Rayan Langlet, tueur et criminologue.

First one.
Premier texte posté, ici.
Hope you'd like.

Je me présente: Rayan Langlet, vingt et un ans, première année en criminologie. Je vis dans une petite ville tout près de Paris et, hormis ce petit incident, mon casier est vierge. Ma petite histoire que voici s'est déroulée à l'Université Paris VIII. Personne ne s'en souvient; ou plutôt personne ne veut s'en souvenir... Trop horrible pour que le petit peuple ne s'en rappel. Moi, je vais vous raconter ce qui s'est réellement passé. Vous allez enfin découvrir la version originale de ce que les journalistes ont appelé 'La tuerie Universitaire'. Celle du tueur. Tout en détail. Lisez...

Quand j'avais douze ans, ma mère avait loué les services d'une baby-sitter. Le genre de fille à qui on ne confierait jamais ses enfants. Droguée, percée, tatouée. Mais que voulez vous ? Ma très chère mère était trop pressée pour faire attention à qui surveillait sont fils unique. Ce soir là, elle devait avoir encore un de ces banquets qu'elle chérissait tant. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est que le même soir, Clara, la baby-sitter envoyée par l'agence, avait un rendez-vous qu'elle ne pouvait surtout pas manquer. Elle m'a donc emmené avec elle. Le hic, c'est que son rendez-vous, c'était un 'serial killer'. Elle m'avait demandé de l'attendre dehors, puisque ça ne prendrait que quelques minutes. J'ai attendu. Un quart d'heure plus tard, elle n'était toujours pas revenue. Je me suis donc décider à aller la chercher. Quand je suis entré dans cet espèce de hangar désaffecté, la première chose que je vis fût ma baby-sitter ligotée à une chaise et totalement droguée. La deuxième chose, ce fût un homme, couteau en main, prêt à empaler Clara. Sur ses joues, on pouvait voir une barbe naissante qui lui donner un air encore plus menaçant, comme si son couteau de boucher ne suffisait pas à m'effrayer! En le regardant de plus près, je le reconnu: c'était Patrick Becman, les journaux en parlaient de plus en plus souvent. Il était recherché activement dans toute l'Union et avait déjà douze meurtres de jeunes femmes à son actif et il s'apprêtait à faire de cette pauvre Clara la treizième de ses victimes. J'étais terrifié. Je ne savais même plus quoi faire. J'ai inspiré. J'ai expiré. Et j'ai fais une chose dont je ne me serais jamais cru capable.
Depuis se soir là, plus rien n'a jamais été comme avant. Mais j'ai décidé de garder tout cela pour moi et de ne rien dire à personne; j'avais trop peur de passer ma vie en prison, ou pire de la passer à consulter des psychiatres, psychanalystes, psychologues ou autres qui s'amuseraient à essayer de comprendre comment un gamin de douze ans peut en arriver au meurtre. Ce soir là, j'ai pris une autre décision: j'ai décidé de passer ma vie à traquer et à arrêter tout les gens de la même espèce que ce Becman.
Les six années qui ont suivi restent très floues dans ma mémoire. Ma mère avait sombré dans l'alcoolisme, mon père avait toujours des heures sup. à faire après son travail, ou plutôt il était tous les soirs avec une autre femme. On se voyait très rarement. C'est pour ça que j'ai décidé de quitter la 'maison familiale' - si on peut appeler ça comme ça - et de m'installer dans un petit cottage subventionner par l'Université. A Paris, je suis inscrit aux cours de Professeur Briant auquel on apprend les différentes manières de mettre la main sur les serials killer. Il est vrai, je crois, que ce genre de cours attire toujours des personnes peu recommandables, mais je suis certainement le seul à penser ainsi.
Je n'ai pas réellement le temps de méditer sur ces futilités de toute façon. Il faut que je travail dur pour maintenir mon statut de premier que beaucoup convoitent. C'était le billet pour suivre le Pr. Briant auX Etats-Unis et être son assistant pendant un stage avec le FBI. À commencer par ma soit disant meilleure amie, Maria qui ne se gênait pas pour coucher avec Briant depuis le début du semestre. Il y avait aussi ce très cher William tout droit débarquer d'Angleterre après avoir fait les plus grands lycées de son pays, il venait ici pour suivre les cours du prof de criminologie qui étaient mondialement réputés. La fortune familiale lui permettait de suivre les meilleurs cours, mais aussi de corrompre certains examinateurs peu scrupuleux. Le troisième, et non le moindre: Chris, le plus dangereux des trois: il est aussi bon que moi.
Mais, revenons à l'histoire initiale. J'allais donc au cours de 'Dépistage' comme je l'avais nommé. Dans les couloirs, Maria m'adressa un signe de la main en se précipitant vers sa salle de cours. Elle sortait d'un placard à balais. Deux minutes plus tard, c'est le professeur Briant qui fit de même. Écœurant... Enfin, lors de ce cours, le professeur Briant nous présenta les formulaires à remplir pour avoir la place d'assistant du Professeur. Quand je les ai vu, mes yeux se sont mis à briller: c'était un allé simple pour mon avenir, aux Etats-Unis! Son assistant actuel, un dénommé M. Douglas, avait choisi de passer à autre chose, Briant cherchait alors un autre larbin pour l'accompagner. Que ne faut-il pas faire pour arriver à ses fins... Je remplis le formulaire. Plus tard, dans la journée, je me rendis au bureau des recrutements où j'étais convoqué, là ou se déciderait mon avenir de larbin en chef de ce cher professeur Briant. En arrivant, j’entendis hurler :

