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Lui où les autres

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Message  arkangeuh Lun 17 Mai 2010 - 18:37

Comme tous les jours, après l’heure du déjeuner, nos maîtres nous accordaient une heure de repos supplémentaire. J’avais entendu dire par Joe que ce n’était pas partout pareil. Dans certaines plantations qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il brule, les « domestiques » - comme ils disaient – devaient retourner au turbin de suite après le repas et ce, jusqu’à la nuit. Il semblait que nous avions plus de chance que nos « congénères ». Je profitais donc de ce temps de loisirs, que les uns employaient à la sieste et les autres à parler, pour aller observer une fourmilière qui se trouvait prèsbdu champ de coton où l’on travaillait. Je ne sais toujours pas ce qui m’attirait quotidiennement vers ces fourmis. Peut être l’égalité et le respect qui semblaient régner sur la communauté ou bien leur force extraordinaire. Mais, chaque jour je venais m’extasier devant cette société complexe qui me semblait bien mieux développée que la mienne.


Je ne voyais pas le temps passer en les observant et, dès que le premier chant du futur gospel résonnait au travers des prairies, j’accourrai. C’était l’heure de repartir au travail. Et sous le soleil qui tannait nos peaux déjà sèches, chacun d’entre nous reprenait le boulot sous l’œil féroce des sbires du propriétaire. Nous savions tous précisément ce que nous devions faire. Révolter, transporter, tirer, ranger etc… chacun sa tâche, comme les fourmis, seulement, en tant qu’Homme, nous avions plus d’envies qu’un simple insecte. Et, pour endiguer les embryons de contestations, les surveillants fouettaient les chairs, battaient les os et bridaient l’esprit. Avec un traitement de choc comme ça, auquel s’ajoutaient la faim et l’épuisement, personne n’osait lever le petit doigt. Certains, les plus vieux, autrement dit les mieux dressés, nous faisaient même parfois la leçon en nous disant, le soir dans le dortoir : « wous wous wendez bas gompte de la chance gue wous awez d’êtwe ici… »
Personne ne les écoutait, mis à part les vieux eux même. Selon eux, vivre en esclave était une meilleure situation que mort de faim en Afrique. Je n’ai jamais su répondre à cette question, je n’ai jamais voulu y répondre. Ce que je savais, c’était qu’ici et maintenant, nous étions abusés et maltraités par des hommes comme nous.


A la fin d’une journée de travail, les cœurs n’étaient pas à la fête, seuls nos estomacs nous poussaient vers « notre » maison. Sur la route, je jetais un dernier regard vers ma fourmilière, à nos pieds, une procession entamait, comme nous, le retour au bercail avant la nuit noire.
Nous étions encore à une centaine de mètres des dortoirs mais nous humions déjà l’odeur si réconfortante d’une soupe de légumes et de la viande bouillie. Nous avions cependant conscience que ce pot-au-feu n’était rien d’autre qu’un accommodement des restes de la famille qui nous possédait mais, comme disait Joe, là bas, de l’autre côté du fleuve, ils « bouffent des galettes de terre ».
Durant le repas, une fois la prière faite et les ventres remplis, Joe me poussa du coude et me dit :
« -Dis donc Sam, ça te dirait de traverser le fleuve et d’aller à la lanterne rouge ce soir ?
- Je ne sais pas
- Allez ce soir y’aura une fête énorme
- Bon d’accord…
- Bien, 23 heures au radeau près du fleuve ».


Je ne m’étais jamais rendu là bas. Ma mère, lorsqu’elle vivait encore, m’en avait dit le plus grand mal. « Le wepère du Diable » qu’elle criait à mon père lorsqu’il en revenait. Depuis, lui aussi était mort, terrassé par son foie. J’étais donc anxieux mais je me disais que Joe savait ce qu’il faisait, il y allait trois fois par semaine. C’est là bas qu’il apprenait tout sur les conditions de vie des autres esclaves. J’avais réellement envie de voir ces gens et d’entendre toutes ces histoires de mes propres oreilles. La curiosité qui commençait à me ronger prit finalement le pas sur l’angoisse de cette expédition nocturne. Et c’était tout excité que je retrouvais, quelques heures plus tard, mon ami Joe en dehors du dortoir. Le silence étouffant des nuits chaudes de Louisiane pesait sur mes épaules. Il m’emmena dans un coin marécageux de la rive du Mississipi. Joe me fit signe de le suivre en s’enfonçant dans les roseaux et dans la vase. Au milieu de la végétation se trouvait un radeau de fortune fait des bidons vides reliés par des bouts de bois et de la ficelle. Il m’invita à monter dessus en me rassurant sur l’état de ce frêle esquif.
« T’inquiète, on est déjà monté à 6 dessus alors pas de question qu’il coule comme un caillou à la con »
A moitié rassuré, je lui emboitai le pas et nous traversâmes le grand fleuve à l’aide de pagaies tout aussi rudimentaires que l’embarcation. Une lune rouge sang se reflétait au milieu de l’eau, il n’y avait pas un nuage, juste une brise douceâtre et des milliers d’étoiles scintillantes comme la promesse d’une folle nuit. Sur l’autre rive, une case en tôle ondulée éclairée par une lanterne rouge brillait dans la nuit comme un phare en mer.


Une fois débarqués, la chose qui me frappa le plus fut ce bruit merveilleusement entrainant qui sortait des entrailles de cette baraque. Ce son nouveau que j’allais apprendre à apprivoiser. Voyant mon sourire, Joe me dit :
« Ca c’est le blues, tu vas en prendre plein les tympans à l’intérieur ».
Puis il me met en garde : « Les femmes et les hommes sont fous ici alors surveilles tes poches et fais attention à toi »
Je hochais la tête et nous entrâmes. A l’intérieur, des dizaines de gens dansaient comme possédés par le rythme endiablé de cette musique. Tantôt lancinant, tantôt tapageur l’orchestre faisait vibrer le public au rythme de ces morceaux. Il y avait une guitare, un piano si vieux qu’il tremblait sous les doigts du musicien, des percussions en tout genre, un banjo, une trompette et surtout un chanteur fou ; voilà le secret du bonheur ! Au fil de leur jeu, mon cœur, battant avec la musique, rendait mon cerveau ivre de bonheur. Après quelques minutes de contemplation, Joe me tira par le bras et m’entraina vers un bar bricolé au fond du bâtiment.
« Qu’est ce qu’on fête ? Lui ai-je crié tant le vacarme était grand.
- Parait que y’a des gens du Nord du pays qui viennent nous libérer demain. Ils sont plus hauts sur le fleuve cette nuit ! me hurla-t-il aux oreilles.
- Quoi ? Répondis-je incrédule
- Jimy, le mec qui danse là-bas, les a vu hier en chassant le lapin. Putain demain on est libre mec !
Tiens bois ça ! ».
Sur le moment je ne compris pas très bien « Demain », « Libre ». Je me demandais si c’était possible… Nous trinquâmes et je bus ce qui plus tard se révèlera être du mauvais whisky. Je sentis mon estomac brûler et mon cerveau s’engourdir, « une drôle de sensation » me suis-je dis. D’un coup, mon corps se mit à danser sur les battements redondants des percussions. A nouveau Joe me regarda en riant. Le mot liberté virevoltait dans ma tête ! Je lui souriais aussi. Mais rapidement son expression changea, il fixait avec inquiétude quelque chose derrière moi, vers l’entrée. La musique cessa et une voix de blanc s’éleva :
« Alors les négros, on s’amuse bien ? »
Personne ne répondit
« Vous souilliez nos terres avec nos musiques de barbares ! Continua-t-il. Et Y parait que demain vous s’rez libres. Encore faut –il arriver à demain ! »
Sur son signal, d’autres blancs entrèrent, chacun d’eux avait une arme, un fusil pour la plupart, les autres agitaient des couteaux, des masses et des fouets en l’air. Ils devaient être une vingtaine. Le tems de les compter, une première détonation retentit. Un noir tomba à terre. La panique s’en suivit, les sangs gicla, coula, éclaboussa. Je voyais ce massacre se faire et je ne pouvais rien. Je restai paralysé devant tant de violence. Et lorsqu’un blanc fonça vers moi les yeux remplis de haine, une seule question me traversa l’esprit : « Pourquoi ? ». Il m’aurait embroché comme un vulgaire cochon si Joe ne s’était pas interposé. Il retint le coup, me cria de fuir et tomba sous le tir d’un autre blanc.
Ni une ni deux, mon sang ne fit qu’un tour et je détalai au travers des coups en me frayant un passage parmi les cadavres d’ébène. Une fois dehors je couru vers le radeau, je traversai le fleuve à grands coups de pagaie sans regarder en arrière. Ce n’est que sur l’autre rive, que je me suis enfin retourné. La cabane était en feu, les blancs riaient à gorges déployées de voir la tête d’un esclave sur une baïonnette. Les flammes de l’incendie léchaient le reflet de la lune rouge sang. Ne pouvant plus regarder cette horreur, je retournai au dortoir. Sur le chemin, je jetai un dernier coup d’œil à la fourmilière. Il n’y avait aucune activité, pas une fourmi dehors. Les nuis étaient dangereuses ici, mieux valait se terrer.


