Les petits gâteaux
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Les petits gâteaux
La cérémonie des petits gâteaux.
Ce rite dominical que je crois assez répandu s’accomplissait en deux temps : Le premier mouvement à la pâtisserie, à une heure un peu matinale pour l’adolescent que j’étais, mais avant la sortie de la messe de 11heures et le second à la table familiale après le gigot ou autre plat assimilé.
Mais avant que je vous initie, savez-vous vraiment sélectionner le meilleur pâtissier ?
Bon, tout d’abord et comme par hasard celui-ci ne peut pas être installé près de chez vous : Il faut bien le mériter ! Bien entendu il n’est pas « aussi » boulanger. C’est affaire de spécialiste. Il y a le meilleur boulanger et il y a le meilleur pâtissier. Le meilleur épicier n’est pas le meilleur caviste, n’est-il pas ? Sa réputation, confirmée par un prix récent de meilleur artisan de France, doit être encore toute neuve car plus tard- inévitablement- il vivra de son acquis et la qualité ne sera plus comme avant… Ses « petits gâteaux » sont vraiment de touts petits gâteaux. Mais la qualité ne saurait être quantité et ce lieu est fréquenté par des gourmets et non par des gourmands.
Reste une question récurrente et un peu naïve certes : Pourquoi acheter des petits gâteaux plutôt qu’un grand pour tous?
Mais vous n’y pensez pas ? Quel gâchis quand le plaisir peut être multiplié par le nombre de pâtisseries sur la table !
Donc chaque dimanche matin j’accompagnais mon père choisir les petits gâteaux dominicaux. Nous avions une mission d’importance puisque nous avions délégation de choix pour la famille. Si pour ma mère il ne s’agissait guère que d’alternance ente tartelette aux fraises, mirabelles ou - à la rigueur - aux quetsches, pour mes frère et sœur choix et possibilités étaient beaucoup plus larges et là commençait le cérémonial.
Nous faisions un premier repérage avant d’entrer dans la boutique en examinant attentivement cette vitrine complètement dédiée à notre péché.
Les pâtissiers sont de vrais artistes bien sûr par les saveurs qu’ils composent mais aussi par la décoration de leurs œuvres à base surtout de chocolat noir, au lait, blanc ou marbré et encore par les noms poétiques et mystérieux dont ils les parent :
« Tête de nègre », Bon ça date aujourd’hui, je vous l’accorde, mais aussi « polonaise » (Ah ! la polonaise, comment l’ai-je imaginé !), « Le puit d’amour » (Mais comment résister ?), quant à la « religieuse » c’est tout l’interdit d’une éducation chrétienne, pensez donc !
Mais il y avait aussi le « Paris-Brest », jamais promu par la SNCF, le « Saint-Honoré » sans doute canonisé par un pape gourmand, le « Savarin » à connotation historique ainsi que le respectable « Diplomate ».
A ces classiques, notre Dali de la pâte sucrée savait régulièrement ajouter des créations aussi mystérieuses par leurs contenus qu’évocatrices par leurs appellations, sans compter les douceurs événementielles comme la timbale en nougatine du 1er Mai avec son petit brin de muguet.
Ce premier tri opéré d’une commune délibération (Un des rares sujets où mon avis ne bafouait pas l’autorité paternelle), nous entrions pour que la vendeuse – et mieux encore si possible la patronne - nous initie aux mystères des étiquettes des ouvrages qui avaient retenu notre convoitise. A l’écouter je m’étonnais toujours que tant de bonnes choses puissent exister dans un si petit contenant.
Il fallait être bien attentif car nous allions devoir restituer les explications et si possible un peu de leur magie à l’heure du rituel familial du dessert. Cette étape était assez longue (Pensez donc : huit gâteaux à choisir car il en fallait deux par personne vu leurs tailles) mais personne dans le magasin ne s’impatientait puisque chacun en faisait autant et savait attendre son tour avec la quiétude et le recueillement convenu en ce lieu.
Pour se décider il fallait se souvenir de la semaine précédente, tenir compte des goûts individuels et du désir légitime et commun de découvrir et tester – quasi professionnellement - les nouveautés. Mais en plus, vous en devinez la raison, il fallait que le tout soit aimé de tous.
Décision prise, commande passée, emballage fait, j’avais la responsabilité de porter le paquet jusqu’à la maison.
Bien droit surtout. NON ! Pas par le nœud de la ficelle pyramidale pour ne pas écraser les bords mais par le dessous, quasi religieusement comme un calice.
Jamais je ne l’ai fait tomber. Je me suis toujours acquitté sans faillir de cette mission: Voilà au moins un point sur lequel mon père peut être fier de moi !
De retour à la maison le paquet n’était pas ouvert avant son heure afin de garder son secret et notre mère avait beau s’échiner à nous faire de bons déjeuners, le moment le plus attendu restait celui du dessert, l’arrivée du plateau étant saluée de toutes les exclamations méritées correspondantes sans doute à ce qu’est aujourd’hui une « olla ».
S’instaurait alors une conférence aboutissant invariablement à la même décision collective ; Mais discussion il fallait qu’il y eut. Une règle, une coutume, un usage sacré, un moment de grande démocratie familiale.
Donc à l’unanimité des votants nous décidions de tout partager. (A l’exception de la tartelette réservée à notre mère qui enrageait à chaque fois de nos complications, mais dont l’avis, en l'occurrence, ne comptait pas)
Nous voulions goûter à tout, et mon père avait donc la charge de couper en quatre (Expression ici bien justifiée) chaque pâtisserie.
Ce travail cérémonial durait un certain temps car il demandait minutie et précision du geste: Il fallait non seulement faire des parts égales mais résoudre les difficiles problèmes de coupe posés par certaines structures meringuées ou chocolatées qui ne demandaient qu’à s’effondrer ou s’écraser. Ah, c’était bien une responsabilité de chef de famille !
