[Steampunk] Les lunes noires

Bonjour !

Voilà, j'ai décidé de reprendre un projet de fiction longtemps abandonné, que j'avais commencé avec un ami...

Je ne suis pas un expert, mais je dirais que le genre se rapproche de celui du steampunk : c'est du fantasy dans le monde d'aujourd'hui.

Voici le prologue. Bonne lecture !



Prologue



Une pleine lune luisait sur des blocs de granit lisse qu’elle teintait d’argent. Seul le vent hurlant à travers la forêt et agitant doucement la canopée des arbres, leurs feuilles frémissant au passage de la brise légère, venait rompre l’étrange silence qui pesait sur la forêt. La lumière de la lune et des étoiles qui scintillaient dans le ciel noir trouait à peine la pénombre, éclairant faiblement une plaine qui s’étendait au centre du sous-bois.
Dans l’obscurité, un frémissement troubla le calme de cet endroit, et une silhouette élancée apparut derrière le rideau de feuillage. La faible luminosité permettait de distinguer des cheveux d’un noir de jais qui encadraient un visage émacié. Des yeux perçants soutenaient un front légèrement bombé, et un menton régulier soulignait de fines lèvres dessinées entre des joues lisses. Son nez fin et long ressortait sur le teint clair de son visage. Ses yeux méfiants jetèrent des éclairs ambrés lorsque, tapie dans l’ombre, une autre forme s’avança dans la clairière, sous la lumière de lune.
C’était un autre homme qui ressemblait fort à son prédécesseur, hormis ses cheveux blonds. Un étrange bruit le fit tressaillir, mais il se rendit compte qu’il s’agissait du crépitement des feuilles mortes, et poursuivit son chemin. Le bruissement se reproduisit, et l’homme s’arrêta à nouveau. Il n’avait pas marché sur des feuilles mortes cette fois-ci, et le bruit provenait forcément d’ailleurs. Il jeta un regard alentour. Rien. Il pouvait sentir la présence de quelqu’un tout près de lui maintenant. Le bruissement se rapprochait, s’accentuait…
« Il y a quelqu’un ? » Demanda-t-il enfin.
Personne ne répondit, et le silence retomba à nouveau sur la clairière ombragée.
« Ce doit être une souris… » Pensa-t-il, essayant de se rassurer. Il prit une profonde inspiration, et poursuivit son chemin.
L’autre individu était resté tapi dans l’ombre. Le crépitement des feuilles mortes sous ses pieds avait plusieurs fois failli le faire découvrir, mais le nouvel arrivant ne se doutait de rien. L’homme aux cheveux bruns ne le quittait pas des yeux, et progressait en même temps que lui. Une fois sorti de la clairière, lorsque les feuillages des arbres le plongeraient dans l’obscurité complète, il passerait à l’action…
Le blond, lui, continuait son chemin, les yeux hagards. Il jetait des regards alentour de temps en temps, vérifiant que personne ne le suivait, ou ne le surveillait. Son allure s’accélérait de plus en plus, et il finit bientôt par atteindre le bout de la clairière. Il s’enfonçait maintenant dans le sous-bois. La lune ne filtrait plus à travers les feuillages, ni les étoiles ne scintillaient au-dessus de sa tête. Il était dans le noir total…
Soudain, dans l’obscurité, il y eut un frémissement, et une ombre agile surgit et se glissa devant lui. Pris au dépourvu, il s’arrêta net. Aucun son ne put sortir de sa bouche.
« Qui… Qui êtes-vous ? » Balbutia-t-il enfin.
Le brun ne répondit pas. Ses yeux scintillant dans la pénombre le fixaient.
« Mais que voulez-vous ? » Cria celui aux cheveux blonds..
L’autre ne réagit même pas et resta figé sur place. Pendant quelques instants, personne ne bougea. Il ne disait rien, et se contentait de fixer l’autre individu de son regard terrifiant.
Soudain, alors que le blond semblait murmurer quelque chose à lui-même, il leva son bras droit, tendant la paume de sa main devant lui. Il semblait se concentrer. Ses yeux se plissèrent, ses doigts se crispèrent, et il rompit cet atroce silence :
« Shal reidha ped lascam kurdha ! 1»
Une lumière aveuglante jaillit de nulle part, et, comme si elle obéissait à un signal muet, elle frappa de plein fouet le corps du deuxième individu qui s’écroula sur le sol, inconscient. Une autre clarté, plus douce, quitta son corps inerte, et se dissipa. Soudain, l’homme encore debout tressaillit. Il venait de s’apercevoir de quelque chose… Il avait l’impression qu’on l’épiait… Il jeta un coup d’œil alentour puis demanda d’une voix menaçante :
« Qui est là ? »
Comme personne ne répondit, il poursuivit :
« Allez, montrez-vous ! »
Rien. Il attendit quelques instants, puis se tourna une nouvelle fois vers le corps inerte du pauvre homme. À nouveau, il plaça sa paume devant lui, puis fronça les sourcils comme s’il essayait de résoudre un problème complexe.
« Dhol kurkdha ped lin dalen pod’ent !2 » Cria-t-il après un long moment de silence.
Brusquement, un nouveau jet de lumière apparut, enveloppant le corps des deux hommes. Ce spectacle dura quelques secondes, puis se dissipa. Il n’y avait plus rien. Comme si ces deux hommes et cette lumière n’avaient jamais existé… Seul demeurait le silence de la nuit noire.





1 "Que ton âme quitte ton corps !"
2 "Que nos corps ne fassent qu'un !"

J'attends de voir la suite, pour l'instant la composante steampunk n'est vraiment pas évidente...

Merci d'avoir lu.

Oui le prologue consiste à semer le doute, mais dans le premier chapitre, vous devriez la percevoir ^^

J'essaierai de poster la suite le plus rapidement possible.

Fontane a écrit:Merci d'avoir lu.

Oui le prologue consiste à semer le doute, mais dans le premier chapitre, vous devriez la percevoir ^^

J'essaierai de poster la suite le plus rapidement possible.

il n'y a rien d'urgent
un texte par semaine, c'est une "règle" qu'on essaie de respecter
de même qu'on essaie de répondre aux commentaires dans le fil prévu pour ça et non pas après chaque commentaire de lecteur
merci

C'est pas mal écrit même si c'est un style assez banal.

Par contre j'étais pas pris dans l'action. La scène est décrite comme si elle se passait au cinéma, ce qui n'est pas forcement mauvais si tu veux nous faire entrer dans la peau d'un éventuel personnage qui guetterait les deux premiers, cependant tu casses un peu le mystère qui est sensé entourer le passage en traduisant les formules.

En fait j'ai l'impression que t'as imaginé ton histoire comme un film et que tu te contente de décrire l'écran et ses sous titres (p'têtre que c'est une conclusion hâtive).

Enfin d'une manière général c'est pas vraiment mauvais, mais à mon avis c'est pas comme ça que tu vas foutre les poils à tes lecteurs^^.

Absolument d'accord avec Jeanjean. Ne nous reste qu'a attendre la suite, la semaine prochaine.

Le titre est tres prometteur, alors c'est pour cela.

Je me serais aussi passée des traductions...

J'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de détails : ce ton très descriptif ne va pas avec le côté mystérieux/suspens que tu veux créer... il a même l'effet inverse, puisqu'il empêche le lecteur de se centrer sur l'action et les personnages. Je pense que tu peux largement élaguer dans le début et te contenter de phrases plus courtes.

Les participes présent que tu uses sont peut-être aussi à éviter, je trouve qu'ils alourdissent le texte, rendant l'expression presque maladroite par moment. Sinon, essaye d'aérer un peu ton texte, pour le rendre plus lisible, je t'invite notamment à regarder ici (en bas de page) : https://vosecrits.1fr1.net/forum-vos-ecrits-prose-f1/important-a-lire-pour-les-nouveaux-t166.htm

Ne te fies pas à ce commentaire un peu dur, tu n'écris pas "mal", au contraire, mais ton écriture à quelques défauts que tu peux rapidement corriger, c'est pourquoi il m'a semblé important d'insister là dessus dès le début.

A te lire bientôt,
Ruin.

alors?

Il y a accumulation de participes présents dans une même phrase (hurlant, agitant, frémissant) à laquelle il faut ajouter plusieurs qu/qui/que... et la répétition frémissant/frémissement; c'est trop chargé à mon goût

C'est très descriptif, trop. Si je prends le premier paragraphe, que de circonvolutions pour décrire ce paysage baigné de lune. Cette remarque vaut pour l'ensemble du texte, accablé de précisions en tous genres qui l'empêchent quasi totalement d'avancer.

J'attends donc la suite pour avoir une idée plus complète.