TEXTES 1500 : Saison 2 - En réalité
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TEXTES 1500 : Saison 2 - En réalité
- Regarde maman, un canoë qui nage !
A l’horizon le ciel et la mer. Bleus. Entre les récifs, silencieux, un canoë. Rouge. Pas un brin de vent. Peu de monde sur la plage en ce début de saison. Anne était venue avec ses deux enfants puisqu’il n’y avait pas école. Malo ressemblait peu à Cloé qui ne pensait qu’à jouer et à rire ; il était si grave, si inquiet, ses regards si interrogateurs. Elle aurait tant aimé que lui aussi soit plein de vie.
- Comment ça ? Mais non mon grand, un canoë ne nage pas, le canoë avance parce qu’il y a quelqu’un à l’intérieur.
- Mais moi je trouve que c’est le canoë qui nage.
- Ce n’est pas vraiment ça tu sais, Malo. C’est comme quand je te dis que ce n’est pas de la faute du bol si le chocolat se renverse ou encore le coin de la table ne fait pas exprès de te blesser la tête ; les choses ne sont pas vivantes, elles n’ont pas d’intention, elles sont juste là, c’est tout.
Je ne comprenais pas. Je me penchais vers le sable, en ramassais une poignée et la fit glisser entre mes doigts. C’était doux et ça chatouillait. J’aimais que le sable me chatouille. Je regardais maman, je ne savais pas lui dire que le sable devait quand même, quelque part, faire exprès de me chatouiller. Elle me sourit, obstinément. Je regardais alors Cloé qui faisait une jolie décoration avec les algues et les coquillages qu’on venaient de ramasser. Cloé se retourna vers moi et haussa les épaules.
Alors je pris mon Popi, le serrais fort contre moi un instant. Et puis le lâchais.
A l’horizon le ciel et la mer. Bleus. Entre les récifs, silencieux, un canoë. Rouge. Pas un brin de vent. Peu de monde sur la plage en ce début de saison. Anne était venue avec ses deux enfants puisqu’il n’y avait pas école. Malo ressemblait peu à Cloé qui ne pensait qu’à jouer et à rire ; il était si grave, si inquiet, ses regards si interrogateurs. Elle aurait tant aimé que lui aussi soit plein de vie.
- Comment ça ? Mais non mon grand, un canoë ne nage pas, le canoë avance parce qu’il y a quelqu’un à l’intérieur.
- Mais moi je trouve que c’est le canoë qui nage.
- Ce n’est pas vraiment ça tu sais, Malo. C’est comme quand je te dis que ce n’est pas de la faute du bol si le chocolat se renverse ou encore le coin de la table ne fait pas exprès de te blesser la tête ; les choses ne sont pas vivantes, elles n’ont pas d’intention, elles sont juste là, c’est tout.
Je ne comprenais pas. Je me penchais vers le sable, en ramassais une poignée et la fit glisser entre mes doigts. C’était doux et ça chatouillait. J’aimais que le sable me chatouille. Je regardais maman, je ne savais pas lui dire que le sable devait quand même, quelque part, faire exprès de me chatouiller. Elle me sourit, obstinément. Je regardais alors Cloé qui faisait une jolie décoration avec les algues et les coquillages qu’on venaient de ramasser. Cloé se retourna vers moi et haussa les épaules.
Alors je pris mon Popi, le serrais fort contre moi un instant. Et puis le lâchais.
Roz-gingembre- Nombre de messages : 1044
Age : 62
Date d'inscription : 14/11/2008
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - En réalité
Je trouve gênant le changement brusque de point de vue narratif entre le début du texte (narrateur extérieur) et la suite (narration du point de vue de Malo) ; sinon, je ne vois pas l'intérêt du texte. Il faut dire que, paradoxalement, le format n'aide pas, selon moi, pour cette petite tranche de vie : comme lectrice, je n'ai pas eu de quoi m'attacher aux personnages.