Qu’importait le temps nécessaire, il n’était pas question de gâcher notre plaisir par une hâte excessive.
Nous avions appris non seulement à patienter mais à aimer ce moment d’attente. D’ailleurs chaque opération chirurgicale permettait de révéler la réalité des fabrications et entraînait déjà une première série d’appréciations des amateurs éclairés que nous étions.
Nous regardions nos gâteaux comme les œnologues la couleur du vin avant de le mettre en bouche. Puis chacun préparait sa composition gustative en décidant de l’ordre dans lequel il voulait être servi, mais – attention - sans qu’il soit question de toucher avant que nous soyons tous prêts. Pas de fausse note, s’il vous plaît !
Quand chaque assiette avait recueilli son premier échantillon, la dégustation pouvait commencer.
La première cuillerée était accompagnée d’un instant de silence recueilli bientôt suivi de commentaires satisfaits et d’appréciations expertes. Chaque gâteau était ainsi verbalement disséqué et chacun y allait également de son appréciation sur l’ordre approprié dans la palette de ses préférences.
Oui, bien sur, chaque bouchée d’un gâteau était quasiment aussi la dernière vu la taille des parts (Un petit « petit gâteau » coupé en quatre, c’est pas gros !) et provoquait donc un sentiment mêlé de regret de ne pouvoir en reprendre et de plaisir de découvrir le goût suivant.
Dans ces conditions il est évident que le temps du dessert se prolongeait ainsi que sa jouissance ;
Mais qui aurait voulu être pressé dans un tel moment ?
Tout cela se déroulait dans cette bonne humeur complice que seuls les plaisirs d’une famille unie savent procurer.
Oui le dessert dominical était vraiment une belle cérémonie. C’est évident qu’à travers elle c’est toute une éducation bourgeoise qui passait...
Et que je revendique autant que mon plaisir des gâteaux que je suis heureux d’avoir transmis à mes enfants comme celui du partage.
Oui j’ai repris le flambeau, comme mon épouse celui de la mère de famille qui proteste qu’il serait plus simple de choisir chacun son gâteau!
Que voulez-vous, être gastronome de la pâtisserie c'est affaire de gène et quand on décide de se marier on ne pense pas à tout !
Pourtant c’est important la cérémonie des petits gâteaux, vous ne croyez pas ?
Pierrot
[b]
Ce rite dominical que je crois assez répandu s’accomplissait en deux temps : Le premier mouvement à la pâtisserie, à une heure un peu matinale pour l’adolescent que j’étais, mais avant la sortie de la messe de 11heures et le second à la table familiale après le gigot ou autre plat assimilé.
Mais avant que je vous initie, savez-vous vraiment sélectionner le meilleur pâtissier ?
Bon, tout d’abord et comme par hasard celui-ci ne peut pas être installé près de chez vous : Il faut bien le mériter ! Bien entendu il n’est pas « aussi » boulanger. C’est affaire de spécialiste. Il y a le meilleur boulanger et il y a le meilleur pâtissier. Le meilleur épicier n’est pas le meilleur caviste, n’est-il pas ? Sa réputation, confirmée par un prix récent de meilleur artisan de France, doit être encore toute neuve car plus tard- inévitablement- il vivra de son acquis et la qualité ne sera plus comme avant… Ses « petits gâteaux » sont vraiment de touts petits gâteaux. Mais la qualité ne saurait être quantité et ce lieu est fréquenté par des gourmets et non par des gourmands.
Reste une question récurrente et un peu naïve certes : Pourquoi acheter des petits gâteaux plutôt qu’un grand pour tous?
Mais vous n’y pensez pas ? Quel gâchis quand le plaisir peut être multiplié par le nombre de pâtisseries sur la table !
Donc chaque dimanche matin j’accompagnais mon père choisir les petits gâteaux dominicaux. Nous avions une mission d’importance puisque nous avions délégation de choix pour la famille. Si pour ma mère il ne s’agissait guère que d’alternance ente tartelette aux fraises, mirabelles ou - à la rigueur - aux quetsches, pour mes frère et sœur choix et possibilités étaient beaucoup plus larges et là commençait le cérémonial.
Nous faisions un premier repérage avant d’entrer dans la boutique en examinant attentivement cette vitrine complètement dédiée à notre péché.
Les pâtissiers sont de vrais artistes bien sûr par les saveurs qu’ils composent mais aussi par la décoration de leurs œuvres à base surtout de chocolat noir, au lait, blanc ou marbré et encore par les noms poétiques et mystérieux dont ils les parent :
« Tête de nègre », Bon ça date aujourd’hui, je vous l’accorde, mais aussi « polonaise » (Ah ! la polonaise, comment l’ai-je imaginé !), « Le puit d’amour » (Mais comment résister ?), quant à la « religieuse » c’est tout l’interdit d’une éducation chrétienne, pensez donc !
Mais il y avait aussi le « Paris-Brest », jamais promu par la SNCF, le « Saint-Honoré » sans doute canonisé par un pape gourmand, le « Savarin » à connotation historique ainsi que le respectable « Diplomate ».
A ces classiques, notre Dali de la pâte sucrée savait régulièrement ajouter des créations aussi mystérieuses par leurs contenus qu’évocatrices par leurs appellations, sans compter les douceurs événementielles comme la timbale en nougatine du 1er Mai avec son petit brin de muguet.
Ce premier tri opéré d’une commune délibération (Un des rares sujets où mon avis ne bafouait pas l’autorité paternelle), nous entrions pour que la vendeuse – et mieux encore si possible la patronne - nous initie aux mystères des étiquettes des ouvrages qui avaient retenu notre convoitise. A l’écouter je m’étonnais toujours que tant de bonnes choses puissent exister dans un si petit contenant.
