La photo de mariage
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Plotine
Celeron02
Yellow_Submarine
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La photo de mariage
La Photo de mariage
Il reposa violemment le cadre sur la bibliothèque. Vingt-sept ans qu’ils se connaissaient, dix-sept ans de mariage. Enfin, si on peut encore appeler cela un mariage. Une cohabitation est le terme qu’il convient d’employer en ce qui les concerne. Ils étaient jeunes alors. Elle était rose et fraîche, ses boucles blondes s’écroulaient en un chignon savamment négligé. Une pâte de fruit douce et sucrée. Elle baissait les yeux, rougissante, faussement sage, vers son bouquet de jeune épousée. Il se jaugea d’un œil plus critique. Pataud, engoncé dans un costume qu’il n’avait pas l’habitude de porter, ne sachant où poser ses grandes mains de travailleur, le regard fixé droit sur l’objectif.
« Jamais je n’épouserai un fermier ! » Elle aurait dû s’en tenir à cette affirmation péremptoire, elle la plus cultivée, la plus instruite, la plus intelligente de la famille. Qu’espérait-elle ? Que croyait-elle alors ? Qu’il savait qu’une jeune mariée demandait bien plus de soins et d’attentions que ses bêtes ? Il était loin de s’en douter. Chez lui, avant tout, il faut pouvoir assurer le quotidien, pourvoir l’essentiel. Pourtant, il en était fou, de sa frêle épouse. Qu’une fille comme elle ait pu porter son choix sur un gars comme lui, cela tenait presque du miracle.
Il a 43 ans. C’est un homme fait, comme on dit, il a réussi sa vie. Mais quelle vie au juste? Sa vie professionnelle certainement. On ne peut pas en dire autant de sa vie sentimentale : un désert affectif. Il se croisent tous les jours, se frôlent parfois, tels deux navires sur un océan de politesse froide et glacée. Mais ils ne se touchent plus et il dort seul. Le sexe ? La belle affaire ! Cela fait longtemps qu’il a oublié la sensation d’une peau contre la sienne, il est abonné aux plaisirs solitaires. Au moins, il n’est jamais déçu.
« Jamais je n’épouserai un fermier ! » Mais qu’aurait-il pu faire d’autre ? En raison de la ferme familiale, son destin était tout tracé…Comment, après ce mariage idyllique, en sont-ils arrivés là ? Que leur a-t-il manqué ? Une fois de plus, il remonte le cours de sa vie. Il a travaillé dur, construit pierre après pierre la maison qui abriterait leurs enfants. Evidemment au début, comme tous les jeunes couples, ils ont tiré le diable par la queue. Mais il a redoublé d’efforts, donné de son sang et de sa sueur pour assurer leur avenir. Aujourd’hui il est jalousé par ses pairs, car il affiche une réussite éclatante, insolente. Plus de terres, plus de bêtes, et tout cela pour quoi, pour qui ?
Il ne comprend pas. Il y a dix-sept ans ils s’aimaient encore. Qu’avait-elle comme rêves qu’il n’ait pas essayé de réaliser, comme espoirs qu’il a déçus ? Il se souvient de la naissance de leur premier enfant, un éblouissement. Sa fille, son aînée tant chérie. Une deuxième ensuite. Et la puînée, enfin, petit oisillon si fragile qui a voulu connaître le monde un peu trop tôt. Mais tout cela n’a pas suffi à combler son vide à elle. Bien au contraire, l’abîme de l’insatisfaction s’est creusé, l’incompréhension s’est installée et les reproches ont suivi.
Il s’observe dans le miroir, sans indulgence mais sans fausse modestie non plus. Le travail de la terre et les entraînements hebdomadaires de football l’ont gardé svelte. A peine, les abus de chocolat marquent-ils sa taille alors qu’une sédentarité excessive a depuis bien longtemps détendu les abdominaux de bon nombre d’hommes de sa génération. Une stature de joueur de rugby. Une armée de cheveux blancs et quelques rides prononcées mais les marques de l’âge sont compensées par un sourire de gamin jamais pris en faute et un regard rieur. En deux mots, le constat pourrait être plus sévère. Et elle ? Quelques kilos superflus, vestiges d’une dernière grossesse difficile mais il trouve qu’ils lui vont bien. Au contraire de cet air fermé qu’elle arbore de plus en plus souvent ces derniers temps et qui rend vaine toute tentative de réconciliation.
Il ne parle pas, il n’a jamais su. Les mots d’amour lui sont étrangers. Tout comme les marques d’affection et de tendresse. Etait-ce cela qu’elle attendait de lui ? Il a essayé pourtant. Le soir, allongé à ses côtés, il la prenait dans ses bras. Elle le repoussait, l’accusait d’être trop pressant, de bâcler les préliminaires, de ne se préoccuper que de son corps. « Et son âme, hein ? Qui se souciait de son âme ? Qui tenait compte de ses sentiments ? » Il était décontenancé. Il l’aimait, bien sûr qu’il l’aimait. Et son corps chaud, enfoui contre le sien, il en avait envie. Lui donner du plaisir, c’était lui prouver son amour. La frustration les a séparés davantage.
Il résolut de sacrifier un peu de son temps pour qu’elle puisse exaucer ses ambitions. Il pensait qu’une fois ce désir satisfait, elle retrouverait le chemin de leur foyer. Quelle grossière erreur ! Les succès qu’elle remporta dans ses études renforcèrent l’opinion qu’elle avait d’elle-même. L’indigence et l’inculture de son fermier de mari lui apparurent plus flagrantes. Sa soif de romantisme fut étanchée par les mots d’amour qu’un autre lui murmura. Elle continua donc à lui tourner le dos pour finalement décider de quitter la couche conjugale et de faire chambre à part.
Et lui ? Lui, il continue d’attendre, chien fidèle, qu’elle revienne. Non pas qu’elle ait réellement quitté la maison, pourquoi le ferait-elle alors qu’il lui assure le gîte et le couvert, qu’elle va et vient sans qu’il lui demande le moindre compte ? Il continue de faire ce qu’il sait faire le mieux : il gère le quotidien, use son dos aux travaux de la ferme, subit les récriminations coutumières sur son absence d’implication dans la vie familiale. La vie d’un homme ordinaire. Il ne sait toujours pas parler d’amour. De toute manière, au creux de quelle oreille pourrait-il souffler ses mots tendres ? Il referme la porte derrière lui, non sans jeter un dernier regard sur leur photo de mariage qui trône sur la bibliothèque. La traite n’attend pas.
Il reposa violemment le cadre sur la bibliothèque. Vingt-sept ans qu’ils se connaissaient, dix-sept ans de mariage. Enfin, si on peut encore appeler cela un mariage. Une cohabitation est le terme qu’il convient d’employer en ce qui les concerne. Ils étaient jeunes alors. Elle était rose et fraîche, ses boucles blondes s’écroulaient en un chignon savamment négligé. Une pâte de fruit douce et sucrée. Elle baissait les yeux, rougissante, faussement sage, vers son bouquet de jeune épousée. Il se jaugea d’un œil plus critique. Pataud, engoncé dans un costume qu’il n’avait pas l’habitude de porter, ne sachant où poser ses grandes mains de travailleur, le regard fixé droit sur l’objectif.
« Jamais je n’épouserai un fermier ! » Elle aurait dû s’en tenir à cette affirmation péremptoire, elle la plus cultivée, la plus instruite, la plus intelligente de la famille. Qu’espérait-elle ? Que croyait-elle alors ? Qu’il savait qu’une jeune mariée demandait bien plus de soins et d’attentions que ses bêtes ? Il était loin de s’en douter. Chez lui, avant tout, il faut pouvoir assurer le quotidien, pourvoir l’essentiel. Pourtant, il en était fou, de sa frêle épouse. Qu’une fille comme elle ait pu porter son choix sur un gars comme lui, cela tenait presque du miracle.
Il a 43 ans. C’est un homme fait, comme on dit, il a réussi sa vie. Mais quelle vie au juste? Sa vie professionnelle certainement. On ne peut pas en dire autant de sa vie sentimentale : un désert affectif. Il se croisent tous les jours, se frôlent parfois, tels deux navires sur un océan de politesse froide et glacée. Mais ils ne se touchent plus et il dort seul. Le sexe ? La belle affaire ! Cela fait longtemps qu’il a oublié la sensation d’une peau contre la sienne, il est abonné aux plaisirs solitaires. Au moins, il n’est jamais déçu.
« Jamais je n’épouserai un fermier ! » Mais qu’aurait-il pu faire d’autre ? En raison de la ferme familiale, son destin était tout tracé…Comment, après ce mariage idyllique, en sont-ils arrivés là ? Que leur a-t-il manqué ? Une fois de plus, il remonte le cours de sa vie. Il a travaillé dur, construit pierre après pierre la maison qui abriterait leurs enfants. Evidemment au début, comme tous les jeunes couples, ils ont tiré le diable par la queue. Mais il a redoublé d’efforts, donné de son sang et de sa sueur pour assurer leur avenir. Aujourd’hui il est jalousé par ses pairs, car il affiche une réussite éclatante, insolente. Plus de terres, plus de bêtes, et tout cela pour quoi, pour qui ?
Il ne comprend pas. Il y a dix-sept ans ils s’aimaient encore. Qu’avait-elle comme rêves qu’il n’ait pas essayé de réaliser, comme espoirs qu’il a déçus ? Il se souvient de la naissance de leur premier enfant, un éblouissement. Sa fille, son aînée tant chérie. Une deuxième ensuite. Et la puînée, enfin, petit oisillon si fragile qui a voulu connaître le monde un peu trop tôt. Mais tout cela n’a pas suffi à combler son vide à elle. Bien au contraire, l’abîme de l’insatisfaction s’est creusé, l’incompréhension s’est installée et les reproches ont suivi.
Il s’observe dans le miroir, sans indulgence mais sans fausse modestie non plus. Le travail de la terre et les entraînements hebdomadaires de football l’ont gardé svelte. A peine, les abus de chocolat marquent-ils sa taille alors qu’une sédentarité excessive a depuis bien longtemps détendu les abdominaux de bon nombre d’hommes de sa génération. Une stature de joueur de rugby. Une armée de cheveux blancs et quelques rides prononcées mais les marques de l’âge sont compensées par un sourire de gamin jamais pris en faute et un regard rieur. En deux mots, le constat pourrait être plus sévère. Et elle ? Quelques kilos superflus, vestiges d’une dernière grossesse difficile mais il trouve qu’ils lui vont bien. Au contraire de cet air fermé qu’elle arbore de plus en plus souvent ces derniers temps et qui rend vaine toute tentative de réconciliation.
Il ne parle pas, il n’a jamais su. Les mots d’amour lui sont étrangers. Tout comme les marques d’affection et de tendresse. Etait-ce cela qu’elle attendait de lui ? Il a essayé pourtant. Le soir, allongé à ses côtés, il la prenait dans ses bras. Elle le repoussait, l’accusait d’être trop pressant, de bâcler les préliminaires, de ne se préoccuper que de son corps. « Et son âme, hein ? Qui se souciait de son âme ? Qui tenait compte de ses sentiments ? » Il était décontenancé. Il l’aimait, bien sûr qu’il l’aimait. Et son corps chaud, enfoui contre le sien, il en avait envie. Lui donner du plaisir, c’était lui prouver son amour. La frustration les a séparés davantage.
Il résolut de sacrifier un peu de son temps pour qu’elle puisse exaucer ses ambitions. Il pensait qu’une fois ce désir satisfait, elle retrouverait le chemin de leur foyer. Quelle grossière erreur ! Les succès qu’elle remporta dans ses études renforcèrent l’opinion qu’elle avait d’elle-même. L’indigence et l’inculture de son fermier de mari lui apparurent plus flagrantes. Sa soif de romantisme fut étanchée par les mots d’amour qu’un autre lui murmura. Elle continua donc à lui tourner le dos pour finalement décider de quitter la couche conjugale et de faire chambre à part.
Et lui ? Lui, il continue d’attendre, chien fidèle, qu’elle revienne. Non pas qu’elle ait réellement quitté la maison, pourquoi le ferait-elle alors qu’il lui assure le gîte et le couvert, qu’elle va et vient sans qu’il lui demande le moindre compte ? Il continue de faire ce qu’il sait faire le mieux : il gère le quotidien, use son dos aux travaux de la ferme, subit les récriminations coutumières sur son absence d’implication dans la vie familiale. La vie d’un homme ordinaire. Il ne sait toujours pas parler d’amour. De toute manière, au creux de quelle oreille pourrait-il souffler ses mots tendres ? Il referme la porte derrière lui, non sans jeter un dernier regard sur leur photo de mariage qui trône sur la bibliothèque. La traite n’attend pas.
Yellow_Submarine- Nombre de messages : 278
Age : 53
Localisation : Fougères
Date d'inscription : 08/01/2010
Re: La photo de mariage
Une histoire qui pourrait être émouvante malgré sa banalité (et qui d'ailleurs sur la fin touche son but, je trouve), mais qui peine à aboutir, je ne sais trop pourquoi. Peut-être à cause de la neutralité de l'écriture, qui pourtant pourrait renforcer l'émotion, mais je crois que ce qui m'a vraiment gênée c'est le côté archétypal des personnages, le bon gars lourdaud, la princesse déchue et déçue. Rien d'inattendu, rien qui rende les protagonistes vivants... Pour moi, la tentative échoue, désolée.
Une remarque :
« A peine, (je ne vois pas l’utilité de cette virgule) les abus de chocolat marquent-ils sa taille »
Une remarque :
« A peine, (je ne vois pas l’utilité de cette virgule) les abus de chocolat marquent-ils sa taille »
Invité- Invité
Bien construit et formateur !
Très beau texte, qui dit très bien les difficultés insoupçonnables, au cours des premiers émois, mais évidentes dès qu'on a un peu vécu, qui peuvent exister dans la vie de couple : l'homme et la femme deviennent étrangers l'un à l'autre, par faute de dialogue, et pas même par volonté de faire le bien.
A un moment donné, on ne coïncide plus ; et c'est d'autant plus terrible, lorsque les intérêts mêlés empêchent toute volonté de séparation ; la chambre à part. Je connais très bien un couple qui vit cette situation ; et j'ai des amis qui ont divorcé... en ce sens, le divorce est douloureux, mais c'est sans doute la meilleure solution - reste à savoir si c'est, matériellement, possible [socque, elles sont bien mes virgules, là ? ^^] - mais le problème reste essentiellement mental. Comment s'avouer, à soi, à l'autre, que ça ne marche plus et qu'il faut se séparer ?
Parfois on n'en a simplement pas le courage. Alors que cela n'est qu'une étape difficile, un moment douloureux qui permet de renaître, de construire une nouvelle histoire.
A un moment donné, on ne coïncide plus ; et c'est d'autant plus terrible, lorsque les intérêts mêlés empêchent toute volonté de séparation ; la chambre à part. Je connais très bien un couple qui vit cette situation ; et j'ai des amis qui ont divorcé... en ce sens, le divorce est douloureux, mais c'est sans doute la meilleure solution - reste à savoir si c'est, matériellement, possible [socque, elles sont bien mes virgules, là ? ^^] - mais le problème reste essentiellement mental. Comment s'avouer, à soi, à l'autre, que ça ne marche plus et qu'il faut se séparer ?
Parfois on n'en a simplement pas le courage. Alors que cela n'est qu'une étape difficile, un moment douloureux qui permet de renaître, de construire une nouvelle histoire.
Celeron02- Nombre de messages : 713
Age : 52
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 19/12/2009
erratum
OOPS : lire, "pas même par manque de volonté de faire le bien"
Un film instructif sur ce problème : Les noces rebelles, de Sam Mendès, avec Leonardo Di Caprio, et Kate Winslet (mais rien à voir avec Titanic de Cameron...).
Un film instructif sur ce problème : Les noces rebelles, de Sam Mendès, avec Leonardo Di Caprio, et Kate Winslet (mais rien à voir avec Titanic de Cameron...).
Celeron02- Nombre de messages : 713
Age : 52
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 19/12/2009
Re: La photo de mariage
J'ai toujours beaucoup de mal avec ce genre de texte, en forme de bilan d'une vie, je me hérisse dès lors que le quotidien fait l'objet de trop d'attention. C'est bien écrit, bien formulé, dirais-je, mais ça me laisse quasi indifférente, ne serait-ce cette vague pointe d'agacement presque salutaire suscitée par le sujet.
Invité- Invité
Re: La photo de mariage
Oui, Flaubert a fait mieux mais c'est émouvant quand même.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: La photo de mariage
L'écriture est d'une grande neutralité, et d'une grande simplicité, ce qui convient bien au personnage je trouve, sans doute volontairement mais je trouve que cela lui donne une consistance. Cependant du coup, peut-être par manque de sensibilité, peu d'émotion pour moi, mais pourtant, surtout vers la fin, la tristesse de l'incapacité à se retrouver... Donc pour moi ça pourrait être mieux, mais... j'aime tout de même.
Isadora- Nombre de messages : 16
Age : 34
Date d'inscription : 12/09/2009
Re: La photo de mariage
527eme texte sur le bilan désabusé d'une vie que je lis sur internet. A croire que c'est la mode en ce moment, ou que tout le monde déprime. La crise j'imagine. Pas franchement moins bien ni franchement meilleur que les autres.
Que dire ? A toi et/ou à ton personnage. Il faut passer à autre chose.
Sinon, pour moi le principal problème est que le texte reste très en surface. Non documenté alors qu'il se prétend réaliste.
Que dire ? A toi et/ou à ton personnage. Il faut passer à autre chose.
Sinon, pour moi le principal problème est que le texte reste très en surface. Non documenté alors qu'il se prétend réaliste.
Re: La photo de mariage
Sujet banal traité d'une façon banale à mon sens...Rédigé comme un compte-rendu impersonnel....Rien ne retient particulièrement l'attention, ne frappe, n'étonne, n'amuse , n'interpelle !
Alors en fait peut-être réussi dans le sens où l'on ressent parfaitement l'ennui de ces mariages interminables et sinistres où personne n'est là pour l'autre !
Mais en tant que lecteur/ lectrice , j'aime bien être séduite même quand on me raconte un mariage raté !
Désolée pour cette fois ci !
A bientôt de vous relire !
Alors en fait peut-être réussi dans le sens où l'on ressent parfaitement l'ennui de ces mariages interminables et sinistres où personne n'est là pour l'autre !
Mais en tant que lecteur/ lectrice , j'aime bien être séduite même quand on me raconte un mariage raté !
Désolée pour cette fois ci !
A bientôt de vous relire !
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: La photo de mariage
Est-ce ainsi que les hommes vivent? Parce que, quand même, s'il la culbutait sur le Pianola...
Que n'en tira-t-il des conclusions, qui eussent pu égayer cette vallée de larmes d'un soupçon de coquinerie, de surcroît birthfree...
J'ai attendu un petit quelque chose tout au long du texte, l'éclair mordoré du faisan qui file dans le hallier, le feu aux poudres, la décollation de madame Teste, que sais-je...Non que cette relation tristounette n'ait pas son efficace, dans ce compte-rendu de comptable, simplement, je m'y ennuie.
Elle continua donc à lui tourner le dos
Que n'en tira-t-il des conclusions, qui eussent pu égayer cette vallée de larmes d'un soupçon de coquinerie, de surcroît birthfree...
J'ai attendu un petit quelque chose tout au long du texte, l'éclair mordoré du faisan qui file dans le hallier, le feu aux poudres, la décollation de madame Teste, que sais-je...Non que cette relation tristounette n'ait pas son efficace, dans ce compte-rendu de comptable, simplement, je m'y ennuie.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
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