Je te dirai

Je te dirai

L'errance
stationnaire de nos corps
sur le parvis des illusions

L'incompatibilité du sens
au séjour des lendemains

la fin et même sans moyens
je te dirai

L'éclat
de nos réflexions épidermiques
huilées à l'encre anthropomorphique

L'émanation rauque
d'une séparation inassouvie

L'aigreur des poussées
comme la poussée d'une aigreur

et sans en croire un mot
je te dirai

L'amour fou
en trois mots, quatre syllabes

Joli, mais manque de simplicité selon moi (je pense notamment à l'"épidémiques"/"anthropomorphique").

Tout comme. C'est notamment sur ces deux vilains mots que j'ai buté. Trébuché un peu aussi sur certains vers malaisés, par exemple :
"L'émanation rauque
d'une séparation inassouvie"

Bien aimé en revanche "L'errance
stationnaire de nos corps
sur le parvis des illusions"

En fait, l'essentiel était dans la chute. N'est-ce pas le plus important ? Le souffle après le souffle.

Le sens m'a plus de façon générale (outre le passage sur les poussées dont je n'entend pas grand chose).
J'ai trouver, en revanche, la forme, la formulation un peu lourde dans sa redondance, dans sa rythmique lente... J'ai un peu buter sur 'grands mots'.


Ba : la fin justifie les moyens ?
la chute est jolie mais je la trouve assez maladroitement amené.

J'ai parfois l'impression que tes poèmes sont écrits sous l'action de ... substances ... non pas que je crois que c'est effectivement le cas (si ?), mais j'ai toujours un peu la sensation que tu es "dans ton trip" : du coup je n'accroche pas, je reste en dehors. Même si je sens qu'il y a quelque chose. C'est bizarre quoi.

Désolée pour ce commentaire qui ne ressemble à rien.

Loreena Ruin a écrit:J'ai parfois l'impression que tes poèmes sont écrits sous l'action de ... substances ... non pas que je crois que c'est effectivement le cas (si ?)

Hahahaha Loreena!! J'adore ça :-)))

Pink, j'aime beaucoup, tout.
Sauf la présentation qui apporte peu et crée un rythme bancal inutile. Sinon, cela me parle et j'aime ces mots chatoyants, qui dansent et ronronnent en même temps.

joli, tout en douceur
mais c'est vrai que ce "anthropo......" arrive comme un pavé dans la marre d'huile, et plouf! casse la lecture

Il y a des choses intéressantes dans cette écriture mais elle reste un peu trop décorée à mon gout.

Bonjour à tous

Et merci pour vos commentaires, en effet un peu trop de fanfreluche, je trouve aussi, pour la forme, ça m'a pris au moment de poster... le f'rai plus. promis ^^
Et c'est vrai que la fin est mal ammenée, ce sont les vers de départ du poème, ceux que je voulais mettre en valeur, un petit retravail est nécessaire.
Et non, je n'écris pas sous "substances" ^^, sous musique, souvent, sous crevé en rentrant du taf, "trop" souvent, sous "mon trip"... oui bon ben, comme tout le monde, non ?

hop, je me remet au boulot,

Au plaisir

edit : remerciant au passage les derniers commentaires sur "sur l'ivoire de ton corps" je refais la même erreur, j'explique :

le poème s'appelait à la base "poète -1", et avait pour fond l'"avant-naissance" du poete, d'où, par exemple, "la poussée d'une aigreur".
J'aime quand le sujet ne s'impose pas de lui même, que ça reste un peu abscons sur le fond. ça passera peut-être avec le temps.

Voilà voilà, Au plaisir