Je ne dormis pas de la nuit, obsédé par ce qu’il s’était déroulé, et lorsqu’aux aurores nous nous levèrent, j’espérai que tout ceci n’était qu’un cauchemar. Malheureusement, Joe n’était pas là. Je ne dis rien à personne par peur d’être retrouvé. Après quelques minutes de préparation, nous prîmes la direction du champ de coton en file indienne. Sur le chemin, je vis que la fourmilière avait été détruite, complètement saccagée, comme piétinée. Et à nos pieds, une longue procession désorientée transportait le peu de biens qui leurs restaient vers un endroit inconnu. Que s’était-il passé ?
En arrivant au champ, nous fûmes accueillis par des centaines de sourires en uniformes bleus. Nous nous tournèrent vers les surveillants, ceux-ci avaient le regard noir mais n’osaient rien dire ni faire. L’un des soldats s’avança vers nous, il lut un manuscrit qu’il tendait fièrement devant lui.
Selon ses dires, nous étions désormais libres. L’armée du Nord dont avait parlé Joe venait bel et bien de nous libérer.
Malheureusement, l’horreur du monde m’avait privé de gens qui comptaient pour moi. Je compris alors les fourmis et, voyant le soulèvement de bonheur des autres, je ne perdis plus jamais de vue ma communauté.
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Message  Invité Lun 17 Mai 2010 - 21:17

Une action assez bien menée, cela dit je doute que la libération des esclaves des plantations ait été si simple, les Yankees se pointant comme des dei ex machina... Un texte assez naïf, pour moi. Pas mal de maladresses, notamment dans les formes verbales, que je relève ci-dessous.

Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !

Mes remarques :
« Lui ou (pour distinguer, voyez si vous pouvez remplacer « ou » par « ou bien » ; si oui, écrivez « ou » ; si non, écrivez « où ») les autres »
« les « domestiques » - (typographie : le trait d’union « - » ne suffit pas à introduire une incise, il faut « – » ou « — ») comme ils disaient »
« qui se trouvait près du (et non « prèsbdu ») champ »
« Peut-être (trait d’union) l’égalité et le respect »
« Mais, (pourquoi une virgule ici ?) chaque jour je venais m’extasier »
« dès que le premier chant du futur gospel résonnait au travers des prairies, j’accourrais (l’imparfait s’impose ici, pour une action habituelle, et non le passé simple « j’accourrai ») »
« mis à part les vieux eux-mêmes (trait d’union) »
« -Dis donc Sam, ça te dirait de traverser le fleuve et d’aller à la lanterne rouge ce soir ?
- Je ne sais pas (manque un point)
- Allez ce soir y’aura une fête énorme (manque un point)
- Bon d’accord…
- Bien, 23 heures au radeau près du fleuve ».
(typographie : on ne fait pas suivre des guillemets ouvrants d’un tiret introducteur de réplique, d’autre part, pour ledit tiret, le trait d’union « - » ne suffit pas, il faut « – » ou « — »)
« Je ne m’étais jamais rendu là-bas (trait d’union) »
« C’est là-bas (trait d’union) qu’il apprenait tout »
« un radeau de fortune fait des (plutôt « de », ici) bidons vides »
« on est déjà montés (on accorde avec le vrai genre et nomber représenté par « on », ici un pluriel) à 6 dessus alors pas de question (plutôt « pas question », je pense) qu’il coule comme un caillou à la con » : manque le point en fin de phrase
« Ça c’est le blues »
« Puis il me mit en garde »
« alors surveille (et non « surveilles », à l’imopératif les verbes du premier groupe ne prennent pas de « s » à la deuxième personne du singulier) tes poches et fais attention à toi » : manque le point en fin de phrase
« Je hochai (et non « hochais », le passé simple s’impose ici et non l’imparfait) la tête et nous entrâmes »
- Parait que y’a des gens du Nord du pays qui viennent nous libérer demain. Ils sont plus haut (et non « hauts », ce ne sont pas les types qui sont hauts, mais ils sont situés en amont, plus haut sur le fleuve) sur le fleuve cette nuit ! me hurla-t-il aux oreilles.
- Quoi ? Répondis-je incrédule (manque le point en fin de phrase)
- Jimy, le mec qui danse là-bas, les a vus (jimy a vu qui ? « les », mis pour les types sur le fleuve ; le participe du verbe conjugué avec avoir s’accorde avec le complément d’objet direct quand celui-ci est placé avant le verbe, ce qui est le cas ici) hier en chassant le lapin. Putain demain on est libres (on accorde avec « on » selon le genre et le nombre réellement représenté par le pronom indéfini, ici le pluriel)
(typographie : pour le tiret d’untroduction des répliques dans un dialogue, le trait d’union « - » ne suffit pas, il faut « – » ou « — »)
« je bus ce qui plus tard se révèlerait (concordance des temps : un événement futur, par rapport au moment du récit, dans un récit au passé, demande un conditionnel et non un futur) être du mauvais whisky »
« Je sentis mon estomac brûler » : attention, plus haut vous avez écrit « qu’il vente ou qu’il brule », ce qui est correct également, mais il est préférable d’écrire « brûler » ou « bruler » de la même manière dans votre texte
« me suis-je dit »
« Vous souillez (et non « souilliez », pourquoi le gard s’adresserait aux esclaves à l’imparfait ?) nos terres avec nos musiques de barbares ! Continua-t-il. Et Y (pourquoi « Y » et non « y » ?) parait que demain vous s’rez libres. Encore faut-il (et non « faut -il) arriver »
« Le temps de les compter »
« le sang (et non « les sangs », je ne pense pas que le sang soit dénombrable ici) gicla, coula, éclaboussa »
« Une fois dehors je courus vers le radeau »
« Ce n’est que sur l’autre rive, (pourquoi une virgule ici ?) que je me suis enfin retourné »
« Les nuits étaient dangereuses ici »
« lorsqu’aux aurores nous nous levâmes »
« le peu de biens qui leur (et non « leurs ») restaient »
« Nous nous tournâmes vers les surveillants »

