Os minéral

Aux latrines javel
Se règle la densité

Sans mouche autour du robinet à paroles.

Tu m'alignes deux jets
Je t'en renvoie quatre

C'est à celui qui pissera le plus loin son acide ascorbique

Je le veux, je le veux, je le veux
Cet escabeau suspendu

Mes cuir hors d'atteinte se doivent de cirer ma pompe

Sous toi se terre le grand bruit des escarmouches
Au final je te serrai la queue

Dans l'immense éclat de rire des faïences jaunies.

Lourde, épaisse, en cheveux, dame pipi compte la monnaie de signes
Que nous laisserons tinter dans la soucoupe

Violente.

"Je n'y comprends goutte" serait tentant mais partiellement faux. Certaines associations me réjouissent, "la monnaie de signes " et "la soucoupe violente" n'étant pas les moindres.
NS : "Mes cuirs", bien sûr. Et un doute sur le temps ici : "Au final je te serrai la queue"

Aux latrines javel
Se règle la densité

Sans mouche autour du robinet à paroles.

Tu m'alignes deux jets
Je t'en renvoie quatre

C'est à celui qui pissera le plus loin son acide ascorbique

Je le veux, je le veux, je le veux
Cet escabeau suspendu

Mes cuirs hors d'atteinte se doivent de cirer ma pompe

Sous toi se terre le grand bruit des escarmouches
Au final je te serrerai la queue

Dans l'immense éclat de rire des faïences jaunies.

Lourde, épaisse en cheveux dame pipi compte la monnaie de signes
Que nous laisserons tinter dans la soucoupe

Violente.

Revu et corrigé pour serrer au futur.
Le thème est à chaud sur le résultat des élections et les petits arrangements en coulisses inspirés dans le lointain, par un dessin de Binet (sans cas...)

Dame qu'il me plaît! J'aurais préféré une monnaie de singes au lieu de "signes"..

Ba a écrit: Le thème est à chaud sur le résultat des élections et les petits arrangements en coulisses inspirés dans le lointain, par un dessin de Binet ( sans cas...)

Alors là, facile : c'est la goutte qui a fait déborder la vase. Bien vu !

En tout cas merci à Easter qui a secoué les fautes et m'a permis de me relire mais si un modo non rateur pouvait supprimer les deux textes précédents voilà qui éviterait que j'encombre la route.

Je dois être particulièrement bouché, mais tout ça ne fait guère de sens pour moi.
Même corrigé.
Je ne sais pourquoi, ça me fait penser à ce début de charade à tiroirs, mon premier ne rit pas jaune, c'est u puisque urinoir

Bon, ben me voilà une fois de plus avec un os à ronger ... Merci Ba, je ferai de mon mieux et t'en reparlerai d'ici quelques jours ;-)

Le thème est à chaud sur le résultat des élections et les petits arrangements en coulisses inspirés dans le lointain, par un dessin de Binet (sans cas...)

Raymonde Bidochon en dame-pipi ... Hé pourquoi pas !
Pour Robert, mon coeur balance ... l'embarras du choix me met dans une situation délicate vu le théatre des opérations ;-)

Je suis partagée car derrière ce texte se cache, je trouve, un potentiel pas assez exploité. On devine l'idée, on suit le fil conducteur mais il y a en ce qui me concerne une impression d'écriture pas assez éclatée, trop retenue. Violente, affirme la fin, or de cette violence il en manque pas mal à mes yeux et c'est dommage car le propos s'y prête parfaitement. Une plume à libérer pour malmener le texte et relâcher toute la force tragique qu'il contient. Simple suggestion, bien sûr.

Et si la violence la plus parfaite tendait l'ordinaire retenu ? Ces deux hommes qui passent des accords en urinant après sans doute une altercation de pacotille devant des spectateurs lassement désabusés ?
Le lien est M le ministre de Binet vieille bd déjà. Mais très con...temporaine.

Les tournures me plaisent beaucoup. En particulier "l'immense éclat de rire des faïences jaunies".

Et puis c'est bien que la poésie voyage dans des lieux où on ne l'attend pas forcément.

Le calembour en poésie n'est pas comparable à un virus dans un corps sain.