A toi, que j'imagine...

Bien le bonjour, parmis ce beau printemps.

en vous souhaitant à toutes et à tous une agreable journée, et en vous remerciant pour porter un interet à ce que j'ai ecrit.

Je voulais faire un texte plutot enigmatique (pas du genre de phantomas) à la fois poetique et philosophique, le tout avec un texte plein de vie tout de meme pour plus d'accroche. Quelles seront les critiques?


A toi, que j'imagine...

Il nous faut un toit, toujours
La tempête est inhumaine.
De main en main
Qu'arriverait-il si nous lachons?


Un court instant de solitude
Un silence un peu trop calme,
Une envie soudaine de bonheur,
Viendras-tu?

Une mélodie qui se tait,
un verre de trop sur la table
une ombre qui grandit
Viens, viens!

Matins détrempés aux nuages infinis,
Belles collines qui nous ecoutent,
Mots qui s'envolent dans la nuit
Enfin tu es là.


Les Anges nous poussent aux péchés
Encore, encore, faire le vide
Pourquoi serait-ce mauvais?
Il faut juste se lever matin non?

Comblant ces moments fragiles
Si l'on ne peut avoir alors on imagine
En dressant des folies de reves,
Ou rien ne nous empêche d'exister

Pour peut etre croiser une voile
A l'horizon de nos erreurs
Juste un regard passionné
Pour t'oublier.


J'éteindrai la lumiere
Lorsque je n'aurai plus que toi
Lorsque nous serons mariés. Alors,
Puissent mes yeux être contemplés,
Encore, encore...

Je n'ai rien trouvé d'énigmatique ou philosophique dans ce poème pas vraiment poétique non plus, enfin pas excessivement. Pour tout dire, je l'ai trouvé bavard, c'est l'impression qu'il m'a laissé.

Note : l'utilisation assez erratique des accents.

La seule strophe que j'ai vraiment aimé dans ce texte :

Une mélodie qui se tait,
un verre de trop sur la table
une ombre qui grandit

le "Viens, viens !" est de trop pour moi, il a quelque chose de niais, qui tranche avec le mystère installé par les vers qui le précèdent et qui sont les seuls à vraiment garder pour moi.

Le tout manque de relief, de finesse... Je suis assez d'accord avec Easter.

Je me suis interrogée sur la justesse du:

Qu'arriverait-il si nous lachons?

=> lâchions, non ? en tout cas, ça ne passe pas à mon oreille.

merci pour vos réponses.

Je vois que j'ai encore pas mal de temps à passer sur ce texte, je vais m'y replonger et je posterai ce qu'il en est.

et pour le "lachons" ce n'est pas incorrecte (en francais presque tout est possible), c'est volontaire mais il est vrai que cela sonne mal...

encore merci, et si d'autres personnes ont un avis à donner n'hesitez pas

Jonotaro a écrit:pour le "lachons" ce n'est pas incorrecte (en francais presque tout est possible)

faut pas dire ça !! socque va débouler ;-)
il y a faute à mon sens : la concordance des temps n'est pas respectée, et moi ça me heurte l'oreille (je lis à voix haute)
sans parler bien sûr du petit chapeau manquant ;-)

Mentor et Loreena ont raison cher Jonotaro. En français tout est peut-être possible (je te laisse la responsabilité de cette déclaration) mais on doit néanmoins respecter la concordance des temps, en d'autres mots l'utilisation du conditionnel présent implique forcément un imparfait après le "si" marquant l'hypothèse ou la supposition (ça fonctionne aussi bien sûr dans le sens inverse : un imparfait après le "si" indiquant l'hypothèse ou la condition implique forcément un conditionnel présent dans la principale ) : "Qu'arriverait-il si nous lâchions ?"

Partagée je suis. Quelques jolies trouvailles au niveau du rythme et des sonorités et, parallèlement, un message qui me semble bien sage et très (trop?) convenu. Cela m'empêche d'apprécier sans doute à sa juste valeur ce texte.