Ma graisse et toi

J'aime cette écriture et ce style pour évoquer l'obésité. J'attends la suite s'il y en a une.
Amicalement
Claire d'Orée

Il est dérangeant ce texte, par ses images volontairement choquantes, peu ragoûtantes, bien sûr. Mais aussi par ce qu'il dit du narrateur, de son mal être d'amoureux triste et trompé.
Je n'ai pas complètement retrouvé ta poésie habituelle dans ces lignes, il me semble que tu brides ta plume, qu'en essayant de t'efforcer à plus de sobriété tu perds un peu de la force de cette écriture tourmentée et "viscérale" qui est la tienne.... (jamais contente, je sais, lu-k ! ;-))

Aimé la phrase ci-dessous, pour l'originalité de l'îlot de cocu en particulier :

Ma graisse, je la souhaite en immondes pâtés dans ta tasse matinale, dans l'îlot de cocu que je devine se dessiner comme une nécessité, en coulées délétères sur ta pureté, sur le blanc artificiel, blanc cristal, de ta peau.

Je ne suis pas trop convaincue cette fois lu-k, parce que ce qui, je crois, me plaît infiniment dans votre écriture est l'équilibre qu'il me semble y remarquer entre élévé et prosaïque, voire répugnant. Ici, pour moi, l'équilibre est rompu, de belle façon certes, mais d'une manière qui, selon moi, ne vous est pas personnelle... J'ai eu l'impression d'un texte que bien d'autres auraient pu écrire, qui ne portait pas votre patte.

isidore ducasse avec un Index de Masse Corporelle > 40

pas le genre de texte que l'on commente à chaud

je repasserai vous lire

Un texte étrange. Un peu de peine à me situer dans tout ça...

J'ai hésité à me commenter, car je connais mes réactions quand je lis ce genre de texte, sur ce sujet, ce n'est pas la première fois, mais bon, je me lance tout de même... j'ai trouvé ça moyennement réussi car le trait est forcé, il y a une volonté de vouloir (se) dégoûter à tout prix qui n'est pas naturelle et transcrit surtout les propres difficultés du narrateur à accepter une certaine réalité. Ce n'est pas cette graisse qui est moche, c'est l'incapacité proche du handicap de celui qui la décrit à éprouver autre chose qu'un reflet de sa vanité dans un miroir. Un constat qui ne trouve pas son total épanouissement dans le traitement qui lui est apporté.
Pas convaincue cette fois, désolée.

J'ai aussi , ce rebut engendré par le thème. Les difformités et les teneurs en lipides me gênent. Pourquoi ne pas réserver ces choses pour un glissement de terrain en prose ? Ces pensées frontales me laissent triste, déçu, peiné.

Sais-tu, Lucas, que la teneur en graisse des Sumostori ne les empêche pas de se payer les plus charmantes vulves auxquelles ni tes rêves ni tes doigts n'auront jamais accès ? Le monde est ainsi fait. Pas si évident que quelques mots policés.