Le préféré
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Le préféré
J'avais toujours nourri une profonde admiration à l'égard de mon frère, et cela empira avec les années. Quand nous étions petits, déjà, mes parents l'aimaient beaucoup plus que moi. J'étais une petite fille très sage, un peu rêveuse, qui lisait beaucoup et se gavait exclusivement de dessins animés romantiques et de musique classique. J'avais une âme d'artiste, et autour de mes vingt ans, j'étais devenue harpiste dans un orchestre prestigieux: rien de bien intéressant.
Grégoire était plus passionnant: déjà petit, il savait vomir de la plus belle façon, sa gorge gargouillait avec art, ses haut-le-cœur étaient admirables, et les yeux fermés, il régurgitait tous ses repas avec noblesse sous nos regards ébahis. Il avait choisi de porter les cheveux longs pour les laisser tremper dans ses renvois, ce qui était encore plus dégoûtant, et encore plus exaltant. Sitôt qu'il eut seize ans, il quitta la maison et partit faire carrière.
Tous les soirs, il allait vomir sur scène, et récoltait une ovation. L'on disait de son spectacle qu'il était fabuleux, et il n'était pas difficile de comprendre l'enthousiasme du public. D'ordinaire, les gens gerbent dans l'intimité de leurs toilettes, et gardent pour eux les secrets des bruits et des odeurs. C'est une chose effrayante! Comment savoir si au fond, on n'est pas plus dégueulasse que les autres? Comment savoir si autour de nous, nos compagnons ne vomissent pas d'une manière charmante, laissant échapper un petit rot mignon avant que ne s'écrasent dans de légères éclaboussures tout à fait coquettes de jolies petites fleurs en sucres ingurgitées au préalable, et parfumées à la rose? Mon frère, à coup sûr, restituait ses repas de la façon la plus ignoble qui soit, et le public rassuré se sentait tout à coup frais et virginal, tout le monde se vantait de savoir vomir plus joliment que lui: pour ce service qu'il leur rendait, il était aimé de tous, au delà du possible.
Comme tout ce qu'il mangeait finissait par être rendu, il était extrêmement mince. Ma mère trouvait cela très beau: en conséquence, elle ne cessait de me houspiller, alors même que je n'étais pas particulièrement ronde, mais simplement un peu dodue. J'essayais de lui expliquer le plus expressivement possible la beauté de bras ronds qui s'échappent des manches courtes d'une jolie robe pour aller effleurer les cordes tendues d'une harpe (car je savais parfois être poète), mais elle n'avait d'yeux que pour les côtes saillantes de Grégoire, et pour ses fesses ravissantes, qu'elle ne cessait de comparer aux miennes. Et même si je demeurais à l'aise avec mon corps, je ne pouvais m'empêcher de préférer le sien, et rêvais d'en avoir un semblable.
J'avais déjà essayé de l'imiter, mais c'était au dessus de mes forces. Aucune astuce ne marchait: je pensais à des choses abominables, je m'enfonçais la main dans la bouche, je m'appuyais sur le ventre, mais je ne vomissais rien du tout, mon estomac était satisfait d'être aussi bien rempli, et refusait tout renvoi. Je n'insistais pas particulièrement: de toutes façons, j'étais loin de vomir aussi bien que Grégoire. En réalité, je dégueulais plutôt proprement, mes cheveux étaient toujours solidement retenus en chignon, et comme je ne mangeais quasiment que des pâtes, je ne pouvais rien rendre d'autre, d'autant plus que même après avoir traîné dans mon ventre, elles ne puaient pas trop. N'était pas mon frère qui le voulait.
Mais comme à trente ans, il avait toujours autant de succès, et que moi je restais au fond de l'orchestre, peu remarquée, et assez mal payée, je commençai à ne plus me supporter, sans compter que ma mère continuait de pincer mes poignées d'amour sur mon passage et de railler mes cuisses lorsque mes vêtements les découvraient un tant soit peu. Forcément, je finis par craquer, et profitant que Grégoire soit de passage à la maison, au repas je fis exprès de manger de la viande, du fromage, et du poisson, je m'empiffrai à m'en faire éclater l'estomac, puis avalai précipitamment un cachet "spécial vomissements", et lui montrai le spectacle en espérant qu'il me demanderait de l'accompagner dans ses tournées.
Blasé, lorsque j'eus terminé, il essuya les traces qui dégoulinaient sur mon menton, et me demanda de retourner à la harpe.
"Au moins, à l'orchestre, tu es tout au fond, et personne ne te remarque", m'expliqua-t-il. "Les gens viennent voir un spectacle: tu crois qu'ils veulent voir des petites grosses?"
Il avait tout à fait raison, et je l'admirai plus encore qu'auparavant d'être aussi clairvoyant: le public, en me voyant, aurait sans doute été dégoûté.
