Le cri de l'ange
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Le cri de l'ange
Une âme d’enfant. Cet optimisme attendrissant. Cette joie de vivre. Cette impatience à découvrir ce que peut nous réserver demain. Alice la possédait cette âme. A 18 ans, elle espérait évidemment vivre des choses magnifiques. Tant de choses à découvrir. Tant de chose à ressentir. Tout paraissait être source de curiosité à ses yeux.
Alice rêvait de voyager à travers le monde. Elle se disait qu’on apprenait beaucoup des autres. A quoi pouvait bien servir la vie si l’on ne s’intéressait qu’à soi-même et si l’on ne parvenait à étendre un tant soit peu ses horizons ? Cet état d’esprit rendait la jeune fille plutôt populaire au lycée. Elle n’avait aucune difficulté quant à se créer de nouvelles relations. Les gens, en général, l’appréciait pour son enthousiasme, son extrême gentillesse. On ne percevait chez elle ni mesquinerie, ni hostilité d’aucune sorte. Du reste, s’il lui arrivait d’en être victime, elle n’y répondait que très rarement.
Alice rêvait de devenir photographe-reporter. Elle était encore une petite fille le jour où son père avait eu la bonne idée de lui offrir son premier appareil argentique. Depuis, elle n’avait de cesse de photographier tout ce qui lui semblait être digne d’intérêt. Ce métier ne lui paraissait pas vraiment à porter de main, mais la jeune fille nourrissait tout de même l’espoir de s’y essayer.
Inconsciemment, Alice rêvait à un futur qui l’attendait peut-être.
Sans vraiment s’être fixé pour but d’atteindre ces rêves, elle avait cette volonté permanente de toujours réfléchir à ses actes avant de se lancer, de peser le pour et le contre afin d’éviter de tomber dans l’erreur. Elle avait peur de faire un mauvais choix de vie. Si parfois, il lui arrivait de se tromper, elle se disait qu’il fallait apprendre de ses erreurs et faire mieux.
Cette enfant n’était pas complètement naïve. Elle savait que la vie lui réservait son lot de mauvais côtés et de souffrance. Mais elle restait optimiste, pensant avoir un certain pouvoir sur son destin, pensant qu’en le souhaitant ardemment et qu’en faisant tout pour que cela arrive, elle parviendrait à tirer la meilleure part de la vie.
Au décès de sa mère, Alice n’avait que deux ans. Elle ne possédait, pour seuls souvenirs, que de quelques photos et de tendres louanges que son père murmurait les fois où il se sentait assez fort pour se remémorer ce qu’il avait perdu. Alice avait beaucoup souffert de cette absence maternelle. Elle avait envié ses amis en les voyant serrer bien fort leur maman dans leurs petits bras d’enfants, et les avait dédaigné en les entendant accabler la personne qu’ils auraient du le plus chérir.
En grandissant, la jeune fille avait réussit à maîtriser cette amertume qu’elle vouait à la vie pour ne pas avoir été juste et égale en tout. Elle avait décidé de se contenter de ce qu’elle possédait et de le chérir d’autant plus. C’est pourquoi les quotidiennes visites que lui faisait son père, dans la petite ville de Bretagne où Alice habitait, signifiaient tant pour elle. De précieux moments qu’elle gardait jalousement en mémoire.
Son père, un avocat parisien renommé, s’était installé à Paris peu après le décès de la mère d’Alice. Il avait laissé sa fille à la grand-mère maternelle et puis s’en était allé. Depuis, il ne vivait que pour son travail. Sa vie consistait à lire et relire des dossiers, de jour comme de nuit. On lui accordait la réputation de n’avoir jamais perdu une affaire. Certains collègues peu complaisants trouvaient à répondre que la défense exclusive d’innocents ne pouvaient mener qu’au succès. Effectivement, Adrien Delvaux était connu pour cette singularité : il ne défendait que les causes qu’il trouvait juste et refusait les affaires peu morales. Plutôt que d’être au service du client, il était en fait au service d’une justice personnelle qui, bien que souvent critiquée, n’en avait pas moins accordé à Maître Delvaux une réputation d’homme intègre.
Alice était fier de ce père. Elle l’admirait. Elle ne lui en voulait pas d’avoir fait le choix de sa carrière plutôt que de sa famille, du moins le croyait-elle. Au fond cela l’attristait plus qu‘elle ne le laissait paraître.
Malgré tout, Adrien ne ratait jamais les fêtes annuelles avec sa fille. Il tentait de venir lui rendre visite tous les deux mois, et la gâtait plus qu’il n’en faut. Sans être physiquement présent, il parvenait à être d’un soutien exemplaire et constant pour Alice. Si bien que cette dernière ne parvenait pas à douter de l’affection sans borne que son père lui vouait. Cela aurait été faire preuve de mauvaise foi. Car, paradoxalement au choix qu’avait fait Adrien de privilégier sa carrière, Alice sentait qu’il avait une fierté bien plus grande pour sa fille que pour son travail.
Du reste, elle ne regrettait aucunement sa vie en Bretagne aux côtés de sa grand-mère. Cette dernière s’occupait de sa petite-fille comme de sa propre fille, avec vaillance et tendresse. Les deux femmes vivaient dans une petite maison un peu reculée du centre ville, mais confortable et chaleureuse. Alice occupait l’ancienne chambre de sa mère. Le papier peint fleuri et les meubles anciens n’étaient pas vraiment du goût d’une jeune adolescente du 21ème siècle. Pourtant, la jeune fille n’avait pas même changé les rideaux depuis qu’elle avait emménagé dans cette chambre. Seul les appareils électroniques derniers cris trahissaient le fait qu’une autre locataire occupait à présent la pièce. Ordinateur portable, radio-réveil, chaîne hifi… Tous des cadeaux de son père. Ce dernier avait souhaité lui offrir un écran LCD pour son dix-septième anniversaire, mais Grand-mère Castel s’y était opposé, arguant que la petite télé du salon était peut-être vieille de quinze ans, mais qu’elle n’en était pas moins encore en état de marche. Adrien avait capitulé sans peine. Insister n’aurait servi à rien.
Malgré la confortable position de M.Delvaux, Alice et sa grand-mère ne vivaient pas dans le luxe, car cette dernière refusait toute aide venant de son gendre qu’elle aurait estimé exagérée. Elle acceptait la pension dont Adrien et elle-même avaient convenu il y a de cela seize ans, mais rien de plus. Accepter de l’argent de quelqu’un, même de la famille, équivalait à recevoir la charité pour la vieille femme. Et cela, Grand-mère Castel ne pouvait l’accepter. Elle avait pour principe de ne vivre que par soi-même, sans jamais rien attendre des autres. C’est ainsi qu’on pouvait gagner sa dignité et, par la même, ne jamais rien devoir à personne. M. Delvaux l’avait bien compris et ne s’y opposait aucunement. Il approuvait les choix d’éducation de Grand-mère Castel. Après tout, cette dernière avait fait de sa fille, Margaux, la femme la plus parfaite qu’Adrien ait jamais aimé. Il regrettait cependant de ne pouvoir aidé parfois dans les rénovations de la maison ou dans les dépenses quotidiennes.
Sa fille n’ayant pas encore passé le permis, Adrien ne pouvait décemment pas lui offrir une voiture neuve sans faire face au refus de Grand-mère. Pourtant, cette dernière aurait bien eu besoin d’une voiture neuve, vu l’état de sa vieille Renault. Adrien s’étonnait toujours de voir ce coucou démarrer et s’inquiétait encore plus de le voir rouler. Mais Grand-mère s’estimait heureuse d’avoir ce moyen de transport pour parcourir chaque jour la distance qui séparait la maison du centre-ville. Malgré les nombreux soucis que sa voiture lui avait causé, la machine avait toujours tenu le coup. Au grand dam d‘Adrien. Néanmoins, il avait tout de même réussi à faire accepter à Grand-mère le scooter flambant neuf qu’il avait offert à Alice pour ses dix-huit ans. Par chance, le coucou de Grand-mère Castel se trouvait par hasard en panne au moment de l’anniversaire de la jeune fille. Ne disposant d’aucun autre moyen de transport pour déposer Alice au lycée, le scooter avait donc trouvé grâce aux yeux de Grand-mère. Alice s’était sentie bénie, car en plus de la majorité, elle avait gagné la possibilité d’aller où bon lui semblait.
De manière générale, la jeune fille se contentait très bien de sa vie à Costaérès. Elle y avait Grand-mère, ses amis, son tendre Mathieu. Mathieu était son premier copain et l’était resté depuis près de deux ans. Deux ans d’idylle parfaite qui faisait pâlir de jalousie ses amies et les ennuyait aussi, elles qui n’attendaient que de sortir entre « célibataires ». Mais Alice ne s’intéressait à personne d’autre et ne semblait pas prête à retrouver sa liberté. La jeune fille avait rencontré Mathieu alors que celui-ci venait de s’installer à Costaérès avec sa famille. Il était son voisin. Avec la maisonnée de Grand-mère, la famille de Mathieu, les Saint Clair, habitait la seule maison qui soit aussi distancée du centre ville. Seulement, les deux demeures n’étaient pas vraiment du même acabit. Celle de Mathieu était une immense résidence de style contemporain, montée sur trois étages, tandis que celle de Grand-mère, à côté, s’apparentait plus au logis d’un gnome. Néanmoins, le jardin de Grand-mère Castel n’avait rien à envier à celui des Saint-Clair, qui était certes plus grand, mais entretenu avec beaucoup moins d’amour.
Dès lors, il avait fallu peu de temps aux deux adolescents pour sortir ensemble. Il leur était vite apparu le besoin de partager tous leurs moments. Alice avait trouvé chez Mathieu, en plus d’un ami, un cœur similaire au sien. Et elle n’éprouvait aucun doute quant à sa sincérité. Elle doutait qu’il puisse exister quelqu’un à la hauteur de Mathieu, alors quelqu‘un qui puisse le surpasser, encore moins. Alice ne se tourmentait pas le moins du monde avec des problèmes sentimentaux. Elle ne demandait pas mieux que ce qu’elle possédait déjà.
Son temps, la jeune fille le passait généralement aux côtés de son bien-aimé. Mais, elle aimait aussi beaucoup se retrouver seule à se promener dans sa Bretagne, avec pour unique compagnie son appareil photo. Ce qui ne manquait pas de charmer Alice à chaque fois qu‘elle posait les yeux sur le paysage qui l‘entourait, c’était cette quiétude qui l’emplissait de toutes parts, ce sentiment de contentement. Les plages, sauvages, isolées, désertées, semblaient ne pas tenir compte des vicissitudes humaines. Les rochers rosés se mêlaient à la douceur du sable, petit à petit recouverts par le va et vient des vagues. Ces dernières émettaient l’unique mélodie qui vaille la peine d’être entendue par l’âme et l’esprit. Quant à la senteur revigorante des algues, emportée par le vent furieux, ce n’était que pures effluves de liberté et d’évasion. Devant tant de grandeur, Alice ne percevait sa vie que comme infime. Et c’est ce qu’elle aimait ressentir.
A côté de ça, sa vie au lycée était également des plus agréables. Une bonne ambiance générale animait sa classe de terminale littéraire. Tout le monde connaissait un peu tout le monde. De ce fait, il était plutôt difficile d’être exclu. Les sorties de lycée se finissaient souvent en groupe dans un bar notoire de la ville ou bien sur la plage. Grand-mère Castel, sur ce point, laissait sa petite-fille plutôt libre de ses mouvements. Tant qu’elle rentrait à une heure décente à la maison.
Vraiment, Alice n’avait rien à reprocher à sa vie. Si on lui posait la question, elle se dirait même heureuse. Elle n’attendait rien d’autre, si ce n’est un futur qu’elle avait idéalisé. C’était sans compter l’inconstance de la vie et la complexité de l’âme humaine.
Alice rêvait de voyager à travers le monde. Elle se disait qu’on apprenait beaucoup des autres. A quoi pouvait bien servir la vie si l’on ne s’intéressait qu’à soi-même et si l’on ne parvenait à étendre un tant soit peu ses horizons ? Cet état d’esprit rendait la jeune fille plutôt populaire au lycée. Elle n’avait aucune difficulté quant à se créer de nouvelles relations. Les gens, en général, l’appréciait pour son enthousiasme, son extrême gentillesse. On ne percevait chez elle ni mesquinerie, ni hostilité d’aucune sorte. Du reste, s’il lui arrivait d’en être victime, elle n’y répondait que très rarement.
Alice rêvait de devenir photographe-reporter. Elle était encore une petite fille le jour où son père avait eu la bonne idée de lui offrir son premier appareil argentique. Depuis, elle n’avait de cesse de photographier tout ce qui lui semblait être digne d’intérêt. Ce métier ne lui paraissait pas vraiment à porter de main, mais la jeune fille nourrissait tout de même l’espoir de s’y essayer.
Inconsciemment, Alice rêvait à un futur qui l’attendait peut-être.
Sans vraiment s’être fixé pour but d’atteindre ces rêves, elle avait cette volonté permanente de toujours réfléchir à ses actes avant de se lancer, de peser le pour et le contre afin d’éviter de tomber dans l’erreur. Elle avait peur de faire un mauvais choix de vie. Si parfois, il lui arrivait de se tromper, elle se disait qu’il fallait apprendre de ses erreurs et faire mieux.
Cette enfant n’était pas complètement naïve. Elle savait que la vie lui réservait son lot de mauvais côtés et de souffrance. Mais elle restait optimiste, pensant avoir un certain pouvoir sur son destin, pensant qu’en le souhaitant ardemment et qu’en faisant tout pour que cela arrive, elle parviendrait à tirer la meilleure part de la vie.
Au décès de sa mère, Alice n’avait que deux ans. Elle ne possédait, pour seuls souvenirs, que de quelques photos et de tendres louanges que son père murmurait les fois où il se sentait assez fort pour se remémorer ce qu’il avait perdu. Alice avait beaucoup souffert de cette absence maternelle. Elle avait envié ses amis en les voyant serrer bien fort leur maman dans leurs petits bras d’enfants, et les avait dédaigné en les entendant accabler la personne qu’ils auraient du le plus chérir.
En grandissant, la jeune fille avait réussit à maîtriser cette amertume qu’elle vouait à la vie pour ne pas avoir été juste et égale en tout. Elle avait décidé de se contenter de ce qu’elle possédait et de le chérir d’autant plus. C’est pourquoi les quotidiennes visites que lui faisait son père, dans la petite ville de Bretagne où Alice habitait, signifiaient tant pour elle. De précieux moments qu’elle gardait jalousement en mémoire.
Son père, un avocat parisien renommé, s’était installé à Paris peu après le décès de la mère d’Alice. Il avait laissé sa fille à la grand-mère maternelle et puis s’en était allé. Depuis, il ne vivait que pour son travail. Sa vie consistait à lire et relire des dossiers, de jour comme de nuit. On lui accordait la réputation de n’avoir jamais perdu une affaire. Certains collègues peu complaisants trouvaient à répondre que la défense exclusive d’innocents ne pouvaient mener qu’au succès. Effectivement, Adrien Delvaux était connu pour cette singularité : il ne défendait que les causes qu’il trouvait juste et refusait les affaires peu morales. Plutôt que d’être au service du client, il était en fait au service d’une justice personnelle qui, bien que souvent critiquée, n’en avait pas moins accordé à Maître Delvaux une réputation d’homme intègre.
Alice était fier de ce père. Elle l’admirait. Elle ne lui en voulait pas d’avoir fait le choix de sa carrière plutôt que de sa famille, du moins le croyait-elle. Au fond cela l’attristait plus qu‘elle ne le laissait paraître.
Malgré tout, Adrien ne ratait jamais les fêtes annuelles avec sa fille. Il tentait de venir lui rendre visite tous les deux mois, et la gâtait plus qu’il n’en faut. Sans être physiquement présent, il parvenait à être d’un soutien exemplaire et constant pour Alice. Si bien que cette dernière ne parvenait pas à douter de l’affection sans borne que son père lui vouait. Cela aurait été faire preuve de mauvaise foi. Car, paradoxalement au choix qu’avait fait Adrien de privilégier sa carrière, Alice sentait qu’il avait une fierté bien plus grande pour sa fille que pour son travail.
Du reste, elle ne regrettait aucunement sa vie en Bretagne aux côtés de sa grand-mère. Cette dernière s’occupait de sa petite-fille comme de sa propre fille, avec vaillance et tendresse. Les deux femmes vivaient dans une petite maison un peu reculée du centre ville, mais confortable et chaleureuse. Alice occupait l’ancienne chambre de sa mère. Le papier peint fleuri et les meubles anciens n’étaient pas vraiment du goût d’une jeune adolescente du 21ème siècle. Pourtant, la jeune fille n’avait pas même changé les rideaux depuis qu’elle avait emménagé dans cette chambre. Seul les appareils électroniques derniers cris trahissaient le fait qu’une autre locataire occupait à présent la pièce. Ordinateur portable, radio-réveil, chaîne hifi… Tous des cadeaux de son père. Ce dernier avait souhaité lui offrir un écran LCD pour son dix-septième anniversaire, mais Grand-mère Castel s’y était opposé, arguant que la petite télé du salon était peut-être vieille de quinze ans, mais qu’elle n’en était pas moins encore en état de marche. Adrien avait capitulé sans peine. Insister n’aurait servi à rien.
Malgré la confortable position de M.Delvaux, Alice et sa grand-mère ne vivaient pas dans le luxe, car cette dernière refusait toute aide venant de son gendre qu’elle aurait estimé exagérée. Elle acceptait la pension dont Adrien et elle-même avaient convenu il y a de cela seize ans, mais rien de plus. Accepter de l’argent de quelqu’un, même de la famille, équivalait à recevoir la charité pour la vieille femme. Et cela, Grand-mère Castel ne pouvait l’accepter. Elle avait pour principe de ne vivre que par soi-même, sans jamais rien attendre des autres. C’est ainsi qu’on pouvait gagner sa dignité et, par la même, ne jamais rien devoir à personne. M. Delvaux l’avait bien compris et ne s’y opposait aucunement. Il approuvait les choix d’éducation de Grand-mère Castel. Après tout, cette dernière avait fait de sa fille, Margaux, la femme la plus parfaite qu’Adrien ait jamais aimé. Il regrettait cependant de ne pouvoir aidé parfois dans les rénovations de la maison ou dans les dépenses quotidiennes.
Sa fille n’ayant pas encore passé le permis, Adrien ne pouvait décemment pas lui offrir une voiture neuve sans faire face au refus de Grand-mère. Pourtant, cette dernière aurait bien eu besoin d’une voiture neuve, vu l’état de sa vieille Renault. Adrien s’étonnait toujours de voir ce coucou démarrer et s’inquiétait encore plus de le voir rouler. Mais Grand-mère s’estimait heureuse d’avoir ce moyen de transport pour parcourir chaque jour la distance qui séparait la maison du centre-ville. Malgré les nombreux soucis que sa voiture lui avait causé, la machine avait toujours tenu le coup. Au grand dam d‘Adrien. Néanmoins, il avait tout de même réussi à faire accepter à Grand-mère le scooter flambant neuf qu’il avait offert à Alice pour ses dix-huit ans. Par chance, le coucou de Grand-mère Castel se trouvait par hasard en panne au moment de l’anniversaire de la jeune fille. Ne disposant d’aucun autre moyen de transport pour déposer Alice au lycée, le scooter avait donc trouvé grâce aux yeux de Grand-mère. Alice s’était sentie bénie, car en plus de la majorité, elle avait gagné la possibilité d’aller où bon lui semblait.
De manière générale, la jeune fille se contentait très bien de sa vie à Costaérès. Elle y avait Grand-mère, ses amis, son tendre Mathieu. Mathieu était son premier copain et l’était resté depuis près de deux ans. Deux ans d’idylle parfaite qui faisait pâlir de jalousie ses amies et les ennuyait aussi, elles qui n’attendaient que de sortir entre « célibataires ». Mais Alice ne s’intéressait à personne d’autre et ne semblait pas prête à retrouver sa liberté. La jeune fille avait rencontré Mathieu alors que celui-ci venait de s’installer à Costaérès avec sa famille. Il était son voisin. Avec la maisonnée de Grand-mère, la famille de Mathieu, les Saint Clair, habitait la seule maison qui soit aussi distancée du centre ville. Seulement, les deux demeures n’étaient pas vraiment du même acabit. Celle de Mathieu était une immense résidence de style contemporain, montée sur trois étages, tandis que celle de Grand-mère, à côté, s’apparentait plus au logis d’un gnome. Néanmoins, le jardin de Grand-mère Castel n’avait rien à envier à celui des Saint-Clair, qui était certes plus grand, mais entretenu avec beaucoup moins d’amour.
Dès lors, il avait fallu peu de temps aux deux adolescents pour sortir ensemble. Il leur était vite apparu le besoin de partager tous leurs moments. Alice avait trouvé chez Mathieu, en plus d’un ami, un cœur similaire au sien. Et elle n’éprouvait aucun doute quant à sa sincérité. Elle doutait qu’il puisse exister quelqu’un à la hauteur de Mathieu, alors quelqu‘un qui puisse le surpasser, encore moins. Alice ne se tourmentait pas le moins du monde avec des problèmes sentimentaux. Elle ne demandait pas mieux que ce qu’elle possédait déjà.
Son temps, la jeune fille le passait généralement aux côtés de son bien-aimé. Mais, elle aimait aussi beaucoup se retrouver seule à se promener dans sa Bretagne, avec pour unique compagnie son appareil photo. Ce qui ne manquait pas de charmer Alice à chaque fois qu‘elle posait les yeux sur le paysage qui l‘entourait, c’était cette quiétude qui l’emplissait de toutes parts, ce sentiment de contentement. Les plages, sauvages, isolées, désertées, semblaient ne pas tenir compte des vicissitudes humaines. Les rochers rosés se mêlaient à la douceur du sable, petit à petit recouverts par le va et vient des vagues. Ces dernières émettaient l’unique mélodie qui vaille la peine d’être entendue par l’âme et l’esprit. Quant à la senteur revigorante des algues, emportée par le vent furieux, ce n’était que pures effluves de liberté et d’évasion. Devant tant de grandeur, Alice ne percevait sa vie que comme infime. Et c’est ce qu’elle aimait ressentir.
A côté de ça, sa vie au lycée était également des plus agréables. Une bonne ambiance générale animait sa classe de terminale littéraire. Tout le monde connaissait un peu tout le monde. De ce fait, il était plutôt difficile d’être exclu. Les sorties de lycée se finissaient souvent en groupe dans un bar notoire de la ville ou bien sur la plage. Grand-mère Castel, sur ce point, laissait sa petite-fille plutôt libre de ses mouvements. Tant qu’elle rentrait à une heure décente à la maison.
Vraiment, Alice n’avait rien à reprocher à sa vie. Si on lui posait la question, elle se dirait même heureuse. Elle n’attendait rien d’autre, si ce n’est un futur qu’elle avait idéalisé. C’était sans compter l’inconstance de la vie et la complexité de l’âme humaine.
L'écrit vain- Nombre de messages : 4
Age : 36
Date d'inscription : 07/10/2009
Re: Le cri de l'ange
Je dois dire que l'écriture de votre texte m'a paru scolaire, terne (le début notamment trop haché avec ces phrases nominales courtes), que le ton m'a paru un peu sentencieux, et que le sujet ne m'intéresse guère au départ. Je n'ai donc pas pu apprécier votre texte, cela dit, pour que vous puissiez déjà l'améliorer sous le rapport de la langue française, je vous signale ci-dessous les erreurs de langue que j'ai relevées.
Surtout que cet avis négatif ne vous décourage pas ! Je vous souhaite la bienvenue sur Vos Ecrits et ne manquerai pas de lire votre prochain texte.
Remarques de langue, donc (erreurs d'orthographe et de grammaire, quelques maladresses) :
"A 18 ans, elle espérait évidemment vivre des choses magnifiques. Tant de choses à découvrir. Tant de choses (et non "chose") à ressentir." : la répétition se veut sans doute un effet de style, mais, s'exerçant sur un mot si banal, je la trouve maladroite
"Les gens, en général, l’appréciaient"
"Depuis, elle n’avait de cesse de photographier tout ce qui lui semblait être (la présence de "être" ne me paraît pas utile) digne d’intérêt. Ce métier ne lui paraissait pas vraiment à portée de main"
"Si parfois, (je ne suis pas ûre que cette virgule soit utile) il lui arrivait de se tromper"
"Elle ne possédait, pour seuls souvenirs, que (et non "de quelques photos", on possède quelque chose) quelques photos et de (ici en revanche, et paradoxalement, il faut bien écrire "elle ne possédait que de tendres louanges", parce que la quantité est non dénombrable contrairement à celle des photos, il me semble que c'est ça la raison) tendres louanges"
"Elle avait envié ses amis en les voyant serrer bien fort leur maman dans leurs petits bras d’enfants, et les avait dédaignés (elle avait dédaigné qui ? "les", mis pour "ses amis" ; le complément d'objet direct est placé avant le verbe, donc on accorde le participe passé avec lui) en les entendant accabler la personne qu’ils auraient dû le plus chérir"
"En grandissant, la jeune fille avait réussi (et non "réussit" qui est la forme du passé simple) à maîtriser cette amertume"
"la défense exclusive d’innocents ne pouvait (et non "pouvaient", c'est la défense d'innocents qui ne pouvait mener qu'au succès) mener qu’au succès"
"il ne défendait que les causes qu’il trouvait justes"
"Alice était fière de ce père"
"Car, paradoxalement au choix (l'expression me paraît maladroite)"
"Seuls les appareils électroniques dernier cri (et non "derniers cris")"
"arguant que la petite télé du salon était peut-être vieille de quinze ans, mais qu’elle n’en était pas moins encore en état de marche" : la répétition se voit, je trouve
"par là même"
"la femme la plus parfaite qu’Adrien ait jamais aimée (le complément d'objet direct du verbe, "la femme", est situé avant lui, donc le participe passé s'accorde avec ce complément d'objet direct)". Il regrettait cependant de ne pouvoir aider parfois"
"Malgré les nombreux soucis que sa voiture lui avait causés (la voiture a causé quoi ? des soucis ; le complément d'objet direct du verbe est situé avant lui, donc le verbe s'accorde avec ce complément d'objet direct)"
"la seule maison qui soit aussi distancée (à mon avis, l'adjectif "distanciée" ne convient pas pour exprimer une distance concrète, mais uniquement une distance mentale ou psychologique... à vérifier) du centre ville"
"Mais, (je ne vois pas l'utilité de la virgule ici) elle aimait aussi beaucoup se retrouver seule"
"Les rochers rosés se mêlaient à la douceur du sable, petit à petit recouverts (on a l'impression, vu la construction de la phrase, que c'est le sable qui est petit à petit recouvert par les vagues ; le pluriel indique qu'en fait, on parle des rochers, mais cela surprend à première lecture) par le va et vient des vagues"
"un bar notoire (ça correspond à quoi, un bar pas notoire ?) de la ville"
"Si on lui posait la question, elle se dirait (je pense qu'un imparfait serait préférable ici à un conditionnel, du point de vue concordance des temps) même heureuse"
Surtout que cet avis négatif ne vous décourage pas ! Je vous souhaite la bienvenue sur Vos Ecrits et ne manquerai pas de lire votre prochain texte.
Remarques de langue, donc (erreurs d'orthographe et de grammaire, quelques maladresses) :
"A 18 ans, elle espérait évidemment vivre des choses magnifiques. Tant de choses à découvrir. Tant de choses (et non "chose") à ressentir." : la répétition se veut sans doute un effet de style, mais, s'exerçant sur un mot si banal, je la trouve maladroite
"Les gens, en général, l’appréciaient"
"Depuis, elle n’avait de cesse de photographier tout ce qui lui semblait être (la présence de "être" ne me paraît pas utile) digne d’intérêt. Ce métier ne lui paraissait pas vraiment à portée de main"
"Si parfois, (je ne suis pas ûre que cette virgule soit utile) il lui arrivait de se tromper"
"Elle ne possédait, pour seuls souvenirs, que (et non "de quelques photos", on possède quelque chose) quelques photos et de (ici en revanche, et paradoxalement, il faut bien écrire "elle ne possédait que de tendres louanges", parce que la quantité est non dénombrable contrairement à celle des photos, il me semble que c'est ça la raison) tendres louanges"
"Elle avait envié ses amis en les voyant serrer bien fort leur maman dans leurs petits bras d’enfants, et les avait dédaignés (elle avait dédaigné qui ? "les", mis pour "ses amis" ; le complément d'objet direct est placé avant le verbe, donc on accorde le participe passé avec lui) en les entendant accabler la personne qu’ils auraient dû le plus chérir"
"En grandissant, la jeune fille avait réussi (et non "réussit" qui est la forme du passé simple) à maîtriser cette amertume"
"la défense exclusive d’innocents ne pouvait (et non "pouvaient", c'est la défense d'innocents qui ne pouvait mener qu'au succès) mener qu’au succès"
"il ne défendait que les causes qu’il trouvait justes"
"Alice était fière de ce père"
"Car, paradoxalement au choix (l'expression me paraît maladroite)"
"Seuls les appareils électroniques dernier cri (et non "derniers cris")"
"arguant que la petite télé du salon était peut-être vieille de quinze ans, mais qu’elle n’en était pas moins encore en état de marche" : la répétition se voit, je trouve
"par là même"
"la femme la plus parfaite qu’Adrien ait jamais aimée (le complément d'objet direct du verbe, "la femme", est situé avant lui, donc le participe passé s'accorde avec ce complément d'objet direct)". Il regrettait cependant de ne pouvoir aider parfois"
"Malgré les nombreux soucis que sa voiture lui avait causés (la voiture a causé quoi ? des soucis ; le complément d'objet direct du verbe est situé avant lui, donc le verbe s'accorde avec ce complément d'objet direct)"
"la seule maison qui soit aussi distancée (à mon avis, l'adjectif "distanciée" ne convient pas pour exprimer une distance concrète, mais uniquement une distance mentale ou psychologique... à vérifier) du centre ville"
"Mais, (je ne vois pas l'utilité de la virgule ici) elle aimait aussi beaucoup se retrouver seule"
"Les rochers rosés se mêlaient à la douceur du sable, petit à petit recouverts (on a l'impression, vu la construction de la phrase, que c'est le sable qui est petit à petit recouvert par les vagues ; le pluriel indique qu'en fait, on parle des rochers, mais cela surprend à première lecture) par le va et vient des vagues"
"un bar notoire (ça correspond à quoi, un bar pas notoire ?) de la ville"
"Si on lui posait la question, elle se dirait (je pense qu'un imparfait serait préférable ici à un conditionnel, du point de vue concordance des temps) même heureuse"
Invité- Invité
Re: Le cri de l'ange
Merci Socque pour cette correction. J'avoue que je passe à côté d'erreurs très grossières parfois.
Même si vous n'avez pas aimé le texte, c'est bien gentil de l'avoir tout de même corrigé et d'avoir laissé votre avis. Je suis venue sur ce forum pour ça. A vrai dire, je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'on aime ce texte car il n'est pas en soi très captivant. Ce n'est qu'une sorte de mise en place de personnages. C'est un texte plutôt neutre. Je le trouve également très scolaire dans l'écriture. A vrai dire, je lui trouve pleins de défauts dont je n'arrive pas forcément à me détacher. C'est par les critiques que j'arriverai à comprendre ce qui ne va pas.
Donc une nouvelle fois merci :-)
Même si vous n'avez pas aimé le texte, c'est bien gentil de l'avoir tout de même corrigé et d'avoir laissé votre avis. Je suis venue sur ce forum pour ça. A vrai dire, je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'on aime ce texte car il n'est pas en soi très captivant. Ce n'est qu'une sorte de mise en place de personnages. C'est un texte plutôt neutre. Je le trouve également très scolaire dans l'écriture. A vrai dire, je lui trouve pleins de défauts dont je n'arrive pas forcément à me détacher. C'est par les critiques que j'arriverai à comprendre ce qui ne va pas.
Donc une nouvelle fois merci :-)
L'écrit vain- Nombre de messages : 4
Age : 36
Date d'inscription : 07/10/2009
Re: Le cri de l'ange
Disons qu'on a hâte qu'il lui arrive des ennuis à Alice.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Le cri de l'ange
Il faut garder présent à l’esprit qu’un texte sera lu par d’autres que vous. Cette évidence biblique mérite d’être répétée, car son oubli constitue le principal reproche que l’on peut adresser aux textes des débutants. Relisez-vous en vous extrayant de votre propre expérience et vous serez votre première critique constructive.
Quant au texte lui-même, il est sous-tendu par la fibre autobiographique, chère à beaucoup de ceux qui se commettent à écrire pour la première fois, mais distancié par l’emploi de la troisième personne et le passé. D’où le sentiment d’ennui qui s’installe rapidement. N’en soyez pas offusquée, mais il est d’évidence que vous seule pouvez être émue à l’évocation de votre expérience, même travestie par le changement de quelques lieux, prénoms et circonstances. De deux choses l’une (comme l’a précisé Plotine), soit il vous est arrivé quelque chose d’original, soit il vous faut inventer !
Bienvenue à vous et n’hésitez pas à reprendre ce même texte, il contient bien plus que ce qui fut l’objet de nos courroux…
(et ne postez pas de réponse à ce commentaire sur le fil de votre texte mais sur celui destiné à cet effet, quelque part dans le forum)
Quant au texte lui-même, il est sous-tendu par la fibre autobiographique, chère à beaucoup de ceux qui se commettent à écrire pour la première fois, mais distancié par l’emploi de la troisième personne et le passé. D’où le sentiment d’ennui qui s’installe rapidement. N’en soyez pas offusquée, mais il est d’évidence que vous seule pouvez être émue à l’évocation de votre expérience, même travestie par le changement de quelques lieux, prénoms et circonstances. De deux choses l’une (comme l’a précisé Plotine), soit il vous est arrivé quelque chose d’original, soit il vous faut inventer !
Bienvenue à vous et n’hésitez pas à reprendre ce même texte, il contient bien plus que ce qui fut l’objet de nos courroux…
(et ne postez pas de réponse à ce commentaire sur le fil de votre texte mais sur celui destiné à cet effet, quelque part dans le forum)
Re: Le cri de l'ange
Pardon d'intervenir sur votre sujet, L'écrit vain, je voudrais m'adresser à conselia : je ne prends pas à mon compte le terme de "courroux" que vous utilisez et que vous vous permettez d'associer à un pronom possessif collectif. Pourquoi parlez-vous en mon nom ?
Invité- Invité
Sorry
socque a écrit:Pardon d'intervenir sur votre sujet, L'écrit vain, je voudrais m'adresser à conselia : je ne prends pas à mon compte le terme de "courroux" que vous utilisez et que vous vous permettez d'associer à un pronom possessif collectif. Pourquoi parlez-vous en mon nom ?
Maladresse et plates excuses ; telle n'était pas l'intention.
Re: Le cri de l'ange
Aucune raison de diverger des avis précédents qui ont tous pertinemment expliqué pourquoi on s'ennuie vite dans ce texte à l'écriture rigide. L'ensemble est assez plat, mais moins que le personnage de Alice qui est d'une fadeur inégalée. Qu'est-ce qui pourrait bien la faire sortir de ses gonds ?
Invité- Invité
Re: Le cri de l'ange
Conselia, ton message m'a doucement fait rire. Il n'y a pas du tout de valeur autobiographique dans ce texte. Je suis bien loin de ressembler au personnage d'Alice et je n'ai pas écrit pour raconter mon histoire. En fait, je voulais faire un personnage plutôt fade à l'origine avec une vie banale. Et mon but c'était d'arriver, au fur et à mesure des évènements, de la vie, à le faire grandir, à le changer pour en faire un personnage final complètement différent du début. Une sorte de roman d'apprentissage.
Le fait qu'Alice soit un personnage plutôt fade n'est donc pas un défaut pour moi. Mais c'est vrai que du point de vue de la lecture, c'est ennuyeux et trop plat. Peut-être devrais-je finalement recommencer tout le texte à la première personne, afin que ça paraisse moins distancié. J'avais choisi un narrateur omniscient pour qu'il puisse juger le personnage au fur et à mesure de l'histoire et mieux témoigner des changements qui se feront sentir chez Alice. J'ai peut-être eu tort...
Le fait qu'Alice soit un personnage plutôt fade n'est donc pas un défaut pour moi. Mais c'est vrai que du point de vue de la lecture, c'est ennuyeux et trop plat. Peut-être devrais-je finalement recommencer tout le texte à la première personne, afin que ça paraisse moins distancié. J'avais choisi un narrateur omniscient pour qu'il puisse juger le personnage au fur et à mesure de l'histoire et mieux témoigner des changements qui se feront sentir chez Alice. J'ai peut-être eu tort...
L'écrit vain- Nombre de messages : 4
Age : 36
Date d'inscription : 07/10/2009
Re: Le cri de l'ange
Si on sortait un peu des clichés ? Une jeune fille admirable, et orpheline de surcroît, un pèere exemplaire, une bonne grand mère, une belle province , un amoureux riche et qui s'appelle Saint-Clair ( je suis pas sûre, j'en étais à lire en diagonale du fou !)
Moi, rien que le nom-là, je me ratatine !
Et il n'est pas du tout indispensable de présenter la photo des personnages : si j'ai bien compris on va les voir pendant un bout ?
Alors met-nous plutôt dans de l'action, où on les découvrira petit à petit, en les voyant vivre. On a tout le temps ! C'est pas un entretien d'embauche ! Sinon, tu fusilles toute envie de continuer.
Moi, rien que le nom-là, je me ratatine !
Et il n'est pas du tout indispensable de présenter la photo des personnages : si j'ai bien compris on va les voir pendant un bout ?
Alors met-nous plutôt dans de l'action, où on les découvrira petit à petit, en les voyant vivre. On a tout le temps ! C'est pas un entretien d'embauche ! Sinon, tu fusilles toute envie de continuer.
Invité- Invité
Re: Le cri de l'ange
Désolée de le dire mais je me suis ennuyée. Le texte est très dense, trop, et la mise en page sans aérations n'arrange rien (mais bon, c'est peut-être la faute au forum ça, possible).
Le début est très bisounours et larmoyant, il ne donne pas forcément envie de continuer mais si le lecteur s'avanture à poursuivre, par curiosité, il tombe sur un récit somme toute assez convenu et lisse, sans grande surprise, dommage. Le personnage d'Alice en devient assez quelconque et je rejoins totalement Plotine lorsqu'elle dit qu'on aimerait qu'il lui arrive quelque chose.
Le début est très bisounours et larmoyant, il ne donne pas forcément envie de continuer mais si le lecteur s'avanture à poursuivre, par curiosité, il tombe sur un récit somme toute assez convenu et lisse, sans grande surprise, dommage. Le personnage d'Alice en devient assez quelconque et je rejoins totalement Plotine lorsqu'elle dit qu'on aimerait qu'il lui arrive quelque chose.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
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