haélice

Haélice.
« Si seulement ta course pouvait cesser. Tes jambes continuent de te porter mais jusqu’où pourront-elles le faire ? »
La grande forêt borde un ruisseau.
« Ne t’arrêtes pas haélice tu y es presque »
Elle court, elle vole. A ne plus sentir le sol qui se dérobe sous ses pieds ensanglantés.
Elle trébuche, se cogne, se perd. Quand Haélice se relève enfin c’est à un loup qu’elle fait face. La première chose à remarquer est ses crocs aiguisés.
« Qu’arrivera-t-il si je m’arrêtes ? Je n’y arriverai pas sans toi… » Souffle-t-elle.
L’animal est immobile : sculpté dans la pierre.
« Je t’ai longtemps cherché et je le fais sans relâche. Je t’ai aimé comme il ne m’est plus possible de le faire.
Pardonne moi mon frère. »
Les derniers mots résonnèrent en un seul et même écho tranchant, celui d’os broyés sous une lame.
A-t-elle vraiment prononcé ces sons, ces mots qui la tourmentent ? »
Le loup s’approche. De toute manière, elle ne fera pas le poids.
« Pardonne moi »
Trop frêle. Il lui reste ses jambes.
« Pardonne moi »
L’affrontement est inégal.
C’est seulement lorsque leurs yeux se croisèrent qu’elle comprit. Elle entendit enfin ses paroles, celles qu’elle avait imaginées cent fois pour se consoler. Son absence était pesante.
« Haélice : c’est à moi de m’excuser »
La fourrure noire épaisse disparut dans le ruisseau.
Les larmes de joie se mêlent au sang de ses mains et de ses jambes. Une griffure reste dans la chair : celle de l’être aimé et enfin libre.

Une autre nouvelle vélienne! Bienvenue parmi nous mya!

En ce qui concerne ton texte, je vais être honnête avec toi, je n'ai pas compris grand chose. L'histoire est simple, mais ta façon de la raconter est, à mon avis, inappropriée. Je n'ai pas saisi le "pourquoi" de cette histoire, ni le "quand", ni le "où", ni le "comment"... C'est qui cette femme qui court? Ça se passe à quelle époque? Dans quel coin du monde? Et comment ton personnage s'est-il retrouvé dans cette situation? Tu n'es pas obligée de répondre à TOUTES ces questions, mais je crois que ton texte gagnerait de profondeur si tu y ajoutais un contexte spatio-tempo-raisonné...

Deux choses me gênent sur la forme : les guillemets intempestives. Il faudrait à mon sens ne les utiliser que lorsque Haelice parle ou se parle. Sinon confusion. Et puis les temps. On passe du passé simple au présent sans cohérence je trouve. Il faudrait choisir !
Pour le fond, je n'ai pas tout compris non plus. Le loup est-il symbolique, est-ce un rêve, une apparition irréelle ?
Bref, il me manque quelque chose pour accrocher et apprécier, je n'ai pas capté le message, désolé mya ! ;-)

Je rejoins Mentor. Quelques maladresses, style : "Ce qui est à remarquer..."
Je penses avoir compris que son frère dont elle se sent coupable de la mort est "réincarné" dans le Loup ?
Mais ce qui m'a gêné tout le long de la lecture c'est le nom Haélice. Je pensais tt le temps à un avion ! J'ai même pensé au départ qu'il s'agissait d'un texte sur quelqu'un qui volait ;-))))

Très psychanalytique comme récit, non ?
En tout cas, je n'ai pas très bien compris :
D'abord j'ai cru que Haélice était la narratrice, mais avec le : Haélice, c'est à moi de m'excuser, je ne comprend plus !
Mais sans doute qu'il suffirait de peu pour que tout s'explique ; on sent quelque chose de très curieux et de très fort dans ce texte, mais ce n'est pas très clair !
(Du moins, pour moi ! )

j'ai tenté une petite re modification du texte : non mais oh ! j'vais pas me laisser abattre !!! hihihi
merci pour vos commentaires : maintenant que je le relis plusieurs fois je comprends mieux que c'est très confus : je le voyais dans ma tête mais ce n'est pas retranscrit sur le papier : du coup celà donne un brouillon qui ressemble pas à grand chose!!!
ps : dsl pour le moteur haélice mais ça me tentait!! heu une nouvelle sur un avion ? ah... c'était pas envisagé mais pourquoi pas ?!

"Haélice (ça vous énerve ce nom ?! c'est fait exprès!!!)
Si seulement ta course s'arrêtait
tes jambes continueront de te porter mais jusqu'où me suivras-tu ?
La forêt borde le ruisseau.
Tu te souviens ?
Ce cours d'eau dans lequel nous jouions étant petit. Rien que toi et moi. Grand-mère nous y amenait, elle prenait soin de nous. Bien avant que tout bascule...
Ne t'arrêtes pas haélice tu y es presque!"
Elle court, vole dans la nuit.
A ne plus sentir le sol se dérober sous ses pieds ensanglantés.
Elle est jeune et a la peur au ventre. Elle trébuche, se cogne, se perd.
Quand elle se relève enfin c'est à un loup qu'elle fait face.
D'un regard elle perçoit ses crocs aiguisés.
Ses yeux... Ce sont bien ceux de mon frère aucun doute.
"Qu'arrivera-t-il si je m'arrêtes ?" lui crie-t-elle.
L'animal se tient là devant elle : immobile sculpté dans la pierre.
" Alors tu ne peux plus pleurer ou crier maintenant. Tu sais je regrettes. Tu m'entends j'en suis sûre." Des larmes s'échappent.
L'ombre se déplace : le loup s'apprête à repartir.
" Attends, je ne te suivrais pas cette fois. Mes jambes sont broyées. Je t'ai vu plonger, attiré vers le fond, ce maudit gouffre, l'eau noire et puis le vide dans l'espace, notre espace ... Je n'ai pas compris pourquoi tu t'en allais... il m'a fallu du temps mon frère"
Le loup s'approche. De toute manière elle ne fera pas le poids. Un coup de patte et tout sera fini. Le temps est en suspend.
"Tu attends quelque chose... j'ai peur, peur de toi à présent et ça me ronge. Je continuerais de courrir car je ne vis plus"
La fourrure disparait dans l'eau trouble du ruisseau.
Haélice s'éffondre, ses genoux se brisent. Le sang se mêlent aux larmes. Le craquement des os se répercutent en écho dans les feuilles...
C'est le loup qui en a décider ainsi.
(ps : les fautes c'est ... ok monstrueux : aie aie aie!!! (se tape sur les doigts!)

