maldes poteaux métalliques reliés par des imposants paniers de basket.
voir remarques précédentes sur le non-réalisme des dialoguesje suis nouvelle en ce lieu et nous aimerions jouer avec vous, si vous acceptez notre présence en tant qu’amis ? Le voulez-vous ?
Bon, je rejoins mes prédécesseurs pour dire que le ton est plutôt au livre pour jeunes, style Club des 5, mais ce n'est pas une critique particulière, juste un constat.
En revanche, je trouve que c'est vraiment un peu trop "académique" comme écriture, ça manque de personnalité, c'est un peu "plat"
Quant à l'orthographe, ça m'étonne bien qu'un écrivain-journaliste laisse passer tant de fautes. Un imitateur ok, je veux bien. ;-)
Bref, il y a pas mal de travail à faire pour rendre la narration un peu plus attractive, plus réaliste aussi au niveau des dialogues entre jeunes.
Mais par la suite, ça pourrait très bien se traduire en roman style Bibliothèque Verte, en effet, ce qui, je le répète, n'est pas un reproche
Re: Début de roman
On arrive en fin de texte en se demandant ce qui va se passer après, c'est un bon point d'avoir su accrocher l'attention. En revanche, il me semble que l'écriture manque de vie, je trouve la narration sans relief et souvent maladroite, c'est un peu moins vrai des dialogues.
A retravailler, avec un autre journaliste/écrivain ?
A retravailler, avec un autre journaliste/écrivain ?
Invité- Invité
Re: Début de roman
Oui, mais on apprend dans la suite du récit que ce sont en réalité des extraterrestres.mentor a écrit:pas très réaliste comme langage parlé entre 2 jeunes frère et soeurPourquoi pleures-tu ? Je suis ton frère et tu dois me dire le secret de ta tristesse. Je sais que quelqu’un t’a-fait du mal, Qui ?
wald- Nombre de messages : 84
Age : 46
Date d'inscription : 06/03/2009
Re: Début de roman
c'est malin ! t'es pour la conservation du suspense toi !!! :-(((wald a écrit:Oui, mais on apprend dans la suite du récit que ce sont en réalité des extraterrestres.
et je ne vois pas en quoi ça explique ou excuse la maladresse des dialogues, parce que ces dialogues sont aussi mauvais entre le soi-disant frère et la soi-disante soeur
mais bref, je ne te remercie pas
tu serais content qu'un éditeur donne la clé de l'énigme de ton polar en quatrième de couverture ???
Re: Début de roman
Ca apparait dans le premier chapitre, donc ça serait typiquement sur la 4 de couv.mentor a écrit:c'est malin ! t'es pour la conservation du suspense toi !!! :-(((wald a écrit:Oui, mais on apprend dans la suite du récit que ce sont en réalité des extraterrestres.
et je ne vois pas en quoi ça explique ou excuse la maladresse des dialogues, parce que ces dialogues sont aussi mauvais entre le soi-disant frère et la soi-disante soeur
mais bref, je ne te remercie pas
tu serais content qu'un éditeur donne la clé de l'énigme de ton polar en quatrième de couverture ???
wald- Nombre de messages : 84
Age : 46
Date d'inscription : 06/03/2009
Re: Début de roman
ne t'excuse pas
donc ce texte là haut n'est pas le premier chapitre ?
j'y comprends plus rien
et puis non, je ne vois pas pourquoi une quatrième de couverture reprendrait le chapitre 1, vraiment pas, quelle idée !
donc ce texte là haut n'est pas le premier chapitre ?
j'y comprends plus rien
et puis non, je ne vois pas pourquoi une quatrième de couverture reprendrait le chapitre 1, vraiment pas, quelle idée !
Re: Début de roman
bref, en fait je m'en fous, voilà, n'en parlons plus
j'ai l'impression de parler à un mur
sans fenêtres
j'ai l'impression de parler à un mur
sans fenêtres
Re: Début de roman
Tout cela est beaucoup trop "bourratif" pour un début de roman.
Voici quelques remarques sur les premières lignes :
« Monsieur Julien et Madame Estelle Borel avaient toujours eu cette grande envie d'habiter loin de la ville, car pendant dix années, ils avaient vécu et ne s'étaient jamais plus dans un endroit défavorable à la pauvreté, à la pollution et aux bruits des usines ;»
La phrase est trop longue. Es-tu certain que les épithètes soient bien choisis. Réfléchis à ce que tu peux ôter, coupe les phrases pour donner du tonus à ton texte. Ainsi, ne peux-tu mettre un point après « ville » et enlever « car ».
Es-tu certain que l'épithète « défavorable » soit opportun. Si l'on te comprend bien, le couple aurait été content de vivre « dans un endroit favorable à la pauvreté, à la pollution et au bruit des usines ». Je ne suis pas convaincu que ce soit ce que tu voulais dire.
« maintenant, dans leur nouveau quartier, ils étaient désormais tranquilles pour profiter d'un profond repos à la campagne.»
As-tu bien réfléchi à l'utilité des deux adverbes : «maintenant » et «désormais» ? Un seul n'aurait-il pas suffi ? Quant à l'expression « ils étaient désormais tranquilles pour profiter » ne crois-tu pas qu'elle pourrait être allégée. Enfin, la séquence :« ils étaient désormais tranquilles pour profiter d'un profond repos à la campagne »peut être ramenée à trois mots afin d'éviter la redondance entre « tranquille » et « profond repos »
« Deux grands enfants étaient venus agrandir le ménage»
Ne serait-ce pas plutôt « agrandir la famille » ? Le ménage vise plutôt le couple traditionnellement.
« et embellir leur vie, L'ainée, une fille prénommée Elyse et Jason le cadet de la famille.»
As-tu besoin du complément de nom « de la famille»
« Entre les deux enfants les discussions et les échanges de vues devenaient insupportable,»
Est-il nécessaire d'ajouter « et les échanges de vues » ? Quelle différence entre les discussions et « les échanges de vues » ? Un petit « s »à insupportable ne serait pas superflu.
« à cause du caractère de Jason, qui ouvertement et généralement provoquait des altercations par ses actes d'objections.
la séquence des deux adverbes « ouvertement et généralement » n'est pas opportune. Quant aux « actes d'objections », l'expression n'est guère appropriée. « ses objections » aurait suffi.
Je m'arrête là. Juste pour te montrer que ton texte doit être considérablement retravaillé, allégé, dynamisé.
Voici quelques remarques sur les premières lignes :
« Monsieur Julien et Madame Estelle Borel avaient toujours eu cette grande envie d'habiter loin de la ville, car pendant dix années, ils avaient vécu et ne s'étaient jamais plus dans un endroit défavorable à la pauvreté, à la pollution et aux bruits des usines ;»
La phrase est trop longue. Es-tu certain que les épithètes soient bien choisis. Réfléchis à ce que tu peux ôter, coupe les phrases pour donner du tonus à ton texte. Ainsi, ne peux-tu mettre un point après « ville » et enlever « car ».
Es-tu certain que l'épithète « défavorable » soit opportun. Si l'on te comprend bien, le couple aurait été content de vivre « dans un endroit favorable à la pauvreté, à la pollution et au bruit des usines ». Je ne suis pas convaincu que ce soit ce que tu voulais dire.
« maintenant, dans leur nouveau quartier, ils étaient désormais tranquilles pour profiter d'un profond repos à la campagne.»
As-tu bien réfléchi à l'utilité des deux adverbes : «maintenant » et «désormais» ? Un seul n'aurait-il pas suffi ? Quant à l'expression « ils étaient désormais tranquilles pour profiter » ne crois-tu pas qu'elle pourrait être allégée. Enfin, la séquence :« ils étaient désormais tranquilles pour profiter d'un profond repos à la campagne »peut être ramenée à trois mots afin d'éviter la redondance entre « tranquille » et « profond repos »
« Deux grands enfants étaient venus agrandir le ménage»
Ne serait-ce pas plutôt « agrandir la famille » ? Le ménage vise plutôt le couple traditionnellement.
« et embellir leur vie, L'ainée, une fille prénommée Elyse et Jason le cadet de la famille.»
As-tu besoin du complément de nom « de la famille»
« Entre les deux enfants les discussions et les échanges de vues devenaient insupportable,»
Est-il nécessaire d'ajouter « et les échanges de vues » ? Quelle différence entre les discussions et « les échanges de vues » ? Un petit « s »à insupportable ne serait pas superflu.
« à cause du caractère de Jason, qui ouvertement et généralement provoquait des altercations par ses actes d'objections.
la séquence des deux adverbes « ouvertement et généralement » n'est pas opportune. Quant aux « actes d'objections », l'expression n'est guère appropriée. « ses objections » aurait suffi.
Je m'arrête là. Juste pour te montrer que ton texte doit être considérablement retravaillé, allégé, dynamisé.
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: Début de roman
Désolée mais je reste plus que sur ma faim !
Je trouve tout ceci très simple et surtout peu naturel dans le langage, qui me paraît emprunté, alors que tu évoques des sujets douloureux, dramatiques, qui mériteraient des états d'âme plus spontanés.
L'histoire n'est pas tout le temps crédible, comme ce déménagement très rapide, alors qu'on vient seulement de prendre connaissance d'un état de fait; c'est trop vite esquissé sur ce point.
De plus, le tout est très naïf et moralisateur; tu ne tiens pas compte de l'implication du lecteur dans tout cela, il n'a rien à dire.
Au final, je trouve que cela manque de consistance, il se passe peu de choses. Ce serait pas mal de renforcer tes dialogues, de les faire sonner plus vrais mais aussi plus puissants. Idem pour ton histoire qui contient des éléments intéressants à développer mais que tu survoles trop allègrement.
Je trouve tout ceci très simple et surtout peu naturel dans le langage, qui me paraît emprunté, alors que tu évoques des sujets douloureux, dramatiques, qui mériteraient des états d'âme plus spontanés.
L'histoire n'est pas tout le temps crédible, comme ce déménagement très rapide, alors qu'on vient seulement de prendre connaissance d'un état de fait; c'est trop vite esquissé sur ce point.
De plus, le tout est très naïf et moralisateur; tu ne tiens pas compte de l'implication du lecteur dans tout cela, il n'a rien à dire.
Au final, je trouve que cela manque de consistance, il se passe peu de choses. Ce serait pas mal de renforcer tes dialogues, de les faire sonner plus vrais mais aussi plus puissants. Idem pour ton histoire qui contient des éléments intéressants à développer mais que tu survoles trop allègrement.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Début de roman
Oui, voilà, c'est tout à fait ce que j'ai ressenti.socque a écrit:Le ton du texte me paraît très naïf, comme dans un livre pour enfants tels que je les lisais quand j'avais dix ans... Pourquoi pas, mais je crois que le goût a évolué et que les gamins maintenant ne voudraient plus lire ce ton moralisateur, très "premier degré". Par ailleurs, je trouve les dialogues peu naturels, ampoulés, très décalés par rapport aux personnages et à l'histoire racontée.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
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