- Savez-vous au moins QUI est mon père ??

C'était William, son accent et sa prétention était reconnaissables entre tous.

- Je sais très bien qui il est, et je sais ce qu'il a payé pour que nous supportions vos changements d'humeur détestables. Mais votre candidature reste insuffisante. Le poste ne vous est pas confier, il nous faut quelqu'un de plus compétant. La sortie, c'est par là !

Là, c'était la responsable du recrutement. Quelle froideur. Mais je ne m'inquiète pas, j'aurai ce poste. William ouvrit la porte à ce moment et sorti en trombe. J'entrais à mon tour. Mademoiselle Terenzi m'adressa un magnifique sourire dès qu'elle me vit:

- Monsieur Langlet! En voilà un qui correspond totalement au profil que nous recherchons, le seul problème, c'est que vous allez devoir attendre d'être en troisième année pour accéder à ce poste...

- Comment ça ?? Le Professeur Briant à dit, qu'il n'y avait aucun soucis de ce côté là!

- Il ne m'a pas mise au courant. J'en parlerai avec lui, mais pour le moment, le poste ne vous est pas attribuer. Je suis désolée, mais il va falloir être patient.

Son sourire niais m'exaspérait. "Elle ne paye rien pour attendre, je me vengerai." Je l'ai pensai, et je l'ai fait. J’attendis qu'elle finisse sa journée, puis je la suivis jusqu'à chez elle. Vous souvenez- vous de l'arme que j'avais utilisé pour tuer ce cher Patrick Becman? Elle ne me quitte jamais. Ce ne fut qu'une formalité de tuer cette chère responsable des recrutements. Trois coups de lame bien placés: dans la cuisse droite pour l'immobiliser, au niveau du nombril pour la faire souffrir un temps, et le dernier, celui qui lui fut fatal, entre les deux omoplates. Adieu chère Mademoiselle Terenzi... La laissant mariner dans son sang, je quittais son appartement, pour gagner ma modeste chambre d'étudiant.
En arrivant, je remarquais quelqu'un devant l'entrée. C'était William. Quelle surprise... Il était venu m'inviter à dîner. Bizarre, oui, mais je n’allais tout de même pas refuser une invitation dans l'un des restaurants les plus huppés de la capitale culinaire du monde, tout de même. C'était son père qui payait, autant en profiter. Un vrai palace. Les tables étaient suffisamment éloignées pour procurer aux clients une impression d'intimité, des chandelles à en perdre la raison savamment disposé de façon à créer une ambiance tamisée. Rien n'est trop beau pour ceux qui ont le portefeuille plein. L'accueil fût passablement irritant, on me traitait comme un roi simplement parce que j'accompagnais un 'fils de'. Mais vais-je vraiment m'en plaindre ? Non, j'en ai profité, il faut bien l'avouer. J'avais bien mangé et la serveuse qui s'occupait de notre table était charmante. Mais je ne cessais de me demander ce que William me voulait. Il ne m'avait certainement pas invité par bonté d'âme. Il voulait quelque-chose et j’attendais qu'il se décide enfin à me dire de quoi il s'agissait. La fin de repas apporta sa réponse à ma question.