Il fallait être bien attentif car nous allions devoir restituer les explications et si possible un peu de leur magie à l’heure du rituel familial du dessert. Cette étape était assez longue (Pensez donc : huit gâteaux à choisir car il en fallait deux par personne vu leurs tailles) mais personne dans le magasin ne s’impatientait puisque chacun en faisait autant et savait attendre son tour avec la quiétude et le recueillement convenu en ce lieu.
Pour se décider il fallait se souvenir de la semaine précédente, tenir compte des goûts individuels et du désir légitime et commun de découvrir et tester – quasi professionnellement - les nouveautés. Mais en plus, vous en devinez la raison, il fallait que le tout soit aimé de tous.
Décision prise, commande passée, emballage fait, j’avais la responsabilité de porter le paquet jusqu’à la maison.
Bien droit surtout. NON ! Pas par le nœud de la ficelle pyramidale pour ne pas écraser les bords mais par le dessous, quasi religieusement comme un calice.
Jamais je ne l’ai fait tomber. Je me suis toujours acquitté sans faillir de cette mission: Voilà au moins un point sur lequel mon père peut être fier de moi !
De retour à la maison le paquet n’était pas ouvert avant son heure afin de garder son secret et notre mère avait beau s’échiner à nous faire de bons déjeuners, le moment le plus attendu restait celui du dessert, l’arrivée du plateau étant saluée de toutes les exclamations méritées correspondantes sans doute à ce qu’est aujourd’hui une « olla ».
S’instaurait alors une conférence aboutissant invariablement à la même décision collective ; Mais discussion il fallait qu’il y eut. Une règle, une coutume, un usage sacré, un moment de grande démocratie familiale.
Donc à l’unanimité des votants nous décidions de tout partager. (A l’exception de la tartelette réservée à notre mère qui enrageait à chaque fois de nos complications, mais dont l’avis, en l'occurrence, ne comptait pas)
Nous voulions goûter à tout, et mon père avait donc la charge de couper en quatre (Expression ici bien justifiée) chaque pâtisserie.
Ce travail cérémonial durait un certain temps car il demandait minutie et précision du geste: Il fallait non seulement faire des parts égales mais résoudre les difficiles problèmes de coupe posés par certaines structures meringuées ou chocolatées qui ne demandaient qu’à s’effondrer ou s’écraser. Ah, c’était bien une responsabilité de chef de famille !
Qu’importait le temps nécessaire, il n’était pas question de gâcher notre plaisir par une hâte excessive.
Nous avions appris non seulement à patienter mais à aimer ce moment d’attente. D’ailleurs chaque opération chirurgicale permettait de révéler la réalité des fabrications et entraînait déjà une première série d’appréciations des amateurs éclairés que nous étions.
Nous regardions nos gâteaux comme les œnologues la couleur du vin avant de le mettre en bouche. Puis chacun préparait sa composition gustative en décidant de l’ordre dans lequel il voulait être servi, mais – attention - sans qu’il soit question de toucher avant que nous soyons tous prêts. Pas de fausse note, s’il vous plaît !
Quand chaque assiette avait recueilli son premier échantillon, la dégustation pouvait commencer.
La première cuillerée était accompagnée d’un instant de silence recueilli bientôt suivi de commentaires satisfaits et d’appréciations expertes. Chaque gâteau était ainsi verbalement disséqué et chacun y allait également de son appréciation sur l’ordre approprié dans la palette de ses préférences.
Oui, bien sur, chaque bouchée d’un gâteau était quasiment aussi la dernière vu la taille des parts (Un petit « petit gâteau » coupé en quatre, c’est pas gros !) et provoquait donc un sentiment mêlé de regret de ne pouvoir en reprendre et de plaisir de découvrir le goût suivant.
Dans ces conditions il est évident que le temps du dessert se prolongeait ainsi que sa jouissance ;
Mais qui aurait voulu être pressé dans un tel moment ?
Tout cela se déroulait dans cette bonne humeur complice que seuls les plaisirs d’une famille unie savent procurer.
Oui le dessert dominical était vraiment une belle cérémonie. C’est évident qu’à travers elle c’est toute une éducation bourgeoise qui passait...
Et que je revendique autant que mon plaisir des gâteaux que je suis heureux d’avoir transmis à mes enfants comme celui du partage.
Oui j’ai repris le flambeau, comme mon épouse celui de la mère de famille qui proteste qu’il serait plus simple de choisir chacun son gâteau!
Que voulez-vous, être gastronome de la pâtisserie c'est affaire de gène et quand on décide de se marier on ne pense pas à tout !
Pourtant c’est important la cérémonie des petits gâteaux, vous ne croyez pas ?
Pierrot
[b]
Re: Les petits gâteaux
Un texte qui m'a fait sourire, charmant, au ton désuet et tendrement ironique... J'ai bien aimé.
Quelques remarques :
« mais avant la sortie de la messe de 11 heures (je pense qu’ici manque une virgule) et le second à la table familiale »
« vraiment de tous (et non « touts ») petits gâteaux »
« la polonaise, comment l’ai-je imaginée »
« toutes les exclamations méritées correspondant (et non « correspondantes », je pense qu’ici c’est le participe présent qui s’impose et non l’adjectif) sans doute »
« la même décision collective ; mais discussion il fallait qu’il y eût »
« Oui, bien sûr »
« Et que je revendique autant que mon plaisir des gâteaux que je suis heureux d’avoir transmis » : ce bout de phrase me paraît lourd
Quelques remarques :
« mais avant la sortie de la messe de 11 heures (je pense qu’ici manque une virgule) et le second à la table familiale »
« vraiment de tous (et non « touts ») petits gâteaux »
« la polonaise, comment l’ai-je imaginée »
« toutes les exclamations méritées correspondant (et non « correspondantes », je pense qu’ici c’est le participe présent qui s’impose et non l’adjectif) sans doute »
« la même décision collective ; mais discussion il fallait qu’il y eût »
« Oui, bien sûr »
« Et que je revendique autant que mon plaisir des gâteaux que je suis heureux d’avoir transmis » : ce bout de phrase me paraît lourd
Invité- Invité
Re: Les petits gâteaux
C'est un texte bien écrit, au ton personnel et universel à la fois ; normalement, ce genre de texte m'attire mais cette fois cela n'a pas fonctionné, j'ai eu le sentiment d'avoir déjà maintes fois lu des textes semblables, et n'ai pas été touchée, même si j'en ai apprécié la jolie lecture.
Invité- Invité
Re: Les petits gâteaux
"Et que je revendique autant que mon plaisir des gâteaux que je suis heureux d’avoir transmis » : ce bout de phrase me paraît lourd"
Oui, tout a fait. Je vais reprendre. Ce forum remplit pour moi sa fonction de "retour" permettant à la fois de peaufiner un texte et de tester comment il est perçu. C'est en cela qu'il m'enrichit.
Pour ce qui est des fautes, j'ai beau me relire et surtout me faire relire,il en reste toujours, c'est tout de même agaçant !:-)
" Easter(Island)" aurait-elle une indigestion de gâteaux ? Mais plus sérieusement il est vrai qu'il n'y a pas originalité. Mais voilà ! ma vie n'a pas été originale, seulement pleine de bons petits souvenirs. J'ai essayé de faire partager celui-là.
Oui, tout a fait. Je vais reprendre. Ce forum remplit pour moi sa fonction de "retour" permettant à la fois de peaufiner un texte et de tester comment il est perçu. C'est en cela qu'il m'enrichit.
Pour ce qui est des fautes, j'ai beau me relire et surtout me faire relire,il en reste toujours, c'est tout de même agaçant !:-)
" Easter(Island)" aurait-elle une indigestion de gâteaux ? Mais plus sérieusement il est vrai qu'il n'y a pas originalité. Mais voilà ! ma vie n'a pas été originale, seulement pleine de bons petits souvenirs. J'ai essayé de faire partager celui-là.
Re: Les petits gâteaux
Bien sûr, pierrot ! Je ne juge pas ta vie passée ou présente, je ne fais que livrer ma réaction.pierrot a écrit:"Easter(Island)" aurait-elle une indigestion de gâteaux ? Mais plus sérieusement il est vrai qu'il n'y a pas originalité. Mais voilà ! ma vie n'a pas été originale, seulement pleine de bons petits souvenirs. J'ai essayé de faire partager celui-là.
Invité- Invité
Re: Les petits gâteaux
T'es sûre? je l'aurais vu adverbe, moi. Tout.socque a écrit:« vraiment de tous (et non « touts ») petits gâteaux »
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Les petits gâteaux
J'ai l'impression d'une rédaction, d'un élève doué. je trouve ça dommage, car distancié, mis en scène, utilisé dans un cadre plus large, cela aurait beaucoup d'allure.
Ça ne retire rien aux qualités stylistiques, à la qualité de la plume.
En plus, j'ai exactement les mêmes souvenirs, sauf qu'au lieu de messe, c'était le culte. Et la yeshivah la veille. Compliqué.
Donc, finalement, j'aime assez, mais pourquoi tu racontes mes histoires de famille, d'abord...
Ça ne retire rien aux qualités stylistiques, à la qualité de la plume.
En plus, j'ai exactement les mêmes souvenirs, sauf qu'au lieu de messe, c'était le culte. Et la yeshivah la veille. Compliqué.
Donc, finalement, j'aime assez, mais pourquoi tu racontes mes histoires de famille, d'abord...
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Les petits gâteaux
Ben, j'ai hésité, mais je me suis dit qu'au féminin on écrirait "de toutes petites pâtisseries", alors... Cela dit, en fait, je ne sais pas.silene82 a écrit:T'es sûre? je l'aurais vu adverbe, moi. Tout.socque a écrit:« vraiment de tous (et non « touts ») petits gâteaux »
Invité- Invité
Re: Les petits gâteaux
J'ai apprécié ce texte aux couleurs légèrement surannées, bien écrit, et qui rappellera à tout un chacun l'un des rites souvent partagés lors des repas familiaux.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Les petits gâteaux
Bien, j'ai beaucoup aimé ce texte bien qu'il ne me parle pas vraiment.
Par contre, je ne vois pas ou est la poésie oui encore le mystère dans l'expression "tête de nègre" qui est somme toutes insultantes pour les africains même si elle désigne une pâtisserie.
Par contre, je ne vois pas ou est la poésie oui encore le mystère dans l'expression "tête de nègre" qui est somme toutes insultantes pour les africains même si elle désigne une pâtisserie.
Adekwatt- Nombre de messages : 271
Age : 37
Localisation : Auvergne (Volvic !)
Date d'inscription : 21/10/2009
Re: Les petits gâteaux
"tout" est bien adverbe ici. Si l'on écrit en effet bien " de toutes petites pâtisseries" c'est parce que "tout" (adverbe) s'accorde par euphonie devant un adjectif féminin ou commençant par une consonne (merci M. Bled ! )silene82 a écrit:T'es sûre? je l'aurais vu adverbe, moi. Tout.socque a écrit:« vraiment de tous (et non « touts ») petits gâteaux »
Invité- Invité
Re: Les petits gâteaux
il y a quelques décennies on n'avait pas la même perception du racisme qu'aujourd'hui. Ce qui n'est plus acceptable aujourd'hui ne revêtait aucun caractère insultant à l'époque. Je n'excuse pas, je constate. Et explique.Adekwatt a écrit:Bien, j'ai beaucoup aimé ce texte bien qu'il ne me parle pas vraiment.
Par contre, je ne vois pas ou est la poésie oui encore le mystère dans l'expression "tête de nègre" qui est somme toutes insultantes pour les africains même si elle désigne une pâtisserie.
Invité- Invité
Re: Les petits gâteaux
Ah, alors là, merci Easter(Island) ! pierrot, donc, pour ma remarque précédente, il faut en fait écrire "de tout petits gâteaux".
Adekwatt, si l'appellation "tête-de-nègre" pour un gâteau est gênante aujourd'hui (d'ailleurs, me semble-t-il, on ne l'utilise plus), il faut se reporter à l'époque. Le gâteau s'appelait "tête-de-nègre", et personne n'y voyait malice. Il existait aussi un truc noir et blanc dénommé "nègre en chemise".
Dans le même ordre d'idée, au début des années soixante aux Etats-Unis, le président Kennedy parlait dans ses discours des "Negroes", et il n'y avait rien là d'insultant, "negro" étant (contrairement à "nigger", qui a toujours constitué une insulte) le terme neutre pour désigner les Noirs. A présent, en français, on dit "Noir", mais le terme neutre, au dix-neuvième siècle et au début du vingtième (peut-être jusqu'à la seconde guerre mondiale, je ne sais pas trop), était "Nègre", et le fait de l'employer ne signifiait pas un racisme chez le locuteur.
Donc, dans l'histoire, le terme "tête-de-nègre" renvoyait au gâteau et, s'il pouvait faire rêver, c'était en évoquant l'Afrique, sans qu'il faille selon moi y entendre aucun mépris.
Adekwatt, si l'appellation "tête-de-nègre" pour un gâteau est gênante aujourd'hui (d'ailleurs, me semble-t-il, on ne l'utilise plus), il faut se reporter à l'époque. Le gâteau s'appelait "tête-de-nègre", et personne n'y voyait malice. Il existait aussi un truc noir et blanc dénommé "nègre en chemise".
Dans le même ordre d'idée, au début des années soixante aux Etats-Unis, le président Kennedy parlait dans ses discours des "Negroes", et il n'y avait rien là d'insultant, "negro" étant (contrairement à "nigger", qui a toujours constitué une insulte) le terme neutre pour désigner les Noirs. A présent, en français, on dit "Noir", mais le terme neutre, au dix-neuvième siècle et au début du vingtième (peut-être jusqu'à la seconde guerre mondiale, je ne sais pas trop), était "Nègre", et le fait de l'employer ne signifiait pas un racisme chez le locuteur.
Donc, dans l'histoire, le terme "tête-de-nègre" renvoyait au gâteau et, s'il pouvait faire rêver, c'était en évoquant l'Afrique, sans qu'il faille selon moi y entendre aucun mépris.
Invité- Invité
Re: Les petits gâteaux
En effet à l'époque de l'esclavage et des esclavagistes on avait en france une conception différente du racisme !! ^^
Plaisanteries à part, je comprend fort bien ce que vous m'expliqué et il est probable que ce terme n'ai pas eu exactement la même connotation à l'époque. Mais je n'aurais pas plus vu de connotation poétique dans une tète de breton que dans un tète de nègre et c'est pourquoi je m'interrogeais sur la dimension poétique d'une telle appellation.
En outre nombreux sont ceux parmi mon entourage qui ce disent choqués qu'un gâteau ai pu être appelé ainsi, car nègre renvoi quand même à l'esclavage car à l'époque c'est par ce terme que l'on désigné les esclaves.
Mais ce n'est qu'une remarque anecdotique et je ne cherchais pas à créer de polémique ^^
Plaisanteries à part, je comprend fort bien ce que vous m'expliqué et il est probable que ce terme n'ai pas eu exactement la même connotation à l'époque. Mais je n'aurais pas plus vu de connotation poétique dans une tète de breton que dans un tète de nègre et c'est pourquoi je m'interrogeais sur la dimension poétique d'une telle appellation.
En outre nombreux sont ceux parmi mon entourage qui ce disent choqués qu'un gâteau ai pu être appelé ainsi, car nègre renvoi quand même à l'esclavage car à l'époque c'est par ce terme que l'on désigné les esclaves.
Mais ce n'est qu'une remarque anecdotique et je ne cherchais pas à créer de polémique ^^
Adekwatt- Nombre de messages : 271
Age : 37
Localisation : Auvergne (Volvic !)
Date d'inscription : 21/10/2009
Re: Les petits gâteaux
Ben...C'est justement la règle remarquable du seul adverbe variable et ce uniquement par raison d'euphonie...Toutes est adverbe dans ce cas...socque a écrit:Ben, j'ai hésité, mais je me suis dit qu'au féminin on écrirait "de toutes petites pâtisseries", alors... Cela dit, en fait, je ne sais pas.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Les petits gâteaux
Il y a aussi, le nègre en chemise blanche, dans les termes culinaires, la couleur tête de nègre, plutôt chocolat d'ailleurs.Adekwatt a écrit:Bien, j'ai beaucoup aimé ce texte bien qu'il ne me parle pas vraiment.
Par contre, je ne vois pas ou est la poésie oui encore le mystère dans l'expression "tête de nègre" qui est somme toutes insultantes pour les africains même si elle désigne une pâtisserie.
Nègre n'a rien d'insultant, c'est la francisation de niger, noir. Négro le serait.
Quand Brel dit "...ni l'élégance d'être nègre, ni le courage d'être juif..."il est évident que pour lui le terme n'a rien d'insultant, mais renvoie à une qualité et à une identité.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Les petits gâteaux
Désolé, je n'avais pas vu qu'il avait été répondu aux deux questions avant que je ne le fasse.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Les petits gâteaux
Désuétude gourmande : pourquoi pas ? :-)
En revanche ce n'est pas classé dans mes lectures habituelles.
Un bon morceau tout de même avec ce style comme distingué mais bon enfant.
En revanche ce n'est pas classé dans mes lectures habituelles.
Un bon morceau tout de même avec ce style comme distingué mais bon enfant.
Invité- Invité
Re: Les petits gâteaux
Bon ce doit être l'humeur... Je ne suis pas allé au delà du deuxième ou troisième paragraphe. A vrai dire j'ai trouvé ça poussif, surfait dans l'expression. L'humour, et l'adresse au lecteur me paraissent trop appuyés. Le patissier c'est pas pareil qu'un boulanger... oui on le sait déjà... Selon moi il faut plus de décalage, des idées ou des images plus coupantes, plus surprenantes pour exciter l'attention. On se traine sur des évocations peu originales. J'ai l'impression de lire une rédaction gentillette, un texte amateur...
Re: Les petits gâteaux
"Désuétude gourmande : pourquoi pas ?pandaworks: Jolie appellation!
( Mais "désuétude" fait un peu allusion à mon âge, c'est ennuyeux :-)
Pour ce qui est du débat sur le "nègre", je n'en reviens pas ! Je n'allais pas le débaptiser. D'ailleurs il me semble qu'un dessert s'appelle "dame blanche" et puis, je n'en bois pas mais on parle bien du "petit noir" pour le café,non ?
Nous sommes ici dans un forum d'écriture et non politique, donc je passe vite mais gare aux excès du bien pensant qui censurent la parole en déformant le sens des mots. C'est mon petit avis...
Pour le "tout" j'adore ce débat grammatical et retiens donc l'adverbe. C'est fou ce que j'apprends ici ! Ce petit "tout" n'était rien et il devient une clé du texte par vous tous (là j'ai bon)
Enfin je voudrais revenir sur les réactions de fond sur ce texte. Je comprends les "humeurs" négatives (gentiment d'ailleurs). J'e l'ai écrit par plaisir de me restituer un souvenir et non pour des lecteurs éventuels. Il n'y a donc pas eu de recherche de séduction. Attention, Je ne veux pas me justifier ce qui n'aurait aucun intérêt, je veux simplement évoquer cette ambiguïté de l'écriture et de cette éternelle question de savoir pour qui on écrit ! Ce souvenir fait partie de mes écrits "perso" mais voilà que quelques temps après (2 ans pour celui-ci), j'ai le désir d'être lu et de partager. Qui me dira pourquoi ? (mais là nous rentrons sans doute dans une autre rubrique du forum et vais laisser mes gâteaux rancir au fond des pages du forum.
( Mais "désuétude" fait un peu allusion à mon âge, c'est ennuyeux :-)
Pour ce qui est du débat sur le "nègre", je n'en reviens pas ! Je n'allais pas le débaptiser. D'ailleurs il me semble qu'un dessert s'appelle "dame blanche" et puis, je n'en bois pas mais on parle bien du "petit noir" pour le café,non ?
Nous sommes ici dans un forum d'écriture et non politique, donc je passe vite mais gare aux excès du bien pensant qui censurent la parole en déformant le sens des mots. C'est mon petit avis...
Pour le "tout" j'adore ce débat grammatical et retiens donc l'adverbe. C'est fou ce que j'apprends ici ! Ce petit "tout" n'était rien et il devient une clé du texte par vous tous (là j'ai bon)
Enfin je voudrais revenir sur les réactions de fond sur ce texte. Je comprends les "humeurs" négatives (gentiment d'ailleurs). J'e l'ai écrit par plaisir de me restituer un souvenir et non pour des lecteurs éventuels. Il n'y a donc pas eu de recherche de séduction. Attention, Je ne veux pas me justifier ce qui n'aurait aucun intérêt, je veux simplement évoquer cette ambiguïté de l'écriture et de cette éternelle question de savoir pour qui on écrit ! Ce souvenir fait partie de mes écrits "perso" mais voilà que quelques temps après (2 ans pour celui-ci), j'ai le désir d'être lu et de partager. Qui me dira pourquoi ? (mais là nous rentrons sans doute dans une autre rubrique du forum et vais laisser mes gâteaux rancir au fond des pages du forum.
Re: Les petits gâteaux
Pierrot, ce serait bien de répondre aux commentaires ici :
https://vosecrits.1fr1.net/forum-vos-ecrits-prose-f1/reponses-aux-commentaires-prose-t5329-120.htm#179606
histoire de pas faire remonter toi-même ton texte en haut de page au détriment de ceux des autres.
Merci de ta compréhension
https://vosecrits.1fr1.net/forum-vos-ecrits-prose-f1/reponses-aux-commentaires-prose-t5329-120.htm#179606
histoire de pas faire remonter toi-même ton texte en haut de page au détriment de ceux des autres.
Merci de ta compréhension
Re: Les petits gâteaux
Je ne cherchais en aucun cas à censurer quoi que ce soit. Je m'interrogeais sur la dimension poétique de l'expression "tête de nègre". Merci de ne pas déformer mes propos.pierrot a écrit:Pour ce qui est du débat sur le "nègre", je n'en reviens pas ! Je n'allais pas le débaptiser. D'ailleurs il me semble qu'un dessert s'appelle "dame blanche" et puis, je n'en bois pas mais on parle bien du "petit noir" pour le café,non ?
Nous sommes ici dans un forum d'écriture et non politique, donc je passe vite mais gare aux excès du bien pensant qui censurent la parole en déformant le sens des mots. C'est mon petit avis...
Adekwatt- Nombre de messages : 271
Age : 37
Localisation : Auvergne (Volvic !)
Date d'inscription : 21/10/2009
Re: Les petits gâteaux
Un texte sympathique, le style d'écriture est très agréable et l'histoire en elle-même est délicieuse pour le grand gourmand (gourmet?) que je suis.
J'ai eu l'eau à la bouche pendant toute ma lecture et c'était un vrai plaisir que d'avoir concilié ces deux merveilleuses choses, la cuisine et la lecture.
Au plaisir,
Lucas
J'ai eu l'eau à la bouche pendant toute ma lecture et c'était un vrai plaisir que d'avoir concilié ces deux merveilleuses choses, la cuisine et la lecture.
Au plaisir,
Lucas
redstar- Nombre de messages : 120
Age : 30
Localisation : Lorraine
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Les petits gâteaux
J'enraqe !
