Je t'attends

Inconsciemment je t’attends.

Sans le vouloir, doucement, mon cœur ralentit, les battements se traînent en t’attendant.
Mon pouls frémit à chaque bruissement dans la nuit, mais discrètement, pour ne pas éveiller ma conscience

Sournoisement tout mon être se tend vers un « toi » lointain : un refuge qui m’appelle dans l’obscurité attirante.
Ta lumière guide les âmes perdues et moi je me perds volontairement pour que tu m’illumine et me ramène vers des rives accueillantes


Doucement, sans précipitation je t’attends.

Effrayée par ton absence, mais parfois vide au milieu de ta présence, perdues dans tes silences...
J’attends des jours meilleurs, Que tu fasses chanter mes lendemains, mais pas trop fort pour ne s'emballer


T'entendre murmurer que tout va bien, pour ne pas effrayer ma conscience

L’espoir ancré sournoisement en moi : accroché à chaque parcelle de mon être t’appelle
Mais je nie cet élan, pour ne pas me l'avouer, me voir dépendante... d'un bonheur incertain qui tremble encore sous les craintes


Discrètement je t’attends

Je veux te voir boire les étoiles de notre amour, m’emplir de cette ivresse si particulière qui me fait planer,
Légèrement sans être brusquée, mais te sentir m’envouter de cette légère odeur de bonheur


Subtilement je t’attends…

L'abondance d'adverbes est sûrement délibérée mais je ne vois pas en quoi cela sert le texte, et encore moins lorsqu'ils sont utilisés sans réelle signification : Sournoisement tout mon être se tend vers un « toi » lointain : ou Subtilement je t’attends…

Ce texte, sûrement très personnel, me semble dire tout et son contraire et me donne le sentiment d'une écriture pour faire joli.

Mon ressenti est assez proche de celui d'Easter. J'ai été gênée par une surcharge de vocabulaire et l'impression que beaucoup de phrases dans ce texte pourraient être allégées, voire supprimées. C'est comme si une même idée était étirée à outrance sans réellement mener bien loin. Il y a de ci de là quelques termes intéressants mais ils ne se démarquent pas du reste, c'est dommage.

que de mots en -ment ! et pas que des adverbes
je trouve que ça plombe le texte

Lu avant connexionnage ( si, si, ça existe... maintenant ! ^^ ), deux lectures valent mieux qu'une.
Je te préviens que je suis très mauvaise au petit jeu du commentage ( existe aussi ) de poèmes.
En lisant ces lignes, j'ai eu l'impression de me lire il y a quelques années. Et, crois-moi, ça fait tout drôle ! Passé ce premier moment de stupeur, je te dirai que ton écriture est agréable, mais que j'ai préféré ton texte en prose. Sinon, je rejoins les avis de Easter et Sahkti et cela n'apporterait rien que je commente dans ce sens. Elle sont plus éclairées que je ne le suis. Bien plus !

Des formulations qui attirent l'oreille:

boire les étoiles de notre amour

cette légère odeur de bonheur

les battements se traînent en t’attendant

discrètement, pour ne pas éveiller ma conscience

D'autres me font moins "planer" !

Un mode d'expression qui va sans doute faire son chemin.

v.

malgré tout et tous , je me reconnais dans ce texte quand j'écrivais des textes melancoliques sur le manque il y a de cela une dizaine d'année ...