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Message  Invité Lun 17 Mai 2010 - 21:35

"pourquoi le gars s’adresserait aux esclaves", pardon

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Message  elea Lun 17 Mai 2010 - 21:48

Lecture sans déplaisir, fluide, l’écriture est agréable et bien menée. Mais je ne me suis pas laissée emporter, peut-être que cela m’a trop rappelé les livres de ma jeunesse sur le sujet, et j’en ai beaucoup lu.
Mais j’ai passé un bon moment quand même.

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Message  silene82 Mar 18 Mai 2010 - 7:22

Un peu étonné que des esclaves soit venus d'Afrique soit nés d'Africains parlent créole, et en aient l'accent. Pawticulawité génétik ?
Pour le reste, ma foi, je ne dirai pas que ça rejoint la Case de l'Oncle Tom, mais pas loin : il me semble que les choses ont été juste un tout petit peu plus complexes, notamment en Louisiane, justement.
Je suis d'ailleurs assez surpris que vers 1860, alors que tout achat d'importance leur était interdit de fait, des esclaves - à moins que ça n'ait été des affranchis, mais leur statut n'était guère meilleur - aient pu s'offrir un piano, instrument à la fois bourgeois, coûteux, et symbole de caste.
Le dessin animé me semble donc caricatural, ce qui le dessert évidemment.
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Message  arkangeuh Mar 18 Mai 2010 - 9:14

Et bien merci d'avoir corrigé toutes mes fautes qu'elles soient d'étourderies, de grammaires, d'orthographes et de ponctuations. Excusez-moi !
C'est gentil d'avoir lu mon texte en tout cas. Désolé pour le côté naïf, j'espérais que la différence de traitement de ces esclaves et le recul qu'ils avaient vis à vis de la situation des autres suffiraient à justifier cette naïveté.
Encore merci !
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Message  Invité Mar 18 Mai 2010 - 14:16

Bah non. Curieuse d'idée. Bon, l'esclavage existe encore, mais merci d'aborder le thème, ce qui est toujours, comment dire, utile.

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Message  cherryfix Mar 18 Mai 2010 - 18:06

Je n'ai pas vraiment accroché à ton texte.
Il n'est pas mal écrit et est assez fluide, c'est vrai.
Cependant, j'ai trouvé l'écriture assez impersonnelle et de ce fait, je ne suis pas arrivée à ressentir quoi que ce soit pendant ma lecture.
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Message  Invité Mer 19 Mai 2010 - 7:15

Nous avions cependant conscience que ce pot-au-feu n’était rien d’autre qu’un accommodement des restes de la famille qui nous possédait

Vu la tendance à caricaturer, j'ai cru l'espace d'un instant qu'en plus ces pauvres gens étaient forcés à être cannibales !

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