Remarques :
« Je me penchai (et non « penchais », je pense que tu uses du passé simple ici et non de l’imparfait) vers le sable, en ramassai (et non « ramassais », même remarque) une poignée et la fis glisser »
« Je regardai (et non « regardais », je pense que le « alors », qui implique une action intervenant à un instant donné, impose le passé simple et non l’imparfait) alors Cloé qui faisait une jolie décoration avec les algues et les coquillages qu’on venait (et non « venaient », même si on accorde les participes passés avec la personne représentée par « on », accroder le verbe conjugué me paraît vraiment bizarre) de ramasser. Cloé se retourna vers moi et haussa les épaules.
Alors je pris mon Popi, le serrai (et non « serrais », le passé simple s’impose ici et non l’imparfait) fort contre moi un instant. Et puis le lâchai (et non « lâchais », même remarque). »
Remarques :
« Je me penchai (et non « penchais », je pense que tu uses du passé simple ici et non de l’imparfait) vers le sable, en ramassai (et non « ramassais », même remarque) une poignée et la fis glisser »
« Je regardai (et non « regardais », je pense que le « alors », qui implique une action intervenant à un instant donné, impose le passé simple et non l’imparfait) alors Cloé qui faisait une jolie décoration avec les algues et les coquillages qu’on venait (et non « venaient », même si on accorde les participes passés avec la personne représentée par « on », accroder le verbe conjugué me paraît vraiment bizarre) de ramasser. Cloé se retourna vers moi et haussa les épaules.
Alors je pris mon Popi, le serrai (et non « serrais », le passé simple s’impose ici et non l’imparfait) fort contre moi un instant. Et puis le lâchai (et non « lâchais », même remarque). »
Invité- Invité
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - En réalité
J'aime bien la première partie, cette incursion rafraîchissante dans la tête de l'enfant mais le dernier paragraphe me donne plus de mal, tout simplement parce que je n'imagine pas qu'un enfant, aussi réfléchi et précoce soit-il, puisse formuler les choses ainsi, avec ce vocabulaire (je pense par exemple à l'adverbe "obstinément", qui fait si "grand"). Peut-être aussi que l'emploi du présent aurait conféré un ton moins solennel à ce discours intérieur.
Invité- Invité
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - En réalité
Comme je n'ai pas trouvé les " contraintes" de cet exercice je ne peux apporter mon grain de sable.
En attendant, la discussion autour du canoë m'a intéressée par son côté " maman les petits" il est vrai que le passage en focalisation interne est brutal, bon mon cerveau s'en est remis.
Info pour le narrateur : le " sable " chatouille délibérément les mains des enfants car il aime à les entendre rire.
En attendant, la discussion autour du canoë m'a intéressée par son côté " maman les petits" il est vrai que le passage en focalisation interne est brutal, bon mon cerveau s'en est remis.
Info pour le narrateur : le " sable " chatouille délibérément les mains des enfants car il aime à les entendre rire.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - En réalité
je ne me souviens plus bien des contraintes non plus sinon qu'il s'agissait de la mer ? Mais peu importe je me suis laisssé emportée par l'évocation de cet enfant un peu particulier.
Un seul petit truc me gêne : Je me penchais vers le sable, en ramassais une poignée et la fit glisser entre mes doigts.
J'aurais écrit : "le fit glisser".
Un seul petit truc me gêne : Je me penchais vers le sable, en ramassais une poignée et la fit glisser entre mes doigts.
J'aurais écrit : "le fit glisser".
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - En réalité
Rappel des contraintes
Le texte débute au présent et se termine à l’imparfait.
Le mode de narration est à la première personne du singulier, en « Je » donc.
Il y a trois personnages, pas moins, mais pas davantage.
Le décor est balnéaire : plage, bistrot sur bord de mer, dune, belvédère… que sais-je encore…
Dialogue obligatoire : minimum cinq échanges et plus si affinités.
Référence textuelle obligatoire à John Fante : citation, titre de bouquin, réplique cinématographique, qu’importe mais signée John Fante.
Titre de sept syllabes. 1500 caractères.
Le texte débute au présent et se termine à l’imparfait.
Le mode de narration est à la première personne du singulier, en « Je » donc.
Il y a trois personnages, pas moins, mais pas davantage.
Le décor est balnéaire : plage, bistrot sur bord de mer, dune, belvédère… que sais-je encore…
Dialogue obligatoire : minimum cinq échanges et plus si affinités.
Référence textuelle obligatoire à John Fante : citation, titre de bouquin, réplique cinématographique, qu’importe mais signée John Fante.
Titre de sept syllabes. 1500 caractères.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - En réalité
J'aime beaucoup l'idée de: " objets inanimés avez vous donc une âme"...et une volonté; aimez vous faire rire et faire mal?
Je trouve aussi que le paragraphe du point de vue du narrateur est en décalage avec le reste : dialogues et pensée intérieure de malo.
Il pourrait avantageusement être inclus sous une autre forme dans la suite du texte.
La conclusion avec popi dénote un peu aussi à mon avis même s'il elle pourrait traduire une sorte de désenchantement de l'enfant. Elle me laisse sur ma faim.
Je trouve aussi que le paragraphe du point de vue du narrateur est en décalage avec le reste : dialogues et pensée intérieure de malo.
Il pourrait avantageusement être inclus sous une autre forme dans la suite du texte.
La conclusion avec popi dénote un peu aussi à mon avis même s'il elle pourrait traduire une sorte de désenchantement de l'enfant. Elle me laisse sur ma faim.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - En réalité
Comme un écho de la chanson enfantine :
Maman les p'tits bateaux
Qui vont sur l'eau
Ont-ils des jambes ?
Et si l’on peut supposer que les bateaux ont des jambes, on peut tout aussi bien supposer qu’ils nagent. Ne faut-il pas des jambes pour nager ?
Malo, comme tout enfant, par ce qu’on appelle du mot savant « anthropomorphisme », prête vie aux choses inertes, et les comprend sur le modèle humain. Le canoë qui vogue au loin, il en perçoit donc le mouvement comme une nage. Pour l’enfant tout a une âme. Et l’on fredonne :
Maman les p'tits bateaux
Qui vont sur l'eau
Ont-ils une âme ?
Mais oui, mon gros bêta
S'ils n'en n'avaient pas, ils n'avanceraient pas !
La scène évoquée est celle d’une désillusion. Comme la découverte par un enfant de l’inexistence du père Noël.
Tu réussis, Roz, par une image porteuse de sens, à figurer en peu de mots tout le désenchantement de Malo. Il serre sa peluche, étreint une dernière fois ce Popi à qui il avait prêté vie et sensibilité, il étreint une dernière fois la douceur d’une illusion, puis la laisse tomber, et se rend à la réalité.
Malo, par son nom même dans lequel s’entend la souffrance, représente bien la douleur du passage au « principe de réalité ».
Le sourire de la mère semble un encouragement, comme pour dire qu’il n’y a rien de terrible à reconnaître la réalité ; la vie est là, dans ce sourire, pas ailleurs ; les choses, elles, ne sont ni souriantes, ni grimaçantes.
Et puis, Cloé, elle, semble avoir tout compris : elle joue avec les algues et les coquillages, elle se joue du réel et n’est pas le jeu d’une illusion. Malo ne peut paraître inférieur à sa sœur, il ne lui reste plus alors qu’à grandir.
Un texte court, mais qui en dit long sur l’enfance et l’adaptation à la réalité.
Maman les p'tits bateaux
Qui vont sur l'eau
Ont-ils des jambes ?
Et si l’on peut supposer que les bateaux ont des jambes, on peut tout aussi bien supposer qu’ils nagent. Ne faut-il pas des jambes pour nager ?
Malo, comme tout enfant, par ce qu’on appelle du mot savant « anthropomorphisme », prête vie aux choses inertes, et les comprend sur le modèle humain. Le canoë qui vogue au loin, il en perçoit donc le mouvement comme une nage. Pour l’enfant tout a une âme. Et l’on fredonne :
Maman les p'tits bateaux
Qui vont sur l'eau
Ont-ils une âme ?
Mais oui, mon gros bêta
S'ils n'en n'avaient pas, ils n'avanceraient pas !
La scène évoquée est celle d’une désillusion. Comme la découverte par un enfant de l’inexistence du père Noël.
Tu réussis, Roz, par une image porteuse de sens, à figurer en peu de mots tout le désenchantement de Malo. Il serre sa peluche, étreint une dernière fois ce Popi à qui il avait prêté vie et sensibilité, il étreint une dernière fois la douceur d’une illusion, puis la laisse tomber, et se rend à la réalité.
Malo, par son nom même dans lequel s’entend la souffrance, représente bien la douleur du passage au « principe de réalité ».
Le sourire de la mère semble un encouragement, comme pour dire qu’il n’y a rien de terrible à reconnaître la réalité ; la vie est là, dans ce sourire, pas ailleurs ; les choses, elles, ne sont ni souriantes, ni grimaçantes.
Et puis, Cloé, elle, semble avoir tout compris : elle joue avec les algues et les coquillages, elle se joue du réel et n’est pas le jeu d’une illusion. Malo ne peut paraître inférieur à sa sœur, il ne lui reste plus alors qu’à grandir.
Un texte court, mais qui en dit long sur l’enfance et l’adaptation à la réalité.
Louis- Nombre de messages : 458
Age : 69
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - En réalité
Bonjour,
Pour ma part, j’ai pensé à une planche de Gotlib qui évoquait ce que les enfants savent voir et sentir du monde des grains de sable et des petites étoiles de poussière qu’ils capturent avant d’oublier. Ce thème est très riche, et comme l’évoque Louis, pas facile de vivre cette désillusion du principe de réalité qui nous plonge dans une certaine solitude.
Le changement de focalisation m’a moins gênée - même si l’évocation des impressions de la mère sont un peu trop développées, selon moi - que le fait que le texte soit écrit au passé. Non pas à cause de la contrainte, mais bien parce que nous aurions pu voir et sentir ce qu’expérimente ce tout-petit ce jour-là.
La dernière phrase montre bien, selon moi, que l’enfant accepte la transition. Peut-être qu’en posant son Popi au lieu de le lâcher aurait-on mieux senti la prise de décision d’aller vers le monde des grands.
Merci de votre proposition.
Aire
Pour ma part, j’ai pensé à une planche de Gotlib qui évoquait ce que les enfants savent voir et sentir du monde des grains de sable et des petites étoiles de poussière qu’ils capturent avant d’oublier. Ce thème est très riche, et comme l’évoque Louis, pas facile de vivre cette désillusion du principe de réalité qui nous plonge dans une certaine solitude.
Le changement de focalisation m’a moins gênée - même si l’évocation des impressions de la mère sont un peu trop développées, selon moi - que le fait que le texte soit écrit au passé. Non pas à cause de la contrainte, mais bien parce que nous aurions pu voir et sentir ce qu’expérimente ce tout-petit ce jour-là.
La dernière phrase montre bien, selon moi, que l’enfant accepte la transition. Peut-être qu’en posant son Popi au lieu de le lâcher aurait-on mieux senti la prise de décision d’aller vers le monde des grands.
Merci de votre proposition.
Aire
Aire__Azul- Nombre de messages : 474
Age : 58
Localisation : TOULOUSE
Date d'inscription : 30/03/2010
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - En réalité
C'est vrai que ça a une parenté avec la planche de Gotlib que cite Aire_ Azul ; et laisser glisser le Poppi n'est pas du tout la même chose que le poser... Mais tu t'es plantée dans les temps, Roz, ton histoire se termine au passé simple !
Invité- Invité
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - En réalité
Polaroid de bord de plage, j'aime bien ce qu'il évoque si, bien sûr, on zape les contraintes.
Une dernière phrase de trop.
Une dernière phrase de trop.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - En réalité
Vous avez tous raison :
les fautes d'accords, Socque redoutable.
le passage en mode narratif ne colle pas. Il voulait répondre à la contrainte et c'est pas terrible, bien vu Rebecca.
Me suis plantée dans les temps c'est une erreur bien relevée, Coline.
Obstinément n'est pas un mot d'enfant, exact Easter
J'ai écrit ce texte avec un vague souvenir des contraintes et réadapté ensuite et ça se voit. Manque de travail. (enfin, façon de parler)
Maintenant Louis a bien compris aussi que c'est la terrible perte de l'imaginaire qui contraint Malo à lâcher popi et que là est le drame.
Claire, je ne sais pas si c'est une bonne idée que de vouloir aller vers le monde des grands ;=)
Un peu présomptueux probablement que de vouloir s'attaquer au "réel" dans un 1500.
merci à tous pour vos lectures et vos commentaires
les fautes d'accords, Socque redoutable.
le passage en mode narratif ne colle pas. Il voulait répondre à la contrainte et c'est pas terrible, bien vu Rebecca.
Me suis plantée dans les temps c'est une erreur bien relevée, Coline.
Obstinément n'est pas un mot d'enfant, exact Easter
J'ai écrit ce texte avec un vague souvenir des contraintes et réadapté ensuite et ça se voit. Manque de travail. (enfin, façon de parler)
Maintenant Louis a bien compris aussi que c'est la terrible perte de l'imaginaire qui contraint Malo à lâcher popi et que là est le drame.
Claire, je ne sais pas si c'est une bonne idée que de vouloir aller vers le monde des grands ;=)
Un peu présomptueux probablement que de vouloir s'attaquer au "réel" dans un 1500.
merci à tous pour vos lectures et vos commentaires
Roz-gingembre- Nombre de messages : 1044
Age : 62
Date d'inscription : 14/11/2008
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - En réalité
roz ne soit pas déçu, car ce texte me donne l'idée d'une photo. Merci
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - En réalité
J'ai trouvé qu'il y avait déséquilibre général provoqué par la manière de raconter, le changement entre imparfait et passé simple, ce début avec des phrases courtes qui emmène vers un présent alors que ça se narre au passé... bref, quelque chose ne fonctionne pas à mes yeux sur ce point.
Je trouve également que le texte va soit trop loin, soit pas assez. Il évoque des émotions subtiles qui mériteraient développement mais le ne fait pas. Ou au contraire il en dit trop sur certaines scènes.
Pas totalement convaincue cette fois, désolée.
Je trouve également que le texte va soit trop loin, soit pas assez. Il évoque des émotions subtiles qui mériteraient développement mais le ne fait pas. Ou au contraire il en dit trop sur certaines scènes.
Pas totalement convaincue cette fois, désolée.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: TEXTES 1500 : Saison 2 - En réalité
difficile de commenter après tant de monde, quand l'essentiel est dit.
Je ne peux qu'ajouter que j'ai été très touchée par tout ce qu'évoque ce texte, et je ne crois pas que lâcher ainsi popi n'aie pas été sans douleur.
il y a en nous tous quelques repères qui nous restent de cette sortie de l'enfance. Et je ne crois pas qu'ils soient tous heureux. Et je crois, je veux le croire, que l'imaginaire est ce qui nous en reste. heureux ceux qui le cultivent.
Alors, en dépit de tout ce qui peut y être ou paraître maladroit, c'est un texte que j'aime beaucoup.
Je ne peux qu'ajouter que j'ai été très touchée par tout ce qu'évoque ce texte, et je ne crois pas que lâcher ainsi popi n'aie pas été sans douleur.
il y a en nous tous quelques repères qui nous restent de cette sortie de l'enfance. Et je ne crois pas qu'ils soient tous heureux. Et je crois, je veux le croire, que l'imaginaire est ce qui nous en reste. heureux ceux qui le cultivent.
Alors, en dépit de tout ce qui peut y être ou paraître maladroit, c'est un texte que j'aime beaucoup.
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
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