FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
+6
Lucy
grieg
Halicante
Roz-gingembre
Rebecca
Kilis
10 participants
Page 1 sur 1
FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
Pas de jeu
Au crépuscule.
La chose que j’entrevois là ressemble vraiment à ce que je pense, se disait Henri. Si je pouvais me retourner, j’ai dans l’idée qu’il se trouverait la même de l’autre côté. Maman, là-haut, je suppose que tu te marres. Toi qui m’a si souvent rabattu le caquet par cette repartie : « Excuse-moi de te rappeler que tu es né entre deux crottes, mon petit ». Eh bien, imagine-toi que je vais pas tarder à m’en aller de même. Moi, cette logique-là, ça me confond. D’autant qu’au propre comme au figuré, me voici dans une impasse dont je pressens l’issue. À court terme, please : cet incipit est un rien longuet. Pas que la souffrance soit insupportable, le froid qui suinte des pavés est si cuisant qu’il m’anesthésie. J’ai l’impression d’être un reptile en phase de mue. Je me demande qui découvrira ma dépouille. Pas un enfant, j’espère ! Plutôt un chien, un brave cabot qui attirera l’attention de son maître. Mais trêve de monologue, faudrait pas oublier de m’éteindre. Après, je serai plus…tranquille.
Deux heures plus tard
Un homme parcourait le terrain vague qui le séparait de la piaule, slalomant tant bien que mal autour des langues d’eau, brillantes comme des miroirs dans le petit matin. Il se parlait dans sa langue natale et irakienne. Il était fatigué. Préoccupé aussi.
Pourquoi ces deux-là, étaient-ils morts ? Ce pouvait-il que le tueur se soit trompé de cible ?
N’était-ce pas son corps à lui, Chasi Goura, éminent scientifique et réfugié politique, que les balles auraient dû transpercer ? Et où pouvait bien être Henri ? Le seul des quinze locataires à lui adresser la parole, Henri, son presque ami, dont on n’avait pas de nouvelles depuis deux jours…
Ils étaient une dizaine, assis à la table du déjeuner. C’était inhabituel. Chasi lança un b’jour que personne ne sembla entendre et il s’engouffra aussitôt dans son box. Il était en train d’enfiler son pyjama quand il entendit des petits coups à sa porte et vit celle-ci s’entrebâiller.
— Faut quand même que tu saches, pour Henri, lui dit la silhouette en contre-jour.
— Oui ?
— Ben, on l’a retrouvé. Je veux dire, son corps. Abattu ! Trois balles, pareil que les deux autres.
— …
— Bon, ben alors… Bonne nuit !
Le même jour, dans l’après-midi.
J H avait la main sur la poignée mais il n’avait aucune envie de sortir de la voiture. L’endroit n’avait rien d’engageant. C’était une zone industrielle, désaffectée depuis belle lurette.
Il entrouvrit la portière et soupira. L’inspecteur s’était encore arrangé pour qu’il ne puisse sortir sans salir ses chaussures. Il se demanda si son chef ne le faisait pas exprès.
Lorsqu’il fut debout, les deux pieds dans la flaque :
— On a le temps, remonte, lui enjoignit l’inspecteur
Plus aucun doute, ce type était un pervers, se dit JH en reprenant sa place.
— Les bières. Dans la boîte à gants.
Bon d’accord. Pervers du genre sympa.
L’inspecteur dégoupilla sa boîte puis la promena dans un geste qui voulait embrasser l’espace et un peu de bière gicla sur le tableau de bord ; deux gouttes sur le pantalon de JH.
— Jolie vue non ?
— …
— Allez, fais pas cette gueule. Imprègne-toi du paysage. Faut toujours s’imprégner du paysage.
— Si vous permettez, dit JH, j’ai déjà vu mieux.
— Evidemment si tu compares… On compare toujours, l’homme est ainsi fait. La comparaison, tu vois, c’est ça qui nous tue. Ça empêche de vivre dans l’instant.
— Y a du vrai dans ce que vous dites, chef.
— Alors, fais une effort, mon gars. Vide-toi la tête de toutes références et essaie de capter la magie du lieu.
Pendant un moment, JH s’efforça de bonne foi de satisfaire à la demande de son chef mais il n’arrivait pas à se concentrer, une image se superposait sournoisement au morne champs de vision qu’encadrait le pare-brise. L’image de ces deux filles qu’il avait regardé cet été s’ébattre dans le vieux Rhône. Des allemandes ou des suédoises, tout en chair et en blondeur. Ce qu’elles riaient en s’éclaboussant !
— Bon . C’est pas tout ça, mais faut y allez maintenant, dit l’inspecteur en froissant d’une seule main le métal de sa canette.
JH sortit de sa rêverie à contrecoeur, il but une dernière gorgée et tenta comme le chef d’écraser sa boîte d’une seule main sans y parvenir.
Ils contournèrent le bâtiment, une sorte de hangar aveugle en tôle ondulée bleue pétrole.
— Par ici, chef, j’ai trouvé l’entrée.
— T’es sûr que c’est pas la sortie ?
JH s’apprêtait à tambouriner sur la porte, mais l’Inspecteur arrêta son geste :
— Attends, t’entends rien ?
— Oui, y’a de la musique.
— De la musique ! C’est tout ce que tu trouves à dire ! C’est du cuivre, de la trompette. Du Jazz, tu saisis ? Ces brisures d’azur qui s’insinuent, te trouent la peau, te lézardent te révulsent les tripes jusqu’à trouver ton lapis-lazuli, ta faille inoxydable.
Pervers et poète, se disait JH. Je suis sous la coupe d’un vrai barge.
— Bon, je vois que ça ne te remues pas plus que ça. De la musique ! Mon Dieu que cette génération est générique ! Allez va, empoigne ta trique et martèle-moi cette putain de porte façon tambour du Bronx.
Dix minutes après
— Ils vivent à quinze là-dedans, j’arrive pas à le croire, chuchota JH qui venait de faire le tour des lieux.
— Oui, assieds-toi, dit l’inspecteur. Monsieur Goura que voilà était en train de m’instruire de la situation.
— B’jour, fit Chasi Goura avec un bref hochement de tête.
— Poursuivez, Monsieur. Vous disiez que les trois corps avaient été retrouvés au même endroit…
— Oui, dit gravement Chasi. Tous les trois dans la même impaffe.
Personne ne pouffa à part un ange qui passait
— Admettez qu’il y a de quoi avoir la frouffe, reprit-il
Là, JH émit un toussotement qu’il réprima vivement tout en zieutant son chef, lequel n’avait pas bronché. Les autres non plus. Deux autres gars étaient assis autour de la table : l’homme à la trompette qui leur avait ouvert et un étonnant géant noir coiffé de dreads. Tous deux suivaient la conversation avec grand intérêt.
— Bien, dit l’inspecteur. L'un d'entre vous a-t-il quelque chose à ajouter ?
— …
— Personne n’a une idée ? Aussi minime soit-elle… j’entends par là une idée du mobile, un indice, un lien entre les trois victimes…
— Non pas vraiment, mais…, finit par dire le trompettiste.
— Mais ?
— C’est tout de même bizarre… ça vient de me frapper : il s’agissait de trois rois.
— Je ne comprends pas.
— D’abord Henri 4, poursuivit le trompettiste, ensuite Louis 9 et maintenant, Henri 8.
— Je vous en prie, expliquez-moi, dit l’inspecteur.
— Eh bien ,vous voyez toutes ces box alignés, je veux dire nos chambres. Toutes les portes sont numérotées et quand il arrive que deux locataires aient le même prénom, ben, on leur accole leur numéro. Ainsi, on disait Henri 8 pour bien le distinguer d’Henri 4.
Soudain le géant noir se leva et tapa du plat de la main sur la table.
— Merde ! dit-il
— …
— Vous ne comprenez pas ? Je viens de capter que j’étais le prochain sur la liste.
— Et vous êtes ?
— Louis 14, dit-il
Plus tard dans l’après midi
« Mais que diable allait-il faire dans cette impaffe ? » fit l’inspecteur en refermant la porte.
JH sourit. Finalement, il ne manquait pas d’humour, le chef.
— T’en penses quoi de tout ça, mon gars ?
— …
Quand allait-il donc cesser de l’appeler « mon gars » ?
— Quand toi, tu arrêteras de m’appeler « chef », dit le chef se retournant sur un JH éberlué.
Merde, alors ! Pervers, poète, barge et… devin.
On pataugeait dans la magouille.
— Vous jouez au poker, inspecteur ?
— Ah, ça m’est arrivé, oui, pourquoi ?
— Oh rien, juste que je me disais comme ça que le tueur avait abattu un beau brelan de rois.
— Espérons qu’il n’ira pas jusqu’au carré, dit l’inspecteur. Et tu sais quoi ? Tu viens de me donner une idée.
JH était aux anges, il avait donné une idée à son chef. Voilà qui redorait drôlement son blason. Le sien et pt’être un peu celui du chef. Il pouvait bien lui refiler du « mon gars », si ça lui chantait.
Comme ils avaient rejoint la voiture et que JH ouvrait la portière :
— Non, dit l’inspecteur. Toi tu restes là. C’est ça mon idée.
