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Gladiator

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Message  Zero Sam 22 Mai 2010 - 14:06

Texte basé sur le film : Gladiator, les citations en italique sont tirées du film mais servent de contexte.

Je suis Proximo ! Je serais plus proche de vous pendant les prochains jours qui vont être les derniers de vos misérables vies que votre salope de mère qui vous a fait hurler en vous mettant au monde. Je ne vous ai pas payé cher pour votre compagnie, j'ai payé cher le droit de profiter de votre mort. Et comme votre mère a accompagné vos premiers pas, moi j'accompagnerais vos derniers. Quand vous mourrez, et vous allez mourir, votre passage se fera au son des... "Gladiateurs je vous salue".

Certain d'entre vous pensent qu'ils ne se battront pas... et d'autres qu'ils ne le pourront pas. Ils disent tous ça avant d'être dans l'arène. Enfoncer ça dans la chair d'un autre homme et ils vont vous applaudir et vous aimer pour ça et vous... vous pouvez vous mettre à les aimer... pour ça. En fin de compte, nous mourrons tous. Nous ne pouvons malheureusement pas choisir notre mort mais... nous pouvons décider comment aller à sa rencontre. Afin qu'on se souvienne de vous comme des hommes.
Je n'étais pas le meilleur parce que je tuais plus vite, j'étais le meilleur parce que la foule m'aimait... gagne la foule et tu gagnera ta liberté !




Mon dieu, guide ma lame, qu’elle soit le prolongement de mon bras, la preuve de mon courage et de ma détermination, l’outil de ma force et de ma rage, qu’elle pourfende et me permette de survivre. Que chacun de mes gestes soit aussi précis que possible, ne laissant aucune occasion à mes adversaires. Que mes pas esquivent tout ce qui s’abattra sur moi. Que les blessures et les coups que je recevrais ne me soit pas fatal. Veille sur ma femme et mon fils, dit leur que je les retrouverai un jour, mais pas maintenant.

Je me tiens tel le colosse à l’entrée de Rhodes, immobile et impassible. Tu as raison Proximo, nous mourrons tous un jour, j’espère seulement ne pas franchir la porte des Champs Elysées aujourd’hui. Ma femme, mon fils, c’est pour vous que je lutte. Je ne vous ai pas encore vengé. Mais je vous fais la promesse que ce jour arrivera.

Le poids de mon armure est un fardeau, la chaleur un fléau, mais pour la force et l’honneur, je dois jouer ma vie ici, face à des hommes que je ne connais pas, mais qui n’hésiteront pas une seconde si je leur laisse le temps, de me terrasser. Je savoure peut être les dernières minutes de mon existence, sans aucune valeur puisque je mourrais à titre d’esclave. Aucune importante. Je peux conquérir la foule, et le je ferai. Je vais leur offrir un spectacle qu’ils n’auront jamais vu. Ce qu’on fait dans la vie, résonne dans l’éternité.

La puissance de me sens est décuplé, je ressens tout ce qui se passe autour de moi, la lumière passant au travers de cette porte encore fermée, la sueur coulant le long de mon visage, de mes muscles prêt à démultiplier le moindre geste, du sable entre mes pieds, collant à ma peau, de la chaleur étouffante. Je ferme les yeux. Le bruit de la foule dehors est assourdissant, des encouragements, des insultes, des cris de joie et de dégout, elle tape du pied et du poing. J’entends le bruit du métal frappant la chair d’un homme, ou se heurtant à un bouclier. La foule se met à hurler : « A mort ! A mort ! A mort ! A mort ! » tel un orage en plein désert, un silence de mort en suit. J’imagine la foule, fixant les moindres faits et gestes du vainqueur, surplombant le corps de celui qu’il a battu, attendant qu’on l’achève à même le sol. Puis le coup final amenant la mort et la joie de la foule qui n’attendait que de savourer de macabre spectacle, se mettant à scander le nom du bourreau, reflet de ses exploits.

Je sais que ça sera bientôt mon tour, celui de la confrontation qui sera peut être ma dernière, mettant un terme à mon renom, ne me permettant pas graver l’histoire de mon nom, Maximus, afin qu’on se souvienne de moi à jamais comme un héros. La porte de bois s’ouvre enfin et le Soleil à son zénith m’aveugle, les battements de mon cœur s’accélèrent et j’aperçois le centre de l’arène, j’avance de quelques pas et pénètre dans son enceinte. Je salue mon adversaire, puisse-t-il mourir avec honneur. Je sorts ma lame de son fourreau et m’avance au rythme des cris de la foule, je suis un Gladiateur.
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Message  Invité Sam 22 Mai 2010 - 16:44

Un texte trop naïf à mon goût, trop premier degré : voilà, le gars est gladiateur, bon, il se fait son cinéma avant d'entrer en scène, et puis après ? La grandiloquence du ton me tient à l'écart.

Vous faites pas mal d'erreurs sur les formes verbales, ci-dessous mes remarques :
« Je serai (et non « serais », le futur s’impose ici et non le conditionnel) plus proche de vous pendant les prochains jours qui vont être les derniers de vos misérables vies que votre salope de mère qui vous a fait hurler en vous mettant au monde » : la phrase est très lourde, en plus si vous la relisez vous pourrez constater qu’elle n’est pas grammaticale ; les prochains jours seront les derniers des misérables vies, OK, la salope de mère est précisée par une relative comme étant celle qui a fait hurler les gladiateurs (je suppose) en les mettant au monde, bien, mais il manque un verbe à la proposition introduite par « que votre salope de mère ». Qu’est-ce qu’elle a fait au juste, celle qui les a mis au monde en les faisant hurler ?
« Je ne vous ai pas payés (il a payé qui ? vous ; le participe passé du verbe conjugué avec avoir s’accorde avec le complément d’objet direct quand celui-ci est placé avant le verbe, ce qui est le cas ici) cher »
« comme votre mère a accompagné vos premiers pas, moi j'accompagnerai (et non « j’accompagnerais », le futur s’impose ici et non le conditionnel) vos derniers »
« Enfoncez ça dans la chair d'un autre homme »
« tu gagneras ta liberté »
« Que les blessures et les coups que je recevrai (et non « recevrais », le futur s’impose ici et non le conditionnel) ne me soient pas fatals (les blessures et les coups) »
« dis-leur que je les retrouverai un jour »
« Je ne vous ai pas encore vengés (je n'ai pas vengé qui ? vous ; le participe passé du verbe conjugué avec avoir s’accorde avec le complément d’objet direct quand celui-ci est placé avant le verbe, ce qui est le cas ici) »
« qui n’hésiteront pas une seconde si je leur laisse le temps, (pourquoi une virgule ici ?) de me terrasser »
« Je savoure peut-être (trait d’union) »
« Ce qu’on fait dans la vie, (pourquoi une virgule ici ?) résonne dans l’éternité »
« La puissance de me sens est décuplée (la puissance) »
« un silence de mort en suit » : « un silence de mort suit », ou « un silence de mort s’ensuit »
« qui sera peut-être (trait d’union) ma dernière »
« afin qu’on se souvienne de moi à jamais comme d’un héros »
« Je sors (et non « sorts ») ma lame de son fourreau »

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Message  elea Dim 23 Mai 2010 - 13:00

J'ai vu le film une fois, je ne m'en souviens pas parfaitement, mais cette mise en mots des images me parait coller assez bien.
Peut-être aurait-il fallu un peu plus de révolte encore et sentir la colère et la hargne. Des pensées plus violentes. Un style plus saccadé en rythme pour faire entrer dans l’esprit de cet homme que la vengeance tient et qui joue sa vie dans l’arène pour la réaliser.

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