TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
+8
mentor
Sahkti
boc21fr
Roz-gingembre
Chako Noir
ubikmagic
Aire__Azul
Plotine
12 participants
Page 1 sur 1
TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
C'est mon corps qui n'est pas d'accord. Je me lève, je me rhabille et je lui dis :
- Excuse-moi mais je ne peux pas.
Il reste un instant stupéfait puis :
- Tu plaisantes ?
- Non, mais je ne peux pas expliquer.
- Comment ça ? Tu te fous à poil et tu changes d'avis ! Et tu crois que tu vas t'en aller comme ça ?
- Je ne vais pas m'en aller. JE M'EN VAIS, je réponds en gueulant.
Je n'aime pas faire l'amour dans la nature, je n'y peux rien. Surtout sur une plage. Je ne me sens pas en sécurité. J'entends un : «SALOPE». Il est déçu, mais je m'en fous.
Je me mets à courir et je croise un promeneur, comme quoi j'avais raison. J'ai une grosse faim d'un seul coup.
Je passe à la boulangerie, reviens m'asseoir près de la plage, sur un rocher, et mon corps se calme. Et puis, je me mets à rire. Qu'est-ce qui m'a pris de suivre cet abruti dans les dunes ?
Il était gentil pourtant je me dis en mangeant mon pain au chocolat. Je n'arrêtais pas de le répéter dans ma tête, allongée sur le sable, qu'il était gentil, mais je sentais bien que ça ne suffisait pas, d'autant qu'il n'était pas très beau. J'avais cru que ça irait mais mon corps n'était pas d'accord.
Il fallait que je me fasse une raison. Les gentils naturistes pas très beaux, ce n'était pas mon genre.
- Excuse-moi mais je ne peux pas.
Il reste un instant stupéfait puis :
- Tu plaisantes ?
- Non, mais je ne peux pas expliquer.
- Comment ça ? Tu te fous à poil et tu changes d'avis ! Et tu crois que tu vas t'en aller comme ça ?
- Je ne vais pas m'en aller. JE M'EN VAIS, je réponds en gueulant.
Je n'aime pas faire l'amour dans la nature, je n'y peux rien. Surtout sur une plage. Je ne me sens pas en sécurité. J'entends un : «SALOPE». Il est déçu, mais je m'en fous.
Je me mets à courir et je croise un promeneur, comme quoi j'avais raison. J'ai une grosse faim d'un seul coup.
Je passe à la boulangerie, reviens m'asseoir près de la plage, sur un rocher, et mon corps se calme. Et puis, je me mets à rire. Qu'est-ce qui m'a pris de suivre cet abruti dans les dunes ?
Il était gentil pourtant je me dis en mangeant mon pain au chocolat. Je n'arrêtais pas de le répéter dans ma tête, allongée sur le sable, qu'il était gentil, mais je sentais bien que ça ne suffisait pas, d'autant qu'il n'était pas très beau. J'avais cru que ça irait mais mon corps n'était pas d'accord.
Il fallait que je me fasse une raison. Les gentils naturistes pas très beaux, ce n'était pas mon genre.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
Sympa, léger ! J'aime bien le détail du pain au chocolat. Faire l'amour sur une plage, avec le sable, vraiment j'ai des doutes sur le confort...
Invité- Invité
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
Encore un très chouette texte. Mais avait-il besoin d'être naturiste ? (je veux dire, on peut tout à fait se livrer à de réjouissantes activités sur la plage sans pour autant être naturiste, non ?!).
Invité- Invité
TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
Une lecture agréable et distrayante. On peut cependant noter qu'elle est "textile", puisqu'elle s'est déshabillée.
Aire__Azul- Nombre de messages : 474
Age : 58
Localisation : TOULOUSE
Date d'inscription : 30/03/2010
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
Oui !
Très sympa, distrayant, bien écrit de surcroît. Oui !
Très sympa, distrayant, bien écrit de surcroît. Oui !
Invité- Invité
Du beau et de sa relativité.
Rien à dire sur la forme. Exercice réussi.
Sur le fond, je repère une fois de plus ce thème de la "beauté", cette façon d'étiqueter, d'attribuer une valeur à l'individu en fonction de critères personnels à la narratrice, mais qu'elle pose comme universels. Que faut-il en conclure ? Difficile de faire le tri entre ce que l'auteur pense réellement, et ce qu'il plaque sur ses personnages, qui n'est pas lui du tout. Mais je remarque que ça n'est pas la première fois que ça revient. Enfin... Ceci ne me regarde sans doute pas.
Reste qu'effectivement, se "donner" à une autre personne, demande un minimum d'envie , d'adhésion. En la matière, il ne faut jamais se forcer. On prétend souvent que la femme se "donne", à l'homme qui la "prend". C'est peut-être vrai dans le cadre général, je l'ignore. Mais je sais que personnellement, je ne "prends" rien, et que ce geste me demande, moi aussi, de me "donner". Que je ne le conçois que dans une perspective d'égalité de statut, dans un rapport entre un individu et un autre, dans le respect mutuel et qu'à ce titre-là, la femme ne se donne ni plus ni moins que l'homme, que tout cela ne dépend que d'une seule chose : l'envie de se donner, s'abandonner, d'être sincère, et donc, en définitive, une affaire de perception de soi et de l'autre, et en grande partie, une question de caractère, de perception de la sexualité.
Sur le cadre : j'ai eu l'occasion de faire l'amour dans des endroits peu probables, ça n'ajoutait rien au plaisir, mais ça évitait le déplaisir de s'en priver alors qu'on en avait envie, simplement. Cela dit, la plage c'est vraiment exceptionnel, car la mer renvoie au milieu primitif originel, et si on est dans un coin pas trop construit, on peut penser que le sable, les pins, les buissons de myrte ou de romarin constituent un décor intemporel, que dans l'antiquité lointaine d'autres hommes y sont passés, ont effectué les mêmes gestes, ce qui nous relie à eux, à ces invariants que sont la nature, le corps de l'homme et de la femme, le bruit du vent, du ressac, etc. J'ai toujours été très sensible à cet aspect universel, éternel et c'est vrai que le contact intime se redouble alors de l'impression de ne faire qu'un avec les millions de ceux qui l'ont fait avant, de les rejoindre dans une forme de communication qui nous dépasse, qui nous relie à tout le reste du règne animal. Lorsqu'il y a union véritable, vécue sereinement et pleinement, on se sent relié à l'univers et en paix avec lui. Je voudrais, du reste, le traiter dans une scène de mon prochain roman, scène centrale où Wolfgang découvre cette merveilleuse sensation de la complicité et de la fusion étroite avec une personne qu'on aime. Mais je gage que l'exercice sera, une fois de plus, périlleux.
Mais je déborde du sujet, peut-être.
En tous cas, je trouve intéressant le lien entre cette coupure d'avec le sexuel, et ce comportement alimentaire de substitution. Freud disait que la gourmandise, le chocolat, les bonbons, étaient des sublimations de l'instinct sexuel. Voilà qui sonne juste et intervient à point nommé pour stabiliser la narratrice, qui oublie bien vite et zappe l'incident facilement, grâce à ce processus d'étiquetage dont je parlais, qui lui permet de faire l'économie d'un questionnement sur elle et sa propre "valeur".
Le tout en moins de 1500 signes, ça n'en a que plus de mérite. Encore une fois, il faut voir dans tout cela un "effet de raccourci", sans doute. Le propos eût été plus nuancé si développé d'avantage... peut-être.
Ubik.
Sur le fond, je repère une fois de plus ce thème de la "beauté", cette façon d'étiqueter, d'attribuer une valeur à l'individu en fonction de critères personnels à la narratrice, mais qu'elle pose comme universels. Que faut-il en conclure ? Difficile de faire le tri entre ce que l'auteur pense réellement, et ce qu'il plaque sur ses personnages, qui n'est pas lui du tout. Mais je remarque que ça n'est pas la première fois que ça revient. Enfin... Ceci ne me regarde sans doute pas.
Reste qu'effectivement, se "donner" à une autre personne, demande un minimum d'envie , d'adhésion. En la matière, il ne faut jamais se forcer. On prétend souvent que la femme se "donne", à l'homme qui la "prend". C'est peut-être vrai dans le cadre général, je l'ignore. Mais je sais que personnellement, je ne "prends" rien, et que ce geste me demande, moi aussi, de me "donner". Que je ne le conçois que dans une perspective d'égalité de statut, dans un rapport entre un individu et un autre, dans le respect mutuel et qu'à ce titre-là, la femme ne se donne ni plus ni moins que l'homme, que tout cela ne dépend que d'une seule chose : l'envie de se donner, s'abandonner, d'être sincère, et donc, en définitive, une affaire de perception de soi et de l'autre, et en grande partie, une question de caractère, de perception de la sexualité.