bah j'ai pas tout compris non plus (dans le deuxième texte, parce que dans le premier c'est pire!), c'est Haélice qui revit la mort de son frère? Il s'était noyé étant petit et elle revit la scène, en rêve? je sens bien qu'il y a quelquechose de fort là, mais je ne mets pas le doigt dessus.

Il y a de ça oui : finalement tu as compris l'histoire !!! après c'est à toi de l'interpréter à ta manière si tu y vois une réincarnation c'est ton choix !! justement je ne veux pas quelque chose de fixe mais du mouvement et de la diversité : c'est un peu le contraire d'un plan figé dans un film tu vois ce que je veux dire <? l'image reste flou parce que c'est à toi de la définir...

Est-ce que quelqu'un me donne le droit d'être méchant, mais constructif avec mya concernant sa dernière explication?

je t'en prie!!!!

je t'en prie, sois méchant, ou je t'en prie, ne le sois pas?

méchanceté ? est ce qu'une critique doit tout de suite se référer à de la méchanceté ? c'est grâce à ça qu'on avance non ? défoule toi!!! lol

mya a écrit:Il y a de ça oui : finalement tu as compris l'histoire !!! après c'est à toi de l'interpréter à ta manière si tu y vois une réincarnation c'est ton choix !! justement je ne veux pas quelque chose de fixe mais du mouvement et de la diversité : c'est un peu le contraire d'un plan figé dans un film tu vois ce que je veux dire <? l'image reste flou parce que c'est à toi de la définir...

Ok, si tu insistes.
Ce que tu as dit plus haut, c'est le genre de trucs que je disais souvent moi aussi au début, quand je ne me faisais pas comprendre. Je me fais pas toujours comprendre encore aujourd'hui, ça, ça n'a pas changé. Par contre, je n'utilise plus l'excuse de la "libre-interprétation" comme porte de sortir quand mon texte manque de clarté. La libre-interprétation, c'est bien, mais il faut que le texte soit fichtrement bien ficelé, sinon ça donne ce que tu nous as présenté. Ce n'est pas mauvais. C'est simplement trop flou pour être réussi.

héhéh j'essaie de défendre ma pomme comme je peux !!!
merci pour ta sincérité et franchise : ça remet les pendules à l'heure!
j'ai encore le temps pour travailler tout ça pépère au début c'est jamais évident pas vrai ? quitte à reprendre plein plein plein de fois c'est à force que ça va rentrer!!! mais qu'est ce que je dis : tu le sais bien mieux tout ça!!! hihi allez au boulot heu plutôt au stylo !!!

Je parle juste par expérience récente. ;-)

Pas tout compris ou alors compris trop de pistes différentes. Ce qui en soi ne me gêne pas, c'est quelque chose que j'aime beaucoup dans la poésie par exemple, ces portes multiples ouvertes quand on achève de lire.
Mais ici, rien à faire, trop confus, trop de guillemets et une impression (peut-être fausse) de vouloir faire compliqué pour ajouter un côté mystérieusement onirique à l'ensemble. Ça ne fonctionne pas trop à mes yeux.
PS: Que chacun puisse librement interpréter un texte est une évidence (pour ne pas dire une banalité) mais il ne faut pas utiliser cette notion à tort et à travers.

Des fautes, des maladresses, ça a déjà été évoqué plus haut. On sent que tu as des idées, que tu essaies de les restranscrire sans trop en dire mais tu finis par laisser le lecteur sur le coté. L'image de la course, la fuite est intéressante mais aurait pu être évoquée d'une manière plus efficace, je crois, afin que ce texte n'échappe pas totalement à celui qui le lit.

C'est vrai que je n'ai pas compris grand chose...
Il y a pourtant une ambiance qui me plait dans le premier texte, il y a des idées, des choses originales qui commencent à se dessiner, mais c'est trop flou, on aurait besoin de repères, un minimum, pour avoir le choix d'interprêter comme on le souhaite, comme ça si on se paume à un moment ou à un autre du texte, hop on se remémore ce dont on est déjà sûr et on peut y voir plus clair.
Cela dit je pense qu'il y a pas mal de potentiel et des choses personnelles dans tes textes qui font que tu as déjà un style à toi.
Le deuxième texte (retravaillé) ne va pas je trouve, il manque cette fois de spontanéité, ce qui crée de nouvelles maladresses, des dialogues qui manquent parfois de naturel, comme si tu t'étais concentrée sur l'explication un peu au détriment du reste, il faudrait un entre deux, suggérer sans en dire trop ou trop peu.
Voilà, c'est à peu près tout :0)

Ah oui, j'adore le choix du prénom, Haélice !