Vanité

Coline... voici un texte qui me laisse sans voix tant j'y retrouve des sentiments et autres émotions qui me sont chers, avec cette déclinaison de rires du vert au jaune, exprimés chaque fois avec énormément de justesse.

J'ai un gros faible pour:
Rire noir qui précède
Le rire de l'os
Nu

Rires de funambule
Chevauchant son vertige
Tissez, croisez serré
Vos filets
Maillez-les d'illusion
Solide
Etat d'esprit du mien moment, sans doute...

Et ceci est particulièrement fort (et beau):
Le vide contagieux du rire de l'écho

C'est le dernier qui attend au coin des lèvres. Cet "écho " sans rire. J'aime bien la chute.

On les voit rire.

Avec un tel titre, ça ne peut que me rappeler Ronsard ("cueillez cueillez votre jeunesse") ; et aussi, quelque part, le poème de Soliflore, A la lanterne ("Riez, riez, petits marmots"). Que du bon, donc.

oui la dernière phrase fait mouche.

Ah oui tous ces rires comme des témoignages fragiles de nos états d'être, palpitations de nos vertiges, comme la somme dérisoire de nos vies, contrariées et douces et drôles...
J'ai apprécié.

aux rires blancs vont ma préférence...ils me glacent...

L'éphémère, Coline, tu en parles si bien (je viens de relire le poème). Et c'est l'Easter de passage qui le dis :-)

Des Rires de duvet bleu au vide contagieux du rire de l'écho, en passant par Le rire de l'os Nu tout ce que tu effleures du bout de ta plume m'enchante fée-Coline !
Tu as raison de tout essayer : Tout te réussit !

Je relis ce matin ...

Tous mes rires convoqués
O combien je redoute
Le vide contagieux du rire de l'écho.

Sens, rythme, sonorités, l'alchimie parfaite au service de l'émotion...
Splendide !

à part le "ô combien" qui à mon avis dénote avec le style alerte du reste

ce texte est un petit bijou

Rire noir qui précède
Le rire de l'os
Nu

On le voit bien, le crâne des Vanités. Une réussite, ce poème, Coline !

Je suis tout simplement scotchée... Merci pour ce plaisir de lecture

Belles nuances du rire.
Il ne faut cependant pas redouter l'écho des rires verts et bleus (ni celui des rires francs - sourire)

Tissez, croisez serré
Vos filets


serréS ou serreZ

La chute est merveilleuse pour moi et ce qui la précède bien goûteux.

Coline Dé
Tes rires sont communicatifs, Ils donnent envie d'écrire aussi bien que toi.
Certains donnent froid à nous glacer les dents!

C'est superbe ! merci...

Vanité: caractère de ce qui est vain, futile, comme le rire. Mais les rires dont tu nous parles ne sont pas tous futiles.
Texte plus profond qu'il n'y paraît à première lecture. Quelquefois, "rire pour ne pas pleurer"...
J'ai aussi senti passer le frisson des "vanités" picturales. Merci Coline, pour ce bel écrit.

Je suis heureuse que ce poème soit "remonté", je ne l'avais pas lu.
Réaction à ma première lecture : Ah !
J'y reviendrai.

Merci à vous !
Surtout à Lisa qui l'a remonté.

Denis, je ne suis pas d'accord avec toi sur tissez serrés ou serrez
C'est bien serré : comme tu dirais tissez fort

Le titre de ton poème me renvoie à un rire blanc ; un tableau de Giovanni Segantini.
Merci Coline ; une porte s'ouvre.

Tout a été dit par ici Ba en Embellie mais je ne résiste pas à l'envie de la faire partager à d'autres ta vanité Coline Dé

Je relis, ayant oublié que je l'avais déjà lu (fou-rire).

Je suis assez d'accord avec embellie, le rire moqueur n'est pas vain, il permet de mettre de la distance avec sa vaine mélancolie.

c'est bien ça qui est tendre
ça ouvre la porte à tous les songes