Alors, j'...
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Alors, j'...
Alors j’ai déchiré quatre années de ma vie
Parce qu’on a trop perdu A jouer dans les dunes
Alors j’ai brulé quatre années de vie les doigts tendus
Secs, noirs, sales, souillés
Halés de suie sur les grillons les clochers
Un vase d’eau claire c’est une nuit que l’on couche
A pas feutrés sur les collines et je verse
Quatre années de ma vie Que j’ai laissé bruler
Je brule quatre année de ma vie contre le pilon noir
Le poteau le pilori l’homme fait de carton peint
Où un paysan sable ses nielles cousues de tissu moire
Emmêlés par le ciel aux poches trouées Je n’ai plus le mien
Brulées brulées sont mes quatre années de vie
Même les cendres désertes N’en ont plus envie
Les braises font sourdre les foules au revers de mes flammes
Cousues aux manches des châteaux de cartes
Le tonnerre porte le bras au veston Pourvu qu’il ait
Une brise cendrées sur ses pas qui l’accompagnent
Son visage est rond Ses cheveux clairs défaits
Alors j’ai brûlé quatre j’ai brulé quatre j’ai brulé cartes
Au semelles usées des sandales des spartiates
Comme une année de nuit qui tombe de la poche d’un veston
Ce sont les braises qui sourient aux signes Les cernes et la vigne
Qu’on efface__________D’entre les constellations
Parce qu’on a trop perdu A jouer dans les dunes
Alors j’ai brulé quatre années de vie les doigts tendus
Secs, noirs, sales, souillés
Halés de suie sur les grillons les clochers
Un vase d’eau claire c’est une nuit que l’on couche
A pas feutrés sur les collines et je verse
Quatre années de ma vie Que j’ai laissé bruler
Je brule quatre année de ma vie contre le pilon noir
Le poteau le pilori l’homme fait de carton peint
Où un paysan sable ses nielles cousues de tissu moire
Emmêlés par le ciel aux poches trouées Je n’ai plus le mien
Brulées brulées sont mes quatre années de vie
Même les cendres désertes N’en ont plus envie
Les braises font sourdre les foules au revers de mes flammes
Cousues aux manches des châteaux de cartes
Le tonnerre porte le bras au veston Pourvu qu’il ait
Une brise cendrées sur ses pas qui l’accompagnent
Son visage est rond Ses cheveux clairs défaits
Alors j’ai brûlé quatre j’ai brulé quatre j’ai brulé cartes
Au semelles usées des sandales des spartiates
Comme une année de nuit qui tombe de la poche d’un veston
Ce sont les braises qui sourient aux signes Les cernes et la vigne
Qu’on efface__________D’entre les constellations
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 35
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Alors, j'...
J'ai beaucoup moins aimé celui-ci, je le trouve geignard.
Mes remarques :
« Hâlés (« haler », ça veut dire tirer, « hâler » bronzer) de suie sur les grillons les clochers »
« Je brule quatre années de ma vie »
« un paysan sable ses nielles cousues de tissu moire
Emmêlés par le ciel » : je ne sais pas à quel(le)s nielles vous faites allusion, parce que je ne vois pas trop, dans les acceptions données par le dictionnaire, laquelle peut convenir dans le contexte, en tout cas soit les niellles sont cousues et emmêlées, soit cousus et emmêlés ; le mot existe au masculin et au féminin, dans des sens différents
« Alors j’ai brûlé quatre j’ai brulé quatre » : je pense qu’il est préférable de garder une homogénéité dans la graphie de brûler ou bruler
« Aux semelles usées des sandales »
Mes remarques :
« Hâlés (« haler », ça veut dire tirer, « hâler » bronzer) de suie sur les grillons les clochers »
« Je brule quatre années de ma vie »
« un paysan sable ses nielles cousues de tissu moire
Emmêlés par le ciel » : je ne sais pas à quel(le)s nielles vous faites allusion, parce que je ne vois pas trop, dans les acceptions données par le dictionnaire, laquelle peut convenir dans le contexte, en tout cas soit les niellles sont cousues et emmêlées, soit cousus et emmêlés ; le mot existe au masculin et au féminin, dans des sens différents
« Alors j’ai brûlé quatre j’ai brulé quatre » : je pense qu’il est préférable de garder une homogénéité dans la graphie de brûler ou bruler
« Aux semelles usées des sandales »
Invité- Invité
Re: Alors, j'...
J'ai pas été emporté à fond, parfois peu de temps pour respirer et se pencher sur les mots
Re: Alors, j'...
Un bon texte pour moi, subtil et explicite à la fois, jouant sur quelques sonorités et surtout sur le rythme pour endosser un costume solide, teinté de gravité, de regrets, d'amertume aussi, sans nécessité de faux effets.
Au début de ma lecture, j'ai eu une hésitation sur le manque d'aération mais rapidement, cette impression s'atténue puis disparaît car cette disposition appartient au procédé choisi et renforce le poème.
Au début de ma lecture, j'ai eu une hésitation sur le manque d'aération mais rapidement, cette impression s'atténue puis disparaît car cette disposition appartient au procédé choisi et renforce le poème.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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