Grégoire était plus passionnant: déjà petit, il savait vomir de la plus belle façon, sa gorge gargouillait avec art, ses haut-le-cœur étaient admirables, et les yeux fermés, il régurgitait tous ses repas avec noblesse sous nos regards ébahis. Il avait choisi de porter les cheveux longs pour les laisser tremper dans ses renvois, ce qui était encore plus dégoûtant, et encore plus exaltant. Sitôt qu'il eut seize ans, il quitta la maison et partit faire carrière.
Tous les soirs, il allait vomir sur scène, et récoltait une ovation. L'on disait de son spectacle qu'il était fabuleux, et il n'était pas difficile de comprendre l'enthousiasme du public. D'ordinaire, les gens gerbent dans l'intimité de leurs toilettes, et gardent pour eux les secrets des bruits et des odeurs. C'est une chose effrayante! Comment savoir si au fond, on n'est pas plus dégueulasse que les autres? Comment savoir si autour de nous, nos compagnons ne vomissent pas d'une manière charmante, laissant échapper un petit rot mignon avant que ne s'écrasent dans de légères éclaboussures tout à fait coquettes de jolies petites fleurs en sucres ingurgitées au préalable, et parfumées à la rose? Mon frère, à coup sûr, restituait ses repas de la façon la plus ignoble qui soit, et le public rassuré se sentait tout à coup frais et virginal, tout le monde se vantait de savoir vomir plus joliment que lui: pour ce service qu'il leur rendait, il était aimé de tous, au delà du possible.
Comme tout ce qu'il mangeait finissait par être rendu, il était extrêmement mince. Ma mère trouvait cela très beau: en conséquence, elle ne cessait de me houspiller, alors même que je n'étais pas particulièrement ronde, mais simplement un peu dodue. J'essayais de lui expliquer le plus expressivement possible la beauté de bras ronds qui s'échappent des manches courtes d'une jolie robe pour aller effleurer les cordes tendues d'une harpe (car je savais parfois être poète), mais elle n'avait d'yeux que pour les côtes saillantes de Grégoire, et pour ses fesses ravissantes, qu'elle ne cessait de comparer aux miennes. Et même si je demeurais à l'aise avec mon corps, je ne pouvais m'empêcher de préférer le sien, et rêvais d'en avoir un semblable.
J'avais déjà essayé de l'imiter, mais c'était au dessus de mes forces. Aucune astuce ne marchait: je pensais à des choses abominables, je m'enfonçais la main dans la bouche, je m'appuyais sur le ventre, mais je ne vomissais rien du tout, mon estomac était satisfait d'être aussi bien rempli, et refusait tout renvoi. Je n'insistais pas particulièrement: de toutes façons, j'étais loin de vomir aussi bien que Grégoire. En réalité, je dégueulais plutôt proprement, mes cheveux étaient toujours solidement retenus en chignon, et comme je ne mangeais quasiment que des pâtes, je ne pouvais rien rendre d'autre, d'autant plus que même après avoir traîné dans mon ventre, elles ne puaient pas trop. N'était pas mon frère qui le voulait.
Mais comme à trente ans, il avait toujours autant de succès, et que moi je restais au fond de l'orchestre, peu remarquée, et assez mal payée, je commençai à ne plus me supporter, sans compter que ma mère continuait de pincer mes poignées d'amour sur mon passage et de railler mes cuisses lorsque mes vêtements les découvraient un tant soit peu. Forcément, je finis par craquer, et profitant que Grégoire soit de passage à la maison, au repas je fis exprès de manger de la viande, du fromage, et du poisson, je m'empiffrai à m'en faire éclater l'estomac, puis avalai précipitamment un cachet "spécial vomissements", et lui montrai le spectacle en espérant qu'il me demanderait de l'accompagner dans ses tournées.
Blasé, lorsque j'eus terminé, il essuya les traces qui dégoulinaient sur mon menton, et me demanda de retourner à la harpe.
"Au moins, à l'orchestre, tu es tout au fond, et personne ne te remarque", m'expliqua-t-il. "Les gens viennent voir un spectacle: tu crois qu'ils veulent voir des petites grosses?"
Il avait tout à fait raison, et je l'admirai plus encore qu'auparavant d'être aussi clairvoyant: le public, en me voyant, aurait sans doute été dégoûté.
Re: Le préféré
Une famille bien délétère, comme on aime ! Cela dit, j'ai trouvé l'argument un peu mince.
