Mère Nature

Le jour se lève sur cette plaine, Mère Nature s'illumine
J'ai cette vision, pensée indienne, je vois ces bisons qui ruminent
Cette eau qui coule, cet air tendre, ce soleil brûlant
Tes vertus qui croulent, j'entends tes fils hurlant
Tu m'as appris le respect, je resterai un lion face à ces hyènes
Mon rap change d'aspect, j'écris comme si j'avais du sang d'cheyenne
En marge des Hommes, de leurs promesses, de toutes leurs règles
Pour toi j'ai rangé mon stylo, j'ai sorti une plume d'aigle
Mon encre est ton sang, comme la sève est celui du chêne
Depuis que l'Homme te parle de Liberté avec un tas d'chaînes
Je me dois de me battre, c'est avec toi que je veux plier
Leur prouver que ton visage a plus de valeur que leurs billets
Que tes rides ont une Histoire, celle de nos Ancêtres
Tu incarnes la Vie, l'Espoir, tu apparais derrière chaque lettre
Grâce à toi, je vole de mes propres ailes comme un Faucon
Je traverserai tes tempêtes, que ce soi sous la pluie ou sous les flocons

J'ai remarqué une répétition bien visible du "qui" dans les premières lignes :

"J'ai cette vision, pensée indienne, je vois ces bisons qui ruminent
Cette eau qui coule, cet air tendre, ce soleil brûlant
Tes vertus qui croulent, j'entends tes fils hurlant(s) ? "

et une faute ici, même si a priori ce poème est fait pour être entendu plutôt que lu :

"Je traverserai tes tempêtes, que ce soit sous la pluie ou sous les flocons"

d'ailleurs par association je trouverais ça joli des "flocons de soie" ou "la soie des flocons"... Je m'égare...

Pas grand chose à ajouter, ça m'a l'air d'être rythmé, et le thème est surprenant, bienvenu, ça change de ce que tu as posté précédemment ("mon rap change d'aspect"). J'ai plutôt bien aimé.

Mon rap change d'aspect, j'écris comme si j'avais du sang d'cheyenne
En marge des Hommes, de leurs promesses, de toutes leurs règles

Je ne suis pas sûr que les Cheyennes sont des hommes sans règles.
J'aime bien aussi, ton rap s'étoffe, c'est agréable de te voir progresser.

Déjà merci à vous deux, ça fais plaisir. Ensuite en ce qui concerne l'emploi de "Cheyenne" c'est pour dire que, actuellement, je ne pense pas qu'il y est des hommes qui respectent plus la nature que eux la respecté, et quand je dis "j'écris comme si j'avais du sang d'cheyenne" c'est plus pour me mettre dans la peau d'un protecteur de la nature. voilà^^.
Après je ne c'est pas si on peut dire que je progresse, j'essaye simplement d'innover.^^
Encore merci.

tiens c'est sympa de lire du rap. Par contre, j'aurais bien voulu l'écouter pour connaitre la façon dont tu le racontes. J'aurais bien vu "J'ai cette vision...pensée indienne" pour accentuer pensée indienne et les deux dernières phrases cassent un peu le rythme (peut être fait exprès) qui accélère durant tout le texte.

Ce que je dis c'est surtout pour l'oral, à l'écrit il n'y à rien à dire.

yes ! j'ai pas pus ne pas le lire à haute voix et ça c'est un très bon point (j'adore le slam... je connait peu le rap mais j'aime parfois).

Quand au fond, je suis pas de ton avis, pour moi la nature est le lieu de toute les injustices, la lois du plus fort, d'ailleurs nous ne sommes que nature nous autres humains... et c'est elle (la nature) qui à fait ce que l'on est. Je m'exprime sans doute mal... mais, je pense que la nature n'est pas à proprement parler une mère sympathique, c'est plutôt une mère qui abandonne son enfant trop tôt...

Toutefois, dans l'idée de mère nature accueillante et bonne ton texte est vraiment superbe et il se tiens bien.

Est-ce qu'il y a une petite musique pour accompagner tout cela ?