J'ai passé un temps fou à relever les minuscules petits défauts de ton texte et une fausse manœuvre... frtt, tout s'envole.
Des petits détails de virgules, de majuscules dans la parenthèse, de À, des petits riens du tout. Tant pis.
Ah si, une règle de typographie non appliquée chez certains ici :
Espaces en usage avant et après les signes de ponctuation
Point et virgule sont suivis d'un blanc.
Point d'interrogation, point d'exclamation, point-virgule et deux-points sont suivis d'un blanc et précédés d'une "espace fine insécable". Ce caractère, auquel les professionnels de l'édition de texte sont justement attachés, existe dans les traitements de texte, peut être remplacé par un blanc dans les simples messages et par le caractère en HTML.
Les guillemets ouvrants ou fermants sont, respectivement, précédés ou suivis d'un blanc.
Les parenthèses ou crochets ouvrants sont précédés d'un blanc.
Les parenthèses ou crochets fermants sont suivis d'un blanc.
Les apostrophes et traits d'union ne sont ni précédés ni suivis de blanc.
Le tiret est précédé et suivi d'un blanc.
Les points de suspension sont suivis d'un blanc.
http://www.dsi.univ-paris5.fr/typo.html
J'aime bien ta manière de raconter cette aventure, même si elle parait un peu classique.
J'ai passé un temps fou à relever les minuscules petits défauts de ton texte et une fausse manœuvre... frtt, tout s'envole.
Des petits détails de virgules, de majuscules dans la parenthèse, de À, des petits riens du tout. Tant pis.
Ah si, une règle de typographie non appliquée chez certains ici :
Espaces en usage avant et après les signes de ponctuation
Point et virgule sont suivis d'un blanc.
Point d'interrogation, point d'exclamation, point-virgule et deux-points sont suivis d'un blanc et précédés d'une "espace fine insécable". Ce caractère, auquel les professionnels de l'édition de texte sont justement attachés, existe dans les traitements de texte, peut être remplacé par un blanc dans les simples messages et par le caractère en HTML.
Les guillemets ouvrants ou fermants sont, respectivement, précédés ou suivis d'un blanc.
Les parenthèses ou crochets ouvrants sont précédés d'un blanc.
Les parenthèses ou crochets fermants sont suivis d'un blanc.
Les apostrophes et traits d'union ne sont ni précédés ni suivis de blanc.
Le tiret est précédé et suivi d'un blanc.
Les points de suspension sont suivis d'un blanc.
http://www.dsi.univ-paris5.fr/typo.html
J'aime bien ta manière de raconter cette aventure, même si elle parait un peu classique.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Les petits gâteaux
Merci 1000 et une fois. Prendre ainsi le temps d'analyser un texte à ce point est lui marquer de l'intérêt. Mais en outre ces précisions me sont aussi précieuses que les corrections grammaticales de Socque. Je fais un copier-coller des règles énoncées et garde en favori le lien indiqué....et n'enrage plus!:-)
"les minuscules petits défauts de ton texte" permettent sans doute d'en dissimuler de plus graves.
< Pierrot, ce serait bien de répondre "avec parcimonie" aux commentaires, et si possible ici :
https://vosecrits.1fr1.net/forum-vos-ecrits-prose-f1/reponses-aux-commentaires-prose-t5329-120.htm#179606
histoire de pas conserver votre texte en haut de page au détriment de ceux des autres.
Merci de votre compréhension.
La Modération >
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"les minuscules petits défauts de ton texte" permettent sans doute d'en dissimuler de plus graves.
< Pierrot, ce serait bien de répondre "avec parcimonie" aux commentaires, et si possible ici :
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Re: Les petits gâteaux
Ne tombe pas dans le piège du "puits d'amour" !
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Les petits gâteaux
Alors là, j'ai adoré. Voilà un hommage qui manquait à cette si jolie cérémonie des gâteaux du dimanche.
J'ai bien ri, en plus, parce que la même chose avait lieu chez nous : cette manie de vouloir goûter les gâteaux que les autres avaient choisis !
Pour ce qui est de "tête de nègre" : zut ! Marre du politiquement correct. Je continuerai à dire "tête de nègre". Est-ce que les nonnes se plaignent, elles ?
J'ai bien ri, en plus, parce que la même chose avait lieu chez nous : cette manie de vouloir goûter les gâteaux que les autres avaient choisis !
Pour ce qui est de "tête de nègre" : zut ! Marre du politiquement correct. Je continuerai à dire "tête de nègre". Est-ce que les nonnes se plaignent, elles ?
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Les petits gâteaux
Alors là il faut m'expliquer la règle !bertrand-môgendre a écrit:Ne tombe pas dans le piège du "puits d'amour" !
< Pierrot, ce serait bien de répondre "avec parcimonie" aux commentaires, et si possible ici :
https://vosecrits.1fr1.net/forum-vos-ecrits-prose-f1/reponses-aux-commentaires-prose-t5329-120.htm#179606
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Re: Les petits gâteaux
Pour info, un des chapitres de "La Première gorgée de bière" s'intitule "Le paquet de gâteaux du dimanche matin".Plotine a écrit:Alors là, j'ai adoré. Voilà un hommage qui manquait à cette si jolie cérémonie des gâteaux du dimanche.
wald- Nombre de messages : 84
Age : 46
Date d'inscription : 06/03/2009
Re: Les petits gâteaux
"puits" prend un "s" même au singulier.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Les petits gâteaux
wald a écrit:Pour info, un des chapitres de "La Première gorgée de bière" s'intitule "Le paquet de gâteaux du dimanche matin".Plotine a écrit:Alors là, j'ai adoré. Voilà un hommage qui manquait à cette si jolie cérémonie des gâteaux du dimanche.
Pas lu. Merci.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Les petits gâteaux
donc un "puits d'amours" pourrait être le puits de mes amours perdusPlotine a écrit:"puits" prend un "s" même au singulier.
mais un "puits d'amour" me semble n'avoir qu'un sens érotique. Aurais-je ce matin l'esprit si mal tourné !
< Pierrot, ce serait bien de répondre "avec parcimonie" aux commentaires, et si possible ici :
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Re: Les petits gâteaux
Ha Pierrot, lire ceci avant l'heure du déjeuner, c'est un pousse-au-crime ! :-)
Et je me suis régalée de tes mots tant ils ont fait surgir en moi d'heureux souvenirs et tellement tu racontes bien tout cela. Il y a une douceur, tout comme un recul tendrement moqueur dans ton art de dépeindre ces moments familiaux qui donnent beaucoup de charme au récit.
Et je me suis régalée de tes mots tant ils ont fait surgir en moi d'heureux souvenirs et tellement tu racontes bien tout cela. Il y a une douceur, tout comme un recul tendrement moqueur dans ton art de dépeindre ces moments familiaux qui donnent beaucoup de charme au récit.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Les petits gâteaux
Quelle gentillesse à toi de faire revenir mes petits gâteaux. J'espère qu'ils n'auront pas rassis et que la crème anglaise n'aura pas un goût irlandais!
< Pierrot, ce serait bien de répondre "avec parcimonie" aux commentaires, et si possible ici :
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Re: Les petits gâteaux
ni l'inverse, quoiqu'en ce moment, la crème a tourné à l'aigre côté irlandais, mais ça passera :-)pierrot a écrit:que la crème anglaise n'aura pas un goût irlandais!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Les petits gâteaux
Bien écrit, mais un peu trop sage... comme une image, on disait alors. c'est pour ça que rien ne gêne. ca fleure bon le temps d'avant le rock "n" roll. Putain comme on giclait les "meringues" aux gamines au sortir de la messe.
"Mousseline"dessert d'avant la purée et enguelade à la clé.
Quand on pointait, dix ans, chemise cravate, petits cons d'adultes dans le moule, elles s'accrochaient leur paquson dans leurs tifs à queues pour pas qu'on les shoote! Non, non, Arrête, s'il te plait, arrête. En rose, elles étaient en général quand on les faisait pleurer! en rose et sur au point de virer mignonnes! C'était nos derniers coups, avant les douceurs. Pas à dire, si t'as des souvenirs du tonneau, y a de quoi écrire.
Sûr qu'à nos âges on va plus faire vibrer les foules avec nos souvenirs dinosaures, mais juste pour le "reviens-y", le souvenir, ça vaut le clou!
"Mousseline"dessert d'avant la purée et enguelade à la clé.
Quand on pointait, dix ans, chemise cravate, petits cons d'adultes dans le moule, elles s'accrochaient leur paquson dans leurs tifs à queues pour pas qu'on les shoote! Non, non, Arrête, s'il te plait, arrête. En rose, elles étaient en général quand on les faisait pleurer! en rose et sur au point de virer mignonnes! C'était nos derniers coups, avant les douceurs. Pas à dire, si t'as des souvenirs du tonneau, y a de quoi écrire.
Sûr qu'à nos âges on va plus faire vibrer les foules avec nos souvenirs dinosaures, mais juste pour le "reviens-y", le souvenir, ça vaut le clou!
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Les petits gâteaux
Mais moi, monsieur, j'étais sage comme une image... à l'heure du repas familial, du gigot et des gâteaux. Même qu'après fallait se faire la promenade dominicale dans la traction du pater. Après, parfois, en fin d'après-midi, j'avais le droit de prendre mon vélo et d'aller voir les "copains" comme on disait, histoire de réviser mon missel.
Je n'ai pas fait la guerre, moi monsieur, je suis né pendant, faut distinguer.Comme un obus mal tombé sur ton village !
Bonne fin de dimanche
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Je n'ai pas fait la guerre, moi monsieur, je suis né pendant, faut distinguer.Comme un obus mal tombé sur ton village !
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Re: Les petits gâteaux
Si tu crois qu'expliquer que noir vient de "niger" va suffire!... Depuis qu'on fait plus que disparaitre pour mourir plus doux, depuis qu'on a remplacé les aveugles par les non voyant, baptisé les sourds, mal entendants, j'en passe de bien pires, étonnant qu'on n'ait pas encore cessé une fois pour toute de causer "petit-nègre" sans pour autant bien sûr parler "chinois", sous peine de froisser tout un continent.Il y a aussi, le nègre en chemise blanche, dans les termes culinaires, la couleur tête de nègre, plutôt chocolat d'ailleurs.
Nègre n'a rien d'insultant, c'est la francisation de niger, noir. Négro le serait.
va falloir interdire les blagues "belges" au moins de18 et foutre "tintin au Congo" au rayon "X"!
Je sens arriver pour bientôt "étranger" vexatoire pareil autant. On pourrait remplacer par "non natif"
Pauvre monde!
Faudrait quand même qu'on finisse par comprendre qu'il y a derrière notre parlé, une histoire, une culture et qu'on peut pas gommer.
Si on peut plus s'exprimer sans anachronoser, pour faire propre, on pourrait dire par exemple, quand on parle de l'esclavage, triste réalité aujourd'hui encore à la place de négriers, dire "noirmoutiers"? Ca réssusciterait-y vraiment grand monde?
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Les petits gâteaux
tout à fait Thierry. Ma pomme qui vit à Nantes, ville dont l'histoire se confond avec celle des négriers, s'amuse des états d'âmes (avec un S ou pas Socque?) des uns et des autres (sans doute selon l'enrichissement historique de la famille).
Mais bon, il nous reste encore les blagues sur les blondes ,non ?
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Mais bon, il nous reste encore les blagues sur les blondes ,non ?
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Re: Les petits gâteaux
A condition de savoir faire la part entre vraies et fausses et savoir à qui on cause!
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
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