Rond d'été

été j’étais
que
septembre
octobre
novembre
défolient
et
l’hiver va
bras nus noirs
puis
avril jeune pousse
mai
juin
et je suis,
été

Très minimaliste, ce poème.
La ronde des saisons réduite à sa plus simple expression.

J'aime l'image des "bras nus noirs" pour l'hiver et le jeu de mots "avril jeune pousse ... mai", selon qu'on en fait un enjambement ou non.
Au-delà de ça, ce minimalisme me surprend, peut-être malheureusement dans le mauvais sens.

Une prochaine fois, sans doute!

Je ne suis pas trop convaincue, à vrai dire, je prends ce texte comme un simplement raclement de gorge avant l'aria !

Hi ! Hi !

Va falloir que la jeune pousse forcisse un peu Pili, parce que là je le trouve bien maigrichon le poème.

J'aime bien :
l’hiver va
bras nus noirs

Je suis été. Pourquoi l'emploi de l'auxiliaire être aulieu d'avoir ? Pouvez-vous l'analyser ?
Amicalement
Claire d'Orée

Oui, Claire. C'est l'été qui parle.
Plusieurs interprétations sont possibles:
- Je suis (du verbe suivre), été
- je suis été (affirmation)
Ou toute autre interprétation qui viendrait au lecteur. C'est lepropre de la poésie, non ?

C'est trop compliqué pour moi !
je passe et j'attends la prochaine.

P.S : Pili j'adore ton avatar !

Donc y'en a qui on le droit de répondre ?
Pili j'aime bien ton texte.

J'aime bien tes divagations à deux balles. J'attends toujours ton roman qui parle des hommes et des enfants. Il est très beau, même au brouillon.

été j’étais
Moi, déjà rien que ça, je suis tout sourire

et je suis
été
et là aussi

parce que parfois, c'est bon de ne pas trop en dire