L'ordinaire de la démesure

Amarrés au cri du corps
Entre fracas et silence
Mouillure du sexe
Rupture du Verbe

Au sortir du ravissement
Désordre
Hiatus
Oscillations des membres
Ahanements

Corps rompus
Oeil tranché à l’arête ivre du temps
La mort s’éloigne

Ma foi, en un mot plutôt qu'en cent le sexe antidote, ou comment essayer de bluffer l'humain en nous, comment repousser l'inévitable limite, ça me plaît plutôt beaucoup. Pas d'emblée mais à la seconde lecture, j'ai aimé cette écriture lapidaire, le rythme haletant, et plus encore le titre vraiment très habile et parfaitement juste.

La mort s’éloigne
Ce poème est carrément un trip philosophique.

Ah oui ! J'applaudis. Démesurons l'ordinaire !
Une belle entrée en matière et bienvenue sur Vos Ecrits

La première strophe ne me convainc pas trop, je ne sais pas vraiment pourquoi... peut-être le rythme trop régulier.
Les deux autres, si. Belle évocation !

Ravie de vous lire sur Vos Écrits, bienvenue !

Court, percutant, évocateur .Oui, j'aime.

Je serais bien allée visiter votre site web ... mais il est inaccessible pour l'instant, dommage !

Bonsoir et bienvenue sur VE Gaby,

j'aime également votre poème court, percutant et évocateur (pour reprendre ma voisine du dessus), mais je trouve la répétition de corps peut-être superflue... Je suis étonné que personne ne vous ait encore parlé de la ligature du E dans l'O dans le mot Œil...

Sinon, ça n'a rien à voir, mais ce ne serait pas votre sœur qui fait des tartes avec son postérieur sur cette photo ?

Andréa Ferréol dans "La grande bouffe" :-))))

elle ne fait pas que des tartes ... (et désolée Gaby de polluer ton fil)

Un poème très "haché", ce qui m'empêche d'en apprécier la teneur profonde.
Il est même "hachuré" . C'est dommage, je suis aux aguets d'un érotisme fin comme celui que je devine ici.

J'aime beaucoup ce texte ! Je trouve la seconde strophe moins forte que le reste mais tout de même de belle qualité. Sans doute est-ce dû à son côté plus saccadé et à cette répétition dans le sens, à voir.
Sinon, rien à redire, je trouve tout ceci percutant.

Coup d'œil avant le dernier coup de rien. Le thème du " sexe " n'étant pas du tout ma tresse de thé, je passe tout en saluant le travail.