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Une rencontre

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Message  jaon doe Mer 12 Mai 2010 - 17:19

Voilà, c’est fini. Il n’y avait pas d’autre issue possible. Malgré toute ma volonté, toutes les forces que j’aurai jetées dans la bataille… On ne pourra pas dire qu’il ne m’avait pas prévenue, il n’a d’ailleurs jamais été question d’autre chose. Mais je n’ai rien voulu voir, rien voulu entendre. Je me suis caché les yeux et les oreilles, enfouie sous ma couette comme un enfant qui a peur de l’orage et se raconte des histoires pour ne pas entendre le bruit du tonnerre. Il n’y a même pas eu de coup de tonnerre, juste une petite pluie fine et glaçante qui ne s’arrête plus de tomber.

Pourtant, si vous me croisez, vous ne verrez rien de particulier. Ou peut-être que si. Des yeux noisette plantés droits dans les vôtres, des taches de rousseur qui me rajeunissent et un grand sourire. C’est peut-être ce sourire qui vous donnera envie de me parler. Je suis de ces filles qui aiment aborder les inconnus, entamer une conversation, vous proposer son aide, vous souhaiter une bonne journée. Une fille sympa, un St Bernard, une vraie caricature. Mais si vous creusez un peu, au-delà de l’image, au-delà du sourire, vous trouverez un territoire dévasté, des tranchées, un trou noir, une béance. On dirait un tableau de Munch… Vous savez, celui qui a été volé plusieurs fois et qui a inspiré le réalisateur du film « Scream »…On peut voir ce masque à toutes les fêtes de Halloween… « Le Cri », c’est bien ça !

Je suis de ces filles sans aucun talent, à part celui de sauter à pieds joints dans les ennuis. Du genre à aller dîner avec un parfait inconnu, à se retrouver enfermée dans un parc avec lui en pleine nuit et à devoir escalader un portail en petite robe d’été et hauts talons pendant que l’inconnu « promis juré, je ne regarde pas ». Une franche partie de rigolade… Du genre aussi à tomber éperdument et désespérément amoureuse.

La première fois que je l’ai vu… Nous y sommes, pensez-vous. Encore une qui se prend pour Shakespeare et va nous rejouer le coup des amours impossibles à la Roméo et Juliette. Sortez les mouchoirs et les violons. Une histoire d’amour de plus. Ou plutôt, si vous avez été attentifs au début, un chagrin d’amour de plus. Il s’agit simplement d’une histoire. Peut-être est-ce la mienne ? Peut-être la vôtre. C’est avant tout l’histoire d’une passion, de ces passions qui illuminent votre vie et incendient votre âme. La raconter c’est la voir vivre encore un peu. Ou au contraire l’exorciser. Comme si chacun des mots couchés sur le papier était extirpé de ma chair, laissant une plaie encore à vif mais qui finira par se refermer en un entrelacs de cicatrices à peine visible et pourtant présent. Des cicatrices que je lirai du bout des doigts, celle-là qui raconte l’empreinte de son sourire, telle autre, les battements de mon cœur et l’angoisse qui me saisissait à l’idée de le perdre totalement à chaque fois que je décidais sans succès de le quitter.

Je disais donc, la première fois que je l’ai vu, je ne l’ai pas vu. Le temps ne s’est pas arrêté, le ciel ne s’est pas éclairci. Pas de roulement de tambour ni de musique d’ascenseur. Les histoires d’amour qui commencent par un coup de foudre mentent. Rien n’a laissé présager du cataclysme qui allait m’emporter, rien ne laissait prévoir que cet homme-là me bouleverserait. Mais j’anticipe. C’était un mois de printemps encore glacial dans une campagne boueuse. Je suis une citadine. Une citadine exilée dans un bourg un peu perdu, sauvé de l’oubli par la proximité de sites touristiques extraordinaires. J’appartiens à la famille de ceux que les sociologues appellent les néoruraux. Qui quittent la ville et la pollution avec leur 4x4 et leur labrador pour envahir la campagne, nouveau havre de paix et de tranquillité. Une vraie caricature, je vous le disais. Mais rassurez-vous, je n’ai pas de chèvres, juste des poules et des canards. Qui s’obstinent à s’éparpiller dans le potager. Particulièrement le soir quand je rentre du bureau, gamine déguisée en adulte responsable (merci tailleur et chaussures à talons) et que mon mari est absent. Et que je m’évertue à faire rentrer dans le poulailler sous peine de manquer de salade ou de retrouver un sac de plumes sans vie au petit matin. Auquel cas je devrai bien entendu appeler le fermier voisin à l’aide pour qu’il vienne me débarrasser du cadavre encombrant. Ces mésaventures suscitent régulièrement les commentaires hilares de mes collègues, souvent natifs du coin. Il faut dire aussi que la plupart du temps, je m’amuse à grossir le trait, à passer pour une gourde. Les gens aiment les gourdes, elles les font rire et moi j’aime qu’on m’aime.

Une citadine pure souche donc, un peu isolée dans sa famille de néoruraux puisque mari et enfants se sont adaptés sans encombre à la vie rurale. Oui, parce que j’oubliais de vous dire que le fameux 4x4 était conduit par un mari aimant et occupé par deux fillettes adorables qui me dispensent de la corvée quotidienne de mener la volaille à bon port ou de ramasser les œufs. Deux sauvageonnes qui grattent la terre, construisent des cabanes et élaborent du parfum avec des bouteilles d’eau et des pétales de rose au grand dam de leur papa qui se demande quel parasite dévore ses rosiers amoureusement plantés.

Je vous ai planté le décor : un mois de mars pluvieux, la campagne, ma famille et moi. Et Lui. Qui ne m’a pas fait grande impression. Nous nous sommes côtoyés lors de réunions sur un projet commun. Nous étions assez nombreux, je crois même ne jamais lui avoir adressé la parole. Puis le projet a avorté, le groupe s’est dissous. Je ne l’ai plus croisé, il ne m’a pas manqué.

La deuxième fois que je l’ai vu, quelques mois plus tard, je l’ai pris pour un autre. Bizarrement, moi qui ai une mémoire infaillible, encombrée de milliers de détails sans importance, je ne me rappelle jamais des noms. J’oublie rarement un visage mais je suis généralement incapable d’y relier un prénom et encore moins les circonstances de la rencontre. C’est à peine si je sais qui sont ces parents que je vois tous les jours à la sortie de l’école. Je l’ai d’ailleurs pris pour un de ces papas qui viennent rechercher leur progéniture, lui ai parlé d’une soirée arrosée à laquelle je pensais qu’il avait participé. Il s’est moqué de moi et de mes lendemains difficiles. Il m’a rappelé le projet sur lequel nous avions travaillé, je ne me suis pas souvenue de son prénom. J’ai juste vu qu’il était grand. Très.

La troisième fois que je l’ai vu… Non, j’arrête. Rien ne sert de compter, on a commencé à se croiser régulièrement. Je ne connaissais toujours pas son prénom, je n’osais plus le lui demander. C’était l’automne, la rentrée des classes, la reprise des activités pour nos filles respectives. Oui, lui aussi a une famille, bien rurale par contre. Je vous ai parlé de ma citadinité. Qui pouvais-je rencontrer d’autre dans ma campagne qu’un fermier ? Pardon, il est plus politiquement correct de parler de responsable d’exploitation agricole, ça fait plus chic pour les copines. Mais pour moi, qui déteste jardiner de peur de me salir les mains, que le moindre insecte fait frémir, fermier, paysan, éleveur de cochons ou de vaches, c’était l’exotisme assuré. Et lui, il riait quand je disais que je laissais le beurre et l’argent du beurre à son épouse mais que je gardais pour moi le cul du fermier. Je vous le disais, l’histoire d’une passion, banale, un peu sordide même quand on la regarde bien en face, sans artifices et qu’on voit deux couples, deux familles. On sait dès le départ que c’est voué à la catastrophe, que rien de bon ne peut en sortir. On voit l’accident arriver, on voit la tôle qui se froisse, on l’entend qui se déchire, on a envie de hurler alors même que le front heurte le pare-brise et qu’il est déjà trop tard. Alors, dites-moi, pourquoi moi, n’ai-je rien vu ?

Il y eut d’abord les bavardages, les futilités qu’on oublie aussitôt dites : la météo, le prix du blé ou celui du lait. Je devais lever la tête pour lui parler, j’attrapais un torticolis à force d’essayer de le regarder dans les yeux. Une impression de force et de solidité se dégageait de sa grande carcasse et de ses mains puissantes, un large sourire lui dévoilait les dents.

Je revois son rictus moqueur ou l’air satisfait qu’il affichait quand il me racontait sa dernière blague. Son air faussement contrit au souvenir de sa dernière maladresse. J’ai vu aussi sa lassitude, une fêlure qu’il camouflait pourtant à merveille. Peut-être était-ce parce que j’avais les mêmes.

Nos fouillis de paroles ont duré tout l’automne, s’aventurant parfois sur des terrains plus fragiles, des confidences plus intimes. Et puis, une soirée, une réunion de l’équipe qui avait travaillé sur le projet, les conjoints présents. « Ils sont mal assortis, ils n’ont pas l’air heureux » ai-je pensé. Un repas passé à essayer d’éviter ses yeux, mon mari à mes côtés. Le repas terminé, nous nous sommes retrouvés face à face. Il me regardait, me souriait et j’étais totalement incapable de continuer à feindre de l’ignorer. Je n’en avais d’ailleurs plus la volonté. Le bar, le vin rouge partagé, une bulle chaleureuse et douce. Sa femme était partie, mon mari toujours là, qui a maladroitement tenté une incursion dans notre conversation mais je n’avais d’yeux et d’oreilles que pour lui. Impossible de me souvenir de ce que nous nous sommes racontés, j’étais un peu saoule je crois et je ne voulais pas que la soirée finisse et qu’il parte en m’abandonnant. Le café a fermé et vomi ses occupants titubants sur le trottoir. J’ai appâté les troupes en les invitant à boire une bière chez nous et je croisais les doigts derrière mon dos en faisant un vœu « faites qu’il vienne, faites qu’il vienne ». Ce vœu j’ai continué à le faire longtemps.

L’hiver et le gel. En campagne tout s’arrête, immobile, pétrifié. Seul le cœur des maisons s’anime : les guirlandes qui dansent, le bois qui crépite. L’attente du solstice, l’impatience des enfants et les réunions bruyantes où famille et amis partagent, une fois n’est pas coutume, une convivialité retrouvée. L’impression que le monde s’agite. En apparence, notre famille sacrifiait aux rituels et dansait le ballet commun. Pourtant, dans notre couple, tout s’était figé. Les mots n’avaient plus de poids, les regards plus de lumière, les corps s’évitaient. Un couple aveugle et sourd, engoncé dans sa routine et qui voulait l’ignorer.

Un hasard. Je n’attendais rien, ne cherchais rien. Il était là, solaire et néanmoins terrien, plongeant ses racines dans un sol riche et généreux. Mon légionnaire. C’est son regard qui m’a redonné vie, sa voix qui m’a réchauffée alors que j’ai toujours froid. Deux cœurs, deux échos, deux solitudes qui se sont trouvées. Il ne le savait pas, il pensait qu’elle était bien enfouie mais de tout son être exsudait une tristesse poignante. J’adorais le faire rire, j’entendais ainsi se lézarder sa carapace et son rire couler et rejaillir. C’étaient de brèves rencontres mais qui s’ancraient en moi profondément, prémices d’une passion dévorante et ravageuse.

Et toujours entre nous, ces mots, ces milliers de mots qui tissaient une cotte, emprisonnant mon cœur. Ces centaines de phrases comme autant de chaînes qui m’attachaient à lui. Il m’apprenait la nature et la vie au grand air, la pesanteur et l’écoute infinie. Il décryptait chacun de mes soupirs, la moindre de mes intonations et buvait mon âme à ma bouche. Je lui ai appris les baisers qui brûlent et les larmes amères, la légèreté et les rires qui s’étouffent. Je couvrais son corps d’un manteau de caresses. Je me suis dépouillée pour le parer de tendresse, oubliée pour qu’il se retrouve.

Je passerai sur le premier baiser, les rendez-vous manqués ou trop brefs, les heurts de nos corps et nos peaux qui se mêlent. Je passerai sur nos émois d’adolescents, les supermarchés où nous nous croisions incidemment au rayon des croquettes pour chien. Nous pensions être opaques et leurrer notre entourage. Il l’était, une tombe, alors que moi j’étais d’une transparence confondante. Je passerai sur les mensonges, les omissions, la culpabilité. J’ai oublié l’horreur de la découverte, l’adultère apparu au grand jour, mon mari tétanisé. J’ai oublié le secret puisque pour sa famille, je n’existais pas, me disait-il. Je n’oublie pas le surnom qu’il me donnait, pure invention, inversion de lettres, de ces surnoms qui ne signifient rien pour personne sauf pour les amants. Je n’oublie pas qu’il s’appelait mon amireux, à mi-chemin entre le cœur et la raison.

Il paraît que je dors en fœtus. C’est mon mari qui me l’a fait remarquer et je ne suis guère surprise. Je dors en fœtus donc, genoux repliés contre mon torse, bras fermement enroulés autour de moi. Il faut contenir la douleur, l’enfermer. Je risquerais sinon de retrouver mes intestins répandus sur le sol à mon réveil.

Voilà, c’est fini. Il est parti. C’est difficile mais en même temps plus facile que je ne le pensais. La souffrance est cuisante bien sûr, vive… Elle irradie, sort des tripes pour remonter en bile âcre dans la gorge et finit par déborder par les yeux. Mais elle est franche et nette, une amputation, une incision précise. Ce n’est plus la douleur lancinante de l’attente et des espoirs déçus. J’avais dit que je ne le regarderais pas s’éloigner. Je l’ai fait. Il avait dit qu’il ne se retournerait pas, il s’est retourné. Je ne l’avais encore jamais vu pleurer.

Les histoires d’amour finissent mal en général, avait-il coutume de dire. Certaines histoires ne finissent jamais. Ca, maintenant il le sait peut-être.

jaon doe

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Message  Invité Mer 12 Mai 2010 - 17:39

Alors là, je suis bluffée. Vous trouvez le moyen de raconter une histoire d'amour super cucul d'une manière qui me scotche, vous frôlez en permanence le cliché et le gnangnan et les évitez (sauf une fois, selon moi, avec ce « buvait mon âme à ma bouche »)... Votre texte, pour moi, est un funambule, qui avance sur la corde raide sans tomber dans les abîmes du sirupeux... chapeau. Belle écriture.

Mes remarques :
« le réalisateur du film « Scream »…On peut voir ce masque » : typographie, une espace après les points de suspension
« Rien n’a laissé présager du (« le », non ?) cataclysme qui allait m’emporter »
« je ne me rappelle jamais les (et nom « des », on se rappelle quelque chose et on se souvient de qulque chose) noms »
« Ça, maintenant il le sait peut-être »

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Message  elea Mer 12 Mai 2010 - 20:22

Le thème ne m’intéresse pas du tout a priori et pourtant j’ai lu jusqu’au bout, sans doute parce que le style est agréable à lire et qu'on fini par entrer dans la confidence.

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Message  midnightrambler Jeu 13 Mai 2010 - 1:51

Bonsoir,

On a tous quelquechose en nous de ... cette rencontre !

Une écriture parfaite. Un saupoudrage habile de références littéraires et cinématographiques pour relever le texte, juste ce qu'il faut. Des phrases courtes ou même très courtes pour signifier la rage du décryptage des bandes enregistrées des boîtes noires de cette relation.
Il ne faut pas écrire si l'on ne sait pas raconter la rencontre et la passion amoureuse, moteurs éternels de la quasi totalité de nos actes, sans tomber dans le mièvre et le sirupeux ... Vous les décrivez avec talent et brio !

Amicalement,
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Message  Plotine Jeu 13 Mai 2010 - 6:04

Une histoire bien ordinaire en principe mais qui est parvenue à m' émouvoir parce que fort bien écrite et pourtant avec simplicité et sincérité.
Mais justement c'est ce qui donne ce côté assez poignant au récit. Le chagrin est palpable
En revanche, je n'ai pas compris : Voilà, c’est fini. Il est parti? Vous voulez dire "il a quitté ma vie" "nous nous sommes quittés" ?
Ce serait peut-être bien de préciser à moins que ce soit évident pour tout le monde et que je sois la seule à avoir des difficultés de compréhension.
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Message  monique Jeu 13 Mai 2010 - 10:00

J'ai beaucoup aimé ce texte avec juste 2 réserves. La description de la vie à la campagne est un peu longuette et moi aussi j'aimerais savoir comment ça finit. Il est parti où? Un fermier ne quitte pas sa ferme comme ça; et sa blessure c'était quoi?

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Message  jaon doe Jeu 13 Mai 2010 - 10:47

Bonjour,
merci de vos commentaires. Rupture douloureuse mais logique, les amants se sont quittés pour retrouver chacun leur conjoint.
Deux solitudes qui s'étaient trouvées et retournent à leur quotidien avec leurs blessures et fêlures (psychologiques, cela va de soi) et le goût amer de s'être rencontrés trop tôt ou trop tard

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Message  Invité Jeu 13 Mai 2010 - 11:28

La vie, quoi ! Le mélange anecdotes/réflexions sur la relation amoureuse donne toute sa saveur à ce récit je trouve. J'aime bien aussi l'évolution du personnage, comme elle se dévoile peu à peu. M'a rappelé, toutes proportions gardées, La conversation amoureuse de A. Ferney

Des yeux noisette plantés droits dans les vôtres
je dirais que "droit" est adverbe ici. Un peu comme "placer haut la barre" :-)

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Message  Yellow_Submarine Ven 14 Mai 2010 - 9:48

Merci Easter. Je ne connais pas ce livre mais je vais remédier à cette lacune. Mon tout premier texte, écrit en août 2009
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Message  Jérémie Mar 18 Mai 2010 - 23:23

C'est marrant de voir s'égrainer au fil de textes recompilés cette justesse dans la peinture des rapports amoureux, projet de production?

Jérémie

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