Un trésor
+3
mentor
Reginelle
Yellow_Submarine
7 participants
Page 1 sur 1
Un trésor
Pour rester dans le thème ;-)
Un trésor
Elle compte, elle compte sans fin ni relâche. Avec acharnement, avec obstination. Qui a la curiosité de coller son oreille contre la porte peut entendre une voix plus toute jeune psalmodier une litanie insensée de chiffres qui tombent et rebondissent sur le sol avec un bruit sourd. Si vous poussez cette porte, vous l’apercevez, minuscule, assise au beau milieu de son lit, vêtue d’une robe de nuit en flanelle parsemée de fleurs roses parce que, même à son âge, elle se doit de rester élégante. Une liseuse tricotée au point mousse d’une couleur vert d’eau encadre ses épaules. Elle est vieille et elle a toujours froid. Les boucles blanches sur son crâne clairsemé font penser à ces anciennes décorations de Noël appelées « cheveux d’ange » et ses yeux jadis bleus clairs, voilés par la cataracte, ont désormais la couleur opaline de la porcelaine.
Mais ce sont ses mains qui attirent l’attention, ces mains qu’elle promène sur le couvre-lit, petites pommes de reinette toutes fripées, agitées de tremblements infimes. Ces mains qui, livrées à elles-mêmes, dessinent dans les airs des tourbillons qu’elle ne peut plus arrêter.
Elle compte en retenant sa respiration. Si elle respire, elle perdra le fil, égarée dans l’obscurité d’une mer de chiffres. Alors, elle compte jusqu’à ce que, hors d’haleine, elle soit obligée de reprendre son souffle et de tout recommencer depuis le début. Elle a oublié, sa mémoire lui fait défaut une fois de plus. Elle s’accroche au fil si ténu des chiffres qu’il peut se rompre à tout instant.
Elle compte. Pour ne pas perdre, pour ne pas manquer. Elle à qui tout a tellement manqué justement. La sécurité d’abord. À peine adolescente, jetée sur les routes avec ses parents. Les journées de marche harassante traînant tous leurs maigres biens dans de pauvres valises, les caves et les abris de fortune dans lesquelles ils devaient se rendre avec précipitation, l’angoisse persistante des mauvaises rencontres, la confusion du temps qui passe, monotone rythmé par les alertes, leur retour dans une ville dévastée et méconnaissable, une vie à reconstruire, des blessures à panser, des terreurs à effacer.
C’est à cette époque qu’elle rencontre Augustin et avec lui l’espoir de la stabilité et la perspective d’une famille. Il la considérait avec une déférence polie et la traitait avec galanterie. Il était immense, une force de la nature, son front tutoyait les nuages et entre ses mains, larges comme des battoirs, elle ne pesait pas plus lourd qu’une poupée de chiffons. Enfin apaisée, elle dévorait son mari du regard et il le lui rendait bien, la couvait avec une tendresse sans pareille. Jusqu’au jour où elle donna naissance à une petite fille. Elle comprit dans un éclair de fulgurante lucidité qu’elle l’avait définitivement perdu au profit de cette petite chose vagissante qu’il contemplait avec dévotion. Les années passèrent sans que jamais se démente la passion dévorante qu’il vouait à la petite. Elle revoit les longs doigts de son époux entourer avec délicatesse la menotte de sa fille, il l’entraînait dans son sillage et elle le suivait, docile et émerveillée. Elle revoit leurs fronts se rejoindre par-dessus les pages d’un livre, elle entend leurs rires complices. Elle n’est jamais parvenue à comprendre le lien indéfectible qui unit Augustin et sa fille, leur profond attachement dont elle est farouchement exclue. Elle en conçoit vis-à-vis de sa fille une jalousie féroce et se surprend parfois à la haïr avec tant de violence qu’elle en est effrayée. C’est un sentiment qu’elle ne peut avouer à personne, surtout pas à Augustin, et elle en éprouve une honte cuisante, elle, la mère indigne, anormale, une abomination. Jamais elle ne voulut d’autre enfant.
Ils lui parlent bien sûr, mais avec une indifférence polie et un léger agacement, comme à une demeurée, comme si elle était une enfant capricieuse dont ils supportent tant bien que mal la présence. Sa fille est adulte aujourd’hui et elle nourrit sa mère à la becquée puisque ses mains tremblantes n’ont plus la force de tenir une cuillère. Augustin l’a bordée dans son lit comme d’habitude. Mais elle n’est pas dupe, elle distingue leurs chuchotements de l’autre côté de la porte, dans la cuisine. Elle sait ce qu’ils manigancent.
Compter, c’est tout ce qu’il lui reste. Cela au moins, ils ne pourront pas lui prendre. Elle est parvenue à dissimuler, ils ignorent qu’elle passe ses nuits à compter, c’est son secret et sa duplicité la fait sourire. Un, deux, trois. Elle doit recommencer à compter, savoir précisément combien elle possède, jouir en cachette de son précieux trésor. Quatre, cinq, six. Ses mains secouées de spasmes tentent de rassembler les billets qui jonchent son matelas ; ces papiers froissés, usés, déchirés à force d’avoir été comptés et recomptés. Elle les entend dans la cuisine, elle a éteint la lumière pour ne pas qu’ils se doutent de ce qu’elle trame. Il ne faudrait pas qu’ils soupçonnent qu’elle est réveillée. Sept, huit, neuf. Elle retient son souffle, ne pas perdre le fil. Les petites coupures viennent grossir le tas dans la boîte à chaussures. Derrière elle, la flamme de la bougie commence déjà à lécher les draps.
Un trésor
Elle compte, elle compte sans fin ni relâche. Avec acharnement, avec obstination. Qui a la curiosité de coller son oreille contre la porte peut entendre une voix plus toute jeune psalmodier une litanie insensée de chiffres qui tombent et rebondissent sur le sol avec un bruit sourd. Si vous poussez cette porte, vous l’apercevez, minuscule, assise au beau milieu de son lit, vêtue d’une robe de nuit en flanelle parsemée de fleurs roses parce que, même à son âge, elle se doit de rester élégante. Une liseuse tricotée au point mousse d’une couleur vert d’eau encadre ses épaules. Elle est vieille et elle a toujours froid. Les boucles blanches sur son crâne clairsemé font penser à ces anciennes décorations de Noël appelées « cheveux d’ange » et ses yeux jadis bleus clairs, voilés par la cataracte, ont désormais la couleur opaline de la porcelaine.
Mais ce sont ses mains qui attirent l’attention, ces mains qu’elle promène sur le couvre-lit, petites pommes de reinette toutes fripées, agitées de tremblements infimes. Ces mains qui, livrées à elles-mêmes, dessinent dans les airs des tourbillons qu’elle ne peut plus arrêter.
Elle compte en retenant sa respiration. Si elle respire, elle perdra le fil, égarée dans l’obscurité d’une mer de chiffres. Alors, elle compte jusqu’à ce que, hors d’haleine, elle soit obligée de reprendre son souffle et de tout recommencer depuis le début. Elle a oublié, sa mémoire lui fait défaut une fois de plus. Elle s’accroche au fil si ténu des chiffres qu’il peut se rompre à tout instant.
Elle compte. Pour ne pas perdre, pour ne pas manquer. Elle à qui tout a tellement manqué justement. La sécurité d’abord. À peine adolescente, jetée sur les routes avec ses parents. Les journées de marche harassante traînant tous leurs maigres biens dans de pauvres valises, les caves et les abris de fortune dans lesquelles ils devaient se rendre avec précipitation, l’angoisse persistante des mauvaises rencontres, la confusion du temps qui passe, monotone rythmé par les alertes, leur retour dans une ville dévastée et méconnaissable, une vie à reconstruire, des blessures à panser, des terreurs à effacer.
C’est à cette époque qu’elle rencontre Augustin et avec lui l’espoir de la stabilité et la perspective d’une famille. Il la considérait avec une déférence polie et la traitait avec galanterie. Il était immense, une force de la nature, son front tutoyait les nuages et entre ses mains, larges comme des battoirs, elle ne pesait pas plus lourd qu’une poupée de chiffons. Enfin apaisée, elle dévorait son mari du regard et il le lui rendait bien, la couvait avec une tendresse sans pareille. Jusqu’au jour où elle donna naissance à une petite fille. Elle comprit dans un éclair de fulgurante lucidité qu’elle l’avait définitivement perdu au profit de cette petite chose vagissante qu’il contemplait avec dévotion. Les années passèrent sans que jamais se démente la passion dévorante qu’il vouait à la petite. Elle revoit les longs doigts de son époux entourer avec délicatesse la menotte de sa fille, il l’entraînait dans son sillage et elle le suivait, docile et émerveillée. Elle revoit leurs fronts se rejoindre par-dessus les pages d’un livre, elle entend leurs rires complices. Elle n’est jamais parvenue à comprendre le lien indéfectible qui unit Augustin et sa fille, leur profond attachement dont elle est farouchement exclue. Elle en conçoit vis-à-vis de sa fille une jalousie féroce et se surprend parfois à la haïr avec tant de violence qu’elle en est effrayée. C’est un sentiment qu’elle ne peut avouer à personne, surtout pas à Augustin, et elle en éprouve une honte cuisante, elle, la mère indigne, anormale, une abomination. Jamais elle ne voulut d’autre enfant.
Ils lui parlent bien sûr, mais avec une indifférence polie et un léger agacement, comme à une demeurée, comme si elle était une enfant capricieuse dont ils supportent tant bien que mal la présence. Sa fille est adulte aujourd’hui et elle nourrit sa mère à la becquée puisque ses mains tremblantes n’ont plus la force de tenir une cuillère. Augustin l’a bordée dans son lit comme d’habitude. Mais elle n’est pas dupe, elle distingue leurs chuchotements de l’autre côté de la porte, dans la cuisine. Elle sait ce qu’ils manigancent.
Compter, c’est tout ce qu’il lui reste. Cela au moins, ils ne pourront pas lui prendre. Elle est parvenue à dissimuler, ils ignorent qu’elle passe ses nuits à compter, c’est son secret et sa duplicité la fait sourire. Un, deux, trois. Elle doit recommencer à compter, savoir précisément combien elle possède, jouir en cachette de son précieux trésor. Quatre, cinq, six. Ses mains secouées de spasmes tentent de rassembler les billets qui jonchent son matelas ; ces papiers froissés, usés, déchirés à force d’avoir été comptés et recomptés. Elle les entend dans la cuisine, elle a éteint la lumière pour ne pas qu’ils se doutent de ce qu’elle trame. Il ne faudrait pas qu’ils soupçonnent qu’elle est réveillée. Sept, huit, neuf. Elle retient son souffle, ne pas perdre le fil. Les petites coupures viennent grossir le tas dans la boîte à chaussures. Derrière elle, la flamme de la bougie commence déjà à lécher les draps.
Yellow_Submarine- Nombre de messages : 278
Age : 53
Localisation : Fougères
Date d'inscription : 08/01/2010
Re: Un trésor
Encore un beau regard, bien construit. Tels que je les aime. Avec des mots simples reflets de la vie réelle.
J'ai lu deux fois et j'ai aimé.
J'ai lu deux fois et j'ai aimé.
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Un trésor
oh la dernière phrase ! inattendue
très beau texte, une nouvelle fois, touchant, réaliste, et fort bien écrit
très beau texte, une nouvelle fois, touchant, réaliste, et fort bien écrit
Re: Un trésor
Peut-être une légende, mais c'est écrit "très vrai" et très juste aussi.
Pareil que Mentor, pour la dernière phrase. Elle frappe comme il faut !
Pareil que Mentor, pour la dernière phrase. Elle frappe comme il faut !
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
De première classe.
Magnifique texte. Je ne sais pas s'il se réfère à l'exode de juin 40 mais quoi qu'il en soit, tout est très bien vu, décrit avec économie, sur un rythme relativement rapide mais sans précipitation. C'est un portrait brossé à grands traits, un croquis pris sur le vif, avec à la fois foule de détails et une vue d'ensemble pertinente. Le tout sans oublier l'émotion.
Vraiment du travail de première classe. Chapeau.
Ubik.
Vraiment du travail de première classe. Chapeau.
Ubik.
Re: Un trésor
Je pense que tu aurais pu t'attarder davantage sur le sentiment d'exclusion de cette femme, j'ai eu l'impression de devoir compléter ton texte de mon imagination pour réellement cerner son état d'esprit. Ajouter une scène plus précise dans le registre des fronts qui se rejoignent au-dessus d'un livre, peut-être.
Pour ce qui est de la dernière phrase, je ne sais pas. D'un côté, elle porte ce coup au lecteur, ce coup qui fait dire que "c'est une bonne chute". De l'autre, elle me semble trop là pour ça, trop faite pour frapper. C'est mon ressenti, en tout cas.
Malgré ces petites critiques, je dois dire que j'ai aimé te lire, que j'ai été pris dans la progression de ton texte. Je trouve ton idée originale et ton approche frappante, sur les symboles qu'elle véhicule comme sur la manière dont tu nous emmènes.
=)
Pour ce qui est de la dernière phrase, je ne sais pas. D'un côté, elle porte ce coup au lecteur, ce coup qui fait dire que "c'est une bonne chute". De l'autre, elle me semble trop là pour ça, trop faite pour frapper. C'est mon ressenti, en tout cas.
Malgré ces petites critiques, je dois dire que j'ai aimé te lire, que j'ai été pris dans la progression de ton texte. Je trouve ton idée originale et ton approche frappante, sur les symboles qu'elle véhicule comme sur la manière dont tu nous emmènes.
=)
Re: Un trésor
Je suis assez d'accord avec Kesh Prex : la fin me donne l'impression d'^étre plaquée trop brutalement par rapport au ton général du texte que par ailleurs, d'une manière générale, je trouve trop esquissé. Je ne perçois pas la nécessité interne qu'a la vieillarde de compter, et cela me gêne. Quelle est, au juste, la source de cette obsession de l'argent, des chiffres ? Le récit de sa vie ne l'indique pas, du coup, pour moi, cela semble gratuit.
Une bonne écriture, efficace à mon avis.
Une bonne écriture, efficace à mon avis.
Invité- Invité
Re: Un trésor
Me suis un peu perdue dans les temps au milieu avec le grand paragraphe ("C'est à cette époque..."), je ne suis pas sûre que le choix de conserver le présent pour les deux dernières phrases soit complètement justifié.
Sinon, eh bien il m'a semblé que tu avais écrit là une histoire dont le lecteur n'a pas tous les ressorts. Que si le narrateur comprend, situe, a des détails, des infos auxquels se raccrocher, ce n'est pas forcément le cas du lecteur. J'ai trouvé qu'on m'imposait des évidences qui n'en étaient pas pour moi, j'ai manqué de repères. Un peu comme si tu en disais trop et pas assez à la fois.
Et comme d'autres je crois, la dernière phrase m'a semblé amenée brutalement ; je n'avais certainement pas pris la bougie en compte, pas pu la prendre en compte, jusqu'à la fin.
Ceci dit, je ne nie pas avoir trouvé la lecture fluide et agréable, bien sûr.
Sinon, eh bien il m'a semblé que tu avais écrit là une histoire dont le lecteur n'a pas tous les ressorts. Que si le narrateur comprend, situe, a des détails, des infos auxquels se raccrocher, ce n'est pas forcément le cas du lecteur. J'ai trouvé qu'on m'imposait des évidences qui n'en étaient pas pour moi, j'ai manqué de repères. Un peu comme si tu en disais trop et pas assez à la fois.
Et comme d'autres je crois, la dernière phrase m'a semblé amenée brutalement ; je n'avais certainement pas pris la bougie en compte, pas pu la prendre en compte, jusqu'à la fin.
Ceci dit, je ne nie pas avoir trouvé la lecture fluide et agréable, bien sûr.
Invité- Invité
Un trésor
Bonjour Yellow_Submarine,
Un très bon texte qui aborde des thèmes très dérangeants : l'amour maternel dans cette actualité de bébés congelés ou étouffés à la naissance ou la relation père-fille très particulière dont les outrances ne sont pas toujours subies ni d'un côté ni de l'autre.
Le texte laisse effectivement la latitude au lecteur d'insérer dans les interstices laissés vides son propre ressenti sur les thèmes abordés.
L'obsession de compter des billets dont on peut se demander s'ils sont bien réels, peut provenir des manques vécus pendant l'enfance ou être simplement la manifestation aléatoire la plus visible d'une maladie cérébrale dégénérative.
La dernière phrase est une fin en elle-même qui peut laisser libre cours à l'imagination du lecteur ou bien un tremplin vers d'autres développements.
Une remarque : ... au fil si ténu des chiffres qui peut se rompre ...
Caresses et Bise à l'Oeil,
Midnightrambler
PS pour Ubikmagic ... et pour tout le monde :
L'EXODE - Un drame oublié
Eric ALARY chez PERRIN
ISBN 9782262026196 Mars 2010 22 €
Une analyse extrèmement fouillée, bien en aval de la vision maintes fois revisitée du piqué des Stukas toutes sirènes hurlantes sur les files de réfugiés croisant des colonnes de soldats d'un autre âge dans un capharnaüm indescriptible.
Un très bon texte qui aborde des thèmes très dérangeants : l'amour maternel dans cette actualité de bébés congelés ou étouffés à la naissance ou la relation père-fille très particulière dont les outrances ne sont pas toujours subies ni d'un côté ni de l'autre.
Le texte laisse effectivement la latitude au lecteur d'insérer dans les interstices laissés vides son propre ressenti sur les thèmes abordés.
L'obsession de compter des billets dont on peut se demander s'ils sont bien réels, peut provenir des manques vécus pendant l'enfance ou être simplement la manifestation aléatoire la plus visible d'une maladie cérébrale dégénérative.
La dernière phrase est une fin en elle-même qui peut laisser libre cours à l'imagination du lecteur ou bien un tremplin vers d'autres développements.
Une remarque : ... au fil si ténu des chiffres qui peut se rompre ...
Caresses et Bise à l'Oeil,
Midnightrambler
PS pour Ubikmagic ... et pour tout le monde :
L'EXODE - Un drame oublié
Eric ALARY chez PERRIN
ISBN 9782262026196 Mars 2010 22 €
Une analyse extrèmement fouillée, bien en aval de la vision maintes fois revisitée du piqué des Stukas toutes sirènes hurlantes sur les files de réfugiés croisant des colonnes de soldats d'un autre âge dans un capharnaüm indescriptible.
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Un trésor
Non : le fil est si ténu qu'il peut se rompre.Une remarque : ... au fil si ténu des chiffres qui peut se rompre ...
Un trésor
A Kash Prex ...
... au fil si ténu des chiffres qu'il peut se rompre ... effectivement !
Heureusement, ce n'était qu'une remarque !
Amicalement,
Midnightrambler
... au fil si ténu des chiffres qu'il peut se rompre ... effectivement !
Heureusement, ce n'était qu'une remarque !
Amicalement,
Midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Un trésor
[. Les boucles blanches sur son crâne clairsemé
Elle compte en retenant sa respiration. Si elle respire, elle perdra le fil, fois de plus. Elle s’accroche au fil si ténu des chiffres qu’il peut se rompre à tout instant.
son front tutoyait les nuages
J'ai beaucoup aimé .Pour moi les repères étaient clairs;
Juste : les cheveux sont clairsemés pas le crâne
Je dirais aussi :au fil si ténu qu'il...
tutoyait les nuages me parait cliché inutile
Elle compte en retenant sa respiration. Si elle respire, elle perdra le fil, fois de plus. Elle s’accroche au fil si ténu des chiffres qu’il peut se rompre à tout instant.
son front tutoyait les nuages
J'ai beaucoup aimé .Pour moi les repères étaient clairs;
Juste : les cheveux sont clairsemés pas le crâne
Je dirais aussi :au fil si ténu qu'il...
tutoyait les nuages me parait cliché inutile
monique- Nombre de messages : 58
Age : 75
Date d'inscription : 25/02/2010
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum