Carnaval et poussières

Tu n’aurais pas dû, n’est-ce pas ?
Comment dés lors t’abstraire
Souligner la démence tardive
De nos propos ?

Le réel agencé par d’habiles quadrillages
Efface le dos serré de l’imaginaire
Aucun mot, aucune pensée ne peut résister
A la formidable bavure des circonstances.

Tu et moi avant

Le rien.

C’est à peu près tout ce que les fragments abandonnent sur le terrain
Une fois passée la grande folie de nos certitudes.
Et que les horreurs délicates enterrent leur chemin sans retour
Les nasses sont désormais inutiles
Aux reins vides.

J'aurais bien intitulé ça "Carnaval et cendres" pour rester dans la tonalité.
Quand la réalité est la plus forte. Pas souriant ton texte, Ba.

Bien aimé, surtout les derniers vers

Bonsoir Ba,

c'était juste pour te dire que je lis presque tout ce que tu écris, que je trouve souvent ça très joli, mais que c'est pas toujours accessible et facile à commenter pour moi...

Tu et moi avant

Un texte assez touchant, surtout la fin. J'ai apprécié le détour.

touchant ...touché ...

Woaw Ba... c'est tout simplement magnifique. Que de grandeur dans ce texte, dans ta façon de narrer cette sombre pièce qui se joue... je ne sais que te dire d'autre, si ce n'est que j'admire cette sobriété et l'élégance de ta plume sous ces lignes (pas que sous ces lignes d'ailleurs).

Juste une question: on dit dés lors ou dès lors ?