- Rayan, j'ai une offre à te proposer.
- Quel genre d'offre ?
- Mon père te fait don d'une de ses propriétés, celle-ci.

Il me montra une photo. Impressionnante la baraque, on aurait dit un château.

- Papa l'a fait construire dans le nord de l'Italie, en Florence. Le terrain qui l'entour fait environ 6 hectares. Ajoute à cela un beau chèque à sept chiffres. Il te suffit juste de renoncer au poste d'assistant de ce cher Professeur pour que tout cela t’appartienne...

Il avança la photo vers moi. Vraiment, c'est une belle acquisition.

- Les pots de vins de sont pas vraiment ma tasse de thé. Lorsque je veux quelque-chose je me débrouille pour l'obtenir par mes propres moyens, pas avec l'argent de mon père. C'est plus jouissif, d'obtenir les choses de cette façon... Vient plutôt à la maison, hier j'ai reçu le tout dernier GTA. Ça te dit?

Il sourit.

- Bien sur. On y va maintenant ?
- Allons-y!

Je n'avais pas vraiment envie de jouer, je vous l'accorde. Arriver à la maison, j’annonçais à William la mauvaise nouvelle.

- Oh mais quel con! J'ai oublié la deuxième manette chez un pote! J'vais la chercher, il n’est pas loin, dans le campus. En attendant, mets-toi à l'aise, j'fais vite.

Quelques instants plus tard, j'étais de retour avec la deuxième manette. Je l'ai trouvé déjà installé sur le lit, face à la télé, en train de jouer. Il ne fût donc pas difficile d'arriver par derrière et de l'étrangler avec le fil de la manette. Du beau travail, pas une seule tache. Si je l'ai fait, c'est en pensant à l'avenir. Il ne fallait pas qu'il se mette en travers de mon projet d'arrêter tous les criminels lorsque j'aurai rejoins le F.B.I.. Pour cela, il fallait que le Professeur Briant me choisisse, moi, et pas un autre, pour l'accompagner aux Etats-Unis. En résumer, je tuais une minorité pour pouvoir sauver les majorités plus tard. Peut-être ai-je besoin d'aller voir quelqu'un?
Je me décidais alors à rendre une petite visite au Docteur Darry Terrel, psychologue. La première séance était des plus ennuyantes: il me posait des tas de questions inutiles telles que "avez-vous déjà consulté quelqu'un?" ou encore "voudriez-vous être quelqu'un d'autre, et si oui, qui donc ?". La réponse à cette question était simple. Je voulais être M. Douglas, l'assistant actuel de Briant. C'était mon but. Impossible que j'échoue. Le destin en a décidé ainsi, et il ne faut pas contrarier le destin, n'êtes-vous pas d'accord avec moi?
La fin de cette séance arriva et je quittais le cabinet lorsque je me suis rendu compte que j'y avais oublié mon trousseau de clefs. Je retournais donc au cabinet. En arrivant devant la porte je surpris une conversation téléphonique. Terrel était en ligne avec Briant. Aurait-il oublié le secret professionnel? Pas très judicieuse cette bavure, Docteur Terrel.

- Ce garçon est étrange, il ne sait pas différencier le bien du mal, ça peut être un danger pour ses camarades, Professeur...
- Écoutez Darry, si ce garçon est réellement dangereux, il faut en avertir la direction de la faculté avant qu'il ne débarque en cours avec une arme!
- Je m'y refuse. Cette discussion à elle seule pourrait me coûter mon doctorat.
- Le secret professionnel est violé, Docteur.
- Très bien. Il m'a dit qu'il...

Je décidais d'entrer à ce moment là, je ne voulais pas qu'il en dise plus, c'était déjà trop. Cette séance ne m'avait pas fait le bien escompté, je décidais donc de faire ce que mon père avait toujours fait, dans ces cas là: changer d'air!

Et le meilleur moyen pour y arriver, c'était de me rendre à la soirée de remise du Diplôme du Comportement le plus Méritant. A mon arrivée, le professeur Briant était déjà assailli par les étudiants, Maria était aux premières loges. Le professeur venait de lui chuchoter quelque-chose et elle jubilait. Je voulais savoir de quoi il s'agissait. J'attirais son attention en faisant tomber ma flûte de champagne. Elle me vit et je lui fis signe de me suivre. Elle vint.

- Bella, bella Maria... qu'est-ce qui te fait sourire comme ça, ma jolie ?
- Oh, rien de bien spécial, Rayan chéri. Simplement que notre très cher professeur vient de m'annoncer que pour moi, le poste d'assistant, ça s'rait du tout cuit!! Je ne dois le dire à personne, mais il fallait absolument que je te dise ça, après tout, entre amis, on ne se cache rien! Tu t'imagines ? Je vais pouvoir passer tout le temps que je veux avec lui, maintenant. En plus sa femme pensera qu'on est simplement en train de travailler, elle ne se doutera de rien! Promet moi que tu ne le diras à personne!! Même pas à William!! Allez, promet le!!

Ça me rappelait qu'il fallait que je me débarrasse de lui. Il faudra que je pense à faire un tour du côté de la Seine...

- Ne t'inquiètes pas, Maria mia, ton secret sera bien gardé, avec moi. Dis moi, je trouve cette soirée vraiment ennuyeuse, tu ne penses pas que ça s'rait mieux qu'on aille chez toi histoire que tu me racontes un peu les détails de votre aventure? Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas fait une soirée rien que toi et moi.

- Super idée, Rayan ! J'adore. Je vais juste prévenir mon chéri que je m'en vais, on se retrouve à la sortie !

Sans problème, ma jolie. Pas plus tard qu'un quart d'heure après, on était chez elle. Ça faisait vraiment longtemps que je n'étais pas venu.

- Tu veux un verre, Rayan?
- Pourquoi pas ?
- Installe-toi, j'arrive!

Quelque minute passèrent avant qu'elle n'arrive. Parfait. Tout était près lorsqu'elle arriva avec une bouteille de vin et deux verres. Il ne fallut pas plus d’une heure et demi avant qu’elle ne soit totalement saoule. Elle ne se souviendra pas du génie dont j’ai fait preuve en la pendant à son magnifique lustre... Je t’avais bien dit, chère Maria, que cette relation te mènera à ta perte...

Le lendemain, je me décidais à aller régler mes comptes avec le Docteur Terrel. Il ne s’attendait pas à me voir.

- Rayan ! Comment vas-tu ?
- Bien, merci.
- Alors, le poste d’assistant ?
- Le résultat sera annoncé à la veille des vacances.
- A la fin de la semaine, donc. Tu n’es pas trop angoissé ?
- Non, je suis plutôt confiant... j’aurai ce poste, c’est évident.
- D’accord. Mais imaginons simplement que ce ne soit pas le cas.
- Ce poste me revient. Il sera à moi. Toute cette ambition vous fait peur, n'est-ce pas? Je sais bien que cela ne doit pas vraiment vous enchanter de voir toute cette ambition réuni entre les murs de cette université, mais il va bien falloir vous y habituer, cher Docteur. Votre manque d'ambition n'arrêtera pas la mienne!

J'ai dû courir pour arriver à l'heure au cour du professeur Briant. Le thème du jour, c'était Ted Bendy. Briant cherchait à savoir ce qu'on savait de ce criminel, mais surtout, comment analysait-on son profil.

- Comment était-il perçu par les médias ? Mais surtout, comment les profilers l'avaient-ils décrit ? Et surtout, ce que je veux que vous me disiez, c'est quel genre de tueur était-il, selon vous ? Chris, quel est votre avis sur la question?

Chut. Chris-Le-Chouchou parle. Alors Chris, qu'en penses-tu ?

- C'est simple. Bendy était perçu comme un tueur très méthodique, très réfléchi. Je partage cet avis.

Je soupirais. C'était tellement barbant... Chris se contentait de donner l'avis des médias, pour changer...

- Qui a-t-il, Rayan? Vous n'êtes pas d'accord avec ce qu'avance Chris ?
- Oui et non...

Et revoilà Chris-La-Vedette. Pas vraiment d'accord, cher Chris ?

- Tu plaisantes ? Ce type a prévu le moindre petit détail à l'avance, il a choisi ses victimes très précisément, il les a traqué méticuleusement attendant le moment le plus propice à ses attaques. Il avait tout prévu. Tellement bien que le F.B.I. a mis des mois avant de l'attraper...

Ennuyeux...

- Il n'empêche, Chris, je ne suis toujours pas d'accord avec ce que tu avances...
- ... et par dessus tout, il a choisi les lieux avec beaucoup de précaution. Qui aurait pensé que l'endroit idéal d'un crime parfait pouvait être une laverie ouverte H24, en plein milieu de la nuit? C'est, sans aucun doute, un tueur méthodique qui a préméditer, avec un grand 'p' chacun de ses crimes.
- Un grand 'p', tu dis ?
- Oui, un 'p'. C'est la lettre de l'alphabet qui se trouve entre le 'o' et le 'q'.

Tu cherches à faire de l'humour, Chris ? L'heure viendra où l'humour ne te servira à rien... Les résultats seront annoncés bientôt, mais tu ne seras plus là pour savourer ma victoire avec moi.

- Il était méthodiques au début, certes. Il laissait toujours de nombreux indices derrière lui, tout en restant prudent. Comme s'il jouait avec les enquêteurs. Tout en étant extrêmement prudent, il laissait toujours une piste ouverte vers son prochain crime, derrière lui. Il menait le jeu, mais cela n'a pas duré. Il s'est mis à garder les cadavres chez lui pendant des jours, il les maquillait et il leur lavait les cheveux avant de se débarrasser des corps. Ça dernière victime, par exemple. Son habitude était tournée vers les femmes qui avaient 35 à 40 ans, mais cette fois c'était une très jeune femme. Cela ne lui ressemblait pas. Il l'avait tué parce qu'elle était au mauvais endroit au mauvais moment. Il l'a tué par pur désir de tuer. Ted Bendy était un tueur méticuleux, mais il était aussi un détraqué! Avec un grand 'd'.

Alors Chris ? Que penses-tu de ça ?

- Rayan a raison. Il était les deux. Très bonne analyse, Monsieur Langlet.

En allant à la bibliothèque, le lendemain, pour me renseigner sur Roger Manson, le prochain thème d'étude, je trouvais Chris installé dans le fond, son casque sur les oreilles. Il me tournait le dos, il n'allait donc pas être difficile de l'éliminer, lui aussi. Le fil de son casque suffirait à me débarrasser de lui. Mon travail fini je me rendis compte que les notes sur lesquelles il était penché ressemblaient beaucoup aux miennes. C'était de magnifiques dessins, et tous, ou presque, représentaient la mort. C'était également le thème principal de la plupart de mes propres dessins. C'est à ce moment là que je me suis rendu compte que je venais de tuer un esprit brillant. Mais il était déjà l'heure de me rendre à mon prochain cours.

C'est le professeur Briant qui découvrit sa belle Maria accrochée à son lustre dans la magnifique mise en scène de suicide que j'avais faite. Je m'imagine toujours, avec une jubilation non dissimulée, la réaction qu'il eu en apercevant le présumé message que Maria avait écrit en lettres de sangs, sur son torse... "Tu ne m'as pas suffisamment aimé". Je suis génial, je le sais.

La fin de la semaine était là, et la décision du Professeur Briant de m'emmener avec lui en stage allait être annoncée au grand public. Dommage que ni Mademoiselle Terenzi, ni Wiliam, ni Maria, ni Chris ne puisse assister à mon triomphe. Mais où qu'ils soient ils savent qu’ils ne m’ont pas céder leur place pour rien. Ils vont être fiers de moi. La salle de cérémonie était pleine à craquer et les étudiants présents étaient tendus au mieux. Chacun attendait l'arrivée du Professeur Briant avec impatience. Quelqu'un entra. Ce n'était pas lui. C'était son actuel assistant, M. Douglas. Briant devait encore être en train de se lamenter sur la mort de Maria. Tant pis, ça sera Douglas qui annoncera ma nomination au poste d'assistant du grand Professeur Briant. Le voilà qui prenait la parole.

- J'ai le regret de vous annoncer, chers étudiants, que le Professeur Briant n'a pas l'intention de nommé quiconque pour me remplacer. Il prend une année sabbatique. Je suis désolé.

Non. C'était impossible! Briant ne pouvait pas me faire ça. Pas à moi!! Il va payer cher cette trahison. En moins d'une demi-heure, j'étais chez lui. Je n'ai même pas eu besoin de le tuer. En me voyant, il a pris peur. Cet idiot à reculer, et reculer encore jusqu'à arriver près de la fenêtre. Il m'a suffit de sortir mon couteau - toujours le même - pour qu'il saute par la fenêtre.

Le lendemain, je passais en voiture devant le cabinet du Docteur Terrel, et je le vis, en train de discuter avec un policier. Il m'a vu aussi. Ce qui suivit s'est passé très rapidement, il a averti les policiers. Ce fut le début de la course poursuite. Mais j'avais plus d'un tour dans mon sac. Une brique sur l'accélérateur, de l'essence sur la banquette arrière, un briquet. Boum! C'est le bruit qu'a fait ma voiture en explosant. Aux yeux du monde, Rayan Langlet venait de mourir. Mais je n'étais pas mort. Il n'avait pas était difficile de sauter de la voiture avant qu'elle ne s'enflamme.

**********


Deux ans après, me voilà agent du F.B.I. en civil, assistant à une conférence donnée par le Docteur Terrel. Devinez le thème de la conférence ? Moi. Enfin, disons plutôt Rayan Langlet. A la fin de la conférence, Terrel dédicaçait son livre.

- Quel nom ?
- Douglas. Mike Douglas.
- Très bien. Voilà votre livre, M. Dou...

Enfin. Il avait levé la tête. Surtout, il m'avait reconnu. J'aimerai bien savoir s'il arrive toujours à dormir, maintenant qu'il sait que je ne suis pas mort. "Mais comment se pouvait-il que Rayan Langlet soit de retour, c'est cela que vous vous demandiez, Docteur ?" C'est tout simple voyons. Il me fallait trouver une nouvelle identité. J'ai traqué Mike Douglas. Je l'ai tué. Puis j'ai pris sa place. Un vrai jeu d'enfant. Et c'est peu dire. Devinez quoi? Le véritable Rayan Langlet est, en réalité, en train de pourrir dans le vieux congélateur que ses parents gardent dans leur garage. Voilà bien six ans que je l'ai tué, lui aussi. Mais comme je le dis souvent, les avenirs brillants naissent toujours de passés troubles. Mais là, je dois vous laisser. Mon emploi du temps est très chargé.

Terminé le 04/03/2007.
By Sly.

Sly a écrit:First one.
Premier texte posté, ici.
Hope you'd like.

here's a french website, you know ?
welcome to you, dear
(why "you'd like" and not "you'll like" ??)
;-)

mentor a écrit:

Sly a écrit:First one.
Premier texte posté, ici.
Hope you'd like.

here's a french website, you know ?
welcome to you, dear
(why "you'd like" and not "you'll like" ??)
;-)

Tiens mentor... je venais juste dire que j'espérais le français de Sly plus correct que son anglais :-) Manque le "it" aussi au passage, foi d'Easter !!!

Parce que c'est hypothétique, voyons ! =)
Il n'est pas sur que vous apprécierez.
Et le it n'est pas une obligation mOsieur.
Merci de l'accueil. =D

ton texte : bien enlevé je trouve
pas mal de fautes faciles à corriger, oui, pas mal
les relever serait trop long, désolé, une autre bonne âme le fera peut-être
sur le fond, je dirais que c'est tout de même un peu léger, cette légèreté étant accentuée par l'humour de la narration et l'exagération des situations
c'est sans prétentions, quoi
et bien sympa
je sens un potentiel qui ne demande qu'à s'affirmer en choisissant peut-être des scénarios plus "solides" et en essayant de ménager quelques "pauses" dans le récit, parce que sinon ça risque d'être un peu trop trépidant à lire d'une traite, tu vois ?
mais dans l'ensemble je trouve ça assez bon

Sly a écrit:Parce que c'est hypothétique, voyons ! =)
Il n'est pas sur que vous apprécierez.
Et le it n'est pas une obligation mOsieur.
Merci de l'accueil. =D

Hum ! Cher Sly, il se trouve que tu es bien mal tombé à plus d'un titre parce que d'abord je ne suis pas Mosieur et qu'ensuite côté pratique de la langue anglaise, disons que je suis plutôt à l'aise dans ce domaine...
Sur ce, je m'en vais tenter de lire ton texte...

Gênée par les fautes vraiment très nombreuses et par ce qui manifestement a été écrit rapidement sans relecture attentive.
Côté récit, ça ne m'a pas emballée plus que ça, cela manque de crédibilité.
Ceci dit, j'apprécie l'écriture nerveuse et le dynamisme qui se dégage du texte.

Easter(Island) a écrit:Cher Sly, il se trouve que tu es bien mal tombé

euh... je crois bien que Sly est une fille :-))))

mentor a écrit:

Easter(Island) a écrit:Cher Sly, il se trouve que tu es bien mal tombé

euh... je crois bien que Sly est une fille :-))))

Bon, ben on est quitte alors ;-))

Je maintiens, le 'it' n'est pas une obligation. ^^
Ce n'est pas une faute d'anglais de l'omettre.

Autrement, pour mon texte.
Un défi lancé par un mai.
Il n'est pas relu et bourré de fautes, en effet.
Écrits il y a un moment déjà et pas repris depuis.
Un jour, surement.

Oh, et oui, Sly est une fille (prétentieuse, qui parle d'elle à la 3° personne).

Désolée de l'erreur, Easter. : /

Sly a écrit:Autrement, pour mon texte.
Il n'est pas relu et bourré de fautes, en effet.
Écrits il y a un moment déjà et pas repris depuis.
Un jour, surement.

Alors là tu vois, c'est pas bien
il est écrit en page d'accueil de VE (que tu as dû lire), ceci :
"Nous demandons à chacun d’apporter le maximum de soin à ce qu’il publie, sur le fond comme sur la forme. Nous ne publions pas les textes inachevés, les écrits commis à la va-vite, ceux trop tournés vers le pathos, et ceux encombrés de fautes d'orthographe et/ou de français."
Je pensais que c'était ton niveau d'aujourd'hui qui voulait ça, et puis non, c'est un manque de relecture, et ça c'est pas sympa
donc tu as compris pour la prochaine fois ;-)

PS : pour ce qui est de la langue anglaise par rapport à Easter-Island, je crois qu'il est inutile de polémiquer, admets la leçon, et surtout : profite ! ;-)

La désinvolture du texte m'a gênée, la narration me paraît trop vite expédiée et guère vraisemblable.

Ha de bleu, que de fautes d'orthographe !

Voilà une histoire qui pourrait être prenante, si tu racontais les événements autrement, avec moins de régularité et de linéarité. Tu parles tout de même d'un tueur, d'un truc grave alors ça serait bien de secouer tout ça quand tu écris.

Il y a pas mal de naïveté dans certains passages, presque de la gaminerie, comme lorsque le narrateur parle de Maria qui couche avec Briant. Cela ne cadre pas vraiment très bien avec la détermination d'un type prêt à en découvre avec tous les serial killer de la planète.

Je trouve aussi que la froide exécution de Mme Terenzi arrive abruptement et ne colle pas avec le machiavélisme de Rayan, mais je me trompe peut-être…

Pas mal de bonnes pistes dans ton histoire mais je n'ai pas l'impression que tu les exploites de la meilleure manière. C'est par moments très dense, voire confus et tout est raconté sur un ton identique, lassant sur du long format. Si j'accroche au fond, je suis beaucoup plus réservée sur la forme qui devrait, à mon sens, être pas mal revue pour donner du peps à ce récit.

En fait j'avais déjà lu ton texte et n'en avais gardé absolument aucun souvenir... ce qui n'est pas très bon signe, cher ami !
Même chose que les autres : fautes, syntaxe, quête, construction à revoir...