Exercice en direct : mercredi 9 août à 21 h 30'

Fuite d'eau chez moi. J'éponge et je reviens

Krystelle a écrit:Fuite d'eau chez moi. J'éponge et je reviens

Ô flots suspendez votre course....

Lyra will a écrit:qu'est-ce qu'il y a comme mots quand même dans un dico, j'en connais un sur cinq :0))

c'est énorme Lyra ! j'aimerais en connaître autant, sans blague !!! ;-)

Ô tenancier, suspends ton volapük! Et vous, hévéas propices,
Suspendez votre courson!
Laissez-nous savourer les rapides délignages
Des plus beaux de nos jouteurs!

- Jean?
- Oui, Madame Agnès?
- Viens me voir tout près, tu veux
- Oui, Madame
- Dis-moi, sans mentir, c'est toi qui a écrit cette poésie?
- Oui, Madame...
- Tu trouves que c'est un poème d'amour ça?
- Ho oui Madame!
- Tu me jures que ce n'est pas quelqu'un d'autre qui a fait ce devoir à ta place?
- Non Madame, j'vous jure que non!
- Bien...
- ...
- Alors dis-moi...c'est quoi un courson?
- Ha ça...
- Oui, ça!
- J'ai dû faire une faute de frappe Madame, ça doit être ourson que je voulais dire
- Ourson? Tu n'en es même pas sûr?
- Si si, maintenant que vous le dites!
- Et pourquoi un hévéa suspendrait un ourson? Dis-moi?
- Ben... vous savez bien, les oursons ça court partout, ça grimpe dans les arbres, alors parfois les arbres ont peur, vous comprenez, ils aiment bien les oursons, c'est du vrai amour, alors ils accrochent les oursons à une branche pour pas qu'ils tombent
- Parce que tu crois qu'il y a des oursons dans les hévéas, toi?
- Oui, Madame, j'lai vu à la télé!
- Ha...
- Ça s'appelait "Histoires d'amour chez les animaux"
- Hooo...
- Et un délignage, tu peux m'expliquer?
- Un délignage, un délignage... voyons voir... je crois bien que c'est quand les lignes d'amour qui sont dans la main, elles s'effacent, elles se délignent si vous préférez
- Hum... je ne préfère rien Jean. Enfin si. J'aurais vraiment préféré que ce soit toi qui écrive le poème d'amour que j'avais donné à rédiger pour ce matin
- Mais c'est vraiment moi Madame!
- Ha oui?! Parle-moi du volapük alors?
- ...
- J'attends!
- J'le savais! J'lavais dit à mon frère quand il a mis ce mot-là dans le poème d'amour que vous comprendriez rien du tout et moi non plus, que c'était des mots trop compliqués, même pour vous, mais ça l'a fait marrer!
- Pourquoi ça?
- Parce qu'il a dit que ça devait faire bien longtemps que vous ne vous étiez plus suspendue au volapük d'un tenancier et que ça vous ferait pourtant le plus grand bien!
- Ho! Jean! Sais-tu au moins ce qu'est un volapük?!
- Non Madame. Mais vous savez, faut pas vous en faire si vous savez pas non plus ce que ça veut dire, mon frère il a dit que si vous vouliez, il viendrait vous suspendre au bout de son volapük et que ça vous ferait comme des mots d'amour. Au moins comme ça, on saura tous les deux ce que ça veut dire. C'est une bonne idée, non?!

Hahaha Sahkti !
Bon, m'en retourne sécher avec mes tendelles et délots !

- « Ô tendelle, suspends ton volatile ! Et vous, hexacoralliaire propices,
Suspendez votre courtage !
Laissez-nous savourer les rapides délinquants
Des plus beaux de nos joutes ! »

- 200 fois !

- « Ô dentelles, puce prends ton vol habile ! Et vous, sexys corollaires novices,
Sustentez vous de mon breuvage !
Laisse-nous savourer tes papillons clinquants
Des plus chaudes de tes joues ! »

- 300 fois !

- « Autant d’elle, suce, tends, te voilà vil ! Et vous, sexes et corps en l’air du vice,
juste tentez vous d’être volages !
Léchez vous, avouez aux tatillons pinçants
L’épluche osé de vos bijoux ! »

- Quoi !! 500 fois le règlement et vous reviendrez samedi matin ! Les trous de mémoire je veux bien mais qu’en plus, on se paie ma tête, faut pas non plus abuser mon p’tit Charles ! M’en vais parler à vos parents, moi !

Pff, c’est la dernière fois que j’écoute ceux qui soufflent ! C’est vrai quoi, quand on sait pas, on souffle pas !!

Ô temps, suspends ton vol ! Et vous, heures propices,
Suspendez votre cours !
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

O tendinite, suspends ton volcan ! Et vous, hexaèdres propices,
Suspendez votre court-bouillon !
Laissez-nous savourer les rapides délires
Des plus belles de nos jouvences !

Comment tracer des lignes précises
Avec un coude enflé comme une baudruche ?
La bâtisse sera bardée d’arêtes exquises
Ou ne sera pas ! Tapissée de lambruche,
La demeure du roi des rois
Verra accourir 40 siècles plus tard
Le gratin, le prolétariat,
Les congés payés, les vieux routards.

Les tendons de mon bras sont en feu
Comme si mon destin se nouait.
Ma dextre dessiner droit ne veut,
Ma sénestre un trait ne sait tirer.
Comment satisfaire mon souverain,
Apaiser son courroux, sauver ma vie
Si sur ce vierge papyrus, ma main,
De coucher un dessin n’a plus envie ?

D’architecte à esclave il n’y a qu’un pas
Que Pharaon franchir vite me fera.
Quel dieu invoquer pour conjurer le sort ?
Dans la liste aucun vraiment ne ressort.
D’Anubis, Basteth, Amour ou d’Affalgan,
Le quatrième sans doute je choisirais
Pour rendre mon bras fringuant
Et mon grand œuvre achever.

Pour en finir avec ma chronique brûlure,
C’est Volta Reine que j’ai absorbée.
Une douce volupté soudain, si belle, si pure,
M’étreint, m’entraîne, m’apaise et dure.
Mes doigts agiles à nouveau se déploient,
Le coude se tend, le crayon griffonne,
Un tétraèdre parfait illustre cet exploit.
Pharaon n’aura pas la mort monotone.

Ma guérison a fait naître en hasard absolu
La seule pyramide à base triangulaire
Que le monde égyptien aura connue.
Imhotep à côté, c’est un gars qui galère !
.

HAHAHAHAHAHAHA Charles!!!! MDR!

Bon j'ai fini mais finalement j'aime pas, trop triste, donc je repars dans autre chose, alors peut-être un peu de retard au postage :0)

SAHKTI : Génial! J'ai bien ris ! On a eu une inspiration très scolaire aujourd'hui ! ça sent le vécu ! Sinon, en vrai, c'est quoi un volapük ?

Charles a écrit:SAHKTI : Génial! J'ai bien ris ! On a eu une inspiration très scolaire aujourd'hui ! ça sent le vécu ! Sinon, en vrai, c'est quoi un volapük ?

ça doit ressembler vaguement et de profil à un schmilblic ! :-))

BON SANG Mentor, t'as avalé un poète aujourd'hui !!! t'as écrit ça en si peu de temps ! alors là, tu m'épates ! pour quelqu'un qui ne se dit pas poète, c'est vif, rythmé, drôle, cohérent ... La grande classe ce soir !

Pendant la seconde moitié du 19ème siècle, Alberweiler fait sensation avec ce qu’on appelle le « Volapück ». Cette langue universelle, artificiellement crée par Martin Schleyer, grand père de Hans Martin Schleyer, le président des patrons allemands assassiné, fut partout reçue avec beaucoup d’intérêt. L’assemblée de création de cette association linguistique a lieu en 1882 dans l’auberge « Hecht », à Schemmerberg. On attendait de cette association une sensible amélioration de la compréhension entre les différents pays du monde. Les membres de cette association se rencontraient régulièrement uniquement dans ce but, dans des maisons sur pilotis sur le lac Ölsee, jusqu’à l’arrivée d’une tempête en 1900, qui détruisit les cabanes et emporta avec elle le fantôme Volapück dans les flots.

P...... c'est pas vraiment ce que j'imaginais !!! On apprend des trucs sur VE, merci Sahkti ! ;-)

Charles a écrit:Sinon, en vrai, c'est quoi un volapük ?

un dialecte artificiel qui devait servir de langue universelle mais a été supplanté par l'esperanto

Charles a écrit:BON SANG Mentor, t'as avalé un poète aujourd'hui !!! t'as écrit ça en si peu de temps ! alors là, tu m'épates ! pour quelqu'un qui ne se dit pas poète, c'est vif, rythmé, drôle, cohérent ... La grande classe ce soir !

et moi qui trouvais ça nul (sic Lyra) ! merci Charles, mais bon, la cohérence et les pieds, heu........... :-(

mentor a écrit:

Charles a écrit:BON SANG Mentor, t'as avalé un poète aujourd'hui !!! t'as écrit ça en si peu de temps ! alors là, tu m'épates ! pour quelqu'un qui ne se dit pas poète, c'est vif, rythmé, drôle, cohérent ... La grande classe ce soir !

et moi qui trouvais ça nul (sic Lyra) ! merci Charles, mais bon, la cohérence et les pieds, heu........... :-(

bah, les pieds ... faut pas rêver non plus, ça peut pas tomber pile juste en si peu de temps ! Pour la cohérence, moi, je crois bien que j'ai tout compris !!! .... ou tout imaginer comprendre, alors !!

Ô tendelle*, suspends ton vol ! Et vous, hexagones propices,
Suspendez votre court-circuit !
Laissez-nous savourez les rapides délots**
Des plus beaux de nos jouvenceaux

*piège à grives
** doigtier en cuir des dentellières

Qu’est-ce qu’elle cause bien la femme du pasteur.
J’aime bien quand elle remplace son mari et qu’elle prend possession de la chaire.
De la chaire ou de la chair, sais plus.
Elle dit que des vérités. Ca sonne mélodieux à l’oreille.

Il paraît que ses goûters sataniques, comme dit maman, enfin des samedis quoi, rencontrent un certain succès auprès de jeunes. J’aimerais bien être invité un jour.
Papa, dis toujours à maman qu’elle a une mauvaise langue.
« Ta gueule, Tendelle » qu’il dit. T’es qu’une rabat-joie, t’as toujours coupé les ailes à tout le monde, au moins elle sait parler aux jeunes, elle. T’as vu ? Tous les petits gars du village ont rappliqué au temple depuis que son pasteur de mari est malade ? Moi, je suis pour.
Alors, Tendelle la ferme.
« Suis sûr que Norbert, il apprécie aussi. Hein, Norbert ? »
Vais pas le contredire, suis pour aussi.

Je me demande quand même, si elle est si gentille que ça.
Je crois qu’elle est un tout ptit peu raciste quand même.
Ben oui, y a au village pour le moment, des campeurs français et hier c’était quatorze juillet et ils ont lancé quelques fusées histoire de mettre un peu d’ambiance dans le pré. C’est vrai ça fait huit jours qu’ils sont là et il arrête pas de tomber des cordes. On peut pas leur en vouloir d’avoir voulu un peu réchauffer l’atmosphère. Elle est quand même pas si cool que ça. « Hexagones propices, suspendez votre court-circuit » c’est pas sympa pour eux. Mais j’avoue, c’est quand même bien dit.

Peter a été invité chez elle la semaine dernière. Je l’ai croisé. On a un peu causé mais pas trop. Il était pressé. Juste un aller et retour qu’il m’a dit. J’ai demandé quand même demandé si il y avait des gâteaux et du jus de fruit et tout et tout. Faut pas le dire, mais je crois qu’elle l’a fait boire. Il m’a dit qu’elle avait des seins d’Amour. Comme sur les étiquettes des vidanges des français . Sont quand même pas très propres ces français, ni économes. Elles sont consignées ces bouteilles. Puis Peter m’a dit qu’il filait. Il devait aller à la pharmacie et puis qu’il retournait voir la femme du pasteur. J’ai pas trop bien compris ce qu’il allait chercher mais il lui en fallait beaucoup. Enfin, des lots qu’il m’a dit. J’espère qu’elle n’est pas trop malade.

La poésie vue par moi

Ô tendance, suspend ton volatile ! Et vous, hexachlorures propices
Suspendez votre court-circuit
Laissez-nous-nous savourer les rapides déliquescences
Des plus belles de nos joutes

Le Lacet. Lambert

J’ai toujours su que la poésie n’était pas affaire de vocabulaire. Baudelaire, Verlaine, Hugo : de la gnognotte à deux franc six sous. Par contre, les hexachlorures propices, c’est une autre histoire.
Le plus grand poète de tous les temps à mes yeux, c’est Mendeleiev, sans aucun doute. Le tableau périodique des éléments… c’est la plus belle rencontre poétique de toute ma vie.

H
Li Be
Na Mg
K Ca Sc Ti V Cr Mn
Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru
...

Cette harmonie parfaite des labiales et gutturales, le rythme scandé des allitérations... C’est extraordinaire. Qui a dit que tout devait nécessairement devait avoir un sens ? Bien sûr qu’il y en a un, toujours. Mais quand il s’efface pour laisser la cadence des consonances retentir dans toute leur vacuité, alors je crois qu’on touche au paroxysme du beau. Bien sûr on pourrait prétendre que les « heures propices » et les « rapides délices » de Lamartine recouvrent une réelle dimension poétique. Bien sûr, parce que la rime rassure. Parce que derrière ces vers, il y a une réalité quasi tangible, quelque chose qui nous parle. Mais relisez Le Lacet de Lambert. Il ne nous parle pas. Et c’est justement parce qu’il ne nous parle pas qu’il touche à l’essentiel.
Et si Lamartine en devenant Lambert peut ressusciter toute la dimension poétique du Lac, c’est donc que le principe de Lavoisier constitue l’essence même de l’art :
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme

Et si la poèsie n'était finalement qu'une question d'atomes crochus?

snif... gros empêchement, c'est pas juste, au dernier moment ... ouin jvais appeler ma mère d'abord!!! bon ben punie... ho mais non il y a de la lecture, héhhé, vous avez bosser comme des forcenné(e)s!!!

bon, m'en vais aller rêver de la Martine et de serial killer (me reste 70 pages de L'âme du mal de Chattam à lire !)

Vous lirai et commenterai demain !

Merci Zou, c'était bien rigolo !

mya a écrit:snif... gros empêchement c'est pas juste au dernier moment ... ouin jvais appeler ma mère d'abord!!! bon ben punie... ho mais non il y a de la lecture héhhé vous avez bosser comme des forcenné(e)s!!!

y en aura surement un autre la semaine prochaine ! on compte sur toi !

Belle nuit Charles, chouette que tu aies pu rester ;-)
Mya, tu peux faire l'exo en différé, tu sais.

bonsoir mya ! pas grave, tu verras le sujet, tu es programmée !

Et belle nuit à toutes et tous, moi aussi j'ai bien rigolé même si j'en ai bavé ! C'est même pas moi qui ai décidé de faire poésie, je croyais que tout le monde devait poursuivre le poème EN POEME ! :-((

A demain pour lecture et commentaires.

Merci Zou ! ;-)

Ben de rien Mentor, belle nuit à toi. Tu vas rêver en vers ? ;-)

ah ben non, mya n'y est pas ! Alors le 16è substantif ! tu comprendras plus tard ! :-))

Zou a écrit:Ben de rien Mentor, belle nuit à toi. Tu vas rêver en vers ? ;-)

envers et contre tout oui ! ;-)

Bon mon texte me va pas, voilà déjà mes vers !

Ô tendresse, suspends ta volition !
Et vous, hiatus propices,
Suspendez votre courtier !
Laissez-nous savourer les rapides délits
Des plus belles de nos jubilations !

Et je cherche une nouvelle idée, grrrr on dirait bien que quand on a pris un chemin, il est tenace :0)

zou excuse moi mais tu peux m'aider pour l'exo j'ai pas tout capté : il faut remplacer par des substantifs ? (trop à la masse !!hihi) bon je peux essayer d'en faire un ce soir alors ?

Mya tu pars des 4 vers de Lamartine. Tu changes les noms communs (substantifs) de ces vers par le 16ème qui le suit dans le dico, ensuite tu pars des nouveaux vers que tu obtiens ainsi pour débuter un texte de 2000 signes maxi où tu dois placer le mot Amour. Voilà.

merci beaucoup!! super remue ménage !! allez hop et c'est parti !!

Belle nuit à ceux qui restent et bon amusement Mya.
A demain ;-)

J'avais même pas fait gaffe qu'il fallait mettre amour ! enfin on le place souvent sans y penser donc pas grave :0)

merci à toi aussi !! bonne nuit et de beaux rêves de poésie !!!

Bon courage Mya ;0)

Lyra will a écrit:J'avais même pas fait gaffe qu'il fallait mettre amour ! enfin on le place souvent sans y penser donc pas grave :0)

Mouise zappé aussi

merci à vous aussi !!! c'est moi où c'est dur dur !!! mamamiaa amor amor où c'est que je vais le placer celui là ?!

Lyre la question, c'est déjà y répondre ! ;-)))))

Voilà, je vous rattrape !!!

Belle idée Zou de partir de cette contrainte S+7 :-))))

Tiens en passant :
On peut faire ça avec n'importe quel dictionnaire (genre Dictionnaire de cuisine)

Sur Lamartine : Queneau a écrit "le chant du styrène" qui commence par :
Ô temps, suspend ton bol :-)
Et qui décrit la fabrication technologique du bol en plastique (il a écrit ça pour un film d'entreprise... ah, la belle époque !)

Bon, sinon, plus on prend un gros dico, plus on risque de tomber sur des mots compliqués ! Du coup j'ai pris un tout petit dico (et en plus j'ai triché un peu, mais bon ...)

Et hop, ma petite contribution :-)
Triché un peu (sur un mot), mais c'est pour la bonne (?) cause !
Bon, puis il est tard, alors on peut se permettre...

* * *


" O terreur, suspends ton volume, et vous hommes propices
suspendez votre couille ! Laissez-nous savourez les rapides déménageurs
des plus belles de nos jupes. "

- Là, coco, on fera un gros plan sur l'actrice qui déchire sa robe, avec camion de déménageurs en marcel en arrière plan.
- Pour le texte, on fait comment ?
- Le texte ?
- Je te jure, je connais pas d'actrices X qui peuvent te débiter ça.
- Ben j'croyais que pour ce qui est de débiter elles s'y connaissaient justement...
- Arrête de déconner !

Les deux hommes commencent à s'agacer, ils regrettent d'avoir accepté de réaliser le tounage. Un mec qui était arrivé avec un budget - ça se refuse pas - et un scénario. Il venait du cinéma classique, un émule de Godard qu'il avait dit (et pas gode-art comme ils avaient compris au début), et qui voulait lancer une nouvelle vague de porno-intello à contraintes.

- Bon, on va foutre une voix off pour le texte !
- Mouais ...
- Y'a que ça à faire de toutes façons !
- Mais c'est tout le texte qu'est comme ça !
- Ben on met tout en voix off ! Comme ça les mecs couperont le son pour mater peinard, et basta !
- Ouais ... Et le titre, t'as vu le titre ?
- "Sexe plus quatorze" qu'il veut appeler ça ! T'as compris toi ?
- Que dalle...
- T'inquiète, on va trouver un autre titre plus vendeur, n'importe quoi, je sais pas moi, tiens, par exemple : "La défonce de la Martine"...

Merci Zou pour l'exo que je vais reprendre plus tard parce que là... :0)
Je vous lis (et poste sans doute !) demain !

Bonne nuit !