Sur le cadre : j'ai eu l'occasion de faire l'amour dans des endroits peu probables, ça n'ajoutait rien au plaisir, mais ça évitait le déplaisir de s'en priver alors qu'on en avait envie, simplement. Cela dit, la plage c'est vraiment exceptionnel, car la mer renvoie au milieu primitif originel, et si on est dans un coin pas trop construit, on peut penser que le sable, les pins, les buissons de myrte ou de romarin constituent un décor intemporel, que dans l'antiquité lointaine d'autres hommes y sont passés, ont effectué les mêmes gestes, ce qui nous relie à eux, à ces invariants que sont la nature, le corps de l'homme et de la femme, le bruit du vent, du ressac, etc. J'ai toujours été très sensible à cet aspect universel, éternel et c'est vrai que le contact intime se redouble alors de l'impression de ne faire qu'un avec les millions de ceux qui l'ont fait avant, de les rejoindre dans une forme de communication qui nous dépasse, qui nous relie à tout le reste du règne animal. Lorsqu'il y a union véritable, vécue sereinement et pleinement, on se sent relié à l'univers et en paix avec lui. Je voudrais, du reste, le traiter dans une scène de mon prochain roman, scène centrale où Wolfgang découvre cette merveilleuse sensation de la complicité et de la fusion étroite avec une personne qu'on aime. Mais je gage que l'exercice sera, une fois de plus, périlleux.
Mais je déborde du sujet, peut-être.
En tous cas, je trouve intéressant le lien entre cette coupure d'avec le sexuel, et ce comportement alimentaire de substitution. Freud disait que la gourmandise, le chocolat, les bonbons, étaient des sublimations de l'instinct sexuel. Voilà qui sonne juste et intervient à point nommé pour stabiliser la narratrice, qui oublie bien vite et zappe l'incident facilement, grâce à ce processus d'étiquetage dont je parlais, qui lui permet de faire l'économie d'un questionnement sur elle et sa propre "valeur".
Le tout en moins de 1500 signes, ça n'en a que plus de mérite. Encore une fois, il faut voir dans tout cela un "effet de raccourci", sans doute. Le propos eût été plus nuancé si développé d'avantage... peut-être.
Ubik.
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
Certes. ^^Easter(Island) a écrit:(je veux dire, on peut tout à fait se livrer à de réjouissantes activités sur la plage sans pour autant être naturiste, non ?!).
N'aime bien le remplacement du laid en rut par le pain au choco (t'aurais pu faire pain au lait, y aurait eu jeu de mots très vaseux par homophonie ^^)
Sympathique lecture.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
Texte fort sympathique et histoire amusante.
Enfin après, évidemment!
Enfin après, évidemment!
Roz-gingembre- Nombre de messages : 1044
Age : 62
Date d'inscription : 14/11/2008
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
T'es quand même un peu étourdie, Plotine ! T'aurais pu t'en rendre compte avant de te déshabiller, qu'il ne te branchait pas ! Mais félicitations quand même !
Invité- Invité
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
Ah! Plotine, maintenant que je sais que tu es une vraie blonde !Plotine a écrit:C'est mon corps qui n'est pas d'accord. Je me lève, je me rhabille et je lui dis :
- Excuse-moi mais je ne peux pas.
Invité- Invité
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
Je ne remercie pas Chako et Mentor qui m'ont piqué les deux jeux de mots pourris que je m'apprêtais à faire.
Z'êtes pas cools les gars !
Pour en revenir à l'essentiel, le texte de Plotine...
A mes yeux, elle a un grain (de sable) coincé quelque part cette narratrice...
C'est votre faute les gars, vous m'avez vraiment laissé le plus pourri de tous
Que le corps et l'esprit soient à ce point dissociés c'est à peine pensable :
Que faisait-elle en ce lieu qui n'était pas le sien avec des idées pareilles ?
Je dis bien des idées, car si il s'agissait de désirs elle n'en serait pas là...
Ou plutôt, au loup, elle y serait allée ;o)
Bon...
Restons en au texte...
Bien écrit, il ne permet pas au lecteur (en tout cas moi) de comprendre la narratrice, ses états d'âmes, le pourquoi se trouve-t-elle là...pourquoi dit-elle non à ce type et pourquoi lui a-t-elle dit oui avant ?
Décidément je préfère toujours Cap Cod...
Tu as tellement dit en si peu de mots dans ce texte...
Là pour être sincère et te donner mon ressenti, alors que le texte ne souffre d'aucun défaut, rien ne passe, ni sentiment d'identification, ni émotion...
Un sentiment d'étrangeté devant une scène improbable qui ne me concerne en rien et ni ne m'attire ni ne me révulse...
Z'êtes pas cools les gars !
Pour en revenir à l'essentiel, le texte de Plotine...
A mes yeux, elle a un grain (de sable) coincé quelque part cette narratrice...
C'est votre faute les gars, vous m'avez vraiment laissé le plus pourri de tous
Que le corps et l'esprit soient à ce point dissociés c'est à peine pensable :
Que faisait-elle en ce lieu qui n'était pas le sien avec des idées pareilles ?
Je dis bien des idées, car si il s'agissait de désirs elle n'en serait pas là...
Ou plutôt, au loup, elle y serait allée ;o)
Bon...
Restons en au texte...
Bien écrit, il ne permet pas au lecteur (en tout cas moi) de comprendre la narratrice, ses états d'âmes, le pourquoi se trouve-t-elle là...pourquoi dit-elle non à ce type et pourquoi lui a-t-elle dit oui avant ?
Décidément je préfère toujours Cap Cod...
Tu as tellement dit en si peu de mots dans ce texte...
Là pour être sincère et te donner mon ressenti, alors que le texte ne souffre d'aucun défaut, rien ne passe, ni sentiment d'identification, ni émotion...
Un sentiment d'étrangeté devant une scène improbable qui ne me concerne en rien et ni ne m'attire ni ne me révulse...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
La présence d'un pain au chocolat au milieu du bazar me paraît un brin incongrue et c'est ça qui me plaît, ce petit grain de sable qui se remarque au milieu de toute cette plage.
Juste un petit bémol sur la fin, surtout la dernière phrase, trop gnagna par rapport au reste.
Juste un petit bémol sur la fin, surtout la dernière phrase, trop gnagna par rapport au reste.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
mieux vaut peut-être un gentil naturiste qu'un méchant cul-turiste ?
ok, j'ai rien dit
texte sans prétention mais bien plaisant
ok, j'ai rien dit
texte sans prétention mais bien plaisant
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
Ça manque d'un truc, soit dans la forme, soit dans le fond, qui ferait que…
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
est-ce que s'il avait été beau aurait changé quelque chose ? (sourire)
J'ai bien aimé. Bien aimé cette idée de la tête (ou l'esprit) qui cède à un début de désir, et puis au corps soudain récalcitrant. Voilà t'y pas qu'il nous fait un caprice ! Et qu'on le console d'un pain au chocolat.
Léger, oui. Même si peut-être pas tant que cela. Parce que je pense que c'est aussi une situation dans laquelle il est fort possible de se trouver, et s'en tirer beaucoup moins bien.
J'ai bien aimé. Bien aimé cette idée de la tête (ou l'esprit) qui cède à un début de désir, et puis au corps soudain récalcitrant. Voilà t'y pas qu'il nous fait un caprice ! Et qu'on le console d'un pain au chocolat.
Léger, oui. Même si peut-être pas tant que cela. Parce que je pense que c'est aussi une situation dans laquelle il est fort possible de se trouver, et s'en tirer beaucoup moins bien.
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
Le " corps " a ses raisons n'est-ce pas, que le pain au chaud assouvit ;-)
PS : le sable entre les doigts de pied est fort agréable, s'il est propre.
PS : le sable entre les doigts de pied est fort agréable, s'il est propre.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - Mon corps n'était pas d'accord
Ce texte semble avoir besoin d'un autre point de vue : celui du don Juan.
Vif et net, le couperet des 1500 tranche la pâte feuilletée avec l'intensité d'un regret.
Bel exercice.
Vif et net, le couperet des 1500 tranche la pâte feuilletée avec l'intensité d'un regret.
Bel exercice.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum