La femme
2 participants
Page 1 sur 1
La femme
Tout d'abord pucelle, puis mûre, puis flétrie,
Je l'ai tant connue, d'Amériques en Asies.
Ce n'est pas la force de l'âge qui pourrait
Un jour enlever à la dame sa beauté.
Ses yeux seraient la porte béante à son cœur,
Souvent conquit par un charmant envahisseur.
La pupille fleurie et l'iris étoilé
Nous nomment simples marionnettes de papier.
Du plat Lac des cygnes soufflé par la muse
À l'onde-écume du Radeau d'la Méduse,
Son corps est, entre flot et jusant, ballotté
Par des eaux y déversant toute Sa sainteté.
À ses sourires sont panachées des larmes,
Des larmes offertes par le phénix, et l'œil, fol,
Guérit nos coeurs et âmes d'un cuisant vacarme,
Bien mieux qu'un enivrant mais malheureux alcool.
Tous renaissons de nos cendres grâce à elle.
La femme est notre pierre philosophale,
Que je façonne en dentelle au sabre,
Page « Souvenirs » de ma tombe macabre.
Belle Princesse, Duchesse ou Baronne,
Comtesse, ange d'or ou noire démone,
Je vous tire une très humble révérence,
Et à votre parfum qui encor m'encense.
Je l'ai tant connue, d'Amériques en Asies.
Ce n'est pas la force de l'âge qui pourrait
Un jour enlever à la dame sa beauté.
Ses yeux seraient la porte béante à son cœur,
Souvent conquit par un charmant envahisseur.
La pupille fleurie et l'iris étoilé
Nous nomment simples marionnettes de papier.
Du plat Lac des cygnes soufflé par la muse
À l'onde-écume du Radeau d'la Méduse,
Son corps est, entre flot et jusant, ballotté
Par des eaux y déversant toute Sa sainteté.
À ses sourires sont panachées des larmes,
Des larmes offertes par le phénix, et l'œil, fol,
Guérit nos coeurs et âmes d'un cuisant vacarme,
Bien mieux qu'un enivrant mais malheureux alcool.
Tous renaissons de nos cendres grâce à elle.
La femme est notre pierre philosophale,
Que je façonne en dentelle au sabre,
Page « Souvenirs » de ma tombe macabre.
Belle Princesse, Duchesse ou Baronne,
Comtesse, ange d'or ou noire démone,
Je vous tire une très humble révérence,
Et à votre parfum qui encor m'encense.
Sharhead- Nombre de messages : 18
Age : 34
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: La femme
Un poème qui confirme la première impression que j'ai eu en te lisant.
De la maturité dans ces vers, quelques petites maladresses aussi parfois.
Par exemple ici :
Ensuite ici, les guillemets me semblents complètement superflus, la majuscule aussi :
Un vers grandiloquent (trop) ici :
N'empêche que : bravo, vraiment.
PS : ici, j'aime énormément cette image :
"[Que] je façonne en dentelle au sabre,"
De la maturité dans ces vers, quelques petites maladresses aussi parfois.
Par exemple ici :
je trouve dommage d'avoir adjoint "onde" à "écume" et procédé ensuite à une élision ("d'la") pour avoir le nombre correct de syllabes.À l'onde-écume du Radeau d'la Méduse,
Ensuite ici, les guillemets me semblents complètement superflus, la majuscule aussi :
Page « Souvenirs » de ma tombe macabre.
Un vers grandiloquent (trop) ici :
Par des eaux y déversant toute Sa sainteté.
Souvent conquis par un charmant envahisseur.
N'empêche que : bravo, vraiment.
PS : ici, j'aime énormément cette image :
"[Que] je façonne en dentelle au sabre,"
Invité- Invité
Re: La femme
Je trouvais intéressant le rapprochement entre onde (la mer, l'eau) et l'écume, fruit d'une eau houleuse, pour représenter les vagues et faire ressentir le ballotement (on "ballote" également entre onde et écume, comme s'il fallait faire un choix entre les deux).
Les guillemets servent à encadrer un titre, et là c'est bien d'un titre dont je parle !
Pour me justifier, j'ai fait ici une éloge de la femme, pour moi la grandiloquence n'est pas de trop !
Je suis tout de même content qu'il te plaise !
Les guillemets servent à encadrer un titre, et là c'est bien d'un titre dont je parle !
Pour me justifier, j'ai fait ici une éloge de la femme, pour moi la grandiloquence n'est pas de trop !
Je suis tout de même content qu'il te plaise !
Sharhead- Nombre de messages : 18
Age : 34
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: La femme
oui j'ai bien compris merci, ce que je dis c'est que c'est dommage que faute d'avoir pu/voulu tranché tu te retrouves, pour retomber sur tes pattes, avec une élision ensuite, bizarre dans ce poème quand même plutôt grandiloquent :-)Je trouvais intéressant le rapprochement entre onde (la mer, l'eau) et l'écume, fruit d'une eau houleuse, pour représenter les vagues et faire ressentir le ballotement (on "ballote" également entre onde et écume, comme s'il fallait faire un choix entre les deux).
ça aussi j'avais compris, mais au risque de me répéter, je te dis qu'on n'en a pas besoin, le lecteur comprend. Ca me fait penser à ces boîtes où est inscrit : "sel", "sucre", comme si l'utilisateur était trop con pour faire la différence entre le contenu de l'un et l'autre.Les guillemets servent à encadrer un titre, et là c'est bien d'un titre dont je parle !
Ah bon ?!! (et là, c'est bien de l'ironie, pas méchante rassure-toi)Pour me justifier, j'ai fait ici une éloge de la femme, pour moi la grandiloquence n'est pas de trop !
Invité- Invité
Re: La femme
Merci de ton commentaire, taquin mais pas trop ! Je réfléchis beaucoup à une correction depuis un bout de temps déjà, et ta relecture pourra m'aider !
Sharhead- Nombre de messages : 18
Age : 34
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: La femme
Du plat Lac des cygnes soufflé par la muse
À l'onde-écume du Radeau d'la Méduse
Ces vers me divisent. D'un côté parce que je ne suis pas fan de l'élision à cet endroit, elle vient briser un rythme quelque peu solennel, voire grandiloquent.
D'un autre côté, justement, je lui trouve un intérêt dans la mesure où cette rupture de rythme crée un contraste entre la grandeur du Lac des Cygnes et la gravité du radeau de la Méduse.
Bref, je suis partagée. Sur le fond, je comprends et adhère; sur la forme, je reste plus mitigée.
A part ce détail, je trouve qu'il y a un bon travail fourni ici, une recherche de sens et de vocabulaire. Ce n'est pas un genre poétique dont je suis fan, mais ceci n'est qu'affaire de goûts personnels et ne remet pas en question la qualité de ton écriture, riche et soignée.
À l'onde-écume du Radeau d'la Méduse
Ces vers me divisent. D'un côté parce que je ne suis pas fan de l'élision à cet endroit, elle vient briser un rythme quelque peu solennel, voire grandiloquent.
D'un autre côté, justement, je lui trouve un intérêt dans la mesure où cette rupture de rythme crée un contraste entre la grandeur du Lac des Cygnes et la gravité du radeau de la Méduse.
Bref, je suis partagée. Sur le fond, je comprends et adhère; sur la forme, je reste plus mitigée.
A part ce détail, je trouve qu'il y a un bon travail fourni ici, une recherche de sens et de vocabulaire. Ce n'est pas un genre poétique dont je suis fan, mais ceci n'est qu'affaire de goûts personnels et ne remet pas en question la qualité de ton écriture, riche et soignée.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: La femme
Entre sucre blanc et sel blanc, comment tu fais la différence? (vraie curiosité ici)Easter(Island) a écrit:Ca me fait penser à ces boîtes où est inscrit : "sel", "sucre", comme si l'utilisateur était trop con pour faire la différence entre le contenu de l'un et l'autre.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum