Dans la pierre...
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Dans la pierre...
.
Tous les matins, à la même heure,
je l’aperçois en passant, semblant m’attendre,
ses traits mi Joconde, mi Vermeer
comme des plumes, me caressent …
Tous les matins, à la même heure,
son visage se noie dans les reflets,
du soleil l’illuminant, m’aveuglant,
mais de son halo je l’entends me dire :
« S’il te plait,
vient me chercher,
me voir, me parler,
ne me laisse pas … là.
Dans ses murs gris sales,
ce gravier crissant,
dans les fleurs qui fanent,
dans l’oubli pesant,
sous ces chapes …noires.
S’il te plait, vient me chercher,
me faire danser, rêver,
et dès fois encore … rire …
je ne boirais que de raison,
rentrerais sans encombres,
cette fois ….
Mais s’il te plait,
prends moi la main,
ne la lâche pas, là.. »
C’est pourquoi, dès fois j’ai peur,
pour ne pas qu’enserre mon cœur,
je passe ailleurs …
loin d’elle …
de son nom gravé …
en moi et dans la pierre …
de son image frôlant … le mur du cimetière …
.
Tous les matins, à la même heure,
je l’aperçois en passant, semblant m’attendre,
ses traits mi Joconde, mi Vermeer
comme des plumes, me caressent …
Tous les matins, à la même heure,
son visage se noie dans les reflets,
du soleil l’illuminant, m’aveuglant,
mais de son halo je l’entends me dire :
« S’il te plait,
vient me chercher,
me voir, me parler,
ne me laisse pas … là.
Dans ses murs gris sales,
ce gravier crissant,
dans les fleurs qui fanent,
dans l’oubli pesant,
sous ces chapes …noires.
S’il te plait, vient me chercher,
me faire danser, rêver,
et dès fois encore … rire …
je ne boirais que de raison,
rentrerais sans encombres,
cette fois ….
Mais s’il te plait,
prends moi la main,
ne la lâche pas, là.. »
C’est pourquoi, dès fois j’ai peur,
pour ne pas qu’enserre mon cœur,
je passe ailleurs …
loin d’elle …
de son nom gravé …
en moi et dans la pierre …
de son image frôlant … le mur du cimetière …
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jaon doe- Nombre de messages : 169
Age : 113
Localisation : Pseudonyme de publication commun, à la disposition de tous ceux qui veulent. Pour obtenir son mot de passe, vous pouvez envoyer un mail à Procuste à partir de son profil.
Date d'inscription : 05/02/2010
Re: Dans la pierre...
Drôle de poème dont je ne sais pas trop quoi penser. Un côté à la fois simple, et en même temps une angoisse très palpable proche de la détresse. Là aussi, je vois bien la scène, j'imagine bien le narrateur, ce qu'il attend et redoute. Une ambiance qui aurait pu être presque fantastique si l'ensemble n'avait pas manqué un peu de force. J'ai quand même bien aimé.
Sur la forme :
je ne boirai que de raison,
rentrerai sans encombres, (futur)
C’est pourquoi, des fois j’ai peur,
pour ne pas qu’enserre mon cœur,
erreur de syntaxe, le cœur ne peut pas juste "enserrer", mais "enserrer quelque chose" (ou qqn), ou "être enserré".
Sur la forme :
je ne boirai que de raison,
rentrerai sans encombres, (futur)
C’est pourquoi, des fois j’ai peur,
pour ne pas qu’enserre mon cœur,
erreur de syntaxe, le cœur ne peut pas juste "enserrer", mais "enserrer quelque chose" (ou qqn), ou "être enserré".
Invité- Invité
Re: Dans la pierre...
Pour moi, avec ceci :
"ses traits mi Joconde, mi Vermeer
comme des plumes, me caressent", ça commence très mal ; des traits qui caressent, l'image me paraît incongrue, proche du grotesque.
Ensuite, ça ne s'arrange pas. Je trouve le traitement du sujet banal (déjà que le sujet est rebattu), le ton général du poème geignard et chichiteux (quel intérêt, ces points de suspension partout ?). Vous l'aurez compris : je n'ai pas du tout aimé.
Mes remarques :
"son visage se noie dans les reflets, (pourquoi une virgule ici ?)
du soleil l’illuminant"
"S’il te plaît"
"viens me chercher"
"S’il te plaît, viens me chercher"
"et de{=s fois encore … rire …" : vraiment, je ne vois pas l'utilité des points de suspension ici, qui ne font, selon moi, qu'apporter du chichi à un vers déjà bien pourvu de ce côté-là
"je ne boirais que de raison,
rentrerais sans encombres" : je pense qu'ici le futur "boirai" et "rentrerai" serait bien préférable aux conditionnels du texte ; par ailleurs, il me semble bien que c'est "sans encombre" qu'on écrit ; à vérifier, éventuellement
"Mais s’il te plaît,
prends-moi la main"
"C’est pourquoi, des fois j’ai peur,
pour ne pas qu’enserre mon cœur" : si "cœur" est sujet, que risque-t-il d'enserrer ? Manque le complément du verbe ; si "cœur" est complément d'objet d'"enserre", qu'est-ce qui l'enserre ?
"ses traits mi Joconde, mi Vermeer
comme des plumes, me caressent", ça commence très mal ; des traits qui caressent, l'image me paraît incongrue, proche du grotesque.
Ensuite, ça ne s'arrange pas. Je trouve le traitement du sujet banal (déjà que le sujet est rebattu), le ton général du poème geignard et chichiteux (quel intérêt, ces points de suspension partout ?). Vous l'aurez compris : je n'ai pas du tout aimé.
Mes remarques :
"son visage se noie dans les reflets, (pourquoi une virgule ici ?)
du soleil l’illuminant"
"S’il te plaît"
"viens me chercher"
"S’il te plaît, viens me chercher"
"et de{=s fois encore … rire …" : vraiment, je ne vois pas l'utilité des points de suspension ici, qui ne font, selon moi, qu'apporter du chichi à un vers déjà bien pourvu de ce côté-là
"je ne boirais que de raison,
rentrerais sans encombres" : je pense qu'ici le futur "boirai" et "rentrerai" serait bien préférable aux conditionnels du texte ; par ailleurs, il me semble bien que c'est "sans encombre" qu'on écrit ; à vérifier, éventuellement
"Mais s’il te plaît,
prends-moi la main"
"C’est pourquoi, des fois j’ai peur,
pour ne pas qu’enserre mon cœur" : si "cœur" est sujet, que risque-t-il d'enserrer ? Manque le complément du verbe ; si "cœur" est complément d'objet d'"enserre", qu'est-ce qui l'enserre ?
Invité- Invité
Re: Dans la pierre...
Pardon, je me suis trompée dans l'écriture de mes balises :
"et des fois encore … rire …"
"et des fois encore … rire …"
Invité- Invité
Re: Dans la pierre...
Je suis passée quelque peu à côté, désolée. Pourtant, j'aime ce que l'histoire raconte, cette rencontre, cet appel, ce mystère mais la manière de traiter tout cela me semble déséquilibrée, voire hésitante. Certaines précisions sont superflues, il y aurait moyen de rendre la suggestivité plus forte (et plus efficace). C'est comme si la plume hésitait entre quoi dire, quoi suggérer, quoi montrer, sans réellement prendre position et c'est sans doute ce qui explique ces vacillements.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Dans la pierre...
Ce texte m'a émue, vraiment, un seul passage que je trouve trop direct, explicite, peut-être.
"""
je ne boirais que de raison,
rentrerais sans encombres,
cette fois ….
""
(encore qu'à écrire ces mots, d'autres images affluent et le passage me semble moins gênant)
L'idée au fil de la lecture de dirige vers un HP, pour finir vers une sépulture.
"""
je ne boirais que de raison,
rentrerais sans encombres,
cette fois ….
""
(encore qu'à écrire ces mots, d'autres images affluent et le passage me semble moins gênant)
L'idée au fil de la lecture de dirige vers un HP, pour finir vers une sépulture.
Invité- Invité
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