— Mais chef…
— C’est un ordre, mon gars. Un ordre et une promotion.
— Une promotion ?
— Garde du corps de Louis Quatorze. Pas mal la promo, non ?
Et ni une ni deux, l’inspecteur démarra dans une gerbe d’eau brune.
L’enfoiré ! jura JH en considérant son pantalon maculé. L’enfoiré ! L’enfoiré ! répétait-il encore avec une sorte de colère résignée tout en retraversant le champ de boue.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
J'ai aimé l'idée, mais je trouve qu'elle tarde à être exposée, j'ai eu l'impression que le texte, pendant deux bons tiers, cherchait ses marques sans trop savoir où il allait. J'aime que la fin ne soit pas une conclusion !
Remarques :
"Toi qui m’as si souvent"
"Pourquoi ces deux-là, (pourquoi la virgule entre le sujet et son verbe ?) étaient-ils morts ? Se pouvait-il"
"fais un (et non "une") effort"
"au morne champ (et non "champ") de vision"
"ces deux filles qu’il avait regardées cet été "
"Des Allemandes ou des Suédoises"
"faut y aller maintenant"
"sortit de sa rêverie à contrecœur"
"en tôle ondulée bleu pétrole (et non "bleue pétrole", je pense)"
Remarques :
"Toi qui m’as si souvent"
"Pourquoi ces deux-là, (pourquoi la virgule entre le sujet et son verbe ?) étaient-ils morts ? Se pouvait-il"
"fais un (et non "une") effort"
"au morne champ (et non "champ") de vision"
"ces deux filles qu’il avait regardées cet été "
"Des Allemandes ou des Suédoises"
"faut y aller maintenant"
"sortit de sa rêverie à contrecœur"
"en tôle ondulée bleu pétrole (et non "bleue pétrole", je pense)"
Invité- Invité
Re: FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
Ce sont les détails qui m'ont plu, toutes ces petites touches qui font vivre les personnages et le récit.
J'ai relevé celui-ci, cromignon :
Personne ne pouffa à part un ange qui passait
J'ai relevé celui-ci, cromignon :
Personne ne pouffa à part un ange qui passait
Invité- Invité
Re: FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
La description des rapports entre JH et l'inspecteur est trés bien vue et assez comique...J'aime bien l'idée du détournement de "Louis XIV"...
Et j'aime beaucoup la chute de l'histoire,abrupte et ouverte sur d'autres rebondissements.
Et j'aime beaucoup la chute de l'histoire,abrupte et ouverte sur d'autres rebondissements.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
Vous avez raison socque, j'ai eu du mal à agencer les parties du récit tout en répondant aux contraintes. Et donc il sent le bricolage.
N'empêche, je me suis bien amusée.
Houlà, oui, j'en ai fait des fautes !
sauf que je suis pas sûre pour ceci:
"ces deux filles qu’il avait regardé cet été s'ébattre": il les avait regardé s'ébattre. Donc pour moi le cod est l'infinitif s'ébattre. Mais j'aurais au moins dû mettre des virgules avant et après "cet été".
Enfin, sais pas du tout, j'ai du mal avec ce genre de cas de figure.
N'empêche, je me suis bien amusée.
Houlà, oui, j'en ai fait des fautes !
sauf que je suis pas sûre pour ceci:
"ces deux filles qu’il avait regardé cet été s'ébattre": il les avait regardé s'ébattre. Donc pour moi le cod est l'infinitif s'ébattre. Mais j'aurais au moins dû mettre des virgules avant et après "cet été".
Enfin, sais pas du tout, j'ai du mal avec ce genre de cas de figure.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
Alors moi aussi, j'ai longtemps hésité là-dessus, et j'ai appris récemment que, justement dans ce cas de figure, l'accord dépend du caractère actif ou passif du verbe faisant partie du groupe complément.
Exemples :
"Les poissons que j'ai vu pêcher" (les poissons ont été pêchés)
"Les hommes que j'ai vus pêcher" (les hommes ont pêché)
Exemples :
"Les poissons que j'ai vu pêcher" (les poissons ont été pêchés)
"Les hommes que j'ai vus pêcher" (les hommes ont pêché)
Invité- Invité
Re: FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
Un peu de mal à entrer dans le texte lors des deux premiers paragraphes. Et puis le style s'allège et laisse place à une fort bonne idée, plaisamment exposée.
Jolie pirouette que cette fin qui ne se prononce pas.
Jolie pirouette que cette fin qui ne se prononce pas.
Roz-gingembre- Nombre de messages : 1044
Age : 62
Date d'inscription : 14/11/2008
Re: FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
Chouette, merci socque, voilà une explication claire qui va beaucoup m'aider.socque a écrit:Alors moi aussi, j'ai longtemps hésité là-dessus, et j'ai appris récemment que, justement dans ce cas de figure, l'accord dépend du caractère actif ou passif du verbe faisant partie du groupe complément.
Exemples :
"Les poissons que j'ai vu pêcher" (les poissons ont été pêchés)
"Les hommes que j'ai vus pêcher" (les hommes ont pêché)
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
J'ai beaucoup aimé cette histoire, j'ai beaucoup ri ("la frouffe" ! Ca m'a empêchée de poursuivre ma lecture à voix haute pendant un bon moment :-)) Les numéros accolés aux prénoms, j'ai trouvé ça bien vu aussi. Beaucoup de phrases qui font mouche ("Mon Dieu que cette génération est générique", entre autres.)
"Ce pouvait-il que le tueur se soit trompé de cible ?"
"Alors, fais une effort, mon gars."
"toutes ces box"
"Ce pouvait-il que le tueur se soit trompé de cible ?"
"Alors, fais une effort, mon gars."
"toutes ces box"
Re: FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
Un tueur qui fait ses révisions d'Histoire... Ca sent l'écolier, ça ! Le crime rajeunit de plus en plus !
J'ai bien aimé, même si c'est un peu décousu, les flics sont super !
J'ai bien aimé, même si c'est un peu décousu, les flics sont super !
Invité- Invité
Re: FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
que dire ? faut quand même être fortiche pour faire de la poésie dans la boue.
J'admire ta touche, madame, c'est du noir chatoyant que t'as dans l'encre de ta plume
certes, l'histoire n'est pas transcendante, mais le bluff passe fort bien et avec les deux As pecteurs, tu t'es fullé
J'admire ta touche, madame, c'est du noir chatoyant que t'as dans l'encre de ta plume
certes, l'histoire n'est pas transcendante, mais le bluff passe fort bien et avec les deux As pecteurs, tu t'es fullé
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
J'aime pas jouer au jeu des préférences, pourtant voilà mon number one pour le moment. J'ai beaucoup, beaucoup aimé : l'humour omniprésent, le visuel du texte. Je ne lisais pas, j'y étais.
^)^Plus aucun doute, ce type était un pervers, se dit JH en reprenant sa place.
— Les bières. Dans la boîte à gants.
Bon d’accord. Pervers du genre sympa.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
Un pas de deux ouvrant sur une suite où la dualité mise en scène aboutira, je l'espère, à l'union presque parfaite (pour le moins complémentaire) de ce couple de flics.
Les silences appropriés illustrés par tes — …
sont forts. Ils rythment cette respiration calme et posée du chef.
Tout y est : l'ambiance, le décor, la lumière, les personnages. Dès lors, les contraintes sont oubliées.
Les silences appropriés illustrés par tes — …
sont forts. Ils rythment cette respiration calme et posée du chef.
Tout y est : l'ambiance, le décor, la lumière, les personnages. Dès lors, les contraintes sont oubliées.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
J'ai beaucoup aimé le ton, quoiqu'un poil classique (attendu ?).
Les personnages centraux sont fichtrement bien réussis - et leurs perversions aussi :-)
J'ai tout particulièrement aimé le côté inachevé de l'histoire : on arrive en cours, on part en cours, ça glisse, c'est doux, ça me plaît.
Les personnages centraux sont fichtrement bien réussis - et leurs perversions aussi :-)
J'ai tout particulièrement aimé le côté inachevé de l'histoire : on arrive en cours, on part en cours, ça glisse, c'est doux, ça me plaît.
Re: FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
J'ai trouvé ça bien écrit, même si par moments, ça devient plus laborieux ou moins "lié" dans l'enchaînement. J'ai aimé cette manière de narrer les choses, de donner des détails, de créer tout un univers.
Plaisir de te lire, Pili :-)
Plaisir de te lire, Pili :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
Bonne idée bien menée. Plusieurs passages carrément hilarants. Hilarer le lecteur c'est déjà le gagner.
Comme Roz, j'ai eu l'impression d'un début un peu laborieux, puis le style prend son envol.
Comme Roz, j'ai eu l'impression d'un début un peu laborieux, puis le style prend son envol.
Re: FIGURES DE STYLE : Pas de jeu
Ton texte me fait penser à une tranche de roman. T'écris pas des policiers la nuit ? tu devrais. Je n'ai pas trouvé les contraintes. C'est bon signe. Le texte garde ce ton bien particulier du genre, on en lirait des pages , jusqu'au dénouement , tout simplement.
C'est une réussite.
C'est une réussite.
Invité- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum