En souvenir de toi
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En souvenir de toi
Poème libre dont je ne sais trop quoi penser.
A vous de me dire.
En souvenir de toi.
En souvenir de toi, le soir venant, j’ai parcouru la distance qui nous séparait.
Des rues vidées aux allures de cimetières menaient au jardin de nos premier ébats. Des grilles surannées en bloquaient l’accès.
Dans le parc j’ai vu des femmes au teint fané et aux rides de cuir; de vieux hommes éblouis par le deuil et des plus jeunes, par la découverte.
Dans la beauté des choses simples que nous côtoyions j’ai vu des désespoirs comme des pandémies. Je me souviens comme d’un rêve des odeurs qui nous liaient. Mais les odeurs n’existaient plus. Peut être les avais-je trop glorifiées ? Le lieux magique avait perdu de sa superbe.
Je n’ai pas retrouvé l’arbre sur lequel d’un cœur, nous avions entouré nos noms.
Il n’y a plus rien de toi ici. L’oubli se propage comme un poison mais il y’a cette voix, ta voix, qui résonne en échos de cotons.
Je me souviens de tes mains moites et de tes lèvres inexplorées.
Je me rappelle que je parlais sans honte; que je ne méprisais pas alors ma voix.
Puis il y’avait la maison de campagne, il y’avait ce parc trop gris et cette mer en lisière, cette mer enrhumée dont les remous venaient lécher nos pieds. Je me souviens le soir où le vent s’épaississait.
Je pleure alors pour donner de la consistance à mon voyage et la douleur me nourrit à mesure que ton absence se fait criante, à mesure que je la sens psalmodier comme un hymne.
Dans la jardinière sèche, il y’a le lac près duquel on s’asseyait mais l’eau y a croupit.
D’où je suis, j’envoie mes mots te frôler en autant de larmes d’écumes.
En dernier espoir j’ai emprunté le petit chemin sombre qui monte dans la vallée, ce petit chemin qui te faisait si peur.
En l’empruntant j’ai cru revoir une trace de ton pied nus encastrée dans la terre humide et je l’ai baisée.
Entourant le sentier étroit et fangeux, de vieux arbres pédants reliaient leurs branchage comme une clôture.
Leurs bras mimaient des solitudes.
J’ai eu peur encore une fois, j’avais toujours eu peur ici.
Mais j’ai eu peur seul, cette fois ci.
Tu es partie comme une ombre; sans rien dire.
T’avais-je jamais rencontrée ?
Pleins de larmes, j’hallucinais tes yeux simiesques s’ouvrant dans l’obscurité. C’était là ton ultime provocation.
Plus loin encore il y’avait ta maison : celle que vous aviez vendu à quelque homme d’affaire.
La vue est toujours aussi belle, tu sais.
Il faisait nuit noire mais en contemplant la vallée, j’ai vu des cheminées recracher du soleil
A vous de me dire.
En souvenir de toi.
En souvenir de toi, le soir venant, j’ai parcouru la distance qui nous séparait.
Des rues vidées aux allures de cimetières menaient au jardin de nos premier ébats. Des grilles surannées en bloquaient l’accès.
Dans le parc j’ai vu des femmes au teint fané et aux rides de cuir; de vieux hommes éblouis par le deuil et des plus jeunes, par la découverte.
Dans la beauté des choses simples que nous côtoyions j’ai vu des désespoirs comme des pandémies. Je me souviens comme d’un rêve des odeurs qui nous liaient. Mais les odeurs n’existaient plus. Peut être les avais-je trop glorifiées ? Le lieux magique avait perdu de sa superbe.
Je n’ai pas retrouvé l’arbre sur lequel d’un cœur, nous avions entouré nos noms.
Il n’y a plus rien de toi ici. L’oubli se propage comme un poison mais il y’a cette voix, ta voix, qui résonne en échos de cotons.
Je me souviens de tes mains moites et de tes lèvres inexplorées.
Je me rappelle que je parlais sans honte; que je ne méprisais pas alors ma voix.
Puis il y’avait la maison de campagne, il y’avait ce parc trop gris et cette mer en lisière, cette mer enrhumée dont les remous venaient lécher nos pieds. Je me souviens le soir où le vent s’épaississait.
Je pleure alors pour donner de la consistance à mon voyage et la douleur me nourrit à mesure que ton absence se fait criante, à mesure que je la sens psalmodier comme un hymne.
Dans la jardinière sèche, il y’a le lac près duquel on s’asseyait mais l’eau y a croupit.
D’où je suis, j’envoie mes mots te frôler en autant de larmes d’écumes.
En dernier espoir j’ai emprunté le petit chemin sombre qui monte dans la vallée, ce petit chemin qui te faisait si peur.
En l’empruntant j’ai cru revoir une trace de ton pied nus encastrée dans la terre humide et je l’ai baisée.
Entourant le sentier étroit et fangeux, de vieux arbres pédants reliaient leurs branchage comme une clôture.
Leurs bras mimaient des solitudes.
J’ai eu peur encore une fois, j’avais toujours eu peur ici.
Mais j’ai eu peur seul, cette fois ci.
Tu es partie comme une ombre; sans rien dire.
T’avais-je jamais rencontrée ?
Pleins de larmes, j’hallucinais tes yeux simiesques s’ouvrant dans l’obscurité. C’était là ton ultime provocation.
Plus loin encore il y’avait ta maison : celle que vous aviez vendu à quelque homme d’affaire.
La vue est toujours aussi belle, tu sais.
Il faisait nuit noire mais en contemplant la vallée, j’ai vu des cheminées recracher du soleil
Oeildenuit- Nombre de messages : 168
Age : 36
Date d'inscription : 07/09/2008
Re: En souvenir de toi
J'aime assez, pour le côté vague et informe (dans le sens de flou), pour le romantisme du narrateur, pour cette balade nostalgique ... Mais peut-être que l'excès de flou fait que l'ensemble manque de force. Il y a quelques belles images, par exemple :
-cette mer enrhumée
-(de vieux arbres pédants reliaient leurs branchage comme une clôture.) Leurs bras mimaient des solitudes.
-j’ai vu des cheminées recracher du soleil
Sinon, quelques passages ou phrases à revoir :
-Je me souviens comme d’un rêve des odeurs qui nous liaient.
je me demande s'il n'y a pas là un problème de temps avec ce qui suit.
Dans le même passage, j'ai découvert avec horreur la pandémie rampante, celle qui vient s'immiscer jusque dans la poésie :
-Dans la beauté des choses simples que nous côtoyions j’ai vu des désespoirs comme des pandémies. [...] Le lieu magique avait perdu de sa superbe.
-il y a cette voix
-il y avait
-Dans la jardinière sèche, il y a le lac près duquel on s’asseyait mais l’eau y a croupi. Problème de logique ici, le lac est dans la jardinière ?
-une trace de ton pied nu
-Pleins de larmes, j’hallucinais tes yeux simiesques s’ouvrant dans l’obscurité
On hallucine quelqu'un et non pas quelque chose. Quant aux yeux simiesques, pauvre fille !!
-celle que vous aviez vendu à quelque homme d’affaires.
-cette mer enrhumée
-(de vieux arbres pédants reliaient leurs branchage comme une clôture.) Leurs bras mimaient des solitudes.
-j’ai vu des cheminées recracher du soleil
Sinon, quelques passages ou phrases à revoir :
-Je me souviens comme d’un rêve des odeurs qui nous liaient.
je me demande s'il n'y a pas là un problème de temps avec ce qui suit.
Dans le même passage, j'ai découvert avec horreur la pandémie rampante, celle qui vient s'immiscer jusque dans la poésie :
-Dans la beauté des choses simples que nous côtoyions j’ai vu des désespoirs comme des pandémies. [...] Le lieu magique avait perdu de sa superbe.
-il y a cette voix
-il y avait
-Dans la jardinière sèche, il y a le lac près duquel on s’asseyait mais l’eau y a croupi. Problème de logique ici, le lac est dans la jardinière ?
-une trace de ton pied nu
-Pleins de larmes, j’hallucinais tes yeux simiesques s’ouvrant dans l’obscurité
On hallucine quelqu'un et non pas quelque chose. Quant aux yeux simiesques, pauvre fille !!
-celle que vous aviez vendu à quelque homme d’affaires.
Invité- Invité
Re: En souvenir de toi
J'aime bien "la voix qui résonne en écho de coton "mais "le lieu magique a perdu de sa superbe" quand tu as "halluciné des yeux simiesques"...
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: En souvenir de toi
Il y a quelques belles images poétiques et une atmosphère générale plutôt agréable.
Toutefois, ce qui était au départ une qualité du texte, à savoir sa part de mystère et la torpeur que tu as créée, finit par le desservir parce que ça tire un peu en longueur et j'ai eu le sentiment, de ci de là, que tu ressassais la même idée, que tu surfais sur la vague de la mélancolie au point de rendre celle-ci un peu trop présente.
Il faut garder à l'esprit que lorsque tu évoques le souvenir de quelqu'un, d'un être cher, celui-ci t'est connu, cher à ton coeur mais pas forcément à celui du lecteur et si tu te cantonnes à une évocation très personnelle du manque et de la souffrance, le risque existe que le lecteur se sente soit exclus soit indifférent au bout de quelques lignes lorsque ça tourne tout le temps autour d'une même idée.
Il y aurait sans doute quelques allègements à faire, histoire de redonner sa force au texte tout en lui conservant cette part de magie due à la suggestivité que tu emploies.
Toutefois, ce qui était au départ une qualité du texte, à savoir sa part de mystère et la torpeur que tu as créée, finit par le desservir parce que ça tire un peu en longueur et j'ai eu le sentiment, de ci de là, que tu ressassais la même idée, que tu surfais sur la vague de la mélancolie au point de rendre celle-ci un peu trop présente.
Il faut garder à l'esprit que lorsque tu évoques le souvenir de quelqu'un, d'un être cher, celui-ci t'est connu, cher à ton coeur mais pas forcément à celui du lecteur et si tu te cantonnes à une évocation très personnelle du manque et de la souffrance, le risque existe que le lecteur se sente soit exclus soit indifférent au bout de quelques lignes lorsque ça tourne tout le temps autour d'une même idée.
Il y aurait sans doute quelques allègements à faire, histoire de redonner sa force au texte tout en lui conservant cette part de magie due à la suggestivité que tu emploies.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: En souvenir de toi
Merci à vous trois pour vos commentaires et désolé pour cette réponse tardive.
Je suis toujours très honteux de poster un texte comprenant de faute; problème de relecture. J'ai la fâcheuse tendance à ne plus regarder un texte après l'avoir terminé, lorsque je n'ai plus d'inspiration.
Je ne reviens, en somme, jamais dessus et cela, je vais devoir le changer.
Merci donc de m'avoir signalé quelques fautes et merci à Sahkti de m'avoir laissé son impression que je compends tout à fait.
Voici donc une version lgérement modifiée :
En souvenir de toi.
En souvenir de toi, le soir venant, j’ai parcouru la distance qui nous séparait.
Des rues vidées aux allures de cimetières menaient au jardin de nos premiers ébats. Des grilles surannées en bloquaient l’accès.
Dans le parc j’ai vu des femmes au teint fané et aux rides de cuir; de vieux hommes éblouis par le deuil et des plus jeunes, par la découverte.
Dans la beauté des choses simples que nous côtoyions j’ai vu des désespoirs comme des pandémies. Je me suis souvenu comme d’un rêve des odeurs qui nous liaient. Mais les odeurs n’existaient plus. Peut être les avais-je trop glorifiées ? Le lieu magique avait perdu de sa superbe.
Je n’ai pas retrouvé l’arbre sur lequel d’un cœur, nous avions entouré nos noms.
Il n’y avait plus rien de toi ici. L’oubli se propage en traînées de poison mais il y’avait cette voix, ta voix, qui résonne en échos de cotons.
Je me souviens de tes mains moites et de tes lèvres inexplorées.
Je me rappelle que je parlais sans honte; que je ne supportais pas alors de m’entendre parler.
Puis il y avait la maison de campagne, il y avait ce parc trop gris et cette mer en lisière, cette mer enrhumée dont les remous venaient lécher nos pieds. Je me souviens des soirs où le vent s’épaississait où, assis sur les récifs, nous avalions à pleine bouche ces épaisses gouttes d‘air plantureux.
Je pleurais alors pour donner de la consistance à mon voyage et la douleur me nourrissait à mesure que ton absence se faisait criante, à mesure que je la sentais psalmodier comme un hymne.
Dans la verger vieillit, il y’avait le lac près duquel on s’asseyait mais l’eau y a croupie.
D’où je suis, j’envoie mes mots te frôler en autant de larmes d’écumes.
En dernier espoir, j’ai emprunté le petit chemin sombre qui monte dans la vallée, ce petit chemin qui te faisait si peur.
En l’empruntant j’ai cru revoir une trace de ton pied nu encastrée dans la terre humide et je l’ai baisée.
Entourant le sentier étroit et fangeux, de vieux arbres pédants reliaient leur branchage comme une clôture.
Leurs bras mimaient des solitudes.
J’ai eu peur encore une fois, j’avais toujours eu peur ici.
Mais j’ai eu peur seul, cette fois ci.
Tu es partie comme une ombre; sans rien dire.
T’avais-je jamais rencontrée ?
Plein de larmes, j’imaginais ton regard triste scruter de superbes paysages vides.
Plus loin encore il y’avait ta maison : celle que vous aviez vendu à quelque homme d’affaires.
La vue est toujours aussi belle, tu sais.
Il faisait nuit noire mais en contemplant la vallée, j’ai vu des cheminées recracher du soleil
Je suis toujours très honteux de poster un texte comprenant de faute; problème de relecture. J'ai la fâcheuse tendance à ne plus regarder un texte après l'avoir terminé, lorsque je n'ai plus d'inspiration.
Je ne reviens, en somme, jamais dessus et cela, je vais devoir le changer.
Merci donc de m'avoir signalé quelques fautes et merci à Sahkti de m'avoir laissé son impression que je compends tout à fait.
Voici donc une version lgérement modifiée :
En souvenir de toi.
En souvenir de toi, le soir venant, j’ai parcouru la distance qui nous séparait.
Des rues vidées aux allures de cimetières menaient au jardin de nos premiers ébats. Des grilles surannées en bloquaient l’accès.
Dans le parc j’ai vu des femmes au teint fané et aux rides de cuir; de vieux hommes éblouis par le deuil et des plus jeunes, par la découverte.
Dans la beauté des choses simples que nous côtoyions j’ai vu des désespoirs comme des pandémies. Je me suis souvenu comme d’un rêve des odeurs qui nous liaient. Mais les odeurs n’existaient plus. Peut être les avais-je trop glorifiées ? Le lieu magique avait perdu de sa superbe.
Je n’ai pas retrouvé l’arbre sur lequel d’un cœur, nous avions entouré nos noms.
Il n’y avait plus rien de toi ici. L’oubli se propage en traînées de poison mais il y’avait cette voix, ta voix, qui résonne en échos de cotons.
Je me souviens de tes mains moites et de tes lèvres inexplorées.
Je me rappelle que je parlais sans honte; que je ne supportais pas alors de m’entendre parler.
Puis il y avait la maison de campagne, il y avait ce parc trop gris et cette mer en lisière, cette mer enrhumée dont les remous venaient lécher nos pieds. Je me souviens des soirs où le vent s’épaississait où, assis sur les récifs, nous avalions à pleine bouche ces épaisses gouttes d‘air plantureux.
Je pleurais alors pour donner de la consistance à mon voyage et la douleur me nourrissait à mesure que ton absence se faisait criante, à mesure que je la sentais psalmodier comme un hymne.
Dans la verger vieillit, il y’avait le lac près duquel on s’asseyait mais l’eau y a croupie.
D’où je suis, j’envoie mes mots te frôler en autant de larmes d’écumes.
En dernier espoir, j’ai emprunté le petit chemin sombre qui monte dans la vallée, ce petit chemin qui te faisait si peur.
En l’empruntant j’ai cru revoir une trace de ton pied nu encastrée dans la terre humide et je l’ai baisée.
Entourant le sentier étroit et fangeux, de vieux arbres pédants reliaient leur branchage comme une clôture.
Leurs bras mimaient des solitudes.
J’ai eu peur encore une fois, j’avais toujours eu peur ici.
Mais j’ai eu peur seul, cette fois ci.
Tu es partie comme une ombre; sans rien dire.
T’avais-je jamais rencontrée ?
Plein de larmes, j’imaginais ton regard triste scruter de superbes paysages vides.
Plus loin encore il y’avait ta maison : celle que vous aviez vendu à quelque homme d’affaires.
La vue est toujours aussi belle, tu sais.
Il faisait nuit noire mais en contemplant la vallée, j’ai vu des cheminées recracher du soleil
Oeildenuit- Nombre de messages : 168
Age : 36
Date d'inscription : 07/09/2008
Re: En souvenir de toi
Quelques erreurs orthographiques, que je me permets de relever, pour info:
Le lieux magique avait perdu
Le lieu
mais il y’a cette voix
il y a
en échos de cotons
Le pluriel ne me paraît pas s'imposer à coton
Dans la verger vieillit, il y’avait le lac près duquel on s’asseyait mais l’eau y a croupie.
le verger vieilli, il y avait (...) croupi
encore il y’avait ta maison
il y avait
celle que vous aviez vendu
vendue
Quelques changements dans les temps employés. C'est mieux, mais pas encore totalement équilibré. Ces alternances passé-présent pourraient être améliorées.
Le lieux magique avait perdu
Le lieu
mais il y’a cette voix
il y a
en échos de cotons
Le pluriel ne me paraît pas s'imposer à coton
Dans la verger vieillit, il y’avait le lac près duquel on s’asseyait mais l’eau y a croupie.
le verger vieilli, il y avait (...) croupi
encore il y’avait ta maison
il y avait
celle que vous aviez vendu
vendue
Quelques changements dans les temps employés. C'est mieux, mais pas encore totalement équilibré. Ces alternances passé-présent pourraient être améliorées.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: En souvenir de toi
J'ai une grande tendresse pour le narrateur, mais plus je vois où il veux m'emmener, plus je suis exigeant. Donc ce texte me parait moyen. Agréable.
Une chose ne s'accomplit pas comme il se doit dans le partage de l'émotion.
Une chose ne s'accomplit pas comme il se doit dans le partage de l'émotion.
Invité- Invité
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