Mes remarques :
« un orchestre prestigieux: rien de bien intéressant » : typographie, une espace avant les deux points
« Grégoire était plus passionnant: déjà petit » : typographie, une espace avant les deux points
« C'est une chose effrayante! » : typographie, une espace avant le point d’exclamation
« on n'est pas plus dégueulasse que les autres? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« de jolies petites fleurs en sucres (plutôt « en sucre », je dirais) ingurgitées au préalable, et parfumées à la rose? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« savoir vomir plus joliment que lui: pour ce service qu'il leur rendait, il était aimé de tous, au-delà (trait d’union) du possible » : typographie, une espace avant les deux points
« Ma mère trouvait cela très beau: en conséquence » : typographie, une espace avant les deux points
« c'était au-dessus (trait d’union) de mes forces. Aucune astuce ne marchait: je pensais à des choses abominables » : typographie, une espace avant les deux points
« Je n'insistais pas particulièrement: de toutes façons » : typographie, une espace avant les deux points
« Les gens viennent voir un spectacle: tu crois qu'ils veulent voir » : typographie, une espace avant les deux points
« d'être aussi clairvoyant: le public » : typographie, une espace avant les deux points
Mes remarques :
« un orchestre prestigieux: rien de bien intéressant » : typographie, une espace avant les deux points
« Grégoire était plus passionnant: déjà petit » : typographie, une espace avant les deux points
« C'est une chose effrayante! » : typographie, une espace avant le point d’exclamation
« on n'est pas plus dégueulasse que les autres? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« de jolies petites fleurs en sucres (plutôt « en sucre », je dirais) ingurgitées au préalable, et parfumées à la rose? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« savoir vomir plus joliment que lui: pour ce service qu'il leur rendait, il était aimé de tous, au-delà (trait d’union) du possible » : typographie, une espace avant les deux points
« Ma mère trouvait cela très beau: en conséquence » : typographie, une espace avant les deux points
« c'était au-dessus (trait d’union) de mes forces. Aucune astuce ne marchait: je pensais à des choses abominables » : typographie, une espace avant les deux points
« Je n'insistais pas particulièrement: de toutes façons » : typographie, une espace avant les deux points
« Les gens viennent voir un spectacle: tu crois qu'ils veulent voir » : typographie, une espace avant les deux points
« d'être aussi clairvoyant: le public » : typographie, une espace avant les deux points
Invité- Invité
Re: Le préféré
J'ai bien aimé : nocif et absurde, comme d'habitude.
Mais je dois dire que cela manque un peu de force ou de finesse, cette fois.
Dommage que tu ne prennes pas en compte les remarques typographiques !
Mais je dois dire que cela manque un peu de force ou de finesse, cette fois.
Dommage que tu ne prennes pas en compte les remarques typographiques !
Invité- Invité
Pas de chute ?
Décidément, ton esprit abrite de curieuses pépites.
Mais cette fois-ci, on a l'impression d'un manque. Tout semble s'organiser pour amener une chute, une revanche, un de ces retournements de situation dont tu as le secret. Et non, ça finit un peu abruptement...
Mais c'était peut-être voulu ainsi ?
Ubik.
Mais cette fois-ci, on a l'impression d'un manque. Tout semble s'organiser pour amener une chute, une revanche, un de ces retournements de situation dont tu as le secret. Et non, ça finit un peu abruptement...
Mais c'était peut-être voulu ainsi ?
Ubik.
Re: Le préféré
Typographie : :-( Je jure que ce n'est pas de la mauvaise volonté. Il faut que je m'entraîne à corriger tout ça, je m'y suis tellement habituée que je ne sais plus faire autrement. Je vais écrire des pages et des pages de ":" et de "(".
Ubik: Le retournement de situation réside dans le fait que les gens adorent voir quelqu'un vomir, mais sont dégoûtés d'une fille "dodue". Elle fait plus figure de monstre de foire que son frère, alors que le plus dégoûtant des deux est sans doute celui qui vomit.
Cela dit, c'est vrai que c'est un peu maigre, j'aimerais bien y modifier quelque chose ( sûrement la fin d'ailleurs ). Mais je ne sais pas quoi inventer de bien frappant pour l'instant. En fait, j'étais surtout contente de mon idée des gens rassurés de voir que les autres peuvent vomir d'une façon plus dégoûtante qu'eux. Peut être que je n'aurais dû écrire que ça, catégorie textes courts : " D'ordinaire, les gens gerbent dans l'intimité de leurs toilettes, et gardent pour eux les secrets des bruits et des odeurs. C'est une chose effrayante ! Comment savoir si au fond, on n'est pas plus dégueulasse que les autres ? Comment savoir si autour de nous, nos compagnons ne vomissent pas d'une manière charmante, laissant échapper un petit rot mignon avant que ne s'écrasent dans de légères éclaboussures tout à fait coquettes de jolies petites fleurs en sucre ingurgitées au préalable, et parfumées à la rose ? Mon frère, à coup sûr, restituait ses repas de la façon la plus ignoble qui soit, et le public rassuré se sentait tout à coup frais et virginal, tout le monde se vantait de savoir vomir plus joliment que lui : pour ce service qu'il leur rendait, il était aimé de tous, au delà du possible ". Point final. Et fautes de typographie corrigées ( en plus ;-) ).
Ubik: Le retournement de situation réside dans le fait que les gens adorent voir quelqu'un vomir, mais sont dégoûtés d'une fille "dodue". Elle fait plus figure de monstre de foire que son frère, alors que le plus dégoûtant des deux est sans doute celui qui vomit.
Cela dit, c'est vrai que c'est un peu maigre, j'aimerais bien y modifier quelque chose ( sûrement la fin d'ailleurs ). Mais je ne sais pas quoi inventer de bien frappant pour l'instant. En fait, j'étais surtout contente de mon idée des gens rassurés de voir que les autres peuvent vomir d'une façon plus dégoûtante qu'eux. Peut être que je n'aurais dû écrire que ça, catégorie textes courts : " D'ordinaire, les gens gerbent dans l'intimité de leurs toilettes, et gardent pour eux les secrets des bruits et des odeurs. C'est une chose effrayante ! Comment savoir si au fond, on n'est pas plus dégueulasse que les autres ? Comment savoir si autour de nous, nos compagnons ne vomissent pas d'une manière charmante, laissant échapper un petit rot mignon avant que ne s'écrasent dans de légères éclaboussures tout à fait coquettes de jolies petites fleurs en sucre ingurgitées au préalable, et parfumées à la rose ? Mon frère, à coup sûr, restituait ses repas de la façon la plus ignoble qui soit, et le public rassuré se sentait tout à coup frais et virginal, tout le monde se vantait de savoir vomir plus joliment que lui : pour ce service qu'il leur rendait, il était aimé de tous, au delà du possible ". Point final. Et fautes de typographie corrigées ( en plus ;-) ).
Re: Le préféré
Très gentiment écrit, comme d'habitude, encore qu'un peu longuet à mon goût, pour un argument aussi mince. Cela se voit et fait système.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Le préféré
Pas vraiment corrigées : il n'y a pas d'espace avant les parenthèses ouvrantes et fermantes !
Invité- Invité
Re: Le préféré
J'ai oublié le smiley qui rappelle qu'il n'y a dans ma remarque aucune animosité : c'est une petite pique sans envergure ! ;-))
Invité- Invité
Re: Le préféré
Moi je trouve que ce n'est pas mince du tout mais que c'est même assez gonflé.
Ça va bien au-delà du vomi quand même, ça ne vous a pas échappé les copains ?
Ça va bien au-delà du vomi quand même, ça ne vous a pas échappé les copains ?
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Le préféré
Mal à l’aise de cette lecture, pas à cause du vomi, mais cette petite fleur musicienne et poétesse, délicate et sensible, petit canard boiteux face à ce frère adoré en commettant des horreurs…
Il y a un relent aussi de ces maladies modernes de jeunes filles, dodues ou trop minces qui utilisent le rendu pour coller à ces images des magazines ou à ce que leur mère veut d’elles…
Bref, le sujet prend aux tripes.
La chute n’est pas un rebondissement et tant mieux.
Elle est particulièrement horrible, grinçante, elle fait mal. On a envie de lui dire qu’elle est tellement plus intéressante que son imbécile de frère et son public de moutons qui préfère voir des maigres vomir que des dodues musicales.
Il y a un aspect société de l’apparence dans ce texte émouvant que j’aime beaucoup.
Il y a un relent aussi de ces maladies modernes de jeunes filles, dodues ou trop minces qui utilisent le rendu pour coller à ces images des magazines ou à ce que leur mère veut d’elles…
Bref, le sujet prend aux tripes.
La chute n’est pas un rebondissement et tant mieux.
Elle est particulièrement horrible, grinçante, elle fait mal. On a envie de lui dire qu’elle est tellement plus intéressante que son imbécile de frère et son public de moutons qui préfère voir des maigres vomir que des dodues musicales.
Il y a un aspect société de l’apparence dans ce texte émouvant que j’aime beaucoup.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Le préféré
Bien maîtrisé pour moi, jusqu'à la fin un peu plus faible. Il fallait oser - sans jamais tomber dans le glauque.
Invité- Invité
Re: Le préféré
Il me manque le petit je ne sais quoi qui rend ( !) habituellement tes textes si séduisants, M-arjolaine.
Je me demande si ce n'est pas à cause du motif peu ragoûtant des vomissements : il me semble que d'habitude l'horreur même a un aspect esthétique, chez toi...
Je me demande si ce n'est pas à cause du motif peu ragoûtant des vomissements : il me semble que d'habitude l'horreur même a un aspect esthétique, chez toi...
Invité- Invité
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