Cathy (les enragés)
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Mure
bertrand-môgendre
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Cathy (les enragés)
Cathy
(les enragés)
(les enragés)
Dans les vignes du Cognac, le froid nous glaçait les doigts dès le lever du jour. Sa longue jupe à la taille boutonnée dissipa la brume de mes pensées.
Entre les lignes des vignes, les grains de raisin mûrs alourdissaient les ceps taillés.
Sous les cuisses de ma vendangeuse, je sirotai de bon matin l'aphrodisiaque suc merveille.
De ses lèvres gonflées, l'étreinte distillait ma fièvre au corps de lune. Tiens justement où se trouvait-elle celle-là ? Derrière. Pas le temps de lorgner. Le plantoir en train, la tension en main, les mots de vulve, bulbe, sève, rêve gonflaient le désir d'envolée féerique. La terre était meuble, ses cailloux obstacles inutiles. J'avais capté les ondes guerrières, au rythme du butoir soulevé par sa houle régulière. Même les cris de Cathy chérissaient notre étreinte. J'étais le soc. J'étais le cep. J'étais le suc.
Nous découvrant ainsi, ma compagne déconfite hurla elle aussi, avant de nous lancer son sécateur et de rejoindre le groupe. La collation avalée, la journée fut longue à digérer.
L'équipe consolait ma blonde.
Dernière soirée des saisonniers. Le repas collectif se voulait pantagruélique. En dépit de tout, Cathy m'entraina et nous enferma dans le dortoir. J'étais sa proie. Sur le chantier d'un lit, je la mordais à la base du cou. Son peu de peau couverte captivait mes doigts. Ils cherchaient à pétrir je ne sais quel mamelon, ne trouvaient qu'une fine pointe érigée. Elle se cambra je ne lachais pas la prise entre mes dents sérrées.
Retour à la lumière, le repas fut bâclé sous les invectives tonitruantes. Ma régulière ruminait sa vengeance.
Le patron offrait un pot d'adieux.
Près de la salle commune les éclats de voix postillonnaient les chansons paillardes que Pineau et fine champagne étayaient de rires gras. Avec sa guitare, le barbu rencardait ses conquêtes en Ardèche parcourue par tant d'amoureux, l'été. Pierre racontait sa vie de chevrier inscrite en partie sur son Ami6 bleue laitier.
Avec des yeux francs comme la braise, Cathy nous avoua son prochain défi : dans une heure, le patron me saute dans le chai. Son pari lancé elle se dirigea vers sa victime. D'un mur à l'autre, voûté, j'observais le manège du séducteur pris dans les filets tendus par une main ferme, déterminée. L'artiste travaillait au corps. Nos regards se croisaient. Le mien admiratif, le sien fustigeant la faiblesse masculine. Ils disparurent tous deux bien calés entre les foudres.
Ce soir-là, je réalisais la faiblesse des mâles sous influence féminine.
...
La Rochelle petite rue piétonne, la suivante en sens unique. Je gare mon véhicule en face de la porte numérotée par un cinq. Les étiquettes soignées de l'interphone m'indiquent une série de noms inconnus. Huit mois ont passé. D'elle, je ne me souviens que des pointes de ses seins tendus, les marques de mes morsures à la base du cou, et son faux prénom inutile pour l'instant. Aucune initiale imprimée ne correspond à un C majuscule comme Cathy. J'attends. Ma chienne Gypsie reste sur son derrière dans le haillon de la camionnette. Museau pointu, sa truffe collée contre la lucarne. J'attends, peut-être pour rien. Ne pas prévenir engendre toujours des surprises bonnes ou mauvaises. L'improvisation m'a toujours réussi.
Les vendanges à Cognac achevées, je fus engagé à Hirson comme moutonnier pour les agnelages successifs d'un lot de Charolaises, puis celui plus difficile de Texel. Loger en hiver dans une caravane non chauffée, te forge le caractère. Après cette épreuve, tu apprécies la chaleur de la bergerie, les picots de la paille sans pour autant raffoler de l'odeur acre du fumier. Attendre est une nécessité pour exercer ce métier comme celles de se taire et d'observer.
Lire Rabelais, puis Montaigne t'aide à murir. En début de printemps, faire des choix permet de quitter l'Aisne, puis de conquérir le plateau de Langres. Un nouvel agnelage de brebis en plein-air, une bergère vulgaire pour se retrouver en juillet au bord de la mer. Tout ce trajet pour la découvrir et ne pas la voir ? Le voyage sera agréable ou ne sera pas. Je décide d'aller au bord d'elle.
Depuis que l'on a volé ma deuxième mobylette (le mot est exact, car elles étaient toutes deux Motobécane, et bleues comme celle de mon père, en moins vieux) et mon troisième vélo (un à Lyon, un autre à Saint-Étienne, le dernier à Liège), j'ai décidé d'investir dans un véhicule motorisé jaune la poste avec suffisamment de place dans le haillon pour y dormir. Civray fut le lieu historique où j'ai réussi l'épreuve du permis de conduire. Bref. En ville un véhicule garé est moins gênant, surtout à La Rochelle où le vélo à de la place. Je ne vais tout de même pas en voler un ? Si ? Alors, j'emprunte celui-ci pour un instant seulement en jurant crachant de le rapporter plus tard. La municipalité les prête.
Nous traversons une place, longeons un bâtiment superbe qui tient lieu d'Hôtel de Ville, et par hasard nous tombons sur le quai. Sale et immobile l'eau mouille les bateaux. Ils sont beaux les bateaux. Je monte sur l'un d'eux, me fais houspiller par un individu. Ce soir, je dormirai là, pour connaitre l'effet du mouvement de l'eau la nuit pendant mon sommeil.
Lors de l'ascension de l'escalier d'une tour monumentale menant aux remparts, je croise une horde d'étrangers armés de canon. Des bridés. Un cliché. L'horizon est plat. Nulle montagne à l'ouest. J'éprouve beaucoup de difficultés à discerner les limites de la mer et du ciel. C'est vague. Le gris est bleuté l'un dans l'autre. Cette fusion m'interpelle. Qui a-t-il au-delà de ça ? Peut-on rester ainsi les bras croisés sans vouloir en connaitre davantage ? Giono a-t-il testé ce point de vue Atlantique ?
Le soleil disparu, je me retrouve devant la même porte ouverte cette fois-ci. À quel palier dois-je demander ? Il y en a trois, je tente le second. Vous savez bien, la demoiselle qui porte toujours des cols roulés. Le gars ne parle pas. Son index dressé vers le plafond me désigne le bruit de pas au-dessus de nous. Gypsie reste silencieuse. Elle ne me quitte pas d'une semelle. Je sens dans son regard la supplique d'une égarée. Souhaiterait-elle retourner s'occuper des brebis ou serait-ce le seul reflet de mes pensées brillant dans son regard ? Elle n'est pas chienne cette border collie, tout au plus un être qui m'attribue sa confiance absolue. C'est pas rien. Une porte claque. Des pas chaussés de talons fins résonnent.
Cathy ? Elle lance un regard. Stupeur ? Surprise ? Son sourire approche à contre-courant de la rampe que je tiens en montant. À mi-chemin, Cathy assure une prise en main en un temps record, suivie d'une mise en bouche fulgurante. Son élan élimine les barrières. Comme une marionnettiste, elle manipule sa poupée à fils. Nous tournons la scène d'un film muet, la cage d'escalier pour décor, sa rambarde accessoirement garde-fous et appui. C'est de la pure animalité. Est-ce l'odeur qui provoque cette réaction ? La présence de Gypsie indifférente à nous ? L'idée d'être surpris par le voisin ? Comment aurais-je pu imaginer un seul instant rencontrer femelle si lubrique, moi devenir si abscons ? Le romantisme reste collé entre les pages de mes cahiers de poésies. Ici, la crudité côtoie la promise cuitée. Elle tourne au whisky. Son haleine la trahit. Notre fougue s'estompe avec l'apaisement de son orgasme bref, violent.
À présent, je vois sa porte d'appartement. Tu sens fort me dit-elle. Prends un bain. Par jeu, elle accroche mon membre encore dressé. Les amants du pont neuf couraient sur la plage. Moi je trébuche, empêtré, dans mon jean. Je la suis. Dans la baignoire, elle me lave. Ma gêne augmente lorsqu'elle me propose un nettoyage profond. Elle n'est pas à cheval sur les principes, mais sur ma bouche. Ses critères de propreté m'invitent à lui souffler de l'eau savonneuse à l'intérieur de son Vésuve. Je déteste ce goût de savon. Le jeu est terne, sans rires. Ses plaisirs successifs ne déclenchent pas le mien.
J'ai un rendez-vous me dit-elle. Viens au club avec moi. Ainsi vêtu ? Prends cette chemise d'homme. En soie ? Pas de cravate j'espère ? Non, c'est détendu, dit-elle en baissant les yeux puis de préciser, détendu surtout pour les autres. Toi, tu resteras sage, j'espère ? La parure rendit le coq moins gaulois, la cravate le fit marcher droit.
Devant moi, Cathy file pressée. Je la suis. Gypsie a tout de suite accepté d'être enfermée dans la 4 L en attendant mon retour. Nous dépassons l'hôpital où elle travaille. Le café-restaurant est éclairé par autant de spots lumineux que d'esprits beaux parleurs. Futilités et connivences pétillent au rythme des verres de champagne. C'est un monde de médecins, internes, professeurs, intéressés par ma présence comme étant la distraction apéritive du moment.
Cathy proche de l'un d'eux se colle à sa moustache telle moule adhère à son rocher de prédilection avant la déferlante. Ils sortent. Les voitures de sport rutilent. Ma vision nocturne faiblit. J'ai ma dose. Je ne tiens pas l'alcool.
Revenu à bon port, je m'allonge dans un grand bateau. Le roulis n'est pas la cause de mes hauts le coeur. C'est le frais qui me réveille. Gypsie m'attend. Sa fête excessive me dessoule. Je dépose dans la boite aux lettres de mon hôtesse un petit mot en forme de poème sans rime.
Une voiture grand luxe freine. Cathy claque la portière. Dans sa main droite, elle tient sa paire de chaussures à lanières.
Viens me dit-elle. Elle s'écroule sur le lit. L'amour nourrit son homme. Moi pas. Je la dévore des yeux en douceur devant une assiette de pâtes. Ce qui devait arriver arriva. L'appétit ouvert, j'ai faim d'elle. Elle s'est endormie. Absente.
Gypsie gratte à la porte. Nous partons à Montmorillon.
Le petit mot posté sera mon adieu, la délicatesse des non-dits le sien.
bertrand môgendre (les enragés)
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Cathy (les enragés)
Jolie histoire, délicate et crue à la fois...
Je ne savais pas que les Charolaises pouvaient être des brebis !
Quelques remarques :
"le hayon de la camionnette"
"Ne pas prévenir engendre toujours des surprises bonnes ou mauvaises. L'improvisation m'a toujours réussi." : la répétition se voit, je trouve
"Loger en hiver dans une caravane non chauffée, te forge le caractère." : pourquoi cette virgule entre le bloc sujet et le verbe, sans incise intercalée ?
"Après cette épreuve, tu apprécies la chaleur de la bergerie, les picots de la paille (une virgule au contraire, ici ?) sans pour autant raffoler de l'odeur âcre du fumier."
"Attendre est une nécessité pour exercer ce métier (et ici ?) comme celles de se taire et d'observer."
"Lire Rabelais, puis Montaigne t'aide à mûrir."
"suffisamment de place dans le hayon pour y dormir."
"où le vélo a de la place."
"pour connaître l'effet du mouvement de l'eau"
"Qu'y a-t-il au-delà de ça ?"
"Gypsie a tout de suite accepté d'être enfermée dans la 4 L en attendant mon retour. Nous dépassons l'hôpital où elle (on a l'impression que c'est la chienne, le précédent sujet féminin, qui travaille à l'hôpital) travaille."
"Sa fête excessive me dessoûle. Je dépose dans la boîte "
Je ne savais pas que les Charolaises pouvaient être des brebis !
Quelques remarques :
"le hayon de la camionnette"
"Ne pas prévenir engendre toujours des surprises bonnes ou mauvaises. L'improvisation m'a toujours réussi." : la répétition se voit, je trouve
"Loger en hiver dans une caravane non chauffée, te forge le caractère." : pourquoi cette virgule entre le bloc sujet et le verbe, sans incise intercalée ?
"Après cette épreuve, tu apprécies la chaleur de la bergerie, les picots de la paille (une virgule au contraire, ici ?) sans pour autant raffoler de l'odeur âcre du fumier."
"Attendre est une nécessité pour exercer ce métier (et ici ?) comme celles de se taire et d'observer."
"Lire Rabelais, puis Montaigne t'aide à mûrir."
"suffisamment de place dans le hayon pour y dormir."
"où le vélo a de la place."
"pour connaître l'effet du mouvement de l'eau"
"Qu'y a-t-il au-delà de ça ?"
"Gypsie a tout de suite accepté d'être enfermée dans la 4 L en attendant mon retour. Nous dépassons l'hôpital où elle (on a l'impression que c'est la chienne, le précédent sujet féminin, qui travaille à l'hôpital) travaille."
"Sa fête excessive me dessoûle. Je dépose dans la boîte "
Invité- Invité
Re: Cathy (les enragés)
J'aime beaucoup ton écriture dans ce nouvel extrait, une manière à la fois pudique et coquine de conter ; "la délicatesse des non-dits" tient une grande place, l'expression poétique aussi.
Peut-être que le passage sur les mobylettes et les vélos est en trop, ou aurait intérêt s'insérer différemment dans le récit pour mieux glisser.
Peut-être que le passage sur les mobylettes et les vélos est en trop, ou aurait intérêt s'insérer différemment dans le récit pour mieux glisser.
Invité- Invité
Re: Cathy (les enragés)
Une histoire, une morale, une déception.
Une histoire bien rythmée, qui ne lasse pas un instant et qui donne à sourire, presque à se moquer de la faiblesse des hommes (Attention ! Je ne suis pas misandre ! :-))))
Une morale qui veut expliquer que le souvenir d'un moment furtif doit rester un souvenir... aussi fantasmé soit-il.
Une déception bien légitime due à la morale de ce récit.
Il n'y qu'à un moment donné que j'ai été un brin perdue :
J'ai beaucoup aimé être plongée dans les pensées d'un homme.
Merci à vous,
Mure.
Une histoire bien rythmée, qui ne lasse pas un instant et qui donne à sourire, presque à se moquer de la faiblesse des hommes (Attention ! Je ne suis pas misandre ! :-))))
Une morale qui veut expliquer que le souvenir d'un moment furtif doit rester un souvenir... aussi fantasmé soit-il.
Une déception bien légitime due à la morale de ce récit.
Il n'y qu'à un moment donné que j'ai été un brin perdue :
Le passage du "je" au "nous" implique la présence de Gypsie, mais je n'arrive pas à l'imaginer. Est-elle assise sur le garde-boue du vélo ? Court-elle aux côtés de son maitre ? Et sur le bateau, elle ne le suis pas ?bertrand-môgendre a écrit: Je ne vais tout de même pas en voler un ? Si ? Alors, j'emprunte celui-ci pour un instant seulement en jurant crachant de le rapporter plus tard. La municipalité les prête.
Nous traversons une place, longeons un bâtiment superbe qui tient lieu d'Hôtel de Ville, et par hasard nous tombons sur le quai. Sale et immobile l'eau mouille les bateaux. Ils sont beaux les bateaux. Je monte sur l'un d'eux, me fais houspiller par un individu. Ce soir, je dormirai là, pour connaitre l'effet du mouvement de l'eau la nuit pendant mon sommeil.
J'ai beaucoup aimé être plongée dans les pensées d'un homme.
Merci à vous,
Mure.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Cathy (les enragés)
Eh bien voila qui n'est pas un texte bateau, mais plutôt l'histoire d'une galère où vous allongez les mots d'une manière fort agréable...
Tout coule vraiment bien et les propos comme les situations glissent agréablement bien.
Cette femme jouissant de son emprise sur le masculin est parfaitement crédible, peut-être un peu moins dans ses orgasmes (désolé d'être très cru, mais je ne connais guère de femmes à la jouissance précoce -et surtout brève-, et encore moins avec ce caractère manipulateur).
Dans mon esprit, il s'agissait d'une simulatrice, alors que dans votre texte, cela ne semble être guère le cas...
J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture...
Tout coule vraiment bien et les propos comme les situations glissent agréablement bien.
Cette femme jouissant de son emprise sur le masculin est parfaitement crédible, peut-être un peu moins dans ses orgasmes (désolé d'être très cru, mais je ne connais guère de femmes à la jouissance précoce -et surtout brève-, et encore moins avec ce caractère manipulateur).
Dans mon esprit, il s'agissait d'une simulatrice, alors que dans votre texte, cela ne semble être guère le cas...
J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Cathy (les enragés)
J’ai lu avec beaucoup de plaisir (c’est le cas de le dire), ton histoire. J’ai été étonnée et agréablement surprise par la manière avec laquelle tu suggères certaines scènes. Moi qui suis plutôt dans le visuel, j’ai parfois dû te relire pour comprendre les choses mais ce n’est pas ton écriture qui est en cause, plutôt mon cerveau qui a parfois du mal avec les non-dits. Je n’ai pas toujours compris où était le chien (dans la voiture, sur le bateau, dans l’appartement) mais franchement ça n’a pas vraiment d’importance.
abstract- Nombre de messages : 1127
Age : 55
Date d'inscription : 10/02/2009
Re: Cathy (les enragés)
Aaah les vignes du Cognac! Pour une fois que j'y bosse pas de l'année... Je ne m'en déferai jamais ^^
C'est une nouvelle des Enragés? Il faut absolument que je passe commande!
Merci, en tout les cas, pour cette histoire que tes talents de conteurs font glisser agréablement à l'oreille des yeux.
C'est une nouvelle des Enragés? Il faut absolument que je passe commande!
Merci, en tout les cas, pour cette histoire que tes talents de conteurs font glisser agréablement à l'oreille des yeux.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Cathy (les enragés)
Je l'avais lu plus tot, pas commenté, je le remonte.
Un personnage que j'ai apprécié alors qu'il présente pourtant des côtés parfois agaçants (mais ce n'est pas l'écriture qui est en cause ici, c'est vraiment le personnage qui est comme ça).
Tu racontes tout cela avec beaucoup de sensibilité, de familiarité aussi, on se sent rapidement proche de cette histoire.
Très agréable à lire et puis ce décor... ça donne envie :-)
Un personnage que j'ai apprécié alors qu'il présente pourtant des côtés parfois agaçants (mais ce n'est pas l'écriture qui est en cause ici, c'est vraiment le personnage qui est comme ça).
Tu racontes tout cela avec beaucoup de sensibilité, de familiarité aussi, on se sent rapidement proche de cette histoire.
Très agréable à lire et puis ce décor... ça donne envie :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Cathy (les enragés)
Ouiiii!!! promis, au prochain verre que je soulève, je trinque à toi!
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Cathy (les enragés)
Trop ampoule, alambique, pour moi- quand je lis en plissant les yeux comme si je faisais les yeux doux a une femme, c'est vraiment pas bon signe. Ca ne m'a pas marque. Dommage car il y a une matiere interessante, tres interessante meme.
panasonic- Nombre de messages : 159
Age : 45
Date d'inscription : 07/01/2008
Re: Cathy (les enragés)
J'aime beaucoup cette façon d'écrire, où les ellipses ne sont pas exactement où on les attendrait, où l'érotisme est masculin sans machisme, cru sans vulgarité, un sacré tour de force à mes yeux !
Invité- Invité
Re: Cathy (les enragés)
Il y a des homophonies qui me dérangent dans le premier paragraphe, le ton est un peu brisé, et tu ne plantes même pas le décors qu'il y a déjà de l'action, difficile à comprendre donc. j'ai pas réussis à lire la suite...désolé.
michel- Nombre de messages : 124
Age : 33
Localisation : Nowhere
Date d'inscription : 22/07/2